Sujet: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Mer 18 Sep - 1:27
Hôpital
“Prouve-moi que j'ai tort”
Depuis ma séparation avec John, je ne suis qu'une loque humaine qui traîne sa carcasse dans ce monde. On ne peut pas dire que notre relation a durée longtemps, mais j'ai la fâcheuse impression de l'avoir perdu pour la deuxième fois de mon existence. Ma vie est devenue mon enfer sur terre, je ne mange plus convenablement, je ne dors presque plus et j'oublie même de prendre mes médicaments ce qui m’occasionnes certains problèmes non-négligeable. Le peu d'heure que je réussis a dormir, c'est soit coucher sur mon bureau ou coucher sur le divan. Mon patron m'a bien faire remarqué mon ardeur au travail, mais aussi mon manque de discernement face à mes réactions enfantines. Ce n'est que ce larbin de John selon lui je ne devrais pas pleurer pour ce pauvre type. Je me retiens pour ne pas lui envoyer une droite dans la tronche, car même si j'ai peur de la nature de mon ex petit ami, je suis amoureuse de lui. Sans lui, je n'ai plus de raison de vivre et c'est ça qui me chagrine, je l'aime, mais je ne vois pas de solution à notre dilemme. Pour me punir, Andy ma refiler les consultations de base puisque John ne sait pas montrer ce soir. C'est sans grande conviction que j'enfile mon sarrau et prends mon stéthoscope avant de quitter mon bureau le cœur très lourd. Quand j'arrive au comptoir de l'urgence pour récupérer les dossiers des patients, l'infirmière de garde me fait un sourire pour me remonter le moral. Je n'ai plus envie de sourire. La salle d'attente n'est pas remplis, il a une jeune maman et son fils, un couple et une personne âgée. Il faut ce qu'il faut!
- Lorenzo Lewis!?
La jeune maman se lève avec son petit garçon dans ses bras, je lui montre la salle d'examen et la laisse entrer avant que je fasse de même. La jeune femme prends place sur une chaise avec son fils tandis que je consulte rapidement le dossier de mon jeune patient.
- Quels sont ces symptômes?
La jolie blonde m'énumère les symptômes de son garçon avec précision. Ça me semble qu'un petit rhume rien de majeur. C'est même normal à ce temps-y de l'année les nuits commencent à être plus fraîche. Je commence à l'ausculter pour être sûr que ces symptômes ne cachent pas un autre malaise. La jeune maman ne me lâche pas des yeux, je crois que c'est l'inquiétude normal du mère pour son fils, mais son regard me vise personnellement. Je me frotte les yeux en me tournant pour noter les résultats dans le dossier et faire une prescription pour le petit Lorenzo. Je capte rapidement une pensée de la part de la blonde. J'ai oublié de prendre mes médicaments depuis quelques jours donc, mon handicape revient. Elle connaît John et ça venue ici n'est pas d'ordre de santé. Je soupire et pose mes mains sur le petit bureau.
- Vous êtes une amie de John n'est-ce pas? Êtes-vous venu pour me dire des bêtises, car je suis désolée je crois pas être en mesure de le supporter.
Je me tourne vers la jolie blonde et sans mes yeux s'embrouiller de larme. Voilà une soirée qui risque d'être difficile.
Sujet: Re: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Mer 18 Sep - 17:01
Prouve-moi que j'ai tort !
“ Eleanora Winter & Amalia Bridgestone ”
Bon point ; John avait réussi à conclure avec sa belle. Mauvais point ; la belle en question avait découvert la nature de John et il s’était passé exactement ce que le vampire avait craint qu’il allait se passer.. Et Amalia avait découvert son ami tellement.. mal. Elle se sentait presque obligée de faire quelque chose. Au moins d’aller parler à Eleanora. Rien que ça. Elle le devait bien à l’homme qui avait sauvé la vie de Lorenzo, après tout. Et puis, le voir – même brièvement, car il l’avait gentiment envoyé chier lorsqu’elle était venu lui rendre visite jusque chez lui – dans un état aussi lamentable faisait réellement de la peine à Amalia. Elle n’aimait pas voir ses amis souffrir.. Ainsi, ce soir là, elle avait profité du début de rhume de Lorenzo, qui se soignait d’habitude très bien à la maison, ou en allant voir leur médecin généraliste habituel, pour faire un tour à l’hôpital. Bon, ce n’était pas l’approche la plus classe qu’elle faisait, mais elle n’avait pas eu d’autres idées, sur le coup, pour tenter d’approcher la femme.. Et il fallait bien avouer qu’elle était quelque peu.. tendue. Elle avait mit Lorenzo dans la voiture, tout en réfléchissant à ce qu’elle allait bien pouvoir dire à Eleanora.. Et dans la salle d’attente, elle se força à jouer avec son fils qui commençait à sérieusement trouver le temps long, jusqu’à ce que son nom soit appelé. Amalia leva les yeux vers la femme, lui adressant un petit sourire tout en prenant son fils dans ses bras. Eleanora lui demanda les symptômes de son fils et Amalia se sentit réellement stupide à détailler avec une précision blasée les symptômes de ce qu’elle savait déjà être un petit rhume.. Nez qui coule, éternuement, yeux rouges.. Pas de quoi fouetter un chat.
* Allez Ama, t’es là pour lui parler de John. Simplement pour lui parler de John.. Prend ton courage à deux mains et vas-y.. *
Amalia ne la lâchait pas des yeux, continuant à se donner du courage intérieurement pour essayer de paraitre la plus naturelle possible lorsque viendrait ce grand moment où.. La jeune mère sursauta légèrement lorsque le médecin posa ses mains sur le bureau, en la regardant. Et sa surprise fut encore plus grande lorsqu’elle ouvrit la bouche. Comment pouvait-elle savoir qu’elle était une amie de John ? Amalia vit les yeux de la femme se brouiller de larmes. Mais ce fut Lorenzo qui brisa la glace.
« Maman dit qu’il faut pas pleurer quand on est jolie. »
Amalia se leva de la chaise, caressant au passage la tête de son fils. Tout le monde lui disait que c’était un gamin adorable, et une petite pointe de fierté gonfla sa poitrine de mère alors qu’il venait de dire ça. Sa façon à lui de consoler une personne qu’il ne connaissait pas..
« Écoutez.. Je.. Je ne suis pas là pour vous rendre les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà.. Enfin, j’imagine que ça doit l’être. » Elle hésita à poser une main sur l’épaule de la femme, mais retint son geste « Effectivement, je suis une amie de John. Je m’appelle Amalia. Amalia Bridgestone. »
Elle prit une profonde respiration. Elle n’avait jamais été douée avec les mots, encore moins devant une parfaite inconnue. Et elle se prit à penser qu’elle faisait peut-être une erreur en se présentant face à elle. Elle avait tout d’abord penser qu’elle allait en vouloir à la femme de ce qu’elle avait fait à John.. Mais en la voyant dans cet état.. Elle ne pouvait pas vraiment dire qu’elle semblait particulièrement joyeuse de la situation. Elle avait l’air presque aussi abattue que John, et cela serra le cœur de la métamorphe. Pourquoi Diable se faire autant de mal, alors qu’ils tenaient visiblement véritablement l’un à l’autre ?
« Est-ce que vous accepteriez qu’on discute ? Ce ne sera pas long, et je ne veux pas vous forcer, je ne suis pas là pour ça.. Mais.. Je ne peux pas rester à ne rien faire, lorsque je vois un de mes amis tellement mal qu’il n’en sort plus de chez lui. Je ne dis pas ça pour vous faire culpabiliser, je.. » elle soupira « Je vous dis ça, parce que.. Parce que je serai de toute façon totalement incapable de laisser la situation telle qu’elle est. »
Lorenzo, qui ne comprenait rien de toutes ses histoires de grands, s’était simplement mis à jouer avec sa petite voiture qu'Amalia avait pris soin de prendre pour lui, histoire qu'il ne s'ennuie pas..
Sujet: Re: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Jeu 19 Sep - 0:21
Hôpital
“Prouve-moi que j'ai tort”
Les enfants trouvent toujours les mots justes pour désamorcer une situation qui se veut précaire. Entendre le petit Lorenzo me fait sourire tandis qu'il se désintéresse rapidement de la situation pour sa petite voiture jouet. La jeune maman se lève pour être à ma hauteur, j'efface mes larmes du revers de la main. Elle me parle dans la situation dans laquelle John et moi se trouve, que ce n'est pas facile pour et elle constate que ce n'est pas non plus une partie de plaisir pour moi. Je peux mettre enfin un prénom sur ce visage: Amalia et elle est bien une amie de John. Quand elle me propose que l'on discute, je hoche la tête d'une façon positive et lui indique le deux sièges près du bureau. Lorenzo semble trop captivé par son monde imaginaire que par la conversation qui va se dérouler à quelques pas de lui. Je m'écroule d'une façon peu élégante j'en conviens dans l'un des siège de cuir. Ça fait combien de temps que je n'ai pas dormi? Quand je parle de dormir, je parle d'une nuit entière, environ 4 jours. Je me frotte les yeux et me force à sourire à Amalia.
- John refuse de sortir de chez lui à ce que j'ai pu comprendre.
Ce n'est pas une question, mais plutôt une réalité qui est difficile à accepter. Je suis très inquiète pour lui, j'ai la vague impression que John va finir par faire une énorme bêtise. Je réalise que mon inquiétude est le fruit de mon amour pour ce dernier. J'ai tout gâcher avec mes préjugés à la con! Je pose un regard triste sur Amalia.
- Comment va-t-il?
Je n'arrive pas à croire que j'ai osé poser cette question à l'une de ses amies. Je me sens tellement stupide de ne pas avoir eu le courage de me lever et aller constater les dégâts de ma bêtise par moi-même. D'un autre côté, je n'ai pas forcément envie de me justifier auprès d'Amalia. Elle n'est pas obligée de savoir que si j'ai quitté John aussi subitement c'est à cause de mes problème latents.
- John m'a menti sur sa condition, je sais que j'ai quelques réserves envers les vampires et il le savaient, mais il a quand même décidé de jouer double jeu. C'est ce qui m'attriste le plus je crois.
La jeune femme m'écoute sans broncher, elle ne semble pas ressentir d’animosité envers moi ce qui me rassure. Je n'avais pas besoin de me fâcher avec une amie de John au sujet de ma séparation avec lui. Cela me fait du bien de pouvoir parler avec quelqu'un, car dans le contexte actuel, je m'enferme dans mon bureau avec mes démons et ne veut voir personne. Donc plutôt difficile d'extérioriser ce que je ressens et de comprendre la situation.
- J'ai peur des vampires, j'ai perdu mon mari à cause d'eux alors ce fut un choc pour moi d'apprendre que John en est un. J'ai l'impression de trahir la mémoire de Andrew en tombant amoureuse d'un vampire, car oui, j'aime John et je me rends compte que sans lui je ne suis rien, c'est ce qu'il est le plus tragique je crois....
Je sens des larmes descendre de mes yeux pour mourir sur mes lèvres. Ça un goût affreusement salé. Je prends un mouchoir pour m'éponger le visage et refouler mon chagrin d'amour, mon deuxième dans ma courte vie.
Sujet: Re: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Jeu 19 Sep - 13:21
Prouve-moi que j'ai tort !
“ Eleanora Winter & Amalia Bridgestone ”
Amalia hocha la tête à l’affirmation que lui fit Eleanora, tout en prenant place dans le siège qu’elle lui montrait, lui rendant son sourire. Elle n’était pas là pour se montrer agressive avec la pauvre femme qui semblait totalement au bout du rouleau.. Son regard était terriblement triste, lorsqu’il se posa sur la métamorphe. Elle avait juste l’envie de se lever, et d’aller prendre cette femme dans les bras pour lui dire que tout irait bien.. Son instinct maternel, très certainement.. Amalia se mordit l’intérieur des joues lorsqu’Eleanora lui demanda comment allait John. Elle n’avait aucune envie de remuer le couteau dans la plaie, mais elle n’était pas une menteuse.. Ainsi, ce fut presque timidement, qu’elle lui répondit ;
« Mal. Vous devez probablement être dans le même état l’un et l’autre, sauf que John n’a plus la force de se lever et de vivre. »
Et Amalia le comprenait. Si elle avait seulement vécu le quart qu’il avait vécu.. Sa rupture avec Eleanora avait simplement été la chose de trop. Celle qui avait fini de totalement l’achever.. Du moins, c’était ainsi qu’Amalia voyait les choses. Et ça lui faisait de la peine. Pourtant, elle n’avait pas parlé à Eleanora sur un ton de reproche. Il semblait plus qu’évident que la femme n’avait vraiment pas besoin qu’une parfaite inconnue débarque et remue le couteau dans une plaie bien profonde et déjà suffisamment douloureuse. Et ce n’était, de toute façon, pas son rôle. Elle avait pris sur elle pour aller discuter avec la femme, dans l’espoir de peut-être pouvoir arranger les choses. Pas pour jeter la pierre à qui que ce soit.. Ainsi, Amalia l’écouta lorsqu’elle parla.. Et elle la regarda pleurer et essuyer une larme, après l’avoir entendu lui dire que oui, elle aimait John. Eleanora s’excusa.. Et Amalia prit juste le temps de poser brièvement sa main sur celle de la femme. Quelques secondes, avec un sourire, ne faisant pas trop trainer ce contact physique pour ne pas imposer sa présence à la femme.
« Vous savez, s’il vous a menti, ce n’était pas dans le but de vous faire du mal ou de vous trahir. Il.. Il avait peur, tout simplement. Parce qu’il ne voulait pas vous perdre. Et qu’il ne voulait pas avoir l’impression d’être un monstre, à vos yeux. Il avait peur que vous le rejetiez, parce qu’il était un vampire et, plus que tout, il craignait de vous perdre à cause de ça. De vous perdre définitivement. Il savait que vous aviez un problème avec les vampires, et il ne vous a rien dit parce que.. Parce qu’il voulait vous protéger, tout simplement. Parfois, on fait des choses vraiment stupides lorsqu’on a l’impression qu’on pourrait perdre la personne qu’on aime à cause de notre nature.. »
Et elle savait de quoi elle parlait. Elle avait caché à Stephen sa véritable nature pendant des mois, à cause de cette crainte de le perdre.. Elle lui avait menti, jusqu’à ce que ça devienne trop lourd à porter. Dans son cas, elle avait eu une chance folle que Stephen l’accepte telle qu’elle était.. Une chance folle qu’il n’ai pas pris peur, et qu’il ne l’ai jamais regardé comme un monstre..
« Vous dites avoir peur des vampires.. Mais tous les vampires ne sont pas mauvais. Et je suis convaincue que vous le savez, tout au fond de vous, puisque vous aimez John. Il est toujours le même, vous savez. Il est toujours le John que vous avez connu, votre collègue et celui qui parlait de vous avec des étoiles pleins le regard.. Ce n’est pas parce que vous avez découvert qu’il a des crocs, qu’il n’est plus la même personne qui a réussi à vous faire tomber amoureuse.. Vous n’avez trahi la mémoire de personne. Certes, vous pouvez me dire que je n’en sais rien, que je ne connaissais pas votre mari, et même que je ne vous connais pas.. Mais.. John n’est pas responsable du fait que vous ayez perdu votre mari. Ce n’est pas parce qu’il est un vampire, qu’il doit payer les erreurs de ses congénères. Parti de là, ce n’est pas trahir la mémoire de votre mari, que d’être tombée amoureuse de lui. »
Lorenzo toussa, avant de venir rejoindre les genoux de sa mère. Il s’y blotti, tout en adressant un sourire qui se voulait joyeux à la « belle inconnue » et Amalia embrassa son fils sur le front. Tout en regardant le petit amour de sa vie, car c’était bien ce qu’était Lorenzo, et se remémorant le soir où John avait sauvé la vie de l’enfant, la métamorphe réfléchissait à ce qu’elle pourrait bien ajouter, tout en laissant la femme assimiler ce qu’elle avait déjà dit. Mais la petite voix de Lorenzo se fit à nouveau entendre. Loin d’être idiot, il avait bien assimilé que « John » était la même personne que celui qu’il appelait « Super-Man » et il voulait tout simplement participer à la conversation.
« Et même que moi, j’ai un copain, il s’appelle John comme le Monsieur que vous parlez, et c’est un super-héros ! C’est vrai ! Il court super vite et puis, il a tapé un méchant ! Comme ça ! » Le petit Lorenzo se leva des genoux de sa mère pour faire une imitation assez drôle de la scène du supermarché « Et après, après, après, il m’a serré fort fort fort dans ses bras pour pas que le méchant m’attrape ! Et y’a un autre méchant qui a voulu lui faire mal ! » Il fit la tête qui allait avec, ouvrant grands les yeux et exagérant ses réactions, en se rendant compte qu’il arrivait à capter l’attention de la jolie médecin « Alors il a couru encore pluuuuuus vite ! Et il est sorti du magasin ! C’est vraiiii ! »
Certains mots étaient plus compréhensibles que d’autres, au vu de la diction imparfaite que son jeune âge lui imposait. Mais il avait parlé avec le cœur, c’était évident.. Et Amalia ne trouva rien à ajouter à ce que venait de dire son fils, qui avait les yeux brillants d’admiration, comme à chaque fois qu’il parlait de John et qui n’avait fait que renforcer, sans le vouloir ou même s’en rendre compte, le discours qu’elle avait tenu..
Sujet: Re: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Ven 20 Sep - 2:53
Hôpital
“Prouve-moi que j'ai tort”
Mon cœur se serre quand la jeune femme m'annonce que John se trouve dans le même état que moi sauf que lui il n'a plus envie de vivre tout court. Je m'inquiète pour lui, car si il fait une bêtise je ne me le pardonnerais jamais. Amalia tente de me convaincre que je n'ai pas trahis la mémoire de mon maris et que John ne devrait pas porter le blâme de mon agression sous seul prétexte qu'il est un vampire. Ce n'est pas juste et je ne peux qu'être d'accord avec elle. John ne m'a pas menti dans le but de me blesser, mais bien de me protéger. Pourquoi je ne l'ai pas compris de cette manière, les paroles de la jeune maman me porte à réfléchir sur mon comportement et ce que je devrais faire. Un faible sourire orne mes lèvres quand elle me dit que l'on peut faire des choses vraiment stupides quand on croient que l'on va perdre celle que l'on aime à cause de notre nature.
- Vous avez raison, Andrew ne serait pas heureux de me voir dans cet état. Il n'aurait pas voulu me voir me morfonde à cause de lui.
Le petit Lorenzo tousse avant de venir rejoindre sa mère qui le prends sur ces genoux. Il est adorable malgré son petit nez rouge. Je m’accroupis pour me trouver à sa hauteur quand soudain il se mets à parler d'un John qui est enfaite un super-héros. Il m'explique dans ses mots d'enfants comment John la sauver des griffes des méchants. Son histoire est accompagné d'une mise en scène bien à lui. Il me parle de la grande vitesse de son héros, aucun doute possible c'est bien John le vampire. Je pose mon regard sur Amalia pour qu'elle me confirme les dires de son fils. Je me penche de nouveau pour être à la hauteur du petit bonhomme et lui dit tout bas sur le ton de la confidence.
- Tu crois que je devrais aller voir John?
Le petit garçon hoche la tête de façon positive, selon oui, je devrais même y aller ce soir! Car c'est très important que je le fasse. Malheureusement, puisque je suis de garde jusqu'à 6hr demain matin, je ne pourrais pas aller le voir pour recoller les morceaux de notre relation. La nuit porte conseil après tout.
- J'irai le voir et tenter d'arranger les choses, il ne mérite pas de souffrir à cause de moi et je dois me rendre à l'évidence, je ne peux pas vivre sans lui.
Je me sens idiote d'avoir réagis aussi vivement dans la banque de sang. Mon caractère et mes craintes ont pris le dessus sur une situation qui ne méritait pas de prendre autant d'ampleur.
- Merci, d'être venue me voir et de m'avoir aider à y voir plus clair. Je caresse les cheveux de Lorenzo d'une main avant de le remercier lui aussi de sa précieuse aide. Je remets la prescription d'acétaminophène en comprimés croquable pour combattre son vilain rhume.
- Il devrait être guérie d'ici quelques jours, il ne fait pas de fièvre ce qui est une bonne chose. Si les symptômes s'aggravent vous reviendrez me voir.
Sujet: Re: Prouve-moi que j'ai tort [PV Amalia] Mar 24 Sep - 12:39
Prouve-moi que j'ai tort !
“ Eleanora Winter & Amalia Bridgestone ”
La femme semblait plutôt réceptive à ce qu’était en train de lui dire Amalia et la jeune mère se détendait un peu à mesure qu’elle parlait. Finalement, les choses se passaient mieux que ce qu’elle avait pu imaginer. Elle avait cru qu’elle ne porterait pas la brunette dans son cœur, et pourtant, c’était tout le contraire. Elle pouvait la comprendre, et n’avait envie ni de la blâmer, ni de la juger. Elle avait juste eu peur.. Un sentiment parfaitement humain, au final. Et visiblement, elle le regrettait.. Amalia espérait du fond du cœur que la situation s’arrangerait pour John et Eleanora. Et puis, Lorenzo lui raconta, avec ses mots à lui, de quelle façon John lui était venu en aide. La jeune femme releva le regard vers Amalia, comme pour avoir une confirmation.
« Il dit la vérité.. John lui a sauvé la vie. »
Pas besoin de s’étendre davantage, Eleanora n’avait pas besoin de savoir tous les détails. Elle n’avait pas besoin de savoir que John s’était pris une balle pour protéger le petit Lorenzo, ni autre chose d’ailleurs. Qu’elle sache déjà que le vampire avait sauvé la vie du petit métamorphe était une bonne chose.. Ne pouvant s’en empêcher, le petit garçon posa sa main sur la joue d’Eleanora, alors que celle-ci était à sa hauteur, tout en souriant à sa question. Il fit un « oui » énergique de la tête.
« Si c’est toi son amoureuse, oui, parce que Maman m’a dit que Tonton John était malheureux à cause de son amoureuse. Alors c’est important que tu le vois, ce soir, parce que s’il te voit, il sera pu malheureux et il reviendra jouer avec moi ! »
Amalia regarda son fils en levant un sourcil. Tonton John.. Tient, ça avait changé en moins d’une minute et le vampire était passé de « copain » à « tonton » dans la bouche et aux yeux de l’enfant.. Bon ! Au moins, il avait bien compris la situation.. Les mots d’Eleanora firent sourire sincèrement Amalia. Elle avait pris la décision d’aller le voir pour arranger les choses et la métamorphe ne pouvait qu’en être ravie.. Réellement ! Eleanora la remercia, au moment où Amalia se levait de sa chaise pour prendre ses affaires, et remercia également Lorenzo qui semblait plus fier que jamais. La jeune mère prit la prescription, qu’elle plia avant de mettre dans son sac. Et elle sortit un petit papier de ce même sac, sur lequel elle griffonna son numéro de téléphone.
« Ce n’est pas son premier rhume. Et je pense qu’avec ce traitement, il va disparaitre très vite. Et puis, mon fils est un champion, pas vrai mon chat ? » Lorenzo eut un grand sourire, tout en faisant oui de la tête. Amalia tendit alors le papier à Eleanora « Mon numéro. Au cas où vous auriez envie un jour de discuter ou de vous confier. Vous n’êtes pas obligée de vous en servir. Mais si vous en ressentez l’envie ou le besoin un jour, n’hésitez pas. »
Amalia prit la main de Lorenzo dans la sienne, pour marcher jusqu’à la porte. La main sur la poignée, elle se retourna une nouvelle fois en direction de la femme.
« Merci à vous d’avoir pris le temps d’écouter ce que j’avais à vous dire. Je vous souhaite d’être heureuse, avec John, réellement. Je pense que vous méritez le bonheur, l’un et l’autre. Bonne soirée, Docteur Winter ! »
Lorenzo lui fit au-revoir de la main, avant de suivre sa mère. Eleanora avait vraiment fait bonne impression à Amalia et son tempérament surprotecteur avec ses amis avait été un peu apaisé par cette rencontre. Au moins, elle était sûre que cette femme n’allait pas jouer avec les sentiments de John. Et puis, il fallait avouer qu’ils faisaient un couple vraiment adorable.. La métamorphe n’avait aucun mal à les imaginer ensemble.. Une fois rentrée chez elle et le petit couché, la métamorphe se permit de prendre son portable pour envoyer un petit texto à John. Juste un petit texto pour prendre de ses nouvelles, avant d’aller se coucher à son tour.