Katherine E. Devinsky
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☩ Morsures : 15 ☩ Points : 3826
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| Sujet: Katherine + Most insane people are funny Mer 11 Juin - 12:37 | |
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Katherine Elizabeth Devinsky
❯ FEAT : Helena Bonham Carter |
Carte d'Identité Le sujet Katherine Elizabeth Devinksy est un Vampire de type Féminin qui est circulation depuis 703 ans. C'est plutôt quelqu'un de Folle, Inventive, Calculatrice, Possessive et Hystérique mais aussi Lunatique, Intelligente, et enfin Snob.
☩ RACE : Vampire ☩ TRAVAIL/OCCUPATION : Au besoin, elle peut faire quelques petits travails mais elle n'a aucune activité officielle. Elle est bien au-dessus de tout ça. ☩ SIGNES PARTICULIER : La petite lueur de folie qu brille au fond de ses yeux, son sourire amusé qui ne laisse jamais rien présager de bon et son style vestimentaire à cheval entre quelque chose de très classique et quelque chose de très décalé et intemporel. ☩ ALIGNEMENT : Loyal Mauvais ☩ DATE DE NAISSANCE : 05/05/1310, à Moscou ☩ NATIONALITÉ : Russe ☩ CLASSE SOCIALE : Aisée ☩ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle ☩ SITUATION : Amoureuse de son créateur, mais célibataire ☩ AI-JE ÉTÉ FICHE DANS LES CAMPS ? : Non. Elle a échappé aux camps, et ce n'était pas qu'une question de chance. Elle était suffisamment intelligente pour ne pas risquer sa peau ou sa liberté. ☩ PLUS GRANDE PEUR : Perdre son créateur ☩ AMBITION(S) POUR L'AVENIR : Rester fidèle à elle-même et continuer de rendre son créateur fier d'elle sont déjà des ambitions suffisamment grandes pour elle.
DERRIÈRE L'ECRAN Mon pseudo est Roween, suis une femme et j'ai 21 ans. Je fais entre 600 et 1000+ de mots, et j'ai découvert le forum grâce à je ne sais plus, j'y suis restée un moment pour repartir et revenir parce qu'il me manquait... Ma fréquence de connexion sera d'à peu près 4/7 et mon mot pour la fin sera j'espère que vous voudrez bien de moi à nouveau !
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TON HISTOIRE Un vent glacial soufflait au dehors de la demeure des Devinsky. Un vent d’hiver, mordant qui n’était pourtant pas la principale préoccupation de la femme qui hurlait de douleur dans son lit. Oh non, loin de là. Sa principale préoccupation était d’expulser cet enfant de son ventre, d’arrêter de souffrir. Elle aimait l’enfant à naitre, cela ne faisait pas le moindre doute. Mais à quelques instant de lui donner la vie, elle aurait voulu sa mort pour ne plus ressentir cette douleur insupportable qui transperçait son corps. Mais après plusieurs heures douloureuses, insupportables pour la mère, l’enfant vint enfin au monde. Un enfant répondant au doux nom de Katherine Elizabeth Devinsky, dont la destinée fut tracée avant même qu’elle ne pousse son premier cri. Tout était prévu pour elle, alors même qu’elle n’avait pas encore conscience de tout ce qui l’entourait. Noble de naissance, elle était toute destinée à devoir être présentable en tout temps. Son mariage, avec un autre noble de la région, avait été programmé à l’instant où on avait su qu’une petite fille avait vu le jour. Il s’appelait Gustav, âgé à cet époque de 4 ans. Lovée dans les bras chaud de sa mère, Katherine était bien loin de se douter de tout ce qui se préparait pour elle. De tous les plans que son père commençait déjà à mettre en place. Pour l’honneur des Devinsky, disait-il. Puisqu’il n’avait pas eu de fils, pour continuer à porter son nom, il se devait de trouver une bonne alliance pour ne pas être la risée de toute la haute noblesse de Moscou. La famille Petrov semblait parfaite. Et sa fille y serait placée dès qu’elle serait en âge de pouvoir l’être.
La petite Katherine venait de fêter ses 7 ans. Sept années à devoir apprendre à se comportement comme une Dame. Sept années à devoir suivre scrupuleusement une éducation stricte qui ne laissait pas grande place à l’épanouissement d’une enfant. « Tête haute, buste droit, des petits pas et oh ! Katherine, on ne court pas ainsi, ce n’est pas digne d’une Dame ! » Et elle aurait voulu rétorquer qu’elle n’était pas une dame, mais craignait bien trop son professeur pour le faire. Car, non, elle n’était pas une Dame. Elle n’était qu’une enfant à qui on bourrait le crâne de vieilles choses. Une enfant, qu’on voulait faire grandir trop vite. Et elle ne voulait pas être ainsi. Un jour, se disait-elle, un jour elle trouverait un moyen d’échapper à tout cela. Un jour, elle trouverait le moyen de vivre comme elle l’entendait. De fuir ce quotidien trop pesant, qui l’empêchait de s’exprimer. A sept ans, déjà, elle haïssait sa vie. A sept ans, déjà, elle avait l’ambition d’être autre chose que la fille Devinsky, qui serait mariée au fils Petrov. On ne lui permettait jamais de quitter la demeure familiale, se fichant bien de ce qu’elle pouvait ressentir. La colère, la frustration. Car Katherine était une petite fille pleine de vie. Une petite fille qui ne rêvait que d’aventures. Elle était malheureuse. Terriblement malheureuse. Emprisonnée dans une vie qui ne lui ressemblait pas.. Mais avait-elle véritablement le choix ?
L’annonce avait été faite quelques mois plus tôt ; la jeune Katherine Elizabeth Devinsky épouserait le tout aussi jeune Gustav Dimitri Petrov dans les semaines à venir. Nouvelle qui n’enchantait guère la future mariée. Se marier.. Une idée qui donnait la nausée à Katherine. Surtout avec lui. Ce gamin, qui ne savait rien faire de ses dix doigts. Il était aussi inintéressant que laid. Grossier, sans la moindre prestance, sans allure, ni ambition. Et stupide ! Stupide a un point tel qu’elle avait la sensation de parler à un animal lorsqu’elle s’adressait à lui. Elle ne voulait pas de ce mariage. Elle ne voulait pas de cette vie. De cette destinée toute tracée. Elle aurait voulu dire à son père qu’elle le haïssait de toute son âme. Elle aurait voulu dire à sa mère qu’elle n’était rien d’autre pour elle que celle qui l’avait plongée dans cet Enfer qu’elle supportait depuis 13 ans. Elle nourrissait une haine évidente envers tous ceux qui l’entouraient. Tous ceux qui essayaient de la faire devenir ce qu’elle n’était pas. Elle devait trouver un moyen d’échapper à tout ça. D’échapper à cette réalité, à ce monde qui la mettait hors d’elle.. L’imagination.. La sienne était fertile, et très vite, elle se réfugia dans des histoires qu’elle inventait de toutes pièces. Rêvant à des aventures épiques. A des créatures fabuleuses. A une autre vie que celle-ci..
Elle se maria, finalement. Pas par amour. Pas par conviction. Mais parce que son père le lui avait ordonné. « Ne fais pas d’histoires, Katherine ! Tu n’as pas ton mot à dire, je fais ça pour l’honneur de notre nom ! » L’honneur de leur nom.. Katherine crachait sur ce nom qui l’empêchait d’être elle-même. Et toute cette haine, cette rancœur s’accumula en elle au fil des années. Encore. Et encore. Et encore. Elle était bouffée par cette haine. Bouffée par cette rancœur que la présence de Gustav ne faisait que de faire enfler, Katherine commença à développer ce caractère lunatique et hystérique qu’on lui connait aujourd’hui.. Disons que la patience commençait à lui manquer, alors que jeune adolescente, elle voyait l’homme qu’elle détestait le plus essayer par tous les moyens de s’offrir quelques unes de ses faveurs. Mais il la dégoûtait tellement.. Pourtant, elle dû bien abdiquer, à force d’insistance de la part de Gustav. Et cela lui donna la nausée, littéralement..
Les années s’écoulèrent. Toutes semblables. Ennuyeuses, vides, tristes. Katherine ne connaissait rien de l’amusement, si ce n’était qu’un bref aperçu lorsque son mari perdit « accidentellement » la vie. Elle s’était amusée à l’étrangler, y avait pris un malin plaisir, avait sourit, même, en le voyant devenir bleu. Et elle n’avait plus qu’à jouer les pauvres veuves éplorées. Elle réintégra la demeure familiale, pu même retrouver son nom de jeunesse.. Nom dont elle se foutait éperdument. Et sa petite vie continua, alors qu’elle se retenait, toujours et encore, de ne pas massacrer sa satanée famille qui n’avait pas le moindre intérêt. Et puis un jour.. oh un jour.. Un jour, Il arriva dans sa vie.. Enfin quelqu’un digne d’elle. Enfin quelqu’un que Katherine avait envie de connaitre.. Adam Moore..
Il se faisait passer pour un riche dignitaire anglais, et la demeure des Devinsky lui fut toute ouverte. Il était accompagné d’un autre homme, Sullivan.. Et très rapidement, la jeune Russe comprit que quelque chose « clochait » chez ces deux hommes. Sans réussir à mettre le doigt sur la chose, Katherine se sentait indéniablement excitée à l’idée de devoir trouver le secret de ces invités étranges, qui n’apparaissaient que la nuit tombée. Ils n’avaient rien de sain, surtout Adam, et elle le sentait au plus profond d’elle-même, ce qui ne faisait que de lui donner envie de connaitre davantage cet homme. Elle le regardait avec des étoiles plein les yeux, buvait la moindre de ses paroles.. Et si elle n’avait jamais eu la moindre affection pour un quelconque membre de son entourage, elle apprenait à découvrir ce qu’était l’amour, en regardant Adam. Elle le trouvait en tout point parfait. Et, plus que tout, voulait découvrir son secret et le secret de son serviteur.
C’est ainsi qu’une nuit, elle les suivit en douce. Alors âgée de 29 ans, elle rêvait encore de grandes aventures, vivant presque entièrement dans un monde qu’elle avait crée de toute part, et la perspective de découvrir quelque chose de particulièrement intéressant la rendait fébrile. Sans faire de bruit, elle avait prit en filature Adam et Sullivan. Et le spectacle qui se joua devant ses yeux la fascina. L’émerveilla, même. Une servante, pauvre cruche qu’elle était, se retrouva prise entre les deux hommes. Elle admira la façon dont Adam l’effrayait. Avant de sursauter lorsqu’il planta ce qui semblait être des crocs dans la gorge de la femme. Un long frisson lui avait parcouru tout le corps.. Et elle avait comprit. Elle avait comprit que les légendes d’immortels se nourrissant du sang des humains était vraie. Et l’envie de devenir comme eux fut plus forte que la crainte de se faire tuer.
Avec toute la conviction dont elle était capable, elle s’était plantée devant Adam. Et lui avait demandé de la transformer, se faisant rire au nez.. Mais elle ne se démonta pas. Oh non, loin de là. Elle était persuadée que leur monde était le sien, cela se voyait dans son regard. Ce regard fou. Ce regard de femme qui n'avait rien à perdre et tout à gagner à changer de vie ainsi.. Elle était sûre que c’était auprès de cet homme qui avait su faire battre son cœur de pierre qu’elle avait sa place. Jamais elle n’avait autant voulu quelque chose de sa vie.. Et elle le fit clairement comprendre au vampire. Elle lui promit tout ce qu’il voulait d’elle. Elle lui promit de réaliser le moindre de ses désirs, la moindre de ses envies. Elle lui promit de tuer ces humains pitoyables et inférieurs à ce qu’eux, Adam et Sullivan, étaient. Elle lui promit de devenir sa fierté, s’il réalisait son rêve. Et il accepta de la transformer.. Pour sa plus grande joie. Elle fut tuée le soir même. Et renaquit la nuit suivante, sous la plus belle et la plus parfaite forme qui soit à ses yeux.
Sa faim, incontrôlable, la poussa à tuer très vite ses premiers humains. La demeure de sa famille se trouvait juste à côté de l’endroit où Adam et elle s’étaient enterrés.. Et, bien entendu, les premières victimes de Katherine furent sa famille. Elle prit un malin plaisir à massacrer personnel de la grande demeure, comme habitants. Libérant enfin la colère et la frustration qu’elle avait accumulée pendant toute sa vie. Elle semblait n’avoir aucune limite. Aucune pitié pour ces êtres qu’elle ne voyait plus que comme de la nourriture. Ils lui avaient volé une grosse partie de sa vie.. Elle ne faisait que leur prendre la leur en retour. Toute leur éducation, tout ce qu’ils l’avaient forcé à faire.. La vengeance était douce, et avait le goût de sang entre les crocs toutes neuves de Katherine. Elle avait rit, pour la première fois sincèrement ce soir là.. Car, pour la première fois de sa vie, elle s'était amusée..
Et ce ne fut pas Adam qui l’empêcha d’agir ainsi. Bien au contraire. Au cours des années qui suivirent, il mit même ses deux progénitures en compétition. C’était à qui allait le rendre le plus fier, et Katherine se débrouillait plutôt en la matière. Inventive et intelligente, elle jouait énormément avant de tuer ses victimes. Les torturant parfois tellement que c’étaient les pauvres mortels qui la suppliait pour être achevé. Elle écoutait Adam comme un prophète, comme la parole divine. Plus que son créateur, elle le considérait comme son maitre.. Comme la plus belle chose qui lui soit arrivée.. Plus elle était à ses côtés et plus elle le trouvait parfait.. Magnifique.. Jamais les sentiments qu’elle avait commencé à éprouver pour lui ne la quittèrent. Au contraire.. Les siècles renforça cet amour qu’elle portait à Adam. Toujours plus. Elle avait toujours ce regard plein d’admiration lorsqu’elle posait les yeux sur lui..
Le deuxième plus beau jour de sa vie fut le jour où Adam libéra Sullivan. Il l’avait préféré, elle, et elle sentait la fierté gonflé sa poitrine. Elle avait plus de valeurs aux yeux d’Adam que sa première progéniture.. Et, à vrai dire, Katherine ne comprenait pas pourquoi il l’avait choisi, lui, en premier. Elle n’aimait pas Sullivan. Pire que ça, même, elle le méprisait. A ses yeux, il n’était pas digne d’Adam. Oh non, loin de là.. Ainsi, ce fut avec une joie non dissimulée qu’elle avait regardé le spectacle de la libération de Sullivan. Et avec une joie non dissimulée, toujours, qu’elle avait bien fait exprès de rester tout près d’Adam après cela. Comme pour le narguer. Comme pour lui dire qu’elle avait gagné. Et pendant un certain temps, la vie fut douce aux côtés de son créateur. Douce et ponctuée de massacres et de découvertes. Katherine était épanouie dans cette vie de vampire sanguinaire. Seule avec son Adam. Tout était absolument parfait. Jusqu’à ce que cet imbécile de Sullivan ne décide de se créer une progéniture... Et que, quelques années plus tard, Adam décide à son tour de créer une nouvelle progéniture. Freya Huntingdon, la fille biologique de la progéniture de Sullivan. Sur le chemin qui menait à la petite Freya, Katherine eut la chance de goûter au sang de fées. Un met si délicat, si délicieux qu’elle ne pouvait s’empêcher de vider ces créatures qui ressemblaient en tous points à des humains normaux.. Puis, ils arrivèrent enfin à cette gamine.
Katherine ne tenta même pas de dissuader son créateur. Au fil des siècles, elle avait apprit à le connaitre.. La jalousie la bouffa, dans un premier temps. Mais Adam était un homme intelligent, qui lui expliqua son plan. Se servir de la petite pour atteindre Sullivan et John.. C’était un plan exquis. Un plan merveilleux. Et un plan auquel Katherine adhéra de suite.. Elle se surprit même à se prendre d’affection pour Freya. A la prendre sous son aile, et à s’occuper d’elle. Elle est si adorablement manipulable et malléable.. Et puis, elle n’avait qu’à donner à Freya tout son sale boulot en prétextant que c’est ainsi qu’on s’endurcit.. Finalement, l’arrivée de la nouvelle progéniture d’Adam ne perturba pas Katherine davantage. Freya n’était qu’un pion qui finirait par être jeté lorsqu'Adam n'aurait plus besoin. Et elle, elle restait la préférée de son créateur adoré.. Elle, elle restait celle qui avait la chance de partager la vie d'Adam depuis des siècles..
Les siècles passèrent. Adam apprenait à Freya à être sanguinaire, et sans pitié et Katherine lui montrait l’exemple.. Les humains n'étaient que de sacs de sang, que de la nourriture, du bétails.. Et les vampires valaient tellement mieux que ces mortels.. Oh que oui, elle croyait fortement en la suprématie des vampires et lorsque le True Blood fut commercialisé, elle vit en cela une abomination.. Jamais elle n'en toucha la moindre goutte. Et puis, Adam eut l’envie d’aller rendre une petite visite à sa première progéniture. L’occasion rêvée de s’amuser encore un peu plus.. Et l’occasion rêvée de tourmenter un peu Sullivan, puisqu’elle ne pouvait pas l’écraser sans provoquer la colère de son créateur.. La pénurie de True Blood qui ébranla si profondément le reste du monde ne l’atteignit d’aucune façon. Sauf, peut-être, en la faisant doucement sourire. Ainsi, les vampires seraient forcés de cesser leurs stupidités et de revenir à leur nature profonde. Leur nature de dominants, de prédateurs… Tout ce qu’ils avaient oublié pendant des années, en ne devenant que de pitoyables immortels qui ne méritaient pas leur statut.
Il y eut un enchainement de choses. La tuerie d’Halloween, un des meilleurs souvenirs de la vampire. La peur, la panique… Tous ces humains qui gesticulaient en tous sens. Elle avait pris un malin plaisir à participer à tout cela, à semer le chaos, à boire aux gorges de pauvres petits innocents sans défense… Et les camps. Les camps qui détruisirent nombre de vies, mais pas celle de Katherine. Non, bien sûr que non… La vampire n’était pas assez stupide pour se faire prendre. A quoi cela aurait-il servi de faire quelques sottises et d’attirer l’attention ? Mieux valait rester calme, sage, profiter de quelques troubles mais ne pas se faire voir. Elle se fit oublier, tout en continuant pourtant à jouer, à massacrer et à tuer. Et puis, les camps se firent démanteler et chacun pu reprendre sa petite existence paisible et traumatisée… Quelques temps après tout cela, Katherine fit la rencontre d’une humaine qu’elle trouva… fascinante. Et pour fasciner Katherine, il fallait avoir quelque chose de spécial. Quelque chose d’unique. Quelque chose d’un peu fou. Tout ce que possédait la jeune Tallulah. Séquestrée, violentée… La jeune humaine n’eut jamais aucune crainte de perdre la vie. Elle essayait davantage de comprendre la psychologie de Katherine, avant de penser un seul instant à essayer de se sauver…
Il lui fallut quelques temps, mais Katherine commence sérieusement à penser que la petite Tallulah est une candidate parfaite au rôle de progéniture… Elle y songe, de plus en plus sérieusement sans rien en laisser paraitre. Un jour, peut-être… Pour le moment, Tallulah doit encore faire ses preuves…
TEST RP AVANT PROPOS : Vu que Katherine demandait un test rp, et que je l'ai déjà joué sur ce forum, je me suis permise de reprendre un de mes anciens posts. Le contexte est une chasse, pendant laquelle Katherine "s'amuse" avec une fée. Voilà.
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Ce que Katherine pouvait détester les fées et leur pouvoir de lumière ! Ils étaient excellents au goût, certes, mais les chasser était plus difficile encore que d’apprécier Sullivan. Ce qui n’était pas peu dire, dans l’esprit de Katherine.. Et si cette foutue fée lui échappait.. C’était hors de question. Et la rage s’empara de Katherine lorsque sa proie fit une diversion forte intelligente. Le rire de la vampire, en réponse à ce que lui disait son futur repas, fut bien vite stoppé par le flot de lumière qu’il déversa. Elle eut tout juste le temps de fuir rapidement pour ne pas se prendre une des tuiles du toit. Et pour fuir cette lumière qu’elle savait dangereuse. Elle avait bien appris la leçon, après s’être fait cramer le visage par Eleanora.. Et la rage déforma ses traits. Il l’avait mise en colère, et elle hurla comme une cinglée des « JE VAIS TE TUER, MINABLE ! » hystériques. Les yeux grands ouverts, elle paraissait plus folle encore que d’ordinaire.. Et l’odeur du sang de fée fut plus forte encore. Dans sa diversion, l’homme s’était blessé.. Ce qui ne faisait que donner encore un peu plus faim à Katherine. Elle ne su même pas par quel miracle sa nourriture réussi à se redresser et à se mettre sur ses pieds.. Mais le fait était que son casse-croûte était en train de fuir et ça.. Il en était absolument hors de question. Dans un cri de rage, elle se lança à sa poursuite. Fort heureusement, la panique faisait faire n’importe quoi à la fée.. S’il savait visiblement se servir de cette foutue lumière, il ne savait visiblement pas viser. Katherine profita de ce léger détail pour reprendre l’avantage, essayant de calmer son hystérie pour redevenir furtive. Il visait derrière lui. Elle n’avait qu’à passer devant.. Ce qu’elle fit rapidement.
« Sale petit rat ! » lâcha-t-elle, sa voix tremblant de fureur. Mettant toute sa force, elle le gifla.. Rien à voir avec une gifle humaine, naturellement, d’autant qu’elle avait fait bien exprès de mettre toute sa colère, toute sa frustration dans cette gifle.. Et la fée fut propulsée un peu plus loin, vite rejoins par une Katherine aux yeux plus déments que jamais. Elle se léchait les lèvres, lâchant quelques petits rires hystériques. Elle le trouva un peu plus loin, l’attrapa par la gorge et le força à s’allonger face contre terre, les mains à nouveau maitrisées, avec plus de forces cette fois-ci. Elle prit un malin plaisir à lui tordre les poignets.. Elle entendit d’ailleurs un des poignets de la fée craquer et elle s’amusa à appuyer un peu plus fortement pour être à la toute limite de faire céder l’os.
« Faut-il vraiment que je te casse quelque chose pour que tu cesses de fuir ton destin ? Idiot ! Essaie encore de faire un petit tour de passe-passe et tes mains ne seront plus qu’un lointain souvenir.. » Elle appuya un peu plus sur le poignet, dosant suffisamment sa force pour le faire souffrir mais pour ne pas briser l’os. C’était beaucoup plus amusant de jouer avec les limites d’un corps humain.. « Pathétique fée.. Ce n’est pas ton instinct de survie qui te sauvera. » Elle se pencha franchement sur lui, l’odeur de son sang devenait de plus en plus entêtante et lorsqu’elle passa sa langue sur une des plaies qu’il s’était fait lui-même avec sa diversion, elle su qu’elle serait incapable de se retenir plus longtemps « Tu as un dernier mot à dire, peut-être ? .. Quoi que je vais peut-être faire l’effort de te garder suffisamment en vie pour pouvoir abuser de toi dès que l’envie me prendra. Tu aimes les caves, petite fée ? »
Elle lâcha un nouveau rire qui sonnait glauque, jouissait à l’idée de ce qu’elle allait pouvoir lui faire par la suite. Oh, bien sûr, il faudrait couper les mains. Simple précaution.. Et puis, il faudrait l’attacher et le nourrir, comme un chien.. Elle se lécha les lèvres, à l’idée de pouvoir disposer d’une source de sang sentant si bon. Elle qui avait toujours rêvé d’avoir un animal de compagnie ! Certes, elle avait Freya.. Mais une fée, c’était bien mieux.. Elle ne pouvait pas se nourrir de Freya, même si elle faisait un très bon petit toutou.. L’odeur de la fée, mêlée à l’avant goût de son sang, eut raison de sa retenue. Et avant même qu’elle ai pu avoir le moindre contrôle sur ce qu’elle faisait, elle planta ses crocs dans la gorge de la fée..
Ce qu’elle ressentit alors fut tout bonnement indescriptible et incroyable. Ce goût ! Elle avait l’impression de boire le sang des Dieux tellement il était parfait ! Agréable, doux, juste comme il fallait. Addictif et puissant.. Elle avait l’impression de vivre la plus merveilleuse extase de sa vie et ses yeux se fermèrent. Elle échappa un grognement de contentement, sans la moindre retenue, oubliant tout du lieu où elle se trouvait ou des projets qu’elle avait pour cette fée.. Il lui semblait même inconcevable d’arrêter de s’abreuver.. C’était si.. divin. Elle n’arrivait pas à se contrôler, buvant impulsivement, brutalement. Elle avait presque envie de lui déchiqueter le cou pour sentir plus de sang dans sa propre gorge.. Elle ne fit même plus attention au rythme cardiaque de la fée qui était en chute libre.
Dernière édition par Katherine E. Devinsky le Mer 11 Juin - 16:12, édité 4 fois |
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