Lucrezia McClare

 

 

❯ FEAT : Natalie Dormer

Carte d'Identité Le sujet Lucrezia MacClare est une Sorcière de type Féminin qui est circulation depuis 28 ans.   C'est plutôt quelqu'un de folle, violente, manipulatrice, marginale et mais aussi brillante , séduisante, loyale envers ceux à quel elle est attachée, inventive et enfin attachante à sa manière très tordue. ☩ RACE : Sorcière. ☩ TRAVAIL/OCCUPATION : Thanatopracteur. ☩ SIGNES PARTICULIER : Elle est capable du meilleur comme du pire. Elle porte des cicatrices et marques de brûlure depuis les camps. Elle est plutôt petite. Elle rit pour un rien. ☩ ALIGNEMENT : Chaotique neutre. ☩ DATE DE NAISSANCE : Née le 31 octobre 1985 ☩ NATIONALITÉ : Ecossaise et Américaine ☩ CLASSE SOCIALE : Moyenne ☩ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle ☩ SITUATION : Célibataire ☩ AI-JE ÉTÉ FICHE DANS LES CAMPS ? : Lucrezia a été arrêtée sur dénonciation et enfermée dans les camps où elle a subi diverses expériences, avant d'être sauvée par des membres de la résistance. ☩ PLUS GRANDE PEUR : Le feu, sans l'ombre d'un doute. Les bougies sont le maximum qu'elle puisse supporter. ☩ AMBITION(S) POUR L'AVENIR : Elle n'en a pas vraiment. On ne peut pas dire que ce soit quelqu'un qui se projette beaucoup dans l'avenir. Pour l'instant, elle souhaite se venger de ceux qui s'en sont pris à elle dans les camps. ☩ PARTICULARITÉS SPÉCIALES : Elle est la réincarnation d'une sorcière ayant vécu au XVIe siècle et par conséquent a un lien très fort avec la mort. DERRIÈRE L'ECRAN   Mon pseudo est Red, suis une fille et j'ai un certain âge. (attention forum déconseillé aux moins de 16 ans) Je fais nombre de lignes, et j'ai découvert le forum grâce à j'y suis déjà. Ma fréquence de connexion sera d'à peu près 6/7 et mon mot pour la fin sera craignez moi, pauvres fous !.

 

TON HISTOIRE

INTRODUCTION + 20 Septembre 2010

  Elle était déçue, et cela devait se voir sur son visage. Elle se tenait devant la grande bâtisse, maison moderne typiquement américaine, lieu de vie qui aurait aisément pu accueillir toute une famille avec des enfants aux sourires éblouissants. L’agent immobilier avait eu l’air de se rendre compte, tentant d’autant plus de lui vendre les mérites de la demeure. Elle se tourna vers l’esprit de sa tante Velma, qui faisait la grimace des mauvais jours. « Je suis désolée mais ça ne convient pas. Vous n’auriez pas quelque chose de plus... » Elle tourna, balayant l’horizon du regard, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur la maison d’en face. Si l’on pouvait appeler ça une maison. Elle semblait abandonnée depuis bien longtemps, et surtout extrêmement sinistre. La façade était recouverte de mauvaises herbes, et pourtant le visage de la sorcière s’éclaira. « Ca ! Combien pour celle-là ? » demanda-t-elle avait un sourire radieux. Immédiatement la gêne de l’homme fut palpable, de même qu’une répulsion certaine. « Celle là ! Oh non, surtout pas, elle n’est pas à vendre ! » Il s’approcha d’elle, comme pour lui faire une confidence. « Il s’est passé des choses épouvantables ici. Il y a eu des meurtres... » Au lieu d’adopter un air horrifié, elle sembla davantage séduite. « Oh, vraiment ? Est-il possible de la visiter ? » Il soupira et acquiesça d’un signe de tête. Il devait probablement la prendre pour une fanatique morbide, ce en quoi il n’avait pas complètement tort. Il la conduisit jusqu’à l’intérieur de la maison, qui visiblement n’avait pas vu la couleur d’un balai depuis bien longtemps. Pourtant, il lui semblait voir là l’endroit de ses rêves. Elle inspira une profonde bouffée. Poussière et mort. Ca sentait déjà comme la maison. « Je la prends ! » Il sembla aussi déstabilisé qu’horrifier. « Mais, vous plaisantez ! C’est un endroit abominable. Le dernier occupant amenait des clochards ici pour les massacrer. Il y en a peut-être encore des morceaux à l’intérieur, ou enterrés dans le jardin ! » C’était de loin l’une des histoires les plus émouvantes qu’elle ait jamais entendues. La larme à l’oeil, balaya la pièce du regard. « Ils ont donc finalement trouvé un foyer... »

***

Elle était une enfant comme les autres. Du moins, presque. Ses parents avaient été sorciers, de même que ses grands-parents, et ainsi de suite. La lignée semblait remonter aux débuts des temps, du moins était-ce ce qu’ils se plaisaient à dire. D’eux, elle ne garda que bien peu de souvenirs. Des visages, des impressions, quelques images fugaces qui se rappelleraient parfois à elle dans l’avenir. Rien de plus.
Ses premiers souvenirs n’étaient pas vraiment les siens. Son corps étaient aussi neuf que son âme était ancienne. Elle était Lucrezia, mais elle était aussi Isobel, femme accusée de sorcellerie et brûlée vive en 1534. De là venait une personnalité déséquilibrée, mais surtout un lien privilégié avec les morts. Un don qui n’en était nullement un. Les morts la visitaient, des amis imaginaires n’ayant pas toujours de bonnes intentions, et qui, peu à peu, rongèrent son esprit et lui firent perdre la raison. Lorsque ses troubles devinrent évidents, il était déjà trop tard. A la mort de ses parents, il lui fallut quitter son Ecosse natale afin de rejoindre les terres de Louisiane où elle serait accueillie par ses tantes, Velma et Wanda, deux femmes toutes aussi peu saines d’esprit et adeptes de la sorcellerie vaudou, à laquelle la petite fut initiée. Sans soin aucun et encouragée dans ses névroses, elle s’enfonça dans la folie au fur et à mesure qu’elle grandit.
Elle était traitée différemment des autres enfants. Nul cours de danse ou de sport, comme ses camarades, non. Pour elle, ce fut la magie, à chaque moment de libre. Elle dut apprendre à écorcher des animaux et extraire leurs organes, préparer des potions peu ragoûtantes et se servir de formules incompréhensibles pour le commun des mortels. Et cette existence lui convenait, mais sa différence l’exclut peu à peu d’un monde où elle était jugée trop étrange, voire dangereuse. Mais était-ce vraiment important, alors qu’elle avait d’autres amis que nul autre ne voyait.

Plus les années passaient, plus sa folie entachait sa raison. Elle devint cependant moins manifeste, du moins dans les premiers temps. Il suffisait cependant de quelques heures passées en sa compagnie afin de comprendre que les notions de bien ou de mal lui échappait, qu’elle avait une vision du monde totalement altérée et qu’elle n’obéissait à d’autres lois que les siennes. Elle était cependant suffisamment intelligente pour ne pas jouer ses cartes trop rapidement. C’était tout naturellement que les dons qu’elle possédait avaient créé chez elle une véritable fascination pour la mort. Elle se tourna donc vers la profession de thanatopracteur, qu’elle exerça dans l’entreprise de pompes funèbres que possédait ses tantes. Plus proche des morts que des vivants, c’est avec plaisir qu’il lui arrivait d’exercer certaines de leurs dernières volontés, qu’il s’agisse de transmettre quelques mots d’affection à un proche, ou accomplir un acte de vengeance.
Elle avait trouvé un équilibre, tant bien que mal. Une certaine stabilité, relative cependant. Cette fragile balance familiale s’écroula lorsqu’une partie du toit de la maison s’effondra, malheureusement dans la pièce où se trouvaient ses deux tantes. Cette tragique disparition des personnes qui lui étaient les plus chères ne l’isola que davantage d’une réalité sur elle n’avait déjà que bien peu de prises. Néanmoins, elle pouvait toujours profiter de la compagnie des esprits des deux femmes, à moins qu’il ne s’agisse d’hallucinations, nul n’aurait pu le dire avec certitude.

Son existence dut changer. Il lui fallut trouver une nouvelle maison, vivre seule pour la première fois de son existence. Elle finit par s’y acclimater, bien qu’elle préfère amplement la compagnie. Malheureusement rien n’était moins simple alors qu’elle était incapable de savoir comment nouer une relation amicale ou amoureuse avec un autre être que les morts qui la visitaient parfois. Heureusement, les potions et autres rituels existaient pour cela et c’est avec enthousiasme qu’elle les utilisait. Jusqu’à ce que le résultat finisse par la lasser et qu’elle retourne à sa solitude première.
Les choses auraient pu se poursuivre longtemps de cette manière, si le monde n’avait pas commencé à changer. Alors que de nombreux sorciers n’avaient aucun mal à se cacher, elle fut dénoncée par l’une de ses voisines, avant d’être arrêté lorsque les autorités purent constater l’état de ses activités. Son existence dans les camps fut un cauchemar, au même titre que les autres. L’objectif était de savoir si elle était différente des humains, quels étaient ses points forts et faibles. Examinée, analysée, mutilée.

Mais peu importait. Elle sortirait, et ils paieraient.
 

TEST RP

Nous souhaitons voir comment tu écris en RP. Nous laissons le choix de sujet que tu souhaites utiliser. 30 lignes minimum pour cette seconde partie. Nous verrons si tu utilises la première, ou troisième personne. Ton style global et comment tu te débrouilles.

SEULEMENT POUR LES PV ET SCENARIO LE DEMANDANT !