Elzéar Pietro Belviso

 

 

❯ FEAT : James Franco

Carte d'Identité Le sujet Elzéar Pietro Belviso est un vampire de type masculin qui est circulation depuis 126 ans.   C'est plutôt quelqu'un de Fidèle - Tenace - Torturé - Généreux - Fantasque - Curieux - Ambitieux - Émotif - Charmeur - Perspicace - Chamboulé - Possessif - Doux & Solitaire. [J'ai fait un c/c de la fiche de scenarii] ☩ RACE : Vampire. ☩ TRAVAIL/OCCUPATION : Pianiste. ☩ SIGNES PARTICULIER : texte ici. ☩ ALIGNEMENT : Chaotique Neutre. ☩ DATE DE NAISSANCE : 16 juillet 1888. ☩ NATIONALITÉ : Italienne, Naples. ☩ CLASSE SOCIALE : (Riche/Modeste/Pauvre). ☩ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ☩ SITUATION : Célibataire mais compliqué ☩ AI-JE ÉTÉ FICHE DANS LES CAMPS ? : (via intrigue ICI, dites nous si vous avez été attrapé par la brigade et enfermé dans les camps) ☩ PLUS GRANDE PEUR : Les plus grandes peurs évoluent avec le parcours, ainsi pendant la première Guerre Mondiale l'homme qu'il était avait la peur de mourir sur le front. ensuite jusqu’à récemment, il n'en possédait pas mais aujourd'hui il redoute que sa progéniture le haïsse ou le laisse indifférent. ☩ AMBITION(S) POUR L'AVENIR : texte ici. ☩ PARTICULARITÉS SPÉCIALES : (optionnel, pour les sorciers ou si vous avez quelque chose de spécial à dire sur votre personnage). DERRIÈRE L'ECRAN   Mon pseudo est Kitty, suis une femme et j'ai XD bien au-delà de la majorité à mon grand désarroi!. (attention forum déconseillé aux moins de 16 ans) Je fais je ne peux vraiment dire, disons 500 mots en moyenne, et j'ai découvert le forum grâce à mon ancienne appartenance en tant que Cormag . Ma fréquence de connexion sera d'à peu près 3/7 ou +et mon mot pour la fin sera je vous kiffe mes chéwi(e)s!.

 

TON HISTOIRE

 Ayant vu le jour dans la ville de Naples en 1888, celui qui se prénommait Elzéar Pietro Belviso y avait passé sa plus grande enfance. Que vous dire sur ce petit garçon ? Après tout il n’avait pas vraiment de particularité, au contraire même c’était un petit garçon timide et renfermé. Jamais il n’allait à l’encontre des autres enfants et jamais les autres enfants n’allaient vers lui. Jamais un sourire n’avait illuminé son visage, jamais un de ses rires n’avait fait écho dans une pièce. Comment était-ce possible ? Un enfant n’exprimant aucune joie, ayant un visage fermé et un regard morose ne pouvait être normal ? Etait-il débile commençait à penser ses professeurs ? Voilà là un terme bien peu flatteur, et pourtant en décrivant l’attitude de l’enfant même les médecins employaient ce terme, il faut dire que les convenances actuelles n’existaient pas. Le pouvoir des mots n’avait aucune importance et coller une telle étiquette était forcément une condamnation. Ses parents aimaient leur seul fils et ne pouvait se résoudre à ce diagnostic.

Une fois lors d’une énième visite chez un pseudo médecin qui était en fait un charlatan, la mère et Elzéar passèrent devant une devanture où l’on pouvait voir divers instruments de musique. Les yeux ambrés du petit garçon ne semblaient plus terne, la simple vue de ces objets semblait réveiller quelque chose chez cet enfant. Tirant la jupe de sa mère, il lui signalait son envie de pénétrer en ce lieu. Chose que la mère fut immédiatement, elle était ravie et remerciait le ciel de cette grande avancée mettant cela sur le compte du « sorcier » qu’ils avaient vu. Se posant sur le siège d’un piano ; le garçon appuyait sur les notes avec une délicatesse innée bien sûr le choix hasardeux des notes rendaient le tout désagréable pour les oreilles mais le sourire radieux du gamin à chaque son était un spectacle que même le gérant appréciait. Toutefois le prix d’un tel objet était exorbitant non pas que cette famille soit pauvres, mais leur acharnement à vouloir soigner ce qui n’en a pas besoin leur a valu la banqueroute. La mère négocia donc le fait de travailler chez l’homme âgé afin de le soulager sans la moindre rémunération pendant un certain temps pouvant emmener son fils en ce lieu afin qu’il puisse jouir de cet instrument. Comment refuser une telle offre ? Une charmante dame qui travaillera gratuitement, et pouvoir partager une passion avec un jeune garçon et lu transmettre un si beau savoir. Ainsi pendant de très longs mois, Elzéar travaillait assidument avec le vieil homme, d’ailleurs tous deux discutaient beaucoup. Certes les conversations n’étaient pas philosophiques ou très savantes, mais pour la défense du petit bambin ben c’était un bambin !

Cet homme et la musique permirent à Mister Belviso de s’épanouir et de s’ouvrir au monde. Bien plus sociable, les gens venaient facilement à lui et il était très apprécié. Elzéar restait toutefois un grand solitaire, n’étant pas friand des grandes réunions ! De toute façon ses activités étaient peu communes et ne nécessitait pas la présence de tiers ! Il aimait tant la fantaisie qu’il préférait s’imaginer des scénarios que de vivre forcément la réalité fade du monde.

L’enfant devint un jeune garçon dont la renommée n’était plus à prouver ! Même de grands aristocrates se plaisaient à écouter les mélodies de l’italien mystérieux. A présent de débile il était quelqu’un d’original ! Comme quoi un talent peut vous faire basculer d’un côté pu de l’autre. Personne n’avait conscience que tout ceci était le fruit d’un travail acharné, l’homme envoûtait les gens de par ses notes.

Le jeune homme jouissait de son talent et en vivait même, un tel artiste était aussi objet de convoitise. Les femmes l’aimaient, les hommes le jalousaient. Et, inutile de dire que ses origines italiennes jouaient aussi surement dans cet état. Homme à femmes, il se fiança à une demoiselle. Non pas par amour mais car la norme était ainsi, et ne voulant pas que des curieux se posent des questions injustifiées et qu’il soit une curiosité du village, il se plia à cette règle. Hé puis, cette femme était belle, de plus il y a pire comme punition que devoir faire lit commun avec une charmante jeune femme ! Non ?

En 1914, le pianiste comme toute la population entend parlait d’un conflit menaçant le monde mais l’Italie certifiait la neutralité, cela le soulagea car en effet il n’était pas homme à aimer la violence. Après tout, ses doigts étaient faits pour l’art non pour la guerre. Toutefois, il était utopiste de penser que le désir de neutralité allait les mettre à l’écart du conflit et ils subirent eux aussi les méfaits de cette première guerre mondiale. C’est ainsi qu’en 1915, l’Italie entre officiellement en guerre et que les hommes sont réquisitionnés, même son statut de « petit » artiste ne le sauva pas de cela. Pauvre Elzéar, enfin ce n’était pas comme si il ne s’y attendait pas, c’était couru d’avance néanmoins il avait l’infime espoir d’échapper aux mailles du filet. Pour se donner du courage, la plupart des hommes c’étaient retrouver dans les divers bars de la ville, certains se donnant au plaisir de la chair avec des courtisanes, d’autres plongeant dans l’alcool … justifiant cela comme le fait de profiter une dernière fois de la vie. Lui-même s’était imbibé d’alcool tout en jouant diverses mélodies avec plus ou moins de maladresse, le début d’ivresse n’aidant pas. Un homme semblant apprécier les mélodies lui demanda de lui jouer Bach, Toccata et Fugue lui offrant par la même occasion la partition. La mélodie quelque peu angoissante semblait représenter les sentiments de l’italien en cet instant. Au fil de la soirée, les deux hommes discutèrent sur le rythme des doigts pianotant les touches blanches et noires. Elzear Pietro qui n’avait pas pour habitude de se confier, se livrer à cet inconnu, il faut dire que dans quelques temps il serait arme à la main et devra prendre part à un conflit dans lequel il y laissera forcement sa vie. L’inconnu connaissait une échappatoire, une solution qui n’implique pas la « fin de vie » ! Voyez bien le choix judicieux des mots employés, il n’a pas dit qu’il lui évitera la mort. Elzéar était intrigué toutefois il ne voulait pas fuir, non il avait des principes et il ne pouvait pas concevoir la lâcheté. Il avait pris cela pour une blague ou les divagations d’un homme saoul pourtant cet homme dégageait une aura particulière, et vu que la seule chose à faire était de le suivre dans son lieu d’habitation Elzéar accepta. Qu’avait-il à craindre ? Qu’avait-il à perdre ?

Ce soir-là il reçut le cadeau de cet individu bien attentionné à l’égard de l’artiste. Il avait su bénir son cœur et ainsi il avait été élu. Elzéar Pietro Belviso était perdu, il n’était pas réellement un homme de foi mais il avait vécu avec une éducation catholique alors c’était une de ces choses inconcevables pour lui. Mais il était la preuve vivante que les vampires arpentaient cette terre, que des individus même peu nombreux connaissaient leur existence. Il y avait tout un réseau, un autre monde ! Elzéar considérait cela comme un cadeau empoisonné, les lueurs de l’aube lui brulaient la peau. Comment pourrait-il ainsi combattre ? C’est ainsi qu’il combattait la nuit, seulement la nuit. Mais pas l’arme à la main, non il se nourrissait de ses ennemis. Son créateur ne l’avait pas vraiment éduqué, ne lui avait pas appris les choses essentielles mais bon ses « méfaits » passaient inaperçue avec les horreurs de la guerre. Même les corps en charpie ne laissaient pas place à la spéculation.

Suite à cette guerre, le vampire quitta le pays qui l’a vu mourir d’une certaine façon, laissant sa fiancée dans la croyance de sa mort. De toute façon plus rien ne le retenait. Il pouvait sembler si indiffèrent et si froid de par sa manière d’agir mais il est ainsi. Un homme sans attache, sans amour, sans passion.

Il profita pour attiser sa curiosité en voyageant vers diverses contrées, différents pays sans jamais y prendre place. Il participa de nouveau en 1939 à la guerre mondiale. Encore une fois c’était dans la pénombre qu’il agissait et en profitait pour se nourrir. Dire que les guerres lui sont bénéfiques est atroce et égoïste mais le nier serait absurde.

Ces derniers temps, le vampire se rendit à Shrevport. Il ne comptait pas s'attarder dans ce qui lui paraissait être une bourgade certes atypique mais dont il avait vite fait le tour. La mise en place des camps allaient changer la donne et allait modifier à jamais ce jeune vampire [cf test RP]


 

TEST RP

Spoiler:

*plop, plop* le vampire fixait inlassablement les gouttes de sueur qui s’écrasaient sur le sol d’un blanc immaculé. Ses mains tremblaient et son corps entier était dans une souffrance extrême, clignant des yeux il observait les alentours avec difficulté. Levant les yeux au ciel, il y découvrit un plafond qu’il n’avait dès lors pas encore vu. Il lui fallut un petit moment avant de se remémorer qu’il était un prisonnier dans un de ces horribles camps. Un cobaye avec lequel on s’amuse et dont on se jouit de la faiblesse. Après tout n’était-ce pas ridicule d’être ainsi tel un cloporte ? Etre un vampire apportait force et vitesse surhumaines, et pourtant il était là par la main des hommes défendant officiellement une obscure forme de justice. Officieusement, ils assouvissaient leurs bas instincts. Elzéar ne se mouvait pas, il était catatonique ... il taisait aussi sa rage car ce serait un bien trop beau spectacle pour ses ravisseurs qui n'avaient rien trouver de mieux que de l'affamer. Pouvait-il croire ne serait-ce qu'un instinct que ceci serait pour les bienfaits de la science? Pour l'évolution de cette discipline ou même pour en apprendre plus sur cette race! Affamer n'importe quel être vivant et il se dépérira. La tête posé entre ses cuisses, le jeune vampire semblait percevoir son reflet dans les gouttes de transpiration qui étaient toujours présents sur le sol, l'image renvoyée était peu plaisante au point que lui-même eut un mouvement de recul, il semblait être un monstre. Était-ce donc cela qu'il était? Était-ce là sa nature profonde?

Il avait faim, si faim, il aurait tant voulu avoir ne serait-ce qu'un léger repas. Son regard se posa sur sa main endolori, il dû mettre sa main à quelques centimètres de son visage pour se rendre compte que du sang y était présent. Il luttait tellement contre sa fierté et son envie de supplication que son corps ne supportant pas cette contradiction avait trouvé un moyen de dégager cette frustration. Son poing avait tapé frénétiquement le sol qui en gardait les traces, depuis combien de temps, cela il ne le savait guère. Une lumière vive fit son apparition, et une voix sourde vint briser le silence :

"Lèche!" devant l’absence de réaction de l’italien, la voix recommença à se faire entendre, cette fois-ci c’est en minaudant qu’elle donnait ses interjections « Lèche minable, Après tout n’est-ce pas là VOTRE seule source de nourriture le sang ? Ou peut-être que le tien est pourri, vous-même avez conscience de cela ! Vous-même savez que vous ne valez rien ! »

Il voulait que cela cesse mais il n’allait surement pas donner satisfaction à cet inconnu qui n’avait même pas la décence de se montrer, levant son majeur et arborant un sourire narquois Elzear transgressait cet ordre. Comme aucune réprimande n’avait été faite suite à cet acte de révolte, le vampire s’était persuadé que la personne derrière le micro avait eu peur, peut-être que son visage horrifique avait était une telle vision d’horreur qu’elle avait préféré embêter quelqu’un d’autre. Mais il avait tort. Totalement tort. Sa petite fierté allait le mener droit à sa future déchéance. Il allait découvrir la véritable peine. Il n’avait nullement conscience que jusqu’ici cela n’était rien, il n’avait nullement conscience que les maux du cœur étaient la pire chose qui pouvait arriver à un être quel qu’il soit.

« Klick » la sécurité de la porte qui le retenait en cage venait d’être déverrouillée, il aurait pu se lever et courir de façon effrénée afin de se sauver, mais il n’avait même plus la force d’essayer, déjà que lever un doigt était (et avait été) une torture. Son corps était au bord de l’inertie. Des individus armés et vêtus tels des militaires le trainaient. Le vampire n’avait pas pu s’empêcher de penser à cet instant que la médecine ne traite jamais avec les militaires à moins que leurs objectifs ne soient pas louables. Les pieds du vampire rasaient le sol, il savait qu’ils le menaient à sa mort. Ils lui avaient ôté toute ambition. Cela avait trop longtemps duré et il voyait même cela comme une délivrance, son visage avait surement du trahir ce soulagement peut être ses yeux noisettes s’étaient illuminés, en tout cas l’humaine sous le casque avait dû sentir qu’Elzear était en paix. « Tu sais je n’apprécie guère ta vulgarité, faire un doigt d’honneur à une jeune fille telle que moi … on verra si tu auras toujours ce sourire snob quand tu verras ce qui t’attends ! »

Le poussant de façon virulente dans la pièce, le vampire se heurta à un obstacle présent, se massant l’épaule, il n’avait pas vu qu’il y avait une autre personne. Néanmoins son odorat en perçut les effluves, si son sang pouvait bouillonner et son cœur était apte à tambouriner c’est ce qui se passerait à cet instant. Toute sa léthargie venait de s’échapper de son corps, ses yeux ne quittaient plus la jeune femme du regard, ses yeux d’un bleu envoutant rassurait l’italien. Pourtant elle semblait aussi perdue que lui, elle était aussi en souffrance et devait certainement avoir peur mais elle était le seul regard qu’il avait vu depuis des semaines. Ses iris se posaient sur les blessures de la jeune femme, et son esprit était accaparé par une seule chose : se nourrir. Pourtant Elzéar même si il n’était pas un être sociable, même si son intérêt primait avant tout il n’était pas genre à vouloir faire souffrir de façon délibérer les individus. Et il luttait contre le désir irrépressible d’assouvir sa faim et le fait que cette femme était une victime tout autant que lui si ce n’est plus. « Transforme là ! ».

Le vampire était en train de se noyer dans le regard céleste de la belle, en réalité il pensait à une multitude de choses. Etrangement sa première pensée était un dégout non pas envers la brune mais l’idée de transformer une autre personne était loin de la personnalité du vampire. C’était même plutôt contre sa nature. C’était étrange parfois ce que votre cerveau pouvait vous faire concevoir. « Rohhh, ne me fais pas croire que tu ne la trouves pas appétissante, il semblerait qu’elle ait le pouvoir de réveiller les morts catatoniques ! » entrecoupant sa phrase d’un rire sonore « Allez ! Je suis une bonne âme ! Ma bonté me perdra ! » la geôlière fredonna une musique d’amour ce qui avait pour effet d’agacer un peu plus le vampire. Malheureusement pour celle qui avait une odeur si différente des humains, l’italien ne pouvait pas résister à l’appel du sang, il regrettait amèrement de jouer le jeu de se détenteurs mais il ne pouvait en faire autrement après tout encore une fois sa survie prime. C’était un enfoiré, Elzéar Pietro Belviso  en était convaincu. Il n’alla pas par quatre chemins et malheureusement pour la jeune femme elle serait sa première et cela signifie une totale inexpérience. Allié cela à la situation et vous aurez un carnage. S’abreuvant fougueusement de son sang, l’italien avait mordu une zone très sensible et devant les plaintes de la victime il resta de marbre. Ce n’est que lorsqu’il n’entendit plus le moindre son qu’il se stoppa et lâcha prise.

Observant le corps s’écroulait, Elzéar éprouva une forte culpabilité, il avait était un porc et le sang présent sur son menton, sur ses lèvres et même sur ses vêtements démontrait qu’il avait été bien plus brutal que ce qu’il aurait dû ou voulu. La femme dont il ne connaissait pas le nom était au seuil de la mort, tout simplement car le vampire n’était pas en mesure de se contrôler, heureusement que c’était une condition sinequanone pour que la transformation se fasse. Mais lui savait que cela n’en était pas la raison, il savait qu’il n’avait juste pas pu s’arrêter. S’accroupissant face à elle, il posa la main sur son cou et poussa un soupir de soulagement quand un faible battement vint taper sur ses doigts. « Hé bien, heureux ?! Que c’est beauuuuu l’amour ! Je pensais vraiment qu’elle serait couic ! Mais l’amour est plus fort que tout ! Ah je suis si heureuse ! Vous êtes mes préférés ! Et c’était siiiiiii pure ! Nous avons une autre pièce spéciale pour que tu la vampirises ! … C’est presque orgasmique ce mot ! Vampirise-moi ! » A présent il avait la force nécessaire pour faire taire cette femme qui avait le don de le faire sortir de ses gonds. Mais c’était tout de même risqué, il y avait bien trop de sécurité et les armes anti-vampires étaient plus qu’efficaces. De plus, il ne pouvait pas laisser sa campagne de fortune ainsi, certes elle a un pouls mais il était si faible que les machines humaines la considéreraient comme morte. Il se devait d’en faire sa progéniture non pas car on le lui a ordonné mais qu’il était responsable de son état. Ainsi tous deux furent enterrés ensemble afin que le processus se fasse. L’enveloppant dans ses bras, il se sentait désolé pour elle mais ce qui est fait est fait.

La nuit parut durer une éternité, on les déterra ! Toujours cette femme qui était dissimulée sous son casque.  D’un ton enfantin et joyeux, elle montra une pancarte qu’elle avait planté sur la terre et que personne n’avait vu, l’inscription just married y figurait, l’humour de cette femme était vraiment particulier « De nos jours les mariages ne durent pas " accompagnant ses propos d’un claquement des mains, le bébé vampire fut emmenée au loin ]« Dit au Revoir ».  Le vampire porta son poing en sa direction, il fut maitrisé par trois autres individus « Laissez-le ! Alors voilà ce qu’il fallait faire pour que tu réagisses enfin ! Tu aurais dû lécher quand je te l’ai ordonné ! ». A peine l’emprise relâché, Elzéar sauta sur cette agaçante jeune femme, il voulait voir son visage mais l’aiguille enfonçait dans son épaule ne le rendit plus maitre de ses mouvements. Il était comme enfermé dans son propre corps, un peu le syndrome du miroir façon vampire. Condamner à ne plus émettre le moindre mouvement mais ressentir tout ce que sa progéniture ressentait. Toutes les pensées lugubres, les souhaits, le désespoir l’envahiraient jusqu’à le rendre fou et il serait impuissant à agir.

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