Un petit air de famille [PV. John & Sullivan]

Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

Après la nuit horrible que nous avons passer John et moi, j'ai accueillis les premières lueurs du jour avec ravissement. John c'est glissé dans le sous-sol pour y passer la journée, il m'a fait promettre de ne pas sortir à la tombé de la nuit, car Katherine n'en a certaine pas finis avec nous. Je l'ai embrasser pour sceller ma promesse et je me suis retrouver seule dans mon appartement pour la journée. J'ai profité des rayons protecteurs du soleil pour aller faire des courses, j'ai fait un saut à l'hôpital le plus discrètement possible pour récupérer quelques poches de sang pour John. C'est la pagaille sur notre lieu de travail et une enquête a été ouverte. L'infirmière qui était en poste hier soir, ne se souvient absolument de rien. Katherine aurait-elle effacé sa mémoire? A-t-elle tenté ce que John a tenté sur moi? À la fin de la journée, j'ai regagné mon appartement et je me prépare à une soirée et nuit mouvementée. Encore deux heures avant que le soleil disparaisse et que John se réveille. Ce qui laisse amplement le temps pour moi de dormir un peu. Je m'enroule dans la couverture de laine qui se trouve sur mon sofa et me laisse gagner par le sommeil. C'est une caresse sur ma joue qui me réveille, je croise le regard amoureux et bienveillant de John. Je l'entoure de mes bras et le serre tout contre moi.

- Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi, je ne pouvais pas la laisser te tuer.

John prends place à côté de moi et je me blottis tout contre lui, très secouée par les événements qui se sont produit. J'observe mes paumes, elles sont encore quelques rougeurs, mais ne me font presque plus mal. Cette lumière qu'est-ce que c'était? Il est clair que je ne suis pas un être humain normal.

- Chéri qu'est-ce que je suis? Cette lumière....je ne comprends pas....

John serait peut-être en mesure de m'expliquer, il a été témoin de beaucoup de chose dans sa vie alors peut-être aurait-il vu quelque chose de semblable auparavant. Pourtant mon amoureux ne comprends pas plus ce qui sait passer. C'est à ce moment qu'il m'informe de la venue prochaine de son créateur Sullivan. Un frisson me gagne, l'Irlandais avait le don de me faire sentir comme une petite souris. Son regard a quelque chose qui me rappelle mon grand-père maternelle, de protecteur, mais aussi de sévère. Je pousse un soupir, je vais devoir inviter Sullivan à rentrer, un autre vampire chez moi! Le carillon de l'entré se fait entendre, je me lève avec John sur les talons. Je regarde par l’œil magique pour y voir qui se cache derrière la porte: Sullivan. J'ouvre ma porte et invite le créateur de mon amoureux à rentrer. Il semble être en colère, mais rassuré de voir que sa progéniture n'a rien. Je me sens subitement mal à l'aise, mais j'invite Sullivan à prendre place au salon. Je tente de me raisonner, je ne dois pas accepter que le vampire millénaire me prenne de haut. Je décide donc de soutenir son regard d'une façon tous aussi farouche. Monsieur est Irlandais et bien moi aussi je suis Irlandaise. John commence a raconter notre mésaventure et comment j'ai réussis à nous faire fuir, lui-même ne comprends pas comment cela a pu être possible. Le vampire aux cheveux foncés se tourne vers moi, je présume qui attends des explications de ma part.

- Je n'arrive pas plus à expliquer ce phénomène et encore moins pourquoi j'attire les vampires au points des rendre fous.

Mon esprit scientifique décident de reprendre le dessus et de tenter d'expliquer ce qui c'est produit au niveau physique. Je place mes mains dans les airs en face de moi pour que John et Sullivan puisse bien les voir.

- Mes paumes se sont mises à briller et chauffer, je te dirais juste en haut de ma tache de naissance en forme coeur, et là je lui ai coller mes mains sur son visage et elle a fait un vol planée. Tous ce que je voulais c'était protéger John et je voulais que ta "sœur" souffre.

Je secoue la tête, mes cheveux de la même couleur que ceux de Sullivan, bougent à mon mouvement d'impuissance.

-Je ne comprends rien, j'ai beau fouiller dans mes souvenirs de ma vie quand j'étais Caitlyn, mais rien me revient.

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Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

La nuit d'avant avait été particulièrement éprouvante pour Eleanora et John mais ils avaient réussit à s'en sortir miraculeusement. La veille, John lui avait d'ailleurs proposé un pacte de sang que la jeune femme avait accepté. Il ne s'était pas attendu à ca. Mais aujourd'hui, ils étaient liés et John pouvait sentir si quelque chose n'allait pas. John avait lutté pour dormir mais avait fini par se laisser gagner par le sommeil. Il en avait grandement besoin. Il était emmitouflé dans une couverture sur un matelas gonflable dans un coin du sous sol. L'air était froid et humide et une odeur nauséabonde circulait. Ce n'était pas le grand luxe mais il avait connu bien pire. Dormir sous terre par exemple... Je ne vous raconte pas l'horreur.

John dormi mal concrètement. Son inconscient étant ciblé sur Eleanora pour veiller sur elle, il restait aux aguets. La nuit tomba et John ne perdit pas un instant pour se lever. Il remonta jusque dans le salon et vit sa belle en train de dormir sur le canapé. Il sourit de la voir ainsi. Il devait passer aux choses sérieuses. Il avait sorti son téléphone et envoya un texto à Sullivan.

Désolé de ne pas être rentré de la nuit. J'ai eu un gros problème mais tout va bien. Katherine est de retour, elle nous a attaqué et là, j'ai l'impression qu'elle nous surveille. Je ne préfère pas sortir de chez Eleanora. J'ai besoin de te parler. Viens s'il te plait. Voici l'adresse. 56 appartement 3B, Ratcliff Street, Shreveport. Fais attention à toi.

Il envoyé ensuite le message et alla près d'Eleanora. Elle semblait si propice dans son sommeil qu'il n'osait pas la réveiller. Il lui caressa doucement la joue d'un geste tendre et mesuré. Elle se réveilla doucement. John lui fit un sourire rassurant. Il souffle:

« Bonsoir. Tu as bien dormi ? »

Elle se redressa et le prit dans ses bras. Elle semblait encore retournée de la veille. John l'enlace et respire son parfum. Il l'embrasse sur la joue pour s'asseoir à côté d'elle. Elle se niche dans ses bras et regarde ses mains. Elle continuait de se poser des questions sur la lumière qu'elle avait produit. John était lui aussi perplexe.

« Je vais t'avouer que je suis totalement paumé là dessus. Je n'ai rien vu de tel en 400 ans. »

Il passa une main sur l'une des siennes pour la prendre. Il l'embrassa sur le front et continua:

« Tu nous as sauvé. Ce don que tu as nous a sauvé. Quand je te dis que je savais que tu étais un ange. Par contre, je viens d'envoyer un message à mon créateur Sullivan. Je pense qu'on a besoin de parler et il est le seul à mettre en échec Katherine. Comme on ne peut pas sortir sans prendre de risques, je me suis permis de le faire venir ici. »

Il l'embrasse à la suite. Il espérait qu'elle comprendrait. Elle semblait éviter Sullivan et Sullivan ne l'aimait pas beaucoup. pourtant ils allaient devoir faire avec. Il espérait qu'une confrontation n'aurait pas lieu quand même au milieu de son salon. Le carillon sonne. Eleanora se lève pour aller ouvrir au créateur de John qui se lève quand il le voit arriver. John eut un sourire à son encontre. Il s'approcha de lui et ne put s'empêcher de le prendre dans ses bras pour y trouver du réconfort.

Il se recula ensuite et se tourna vers Eleanora. Elle se demandait vraiment ce qu'il se passait avec elle. L'odeur, le gout de son sang, sa capacité à lire les pensées, cette lumière... Tout devait être lié. John prit un vrai air perplexe. Eleanora s'approcha de Sullivan pour lui parler. John fit un pas vers elle par mesure de sécurité. Il savait que son créateur avait une tendance à vouloir goûter ces personnes qui avaient cette même odeur.

Et c'est là qu'il calcula. Pourquoi son esprit n'avait pas fait le lien ? Peut être parce qu'à l'instant, ils se trouvaient côte à côte. Ils avaient le même air sur le visage et cette tâche. Il releva les yeux vers Sullivan, totalement surpris. Il lança en gaélique:

« Ce n'est pas possible, Suileabhan. Comment c'est possible ? Qu'est ce que tu m'as encore caché ? »

Il regarda Eleanora en clignant plusieurs fois des yeux. Elle ne devait pas comprendre ce qu'il venait de dire. « Excuse moi chérie... Y'a un autre truc qui me chiffonne là. Attends... » Il se tourne vers Sully. « Sully. Retire ta chemise s'il te plait. »

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

Sullivan n'était pas d'une humeur très aimable. La soirée précédent avait été très étrange et il sentait que quelque-chose n'allait pas sans avoir réussi à déterminer quoi. Pourtant, ses petites besognes pour Eric s'était bien passé et il avait éliminé un rival au vampire blond sans grande difficulté. Les affaires allaient plutôt bien. Mais il ne pouvait faire sortir de sa tête une sorte de malaise qu'il n'arrivait pas à déterminer. Il était donc rentré de mauvaise humeur pour se rendre compte que son John ne rentrait toujours pas. Mais bien sûr ! Sa progéniture avait sans doute passé la nuit chez sa nouvelle lubie, cette peste brune qui avait réussi à lui briser le coeur au moins une fois. Sullivan trouvait que c'était une hérésie d'insister de la sorte après ce qu'elle lui avait fait. En tout cas, lui ne l'acceptait toujours pas. Se fut donc bougon qu'il partit se coucher aux premières lueurs du jour.

Il fut tiré de son sommeil par le vibreur de son téléphone portable. Sullivan ne comprenait pas toujours l'utilité de cet appareil en ce qui concernait la communication entre John et lui. Et pourtant, c'était bien sa progéniture qui venait de lui envoyer un message. Encore un peu endormi il attrapa la petite machine et lu le message. Le vieux vampire fit un bond de son lit. John avait eu des ennuis. Et pas n'importe lesquels : Katherine était en ville. Cela voulait dire autre chose, Adam aussi ne devait pas être loin. Les problèmes allaient commencé. Son sang ne fit qu'un tour et il courut partout dans l'appartement pour se préparer au plus vite et se précipiter à l'adresse indiquée sur le texto. Il était furibond, John se foutait de lui, pour ne pas l'avoir appeler mentalement dans une telle situation. Connaissant si bien Katherine, le vampire fut même étonné que sa progéniture s'en soit sortie avec sa petite amie, cela relevait presque du miracle.

En un rien de temps il fut à la bonne adresse, merci la vitesse vampirique. Il sonna à la porte en trépignant et se fut la maitresse des lieux qui lui ouvrit. Sullivan la toisa d'un regard mauvais, même s'il avait besoin de son accord pour entrer. Ce qu'elle lui donna rapidement et sans plus faire attention à elle, entra dans l'appartement à la recherche de sa progéniture. John arriva alors, le sourire aux lèvres et vint se blottir dans ses bras. Bon, il allait bien, et même très bien au vu de son sourire niais. Cela n'allait pas durer longtemps. Sullivan le serra tout de même dans es bras avant de commencer son inspection pour voir si John allait vraiment bien. Ses sourcils se froncèrent et commença son sermon :

« Non, mais il te manque une case OU QUOI ? Pourquoi tu ne m'as pas appelé, TOUT DE SUITE quand Katherine s'est pointé ? Et d'ailleurs, comment vous avez fait pour vous échapper ? »

Rapidement, ils lui expliquèrent les doit-disant pouvoir de la jeune femme. Et bien sûr, il ne put leur apporter plus de réponse car finalement, lui aussi était à la recherche de réponses à propos de ces créatures étranges qui sentaient si bons. Eleanora en faisait partie, il n'y avait pas de doutes là-dessus, mais Sullivan savait parfaitement se retenir contrairement à ce que pouvait penser John. Son regard se tourna alors vers Elea' qui commença à lui expliquer le pourquoi du comment et toutes ses interrogation. Cette peste voulait se rendre intéressante mais le vieux vampire lui était au moins reconnaissant d'avoir sauvé les fesses de John. A l'évocation de Katherine, Sully tiqua et fit une grimace :

« Elle n'est pas ma soeur ... Et stop les délires de ré-incarnation, tu lui ressembles peut-être un peu, mais n'alimente pas les délires de John. »

Il n'était vraiment pas d'humeur. C'est alors que le visage de John changea radicalement et il commença à lui parler en gaélique. Mais de quoi parlait-il bon sang ? Et il lui demanda de retirer sa chemise. Quoi ? Maintenant ? Devant sa copine ? John avait vraiment de drôle d'idées et Sullivan allait rétorquer quand l'idée fit tilt dans sa tête. Il déboutonna sa chemise blanche qu'il retira d'un geste rapide avant de se retourner pour montrer son omoplate gauche. Pas de doutes possible : il s'agissait bien de la même tâche de naissance en forme de coeur que celle d'Eleanora. Le cerveau de Sullivan tournait à toute allure, comment cela était-il possible ? Son regard commença à fixer le poignet de la jeune femme, d'une voix plus petite, presque un murmure il dit :

« Une coïncidence ... »

Ouais, la jeune femme était irlandais, partageait beaucoup de ses traits et possédait exactement la même tâche de naissance que lui. Cela faisait beaucoup pour une simple coïncidence. Pourtant le vieux vampire ne voulait pas voir les choses en face. Bien sûr qu'il avait batifolé lors de sa jeunesse avant d'être un vampire, mais cette époque était si lointaine et révolue qu'il n'en avait que des souvenirs embrumés et rares. Ce n'était pas possible ...

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

L'agressivité de Sullivan plombe l'ambiance de mon chez moi, comment ose-t-il me parler ainsi? Je lui lance un regard tout aussi assassin que lui quand John se met à parler en gaélique. C'est si compliqué de parler dans une langue que je comprenne? Mon amoureux s'excuse et demande à son créateur d'enlever sa chemise. Quoi?! Il n'en ai pas question, mais Sullivan enlève son vêtement avant même que j'ai le temps de lui dire quoique se soit. Une tache de naissance identique à la mienne se trouve sur son omoplate. Agacée, mon regard se pose sur mon amoureux et son créateur qui semble tous aussi perdu que moi.

- Ce n'est qu'une coïncidence John...

Pourtant le regard que me lance mon amant me dit qu'il en croit rien. Il y a eu trop de "coïncidences" à mon endroit depuis notre rencontre. Pour prouvé que cette tâche est loin d'être extraordinaire, je me dirige vers ma première grand bibliothèque pour en extirper un gros albums photos. Les deux vampires me rejoignent au salon tandis que je dépose l'album photo sur la table à café. Mon père et moi nous avons récolté le plus d'informations possible sur la famille de ma mère: Les Mcmaster, un nom pas très Irlandais au premier abords, mais à force de revenir en arrière nous avons découvert des Mcgowan, des O'Carolan, bref des noms de familles de plus en plus irlandais. J'ouvre la première page et montre une photo de ma mère qui me ressemble beaucoup et pointe son cou: Une tâche en forme de cœur, je tourne les pages et répète le même manège à chacun des membres de la famille. La dernière photo de l'album est celle de mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, cet photo a été prise peu de temps avant qu'il s'embarque avec sa famille en Amérique. Sur sa main droite on y entrevoit une tâche de naissance en cœur. Rageusement, je referme mon album et fait trembler la petite table base.

- Tous les membres de ma famille ont une tâche semblable!

Je tourne la tête en direction de John qui me regarde d'une façon curieuse. Je suis furieuse pour une raison que j'ignore. Le créateur de mon amoureux me met dans tous mes états.

- John, tu dois te souvenir Alana et Freya avaient une tâche de naissance elle aussi. Alana c'était à la base de son cou sous ses boucles blonde. Freya sur son genou droit, sa tâche changeait de couleur selon la température, plus foncé lors de temps chaud et plus pâle lors de temps de pluie.

Je me tourne ensuite vers Sullivan et le regard que je lui lance est aussi froid que le sien.

- Que ça te plaise ou non, je suis Caitlyn et sache Sullivan Moore que tu es ici chez moi et je réclame un minium de respect. Maintenant veuillez m'excuser!

Je laisse les deux hommes en plans dans mon salon et me dirige vers ma cuisine. J'ai besoin d'un petit remontant, ce n'est pas possible d'être aussi arrogant et agaçant à la fois. J'ai l'impression de revoir mon grand-père quand il me grondait parce que j'avais fais une bêtise. Ce n'est pas possible, Sullivan ne peut pas être l'un de mes ancêtres, ça serait trop : ARG! J'attends patiemment que l'eau bouille avant de me verser un thé. Je reviens ensuite au salon sans dire un mot et prends place sur le canapé en face de Sully, John me frotte doucement le dos pour me calmer.

- Que fait-on pour Katherine?

N'est-ce pas le sujet principal de sa venu chez moi? Quoique je doute qu'il va lever le petit doigt pour me venir en aide. Je ne suis pas grand chose pour lui et il me l'a très bien fait comprendre.

- Sullivan protège John et moi je me débrouillerais, je suis une grande fille.

C'est par fierté que je lui dis pareils paroles, John n'est pas du tout d'accord avec mon point de vu et me le fait gentiment savoir. Il est vraiment pris avec deux têtes de mules.

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

Sullivan semblait froid. En même temps, il le semblait toujours, mais John devait sa pensée. Sa progéniture gardait le sourire malgré tout. Il avait vu la mort de tellement prêt qu'il se réjouissait d'être en vie aujourd'hui avec Eleanora. Il le prit dans ses bras et Sully lui rendit son étreinte. Il sentait qu'il avait eu peur et il voyait bien qu'il était tendu. Il le sermonna ensuite sur ce qu'il s'était passé. John secoua la tête et répondit:

« Ecoute... On a réussi à gérer la situation et je ne voulais pas aggraver les choses... Je pense que tu en as assez de corriger mes bêtises et si un jour je veux devenir indépendant et que tu me relâches enfin, je dois faire mes preuves, non ? »

Eleanora expliqua à son créateur ce qu'il s'était passé. Elle montra ses paumes. John l'écouta attentivement. John remarqua alors la ressemblance et cette tâche de naissance. Ils semblaient ne vouloir croire qu'à une coïncidence. Mais Sullivan semblait perplexe. Elea alla chercher un album de famille. Elle commença à le feuilleter. John observait avec elle. Oui... La tache revenait et il est vrai que leurs filles avaient la même. Celà voudrait dire qu'ils seraient tous de la même famille ?

D'ailleurs John sourit quand elle parla d'Alana et de Freya. Non, ce n'était clairement pas un délire. Mais Sullivan ne voulait pas le voir en face.

« Oui... Je m'en rappelle... »

Elle confronta son regard à celui de Sullivan. John attrapa sa main pour qu'elle se calme. Mettre Sullivan en colère n'était pas forcément une bonne idée. Oui, elle était bien sa femme avec son caractère à la fois doux mais aussi mordant. Ce qu'il aimait chez elle d'ailleurs. Elle finit par les laisser en plan et alla dans la cuisine. John haussa les sourcils et dit à Sullivan.

« Je te prie de croire que c'est bien ma femme. Et petite note: vous êtes aussi buté l'un que l'autre. Dois-je aussi le prendre en compte ? Arrête de faire la tronche Sully ! C'est une bonne chose non ? On est une grande famille ! Bien qu'on ne saura jamais le fin mot de l'histoire. »

Il rit doucement face à la situation. Bon, Ok, ils étaient en danger mais pas là tout de suite dans ce salon. La jeune femme revint avec une boisson. Elle s'assit à côté de John. Elle semblait encore passablement énervée. John lui caressa le dos pour qu'elle se calme. Il semblerait qu'elle continue à en vouloir à Sullivan en quelque sorte. John soupira et maugréa en se levant:

« Suffit ! Vous avez pas bientôt fini tous les deux ? Sérieusement... On est ici pour trouver une solution, pas pour se chamailler, et non... Eléa, tu n'es pas seule, on est là. Je vais te protéger, je t'en ai fait la promesse, et Sullivan va te protéger, compris ? » Il se tourna vers son créateur en lui lançant un regard insistant. « Compris Sullivan ? »

Il attendit qu'il acquiesce pour se rasseoir près de sa femme en lui prenant les mains.

« Pour ce qui est de Katherine. Sullivan est plus vieux, il faudrait qu'on aille la trouver à deux et qu'on lui fasse bien comprendre qu'elle n'est pas la bienvenue. »

Il fit une pause et regarda Sullivan.

« En espérant que celà n'énerve pas Adam. Sinon le mieux ca serait de partir se terrer ailleurs... Mais ca... Ce n'est pas possible pour l'instant. Et de toute manière, il finit toujours par nous retrouver. »

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

Sullivan fronçais toujours les sourcils. Toutes ses choses le contrariait très fortement parce que l'évocation de sa tâche faisait revenir des souvenirs douloureux de sa vie "d'avant", celle où il n'était qu'un mortel et où il n'avait connu presque que la guerre. Il ne se souvenait même plus de sa famille de berger, c'était si lointain et le vampire avait alors prit soin de ne plus se souvenir. John aussi parfait oubliait que son propre créateur avait eu une vie avant ... En même temps le créateur en question ne faisait pas grand-chose pour le lui rappeler et n'évoquait jamais cette partie de son histoire avec elle. C'était du passé. Il ré-enfila alors sa chemise, ayant marre de passer sa vie torse-nu ou voire carrément à poil et la reboutonna en bougonnant. C'est qu'elle avait un minimum de caractère cette pimbêche, quoique c'était quelque-chose qui pouvait potentiellement lui plaire.

Il la regarda partir chercher un album de famille, il se contenta de savoir sur dans un fauteuil moelleux sans même prendre la peine d'y jeter un coup d'oeil. Les photos de famille, il n'y avait rien de plus barbant. Pourtant les deux autres semblaient s'extasier voir perplexe devant la fameuse tâche qui revenait inlassablement. Sullivan dodelina de la tête d'un air réprobateur, pourtant les preuves étaient là. Il fixa alors l'humaine jusqu'à ce qu'elle quitte le salon pour sa cuisine. Et si c'était vrai après tout ? Et si elle était une de ses ... descendantes ? Et si en plus, elle avait un lien avec John ? Cela faisait beaucoup quand même alors Sully se focalisa plus sur la première question, ne croyant pas aux ré-incarnation. Il ne voulait pas alimenter les délires de John. Et quand celui-ci se mit à parler de grande famille, Sullivan ne put retenir un rire cynique avant de lui répondre :

« Mais bien sûr ! Une gentille, belle et grande famille ! Que c'est mignon. Rappelle-moi d'envoyer les faire-part à Adam quand vous vous déciderez à adopter un gosse ... »

Quelle tête de lard. Mais c'était plus fort que lui, les concepts puants de sensibleries de John le faisait toujours rire. Mais il s'arrêta là dans ses sarcasmes, car au final, John était heureux. Et c'était tout ce qui comptait pour le moment, ce n'était pas le moment de gâcher ça. Avec ses problèmes avec Elyane, suite à la transformation de Rose, Sullivan avait l'impression d'avoir le cul entre deux chaises et pour une fois John ne lui faisait pas la gueule pour ça. Eleanora revint dans le salon avec une tasse thé et toisait toujours Sully avec un regard noir de défi. Lui se contenta de la regarder de façon neutre, finalement si elle était sa petite-petite-petite-petite-petite-petite-petite-petite-fille, autant être un minimum sympathique. Elle lui demanda de protéger John et évidement que c'est ce qu'il allait faire, vu que c'était ce qu'il faisait toujours. Mais John lui demanda de la protéger aussi.

« Elle est assez grande pour faire attention à ses fesses, c'est d'ailleurs elle qui a sauvé les tienne dernièrement, non ? Puis j'ai déjà bien assez à faire en ce moment entre toi, Elyane et Rose ... Surtout la rouquine d'ailleurs. »

Voyant l'air de John, déterminé comme jamais, il soupira et acquiesça de la tête. Tant pis, il s'engageait encore dans un truc de dingue qui ne lui attirerait que des emmerdes, mais bon, c'était son lot quotidien en ce moment. John lui expliqua un plan pour Katherine et Adam et le vieux vampire reprit la parole :

« J'irai la voir seul. Avec un peu de chance, elle sera passée à autre chose. Mais elle est probablement avec Adam, et lui, je ne veux pas que tu le vois et encore moins avec ta copine. Sinon, c'est les emmerdes assurées. Et non, il n'est pas question de partir » -ses raisons étaient évidentes- « il va falloir faire avec mais si Adam est dans le coin c'est qu'il a des choses à me dire, ça va être à moi de régler ça. La pénurie de True Blood doit aussi à voir avec tout ce qui arrive en ce moment, il va falloir redoubler de prudence. »

Oui Sullivan tenait des propos cohérent et responsables, c'était parfois possible, mais la simple présence de son créateur le faisait devenir soucieux et anxieux de la situation. Il croisa les doigts qu'il amena à sa bouche et se mit à réfléchir aux différentes démarches qu'il devrait faire.

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

Moi qui a un tempérament doux de nature, mais en contact avec le créateur de mon amoureux, je deviens plus mordante. Bien sûr qu'il va protéger John, il le fait toujours après tout. John insiste pour que Sully me protège aussi, très aimable de sa part et la réponse de l'Irlandais ne m'étonne guère. Après tout, il tellement à faire quand il évoque le prénom de sa copine je ne peux que pousser un soupir désapprobateur. Il a fait une connerie et la brunette en souffre, classique venant de ce genre de personnage. Je prends une gorgée de mon thé tout en murmurant tout bas que trahir la femme que l'on aime n'est jamais une bonne idée. John me fait les gros yeux, il ne veut plus que l'on se chamaillent Sully et moi pour des bagatelles! Je murmure un pardon pour le créateur de John et ce dernier accepte de nous venir en aide. Il va aller voir Adam, mais seul, il ne veut pas que nous soyons là. Pour des raisons évidentes, si j'ai été en mesure de rendre Katherine complètement folle à cause de mon odeur je n'imagine même pas ce que son créateur pourrait me faire.

Le temps que Sullivan règle ce problème épineux, John et moi sommes privés de sorties. Si John rentre avec son créateur cela va s'en dire que je vais passer mes soirées seules dans mon appartement. Une certaine nervosité me gagne, je serais prise au piège comme une vulgaire petite souris. Katherine ne peut pas rentrer, mais elle peut faire bien des dégâts comme l'indique la feuille de contreplaqué installer sur la fenêtre qu'elle a brisée la nuit dernière. Je ne peux pas demander à John de dormir dans le vide sanitaire le temps que tout ce règle non plus. J'ai l'impression de revivre une mauvaise période de ma vie et mon angoisse commence à me nouer l'estomac. Je me lève à nouveau pour aller prendre un calmant. Le médicament se dissous au contact de l'eau que je prends et d'ici quelques minutes ma panique aurait diminué de moitié. Les pensées se brouillent peu à peu, je ne perçois plus celle de mes voisins et le silence revient dans mon esprit comme une douce caresse. Je soupire d'aise, je n'entends plus rien.

- Le silence est toujours mieux, je regarde Sullivan, je suis télépathe je suis capable de lire dans les pensées des gens, rassure-toi je suis incapable de lire dans celui des vampires. Depuis mon agression je prends des médicaments qui bloquent mes facultés.

Je ne crois pas que cela l'intéresse de savoir, mais au moins maintenant il le sait. John lui en peut-être parler après tout. Ce que j'aimerais savoir c'est que fait-on pour ce soir? Certes nous allons rester cloîtrer chez moi, car mon petit doigt me dit que la vampire névrosée est dans les parages.

- Que fait-on sinon pour ce soir et les soir à venir. Le temps que tu parles avec ton créateur?

Je ferme les yeux momentanément pour ressentir les émotions de John, il est déterminé à me protéger et à rester prêt de moi. Même si son créateur n'est pas d'accord. Dormir dans le vide sanitaire ne le dérange pas autant que je l'aurais cru. Je pose mon regard sur celui de John et lui murmure tout bas.

- Merci John, ça me rassure de savoir que tu veux rester près de moi, le temps que tout ce règle.

John n'a rien dit à ce sujet, je n'ai fais que ressentir ses émotions à travers le pacte de sang. Vraiment ce lien est hors du commun et très fort. Plus fort que je ne me l'imaginais. La prudence est vraiment de mise et je ne peux qu'être d'accord avec Sullivan.

- Tu as raison Sullivan, ils ne faut pas prendre de risque stupide.

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“ Eleanora, John & Sullivan ”

John détestait clairement quand Sullivan utilisait son sarcasme habituel. Il avait envie de lui dire de la fermer, qu'il essayait de rendre la situation moins pénible qu'elle ne l'était mais visiblement sa mauvaise humeur le subjuguait et John le sentait très bien en lui aussi à ce moment-précis. Ajoutez celà l'impression d'Eleanora d'être agressée. Il avait un joyeux combat intérieur qu'il n'aimait guère.

John s'était assit au fond du canapé à côté d'Eleanora, tentant de calmer tout ca. Il avait fini par se pencher sur ses genoux en se passant une main sur le front tout en soufflant longuement, tentant de faire le tri dans ses propres émotions. C'était visiblement impossible à l'heure actuelle.

« Si vous pouviez vous calmer tous les deux, car je ne sais absolument plus ce que je ressens moi-même. » Il leva les yeux vers Sullivan et ajouta « Oui, tu as bien entendu et je ne parle pas qu'à toi. »

Il prit la main de sa femme pour la serrer contre la sienne. Eleanora se lève pour retourner rapidement dans la cuisine. Elle prend un de ces fameux médicaments. John n'aimait pas la voir prendre ces pilules là, mais c'est vrai que d'entendre les pensées de tout le monde tout le temps ne devait pas être chouette au final. John lui déposa un baiser sur la joue pour qu'elle se calme. Ils devaient maintenant régler le problème d'Adam.

John se proposa d'y aller avec Sullivan. Il refusa. John n'aimait pas l'idée de laisser son créateur dans les mains de ce fou. Katherine était déjà bien assez... John protesta:

« Tu ne vas pas affronter Adam seul. Tu es complètement malade ! »

Oui mais John était aussi terrifié par lui. Il voulait à tout prix tenir éloigné son créateur de ce fou furieux. Il avait peur de ce qu'il pourrait faire mais en même temps, ils ne pouvaient resté cloitrer pour l'éternité dans l'appartement d'Eleanora. Il se leva attrapa le bras de Sullivan pour lui dire en Gaélique:

« Tu sais que tu peux devenir vulnérable devant lui. Je ne veux pas te perdre Suileabhan. »

Mais il avait aussi ses engagements face à Eleanora. Il ne pouvait pas la laisser seule. Il se tourna vers elle alors qu'elle demandait ce qu'ils feraient par la suite. John se rapprocha d'elle, s'accroupit et lui prit les mains.

« Je ne te laisserai pas. Pas seule. Compris ? Je vais rester ici, avec toi... »

Il se fichait de dormir dans le vide sanitaire. Du moment qu'il pouvait la protéger... mais en même temps, comme faire car il voulait aussi garder un oeil sur Sully. Il était dans un sacré dilemme et il détestait ca. Ca lui rappelait une époque dont il voulait se débarrasser. Puis dans son esprit s'accumula un autre problème. Il eut une mine perplexe et continua:

« Ta colocataire rentre quand ? Elle est humaine ? C'est un autre problème ca... »

Il leva les yeux vers Sullivan. Inquiet.

« Parce que si elle arrive à l'attraper et la forcer à lui donner une invitation... Katherine est prête à tout. On doit faire vite. »

Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

Depuis quelques temps, Sully avait l'impression de perdre le contrôle de la situation. Depuis plusieurs mois d'ailleurs les choses partaient en vrille et s'éloignaient considérablement de leur train-train habituel à John et lui. Ils avaient tous les deux rencontré quelqu'un et cela chamboulait complètement le vieux vampire. Mais comme d'habitude, il allait s'adapter et avec un peu de chance reprendre un semblant de contrôle sur sa vie. C'était ce qu'il aimait pouvoir au moins contrôler les événements qui se passaient. Quoique la prise d'otage au Silver Queen avait violemment bousillé ses espoirs. Et le caractère impossible de Rose enfonçait le clou et quand John le réprimanda pour son comportement, il comprit que son énervement avait un effet sur sa progéniture. Sullivan prit alors une grande bouffée d'air pour essayer de relativiser les choses.

Eleanora revint de la cuisine en lui expliquant ses fameux pouvoirs et sa prise de médicament. Il fronça les sourcils mais se radoucit quand elle lui dit qu'elle ne pouvait pas lire dans les esprits des vampires. Heureusement tiens ! Il se désintéressa alors de son pouvoir qui était un véritable problème pour elle, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire à lui ses prises de médoc, c'était sa vie. Pourtant, quand elle reprit place dans le salon avec eux, il ne pouvait détacher son regard de la tâche qu'elle avait au poignet. Et si après tout ils étaient lié ? Avait-il aussi une responsabilité vis à vis d'elle ? Car finalement, si elle était sa descendante, le même sang coulait dans leurs veines. Sullivan ne fut jamais confronté à l'idée d'être parent autre que la responsabilité d'être créateur. Pour lui, les enfants avait un sang particulièrement bon et était prodigieusement agaçants. L'idée même d'avoir des enfants et des petits-enfants et d'autres descendant lui était tout simplement saugrenue et il ne savait donc pas quel comportement adopter vis à vis d'Eleanora. Il essaya donc d'être aimable et de garder ses remarques acerbes qui ne demandaient qu'à sortir.

John reprit alors la parole, avec inquiétude ne voulant pas laisser son créateur seul face à Adam. Sullivan leva les yeux au ciel même s'il fut touché par sa sollicitude, et sa dernière phrase :

« Je connais mon créateur mieux que quiconque sur cette terre, j'ai vécu avec lui plus de 200 ans, il ne me tuera pas. »

Par contre, il ne voulait pas parier pour la douleur et les souffrances mais ce garda bien d'en parler, ne voulant pas inquiéter davantage John.

« De plus, il ne me contrôle plus et de ce fait, lui aussi peut devenir vulnérable face à moi. Je veux juste savoir pourquoi il est venu par ici. Alors, reste avec elle, quitte à t'aménager un coin dans la maison avec les fenêtres barricadées. Pas vraiment envie d'avoir l'odeur du vide-sanitaire de ta petite-amie partout dans l'appartement ... »

John souleva alors un autre problème de taille, la colocataire d'Eleanora, Marion Delacourt. Sullivan soupira alors et tourna son regard avec la brunette pour lui demander :

« Elle a un portable non ? Dis-lui simplement que tu veux l'appartement pour tranquillement t'envoyer en l'air avec ton nouveau fiancée et du coup de se trouver un autre endroit où crécher. Ou alors, lui dire tout simplement toute la vérité et que si elle tient réellement à la vie qu'elle ne mette plus les pieds ici un moment ... »

Ces humains qui veulent toujours tout compliquer. Parfois cela de dépassait complètement. Bon, il était peut-être temps d'agir non ? Sullivan regarda sa montre et le tourna à nouveau vers John :

« Je vais y aller, je n'ai pas non plus toute la nuit. Tout d'abord je vais voir si l'autre folle ne rôde pas autour de la maison, avec un peu de chance, elle me mènera directement à Adam ... »

Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

Sullivan se sent plutôt confiant face à son créateur et balais du revers les inquiétudes de John. Adam ne le tuera pas, bonne nouvelle, mais mon petit doigt me dit que cet Adam n'est pas un enfant de cœur. Sullivan va revenir entier physiquement, mais côté psychologique j'ai des doutes. Je ne vais pas me mettre à m'inquiéter pour lui non plus, il est un grand garçon avec un caractère de cochon, mais un grand garçon! L'irlandais en rajoute une couche quand il soulève le problème de l'odeur de mon vide sanitaire. Je lève les yeux au ciel à cause de sa remarque, désolé de ne pas avoir prévu une chambre adapté à un vampire! Je placarderais les fenêtres de ma chambre pour que John puisse être beaucoup plus confortable. Un autre problème de réglé quand John en soulève un autre: Marion. Ma colocataire est en voyage dans sa famille en France elle compte rentrer aux pays dans une semaine environ. Je suis sur le point de répondre à John quand la voix de Sullivan m'en empêche. Ce que le créateur de John dit à le don de me mettre franchement mal à l'aise. Je sens même mes joues rougir de honte. Pour Marion, je suis une "sainte-nitouche", bonne pour vivre cloîtrer dans un couvent, alors si je l'appelle pour lui dire que je veux tout simplement m'envoyer en l'air avec mon amoureux elle risque de sauter dans le premier avion pour être au première loge. Non, pas qu'elle voudrait me voir m'ébattre dans la chambre à coucher, mais juste s'assurer que tout est vrai. C'est donc avec toute ma diplomatie, enfin ce qu'il me reste, que je réponds au vieux vampire.

- Je crois que je vais trouver moi-même une raison, pour Marion je suis une bonne sœur donc ta première idée même vrai ne pourrait pas la convaincre de rester à l'étranger.

Marion est mon problème, j'arriverais sans trop de mal à la convaincre de rester un peu plus de temps en Europe. Je suis un aimant à problème et elle est en mesure de comprendre aisément ce que je vais lui dire. Sullivan se désintéresse de moi avant de poser un regard sur sa montre et ainsi reprendre la parole. Il n'a pas toute la nuit pour régler notre petit problème, il espère même que Katherine se trouve dans les parages pour qu'elle puisse le conduire à son créateur. Génial! Une soirée coincée dans mon appartement, je me lève en même temps que Sullivan, question d'être polie pour le raccompagner à la porte. Je sens la nervosité de John quand mon amoureux à le dos tourné je pose ma main sur le bras de son créateur pour l'arrêter. Je lui murmure tout bas, de faire attention à lui et je le remercie de son aide. Je me doute qui se fiche de mes états d'âmes, mais si il est bien l'un de mes ancêtres ça serait dommage de le perdre. Ma famille a tellement souffert, de savoir que l'un de ses membres à survécu en étant vampire est rassurant.

Je ferme la porte et la verrouille à double tours, pour plus de sécurité. Je ne cherche même pas à savoir si Katherine est dans les environs. Ma curiosité à une certaine limite. Je récupère mon ordinateur dans la cuisine, je veux écrire un e-mail à Marion. Son téléphone est toujours sans batterie alors j'ai beaucoup plus de chance de la rejoindre via ses e-mails. Je l'informe que j'ai de la famille qui a passé à l'improviste à la maison et que malheureusement sa chambre est prise par une cousine. La réponse de Marion ne se fait pas attendre, elle est m'informe qu'elle veut rester une semaine de plus avec sa famille. Une mortalité soudaine, qui l'empêche de revenir au pays. Je lui souhaite mes condoléances et je ne peux m'empêcher d'être soulager d'apprendre cette nouvelle. Au moins Marion sera en sécurité.

- Je ne peux pas te laisser dormir dans le vide sanitaire John, c'est crade comme endroit, on va plutôt barricader mes fenêtres de chambre pour que tu puisses dormir le jour dans mon lit.

Je crois qu'il me reste des plaques de contreplaqués dans uns de mes garde-robes débarras. Ils pourront faire l'affaire le temps que nous trouvions une autre solution.

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Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

Notre vampire s'inquiétait pour Sullivan et il avait peur de ce qu'Adam pourrait lui faire. Il n'était pas dupe. Adam pourrait lui infliger des choses pire que la mort. John ne voulait pas le laisser seul face à lui. Il regardait Sullivan d'un air protecteur. Il ne voulait pas le laisser seul dans tout ca et il voulait le lui faire comprendre. Il posa sa main sur son bras et lui dit simplement.

« Fais attention à toi, s'il te plait. Et si tu as besoin d'aide, tu sais que tu peux compter sur moi. Je ne veux pas te perdre. »

Sullivan était d'accord sur le fait que John reste près d'Eleanora pour l'instant mais affirma qu'il fallait lui trouver un autre endroit que le vide sanitaire. John eut un sourire en coin. Puis vint le problème de Marion. Les deux discutèrent et ils semblaient trouver un arrangement. Il laisserait Eleanora s'en occuper. John regarda sa belle en mordant sa lèvre quand elle utilisa l'expression bonne soeur. Il ne dit rien d'autre. Il était temps pour Sullivan d'y aller. John croisa un instant les bras et s'approcha de lui. Il l'étreignit un instant et lui dit:

« D'accord. Tiens moi au courant et ne prends pas de risques inutiles. »

Eleanora le raccompagna. John se tenait debout, un air perplexe sur le visage. Il regarda sa belle revenir et se diriger vers la cuisine avec son ordinateur. John se permit de se servir une tasse avec une poche de sang qu'Eleanora lui avait ramené. Il lui demanda ce qu'elle voulait et il lui servit une tasse de thé qu'il lui apporta près d'elle. Ils allaient devoir barricader les fenêtres de la chambre d'Elea pour que John puisse dormir la journée autre que dans le vide sanitaire. Ils trouvèrent des plaques dans un débarra. John les porta tous sans mal et dit à Eleanora:

« Je m'en occupe si tu veux. Il me suffit juste de quelques clous et un marteau en plus. Je suis désolé pour tes vitres d'ailleurs. Je t'en poserais des autres quand tout sera terminé, avec des volets adéquates, ca sera surement le mieux. »

Ils allèrent dans la chambre. John attrapa la première plaque avec quelques clous et commença par le bas. Pour ce qui est du haut de la fenêtre, il se permit une petite excentricité pour éviter à Elea à chercher un escabot et décida de préférer la lévitation, même si il n'était pas un grand adepte des airs. Ce qui devait être surprenant pour ceux qui ne connaissaient pas les pouvoirs des vampires. Il fit un clin d'oeil à la femme qu'il aime alors qu'il était dans les airs tout en lui lançant:

« Pratique hein ? Mais ne me demande pas de faire un tour de la ville comme ca, je ne suis pas un grand adepte des airs. Je suis même plutôt flippé. Je crois même que je dois avoir le vertige. »

Il termina son affaire et posa pieds à terre à côté de la jeune femme. Il l'attrapa par la taille pour la ramener contre lui et l'embrassa amoureusement. Il se recula ensuite doucement pour poser son front sur le sien et souffla: « Voila une chose de faite. Maintenant on a la nuit à nous deux. »

(Je passe mon tour vu que Sully ne fait pas grand-chose de plus que partir ^^'. Faudra que je vois avec Katherine si on fait un Rp à 2 =). Si ça continue, je sens que Adam va finir en PNJ... Je laisse Eleanora boucler ce topic ;) )

Un petit air de famille...

“ Eleanora, John & Sullivan ”

Après mon petit échange de mails avec ma colocataire, je suis John dans ma chambre. Il transporte avec facilité les plaques qui vont servir à couvrir mes fenêtres. Protection temporaire pour ne pas que mon amoureux crame au soleil. John m'informe qu'il peut le faire lui même, il n'a seulement besoin que de quelques clous ainsi qu'un marteau. Je ne suis pas une pro de la rénovation, mais j'ai un petit coffre qui a appartenu à Andrew. John s'excuse pour mes fenêtres et qui va payer pour les faire remplacer le moment venue. Des fenêtres plus adéquate pour notre situation, je vais devoir en glisser un mot à mon propriétaire. La vie d'appartement commence à me poser plus de problème que d'agrément, pour m'amuser j'ai commencer à fouiller dans les annonces de maisons à vendre. Je suis sur le point d'aller chercher un escabeau pour que John puisse atteindre le haut des fenêtre, mais monsieur à sa propre idée pour atteindre son but.

- Tu m'étonneras toujours.

Je ne savais pas que les vampires avaient ce genre de pouvoir, moi qui a le vertige juste en grimpant sur une chaise. Je ne risque pas de demander à John de me faire faire le tour de la ville en volant, je préfère et de loin le plancher des vaches. De plus, les étoiles sont plus belles vue du sol que du ciel.

- Ne t'inquiète pas je préfère avoir les deux pieds sur terre.

Je glousse légèrement quand il m'empoigne la taille pour que je me colle contre lui. J'accepte avec un certain plaisir ses lèvres sur les miennes. Ce bonheur si simple, qui nous permet d'oublier le danger qui nous guette toujours. Nous avons le reste de la nuit rien qu'à nous.

- Autant profiter de chaque seconde!

C'est à mon tour de venir trouver ses lèvres pour un baiser un peu plus fougueux que celui échanger quelques secondes plus tôt. En effet, je suis loin d'être une bonne sœur!

Sujet: Re: Un petit air de famille [PV. John & Sullivan]