Just say Yes!

La musique de mon réveille-matin se fait entendre dans ma chambre. J'ouvre péniblement un œil pour voir qu'il est seize heures, il fait sombre dans ma chambre depuis que John a recouvert les fenêtres pour qu'il puisse dormir confortablement dans mon lit. C'est ma journée de congé, mais je garde toujours l'habitude de dormir le jour puisque je travaille de nuit à l'hôpital. Je tourne la tête en direction de mon amoureux qui dort encore d'un sommeil profond. John rentre chez lui que très rarement au grand désarroi de son créateur. Je crois que Sullivan m'en veut pour ça, même si John tente de me convaincre du contraire. Mes doigts glissent doucement dans ses cheveux, aucune réaction de sa part. Il va se réveiller seulement dans quelques heures, je dépose un baiser sur ses lèvres avant de me glisser hors du lit.

Je dois faire des courses avant que le soleil se couche, car même si Katherine nous a lâché la grappe, il est essentiel que je sois extrêmement prudente en tout temps. La sœur vampirique de Sullivan est vicieuse et très peu encline à me laisser vivre. Elle a l'éternité après tout. Je chasse vite ses idées noires avant d'enfiler des vêtements et prendre les clés de ma voiture. Je serais revenue avant que mon amoureux soit debout, je suis une pro pour faire des courses rapides. C'est très amusant de me voir pousser mon chariot dans les allées du supermarchés, car je le fais toujours au pas de course. Quand je m'arrête devant l'étalage où se trouve habituellement les boissons de Tru:blood, je retrouve un écriteau où il est inscrit:  En rupture de stock. Heureusement, qu'il reste des poches de sang à la maison et dans le pire des cas, John pourra se rabattre sur moi. Je complète mes achats et passe ensuite à la caisse.

Le soleil commence à décliner à l'horizon, tandis que je gagne ma voiture au pas de course. Je suis un peu serrée dans le temps, mais j'arrive à la maison au moment que les derniers rayons de soleil quittent l'horizon. Je pousse la porte avec mes sacs d'emplettes quand je découvre le salon et la cuisine dans un état bien différent avant mon départ. Je reste patoise en voyant pleins de chandelles allumées, un chemin de pétales de roses me guide jusqu'à la table de cuisine qui est dresser pour un souper en amoureux. John est habillé d'un complet veston, cravate très chic et très classe. Je suis loin d'être glamour dans mon jogging et mon t-shirt où il est inscrit Veritas. John prends mes sacs d'épicerie, il va s'en occuper le temps que j'enfile une tenue plus appropriée pour la soirée. Curieuse de savoir ce qu'il a prévu pour la soirée, je décide de me prêter au jeu. J'enfile la robe qu'il a sortie pour moi et me maquille un peu pour lui faire plaisir. Quand je reviens à la cuisine, John me tire une chaise pour que je puisse y prendre place. Il a préparer le repas pour moi, c'est gentil.

- Qu'est-ce que l'on fête?

Il reste plutôt énigmatique sur le sujet et insiste à ce que je mange mon repas. Je ne vais certainement pas gâcher son plaisir. De plus j'adore les surprises, surtout celle de John. À la première bouchée, mes yeux s’agrandissent de surprise, mais c'est délicieux! John est vraiment un excellent chef! Surtout pour un vampire qui ne peut pas goûter à la nourriture humaine.

- C'est vraiment excellent John, je suis agréablement surprise de ton talent!

J'en apprends sur lui à tous les jours surtout depuis qu'il passe la plus part de ses journées chez moi. Je devrais peut-être l'insister à emménager définitivement avec moi? Puisque son créateur ne l'a toujours libéré, je n'ose pas lui offrir l'opportunité. Les relations progéniture et créateur met encore très complexe à comprendre.

Just say Yes!

John fit de beaux rêves cette journée là. Il marchait sous le soleil avec Eleanora dans un champ de fleurs plus  belles les unes que les autres. Un bonheur sans pareil planait entre eux. Comme si rien ne pouvait les ébranler. Dans son rêve, il fit sa demande de mariage que la jeune accueillit avec plaisir, mais rapidement, le ciel s'obscurcit et John se réveilla en sursaut juste après avoir vu le visage de sa femme se décomposer pour finir en état de calcination avancée. Comme la dernière fois où il avait eu Caitlyn dans les bras.

Il s'était redressé dans son lit. L'espace d'un instant, il se demanda où il était. Il trouva la lampe de chevet à ses côtés et l'alluma. Il était dans la chambre d'Eleanora. Il finit par se laisser tomber lourdement, reprenant ses esprits. C'était le jour J. L'angoisse montait. Il regarda l'heure. Il était 18h00. Il mit les pieds à terre, enfilant des pantoufles et se leva pour aller dans la salle de bain. Il avait tout mis en place soigneusement pour ce soir.

Il commença à préparer le repas avant de se préparer lui-même. Alors qu'il mit mijoter quelques plats tout en suivant une recette trouvée sur internet, il se dirigea vers la salle de bain pour se préparer. Il s'habilla pour l'occasion. Une tenue chic pour l'occasion. Chemise violette, veston et veste beige. Il vérifia une dernière fois qu'il avait bien son écrin contenant la fameuse bague dans sa poche. Il retourna dans la chambre, fit le lit en quatrième vitesse et sortit un ensemble pour sa belle. Il finit de préparer l'appartement de pétales de roses et de chandelles. Il entendit alors la porte d'entrée s'ouvrir.

Bien qu'il sentait la pression monter, il sourit et se dirigea vers la porte d'entrée. Eleanora revenait de courses. Il s'avança vers elle, déposa un rapide baiser sur ses lèvres tout en prenant ses sacs de courses. Il lui dit d'aller dans la chambre pour se préparer, et qu'il s'occupait de ranger tout ca. John en profita pour vérifier le four. Tout semblait prêt.

La minute suivant, Eleanora revint. John la regarda avec des étoiles dans les yeux. Il la conduisit jusqu'à la table et lui tira sa chaise pour qu'elle s'installe. Il était au petit soin avec elle. Poussée par la curiosité, elle lui demande ce qu'ils fêtaient. John lui souffla au creux de l'oreille.

« Chaque chose en son temps. Je t'ai préparé le diner. J'espère que tu te régaleras. Je vais t'avouer que je n'ai pas pu y goûter. »

Il revint avec un premier plat et la servit. Quand elle le complimenta sur sa recette. John eut un large sourire et lui attrapa la main sur la table.

« C'est gentil... J'espère que c'est bon. Je n'ai fait que suivre la recette. »

John continue de la regarder avec un large sourire. Il veut lui parler de sa demande mais il ne sait pas comment l'amener. Alors qu'elle finissait son repas, il lui versa une coupe de champagne et pour lui une coupe de sang. Il ne pouvait guère l'accompagner pour son repas, sous peine de réitérer une expérience peu agréable. La nourriture humaine agissait comme du poison sur les vampires.

« Je t'aime tu sais... Tu as pensé à ce qu'on s'installe ensemble vraiment ? Juste toi et moi ? Pas de colocataires et pas de voyage entre deux appartements. Une vraie maison, à nous deux ! »

Il testait aussi le terrain avant d'aller plus loin, bien qu'il sentait qu'elle ne dirait pas non à sa proposition de mariage mais il avait cette crainte qu'elle refuse sa demande pour pleins de raisons qu'il s'était lui même posé. Les pensées semblaient suivre les siennes et John ne pouvait s'empêcher de lui sourire en retour. Il se leva de nouveau en lui proposant un dessert. Il se tourna vers le plan de travail et souffla longuement pour se donner le courage nécessaire de faire sa fameuse demande.

Il se tourna de nouveau vers elle. Il s'avança et posa un genoux sur le sol et lui prit les mains.

« Je ne peux plus attendre une minute de plus. Le dessert attendra bien. »

D'une main nerveuse, il chercha son écrin dans sa poche. Il le sortit et le mit face à celle qu'il aimait. -un peu vieux jeu et téléphoné mais John était le stéréotype du romantique de toute manière- Il ouvrit la boite contenant la fameuse bague serti d'un émeraude qu'il avait acheté quelques jours plus tôt et lui annonça:

« Eleanora Caitlyn Winter, je fais ma demande en ce jour. Veux-tu devenir ma femme, dans cette vie et dans toutes les autres que l'on passera ensemble ? »

Il retira le bijou et l'avança vers sa main, attendant sa réponse avec nervosité.

Just say Yes!

John n'a pas goûter aux plats qu'il m'a préparer et c'est tant mieux. Je ne voudrais pas qu'il recommence ces petites expériences peu concluante avec la nourriture humaine. Je dépose mes ustensiles dans mon assiette quand j'ai terminé de manger. John est au petit soin avec moi et je suis bien curieuse de savoir pourquoi. Il me sert une coupe de champagne et pour lui une coupe de sang, on pourrait presque croire que c'est du vin rouge qu'il boit. Je prends une gorgée de la pétillante boisson quand mon amoureux prends la parole. Je lui souris tendrement quand il me dit qu'il m'aime. Bien sûr que je sais qu'il est amoureux de moi, il me le démontre à tous les jours et dans chacun de ses gestes envers moi. Je lui caresse doucement sa main pour l'inciter à poursuivre, mais aussi pour lui faire comprendre que je suis tout à fait d'accord avec lui.

- Tu as regarder sur mon ordinateur, j'imagine?

Je n'ai pas de secret pour lui et mon ordinateur portable est toujours très accessible. Je ne me cache pas non plus quand je fais des recherches sur les immeubles à vendre dans la ville. L'appartement est douillet, mais peu pratique pour trois personnes. Une seule salle de bain est aussi peu avantageux surtout quand la dite salle de bain se trouve à côté de ma chambre. Marion ne sait pas encore plains de son manque de sommeil à cause de notre vie nocturne active, mais cela ne devrait pas tarder.

- Oui, je ne suis pas du tout contre l'idée que l'on s'installe ensemble. J'aimerais beaucoup avoir notre chez nous, mais je n'ai pas osée t'en parler à cause de Sullivan. Tu es encore très attaché à lui et il ne ta toujours pas libéré. Je ne voudrais pas le fâcher et encore moins le blesser, c'est un membre de ma famille après tout.

Puisque John me propose à ce que nous nous installons dans notre propre maison à nous deux me rassure et me fait très plaisir. Je pourrais maintenant faire mes recherches avec lui et on va pouvoir visiter des maisons ensembles. C'est bien que l'hiver approche, car les journées sont plus courtes donc mon amoureux peut se réveiller plus tôt. John me propose un dessert, que j'accepte volontiers. Il se lève de son siège pour se rendre au plan de travail de la cuisine quand il s'arrête soudainement. Sa nervosité me gagne, il y a quelque chose qui le rends très nerveux ce soir. Je veux le questionner quand, il se tourne vers moi et met un genou à terre. Il ne peut pas attendre une minute de plus, le dessert peut attendre selon lui. Mon cœur manque un battement quand je le vois sortir un écrin de sa poche. Il l'ouvre et une magnifique bague sertie d'une émeraude met présentée. Je porte une main à ma bouche, je suis stupéfaite.

- John, elle est magnifique...

C'est à ce moment, qu'il prononce les paroles magiques. Les mots que je croyais ne plus être possible d'entendre à nouveau.

« Eleanora Caitlyn Winter, je fais ma demande en ce jour. Veux-tu devenir ma femme, dans cette vie et dans toutes les autres que l'on passera ensemble ? »

John retire la bague de son écrin et la tiens entre ses doigts en attente de ma réponse. Mes yeux se remplissent de larmes de joie, impossible pour moi de dire quoique ce soit pour le moment. Mes émotions me nouent la gorge, la nervosité de John est à son comble. Je dois lui donner ma réponse avant qu'il se fasse des idées. J'essuie rapidement mes larmes de joie et il fait mon plus beau sourire.

- C'est oui John, ça sera toujours oui et ça pour toujours.

Toute la tension que John éprouvait lâche prise, je ressens sa joie qui m'irradie tout mon être. Délicatement, il fait glisser la bague à mon doigt avant d'y déposer ses lèvres une fois fait. Je noue mes bras autour de son cou en riant, je l'embrasse amoureusement très heureuse d'être fiancée à lui.

- Je suis si heureuse John, je t'aime.

Mes lèvres rencontrent de nouveau les siennes, les petites cachotteries de John prends maintenant tout son sens. Sa explique aussi sa nervosité de ces derniers jours, ça du lui prendre tous son courage pour me faire sa grande demande.

- Maintenant, je suis bien curieuse de savoir ce que tu m'as préparé comme dessert.

Just say Yes!

John attendait sa réponse, espérant qu'elle soit positive. Elle était surprise par son geste sur le coup. John ne savait pas comment le prendre. Il la regardait avec des yeux brillants, se demandant sa réponse. Elle semblait émue. Comment le prendre ? Elle essuya quelques larmes de joie alors qu'elle accepta sa demande avec enthousiasme. John lâcha un large sourire et se sentit apaisé.

Le bonheur l'envahit alors. Il lui enfila sa bague délicatement sur son doigt, avant de se redresser pour l'embrasser avec tout l'amour qu'il avait pour elle. Il était si heureux ! En fin de compte, le bonheur lui était promis. Cette fois, ils feraient ca dans les règles et non comme on leur avait imposé, il y a bien des années de celà. Il passa ses mains sur ses joues roses, tout en les caressant. Il lui souffla:

« Je t'aime aussi. Tu es celle qui illumine mes nuits. »

Ils s'embrassèrent de nouveau. Ils allaient enfin pouvoir vivre tranquillement, en faisant en sorte de ne pas penser à ce qu'il se passe dehors. John ferait en sorte que celà se passe pour le mieux du monde. Elle lui demanda quel était le dessert. John eut un sourire espiègle en retour et lui souffla:

« Une mousse au chocolat mais elle parait bien fade maintenant, à moins qu'on ne partage un dessert à deux et qu'on oublie le repas pour l'instant. »

Il l'embrassa de nouveau intensément en passant son bras autour de ses épaules. Il était tellement amoureux d'elle et il avait toujours si peur que tout ne s'arrête du jour au lendemain, qu'il n'avait de cesse que de vivre le plus intensément possible avec elle. Aimer à n'en plus pouvoir penser correctement. Il la souleva de sa chaise délicatement, tout en continuant de l'embrasser, pour la porter dans ses bras jusqu'au canapé. Il la déposa sur le dos et continua de l'embrasser tout en se mettant contre elle. A ce moment-là, il ne put retenir ses crocs de sortir sous l'envie grandissante qui se faisait sentir jusque dans son pantalon. Il remonta une main sur sa cuisse pour remonter sa robe, alors qu'il l'embrassa dans le creux de sa nuque, respirant son parfum si envoûtant. Il lui souffla dans l'oreille:

« Je ne veux plus te quitter. J'ai envie de vivre chaque instant avec toi plus intensément encore. »

Il remonta ses lèvres jusqu'à sa joue pour venir de nouveau cueillir ses lèvres. Il retira sa veste et commença à déboutonner son veston et sa chemise. Il s'attaqua ensuite à la ceinture de son pantalon et finit par l'ouvrir. Il le laissa glisser sur ses cuisses et revint contre elle.

« Eleanora... Je t'aime... Tu sens si bon... J'ai tellement envie de toi là... »

John se retenait de la mordre, si elle ne lui autorisait pas. C'est fou ce que son sang pouvait devenir addictif pour lui. Heureusement pour lui, il savait contrôler ces pulsions là. Autant la faim ne pouvait pas être contrôlable, autant ca, il arrivait encore à le gérer facilement.

Just say Yes!

Une mousse au chocolat comme dessert, voilà un dessert bien appétissant surtout pour moi qui aime tellement le chocolat. Pourtant John a une idée encore plus alléchante que la mousse au chocolat en elle-même. Ces baisers sont de plus intenses et amoureux, je me sens quitter ma chaise pour me retrouver dans ses bras. Je crois que nous allons baptiser le canapé ce soir, comme prévu je me retrouve confortablement coucher sur le canapé et John au-dessus de moi qui m'embrasse avec désir. Impossible pour moi d'ignorer ce qu'il a envie de faire, son veston et sa chemise se retrouve éparpigner dans le salon. Il s'attaque à sa ceinture de son pantalon, ce dernier glisse doucement sur ses cuisses. Il revient vers moi pour me voler plusieurs baisers. Il me murmure des mots d'amour et me fait part que mon odeur le rends de plus en plus fous. Je me mordille la lèvres inférieurs de façon coquine. Ma robe gagne le plancher à son tour et j'invite promptement mon amant à ce glisser entre mes cuisses. Je me cambre doucement quand je sens la virilité de mon fiancé qui se glisse doucement en moi. Un gémissement de plaisir quitte mes lèvres, j'ai tellement envie de lui autant qu'il a envie de moi. Le canapé n'est pas forcément l'endroit idéal pour faire l'amour de façon adéquate, mais reste quand même confortable pour nos ébats. C'est entre deux râles de plaisir que je perçois un bruit de moteur de voiture à l'extérieur. Probablement, l'un de mes voisins qui rentrent chez lui, rien d'alarmant. Je suis sur le point de demander à John de me mordre quand je perçois que la porte d'entrée de l'appartement s'ouvre.

- John...arrête!

Paniquée je repousse mon amant et nous couvre d'une couverture de laine que je laisse toujours dans le salon. Marion entre dans l'appartement avec ses valises. Ma colocataire n'est pas dupe au contraire, elle remarque aisément les vêtements qui sont dispercés dans le salon. Elle remarque mon visage couleur cramoisie et nous voir John et moi emmitouflée dans une couverture de laine est très suspect.

- Hé ben! La bonne sœur est une dévergondée, ça va être le couvent des sœurs du silence qui vont être déçue.

- Très drôle Marion, vraiment très très drôle....

Ma colocataire éclate de rire et se présente à John comme si de rien n'était, Marion a un tempérament si agréable et surtout sans gêne parfois.

- Je suis vraiment désolée de vous avoir fait le coup du coït interrompu, je dépose mes valises et je pars faire la fête en ville.

Marion fait des petits pas de danses avant d'aller porter ses bagages dans sa chambre à coucher. Elle ressort de sa chambre presque aussitôt. Nous salue pour la soirée et nous incite à reprendre nos excercises physiques et vocales. On peut s'amuser toute la nuit si on le désirent, car elle ne rentrera seulement aux petits heures du matin. Un petit clin d'oeil complice avant que nous nous retrouvions de nouveau seuls dans l'appartement.

- C'était Marion, j'aurais voulu te la présenter dans d'autres circonstances....

Je lui fais un petit sourire penaud, ce faire surprendre en pleins ébats par sa colocataire est une première pour moi. Pourtant je crois que du côté de John ça ne semble pas être la première fois.

- John, je crois que nous allons devoir nous trouver une maison à nous. Qu'en penses-tu?

Just say Yes!

Il ne savait pas si c'était son odeur, l'instant ou ses impulsions qui le poussaient à vouloir lui faire l'amour là tout de suite, mais une chose est sûre, il ne l'avait jamais autant désiré qu'aujourd'hui. Il lui fallut très peu de temps pour que leurs vêtements viennent à les quitter. Il ne voyait plus qu'elle et l'extérieur n'existait plus. Sa beauté, son odeur, chaque caresse était un élan nouveau. Il glissa ses lèvres dans son cou, sur ses lèvres. Eleanora l'encouragea à aller plus loin et il vint alors à se nicher en elle. Délicatement mais fougueusement en même temps.

Les instants suivant n'étaient plus que plaisir. Leurs corps se mouvant l'un contre l'autre dans un ballet d'amour que rien ni personne ne pouvait arrêter... ou presque. Il n'écoutait pas les sons d'extérieur, et il fut surpris quand sa belle le repoussa et lui balança une couverture. Son esprit reprenant pied à la réalité, il eut tout juste le temps de retrousser ses crocs en voyant une jeune femme passer le palier. Déjà que la situation était gênante, il ne voulait pas en rajouter en affichant qu'Eleanora était fiancé avec un vampire à sa colocataire.

John ne suivit pas totalement la discussion entre les deux jeunes femmes et se contenta de racler à la gorge à plusieurs reprises. Cette situation était beaucoup moins gênante que celle qu'il avait vécu chez Amalia et surtout: beaucoup moins agressive. Il se présenta à la suite, peut être avec moins d'aisance qu'elle. Il la regarda passer en silence jusqu'à ce qu'elle quitte les lieux.

Elle le devança quand elle parla de trouver une maison pour eux. John eut un large sourire et la prit dans ses bras pour l'embrasser. Oui, il serait temps... Même si il devra résoudre le problème qu'il aurait avec Sullivan a un moment donné.

« Oui, et j'ai hâte. On aura notre chez nous, pas de colocataire, pas de créateur dans les parages. Un petit nid douillet, avec un petit jardin fleuri. Quelque chose de simple mais agréable. On en a trop soupé de notre vie de château d'avant. Il va falloir qu'on fouille dans les annonces et qu'on fasse des visites. »

John était un peu coupé dans l'élan et ca devait être le cas pour Eleanora aussi. Il baissa le menton, la regarda et lui demanda:

« J'ai toujours une mousse au chocolat qui t'attend. Si tu en as toujours envie. »

Just say Yes!

Un petit chez nous à nous rien qu'à nous est une solution qui s'impose de plus en plus d'elle même. Nous avons passés l'âge de vivre notre vie de couple entre deux appartements et partager notre intimité avec nos colocataires respectifs. J'ai besoin de stabilité dans ma vie et John aussi, la routine d'une vie couple normal. Même si nous ne rentrons pas dans les "standard" dites normaux d'un couple. Je suis une fée et lui un vampire deux espèces qui ne sont pas supposer de vivre en harmonie. Je me blottis avec plaisir contre mon amoureux, je suis ravie d'apprendre que nous sommes sur la même longueur d'onde à ce sujet. Une jolie petite maison avec un jardin, idéal pour regarder les étoiles une petite promenade au clair de lune. J'ai des doutes à savoir que Sullivan va nous laisser tranquille, il n'a pas encore libéré John et il semble me supporter plutôt difficilement. Ça ne m'étonnerais pas qu'il veuille nous accompagner lors des visites de maisons et nous pose sa liste de restrictions. Je lève les yeux vers John un peu déçu que nous avons été interrompu dans nos ébats. Je suis légèrement frustrée sexuellement et je ne vais pas me gêner d'en faire part à Marion à son retour, enfin si elle daigne rentrer à l'appartement. John me propose que je goûte à sa mousse au chocolat à défaut de son corps.

- Pourquoi pas! Le chocolat est un aphrodisiaque ça serait un excellent moment pour tester si cela est vrai.

Joueuse comme toujours quand je suis avec John, je lui retire la couverture de laine pour qu'il aille me chercher mon dessert. Quand ce dernier, ce penche pour récupérer son caleçon, je lui retire aussitôt des mains. Je lui fais un air faussement courroucée avant de lui dire sur un ton taquin ces quelques paroles:

- Lord Huntingdon, vous me décevez, en voulant priver votre promise d'une vue fort alléchante.

Je ne lui donne donc pas le choix d'aller me servir le dessert en costume d'Adam. Aucun risque de ce faire surprendre cette fois-y. John revient avec la mousse au chocolat et quand je lui prends l'assiette des mains, ma main droite glisse sur la virilité de John. Une petite taquinerie de ma part, qui a un jolie effet sur mon partenaire. Toujours emmitouflé dans la couverture de laine, je mange avec un plaisir non dissimulé le dessert.

- C'est vraiment trop bon! Si tu me fais des desserts comme ça trop souvent, je vais finir par grossir.

Tout le monde sait que le chocolat sa tombe tout le temps dans les fesses. Je vais avoir un gros popotin si John fait trop souvent la cuisine. Je souris à John en me tournant vers lui, toujours nu comme un vers, je profite amplement du spectacle qui s'offre à moi. Dire qu'il est rien qu'à moi, me donne une bouffée de chaleur. Je dépose l'assiette sur la table basse une fois mon repas terminé. Je me glisse doucement sur les jambes de John, ce dernier m’accueille avec un plaisir non dissimulé. Mes doigts glissent doucement dans ses cheveux et je le regarde d'une façon pensive. Malgré notre proximité qui risque de remettre nos ébats au goût du jour, j'ai tout de même envie de parler un peu.

- Quand désires-tu te marier?

Un mariage sa se prépare d'avance, j'en sais quelque chose! Je vais devoir avoir une longue conversation avec mon père pour lui expliquer ma nouvelle vie. Ce qui risque de ne pas être de tout repos.

Just say Yes!

John avait proposé le dessert à Eleanora, histoire de se remettre de la petite altercation avec l'arrivée de Marion. A sa réponse, John ne put s'empêcher de sourire malicieusement. Et y répondit en lui volant un baiser. John allait se lever quand elle lui retira la couverture de lui. Il se baissa pour ramasser son caleçon histoire de se couvrir quand il irait chercher son dessert mais elle n'en lui laissa pas l'occasion. Elle voulait le taquiner et jouer un peu. John la regarda avec un sourire et l'embrassa amoureusement de nouveau avant de se lever, toujours nu et d'aller chercher le dessert dans la cuisine.

« Je suis heureux que la vue vous plaise future Lady Huntingdon. »

Il revint avec le dessert en main et s'approcha d'elle pour lui tendre. Il sentit une de ses mains glisser le long de son anatomie. Surpris mais aussi excité par l'approche, son sexe ne put que réagir positivement à cette caresse. Il restait au dehors de cette couverture, vu qu'elle semblait apprécier de le voir comme celà. Il répondait comme celà à se première petite provocation. Eleanora ne voulait visiblement pas en rester là et John n'allait pas se priver non plus. Il l'observa alors qu'elle dégustait son dessert, attendant le verdict. Il semblait qu'il avait de réels talents de chef.

« Hum... Tu seras toujours parfaite, saches le ! Et je suis heureux que mon dessert te plaise. »

Elle revint vers lui et John passa ses bras autour d'elle. Il laissa faire ses caresses, la regardant avec amour et désir. Elle était pourtant pensive. John fronça légèrement les sourcils, se demandant ce qu'elle avait en tête, elle lui en parla juste ensuite. John sourit:

« Je veux aussi que tu choisisses, bien que notre mariage premier du nom nous a porté chance. Serais-tu prête à reprendre la même date ? Sachant qu'aucun de nous ne l'avait choisi. C'était le 5 Mars si je me rappelle bien. »

John qui s'était déjà marié, ne savait rien sur les préparations de mariage. Il avait juste subi ce mariage arrangé comme Caitlyn d'ailleurs. Leur mariage avait d'ailleurs été d'une froideur épouvantable. L'amour est arrivé ensuite. Ils avaient vraiment tout fait à l'envers. Cette fois-ci ils allaient pouvoir faire ca dans les règles. Doucement ses mains glissèrent le long de ses courbes alors qu'il avait rapproché son visage du sien, lui frôlant le nez.

« Même si je ne crois pas à ces superstitions de jour. J'aimerai qu'on soit marié au plus vite. Je n'ai pas envie d'un gros mariage au final. J'en ai assez soupé de ces cérémonies à rallonge et de cette outrecuidance à excès. Tu me suffis juste. »

Mais il ne pouvait pas penser à laisser certaines personnes de côté. Il aimerait tant que Sullivan accepte d'être son témoin. Il approcha ses lèvres des siennes et les frôla. Il eut un léger mouvement de bassin, se collant de nouveau à elle. Dans un léger coup de rein, il plongea de nouveau en elle. Ses crocs sortirent sous cette impulsion dans un gémissement de plaisir. Dans un souffle il continua pourtant:

« Mais je te laisse décider ce que tu souhaites le plus. Tout ce que tu veux... Je te l'apporterais si je le peux. »

Just say Yes!

John me dit que le 5 mars pourrait être une bonne journée pour notre mariage. Cette date nous a été favorable par le passé. Mon amoureux m'informe qu'il n'est pas superstitieux à propos des dates et que si on pourraient ce marier dans un délais plus court ça lui ferait plaisir. Il est vrai que j'ai bien envie de devenir Lady Huntingdon rapidement. Je sens sa virilité qui reprends doucement de la vigueur à mon plus grand bonheur. Pourtant John continue de me faire la conversation aisément. Mon pouls s'accélère légèrement et des frissons de plaisir me parcours le corps. John veut un mariage simple, il n'a pas envie de reproduire le faste de notre première union. Je le comprends, car ce n'est pas non plus mon envie. Déjà que je dois faire comprendre à mon père la situation. Mon père est ouvert d'esprit, mais mon mariage avec John risque de l'inquiéter. Il risque de remettre en question mon état psychologique, un syndrome de Stockholm me dirait-il. John prends à nouveau possession de mon corps et un gémissement de plaisir nous est arraché à tous les deux. Mon amant fait appel à tout son "self control", car il continue à me faire la conversation. Il est prêt à m'offrir tout ce que je veux. Un mouvement de mon bassin resserre mon emprise sur son membre viril. La couverture de laine qui nous couvre gagne le sol, tandis que je glisse ma bouche près de son oreille.

- Ce que je veux là maintenant c'est toi.

Je fais basculer John sur le canapé tandis que je le monte comme une amazone. Le plaisir de savoir que je lui appartiens de nouveau pour toujours décuple mon désir pour lui. Mes coups de bassins fait augmenter notre désir et notre extase à tous les deux. Mes lèvres trouvent les siennes et ma langue glisse sur ses crocs. Ces derniers percent ma langue avec douceur et un goût métallique emplis nos bouches. L'odeur et le goût de mon sang font en sorte d'émoustiller John davantage. C'est en haleine que je m'arrache de ses lèvres.

- Qu'attends-tu pour prendre ton dessert mon chéri?

C'est en parfaite extase que je sens l'agréable sensation de sa morsure dans mon cou. Mes yeux papillotent doucement quand le plaisir suprême vient à me terrasser. Je m'écroule dans les bras de John qui m’accueille avec tendresse. Ma respiration se calme peu à peu et ce qui me permet de parler plus facilement.

- Un petit mariage me convient, seulement des amis proches. De mon côté, j'ai très peu de famille alors seulement mon père sera présent pour me mener à l'autel bien sûr.

Je vais devoir préparer John et mon père à une rencontre. J'ai une pensée pour Andrew comme il avait été nerveux de rencontrer mon père pour la première fois. Mon paternel est quelqu'un d'imposant avec ses 1m83, ma petite taille je la tiens de ma mère. Mes yeux se posent sur le visage de John, je lui caresse amoureusement la joue.

- Nous pouvons considérer que nous avons baptisés le salon maintenant!