Rafe Cain

 

 

❯ FEAT : Tom Burke

Carte d'Identité Le sujet Rafe Cain est un Loup-Garou de type masculin qui est circulation depuis 32 ans.   C'est plutôt quelqu'un de sociable mais qui sourit assez peu finalement, altruiste, gentleman, observateur, tactile, honnête, déterminé, simple, droit, instinctif mais encore têtu , impulsif, qui s’attache trop vite aux autres, jaloux, taquin, un peu naïf, impétueux, battant, sarcastique à ses heures, moins sage qu’il n’en n’a l’air. ☩ RACE : Loup-Garou ☩ TRAVAIL/OCCUPATION : Professeur d'équitation - homme à tout faire ☩ SIGNES PARTICULIER : Une cicatrice sur sa lèvre supérieure ☩ ALIGNEMENT : Neutre Bon ☩ DATE DE NAISSANCE : 18/07/1982 ☩ NATIONALITÉ : Américaine, né à Sweetwater au Texas ☩ CLASSE SOCIALE : Riche qui le cache ☩ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel ☩ SITUATION : Célibataire ☩ AI-JE ÉTÉ FICHE DANS LES CAMPS ? : Non ☩ PLUS GRANDE PEUR : Se faire attraper pour les camps et donc faire envoyer tous ceux qu’il cache dans les dits camps ☩ AMBITION(S) POUR L'AVENIR : Passer les différents concours pour devenir Kinésithérapeute. ☩ PARTICULARITÉS SPÉCIALES : [/b] DERRIÈRE L'ECRAN   Mon pseudo est Thanou, suis une fille et j'ai 22 ans. Je fais une vingtaine de lignes, et j'ai découvert le forum grâce à Sulli et John originellement. Ma fréquence de connexion sera d'à peu près 5/7 et mon mot pour la fin sera Ouais je sais, je suis une folle et oui j’ai déjà réserver ma place en hôpital psychiatrique XD.

 

TON HISTOIRE

Avant de pouvoir parler directement de Rafe, de qui il est et des raisons qui l’ont rendu ainsi, il va d’abord falloir préciser certaines choses sur ses parents. Son père, Taylor Cain, était un important propriétaire terrien au Texas. Possédant à usage personnel un ranch ainsi que quelques autres réservés à des locations pour des vacanciers (où des écrivains en manque d’inspiration et nécessitant le charme brute du Texas) ; des champs de maïs qui lui rapportaient toujours un peu plus sur le côté ; et quelques chevaux de courses (plus deux pour son usage personnel). Quant à la mère de Rafe, Victoria Leigh (épouse Cain), était agent immobilier à Sweetwater, la ville voisine du ranch privé de Taylor. Là où le bas blesse, c’est qu’elle était un loup garou. Une fière louve au tempérament bien trempé mais beaucoup trop passionnée et romanesque au goût de sa meute. C’est d’ailleurs qui causa le schisme entre elle et sa meute : souhaitant épouser un humain, elle devait lui révéler le secret de son héritage, ses gènes de loups. Les loups étant, initialement, fait pour vivre en meute, Victoria fut déchirée de devoir faire un choix définitif entre sa meute et l’homme qu’elle aimait. Elle prit le risque de choisir son fiancé, avec à l’esprit qu’en ayant des enfants elle créerait sa propre meute…En quelques sorte. Bien sûr, il y avait un risque que ses enfants n’héritent pas de ses gènes de loup, mais elle se rattachait à l’espoir qu’ils le soient. Après tout, Taylor avait plutôt bien pris la nouvelle de sa vraie nature. Il est vrai qu’il eut du mal à y croire mais au final, il l’accepta, son amour pour la jeune femme effaçant tout le reste.

Les premières années de mariages furent idylliques ; romance, passion, surprises, tendresse…Des bagarres aussi, mais quel couple n’en n’a pas ? Une vie sociale active en prime, qui fit d’ailleurs rapidement remarquer au deux amoureux le manque d’enfant. Peu de temps après cette réalisation, Rafe naquit. Là commencèrent les réelles tensions. Victoria souhaitait appeler son fils Rafael, mais Taylor s’y opposa ; il votait pour quelque chose d’un peu plus « de chez eux » pour son fils. Ils finirent, non sans mal, à un compromis avec le prénom Rafe. Un diminutif de Rafael qui sonnait mieux aux oreilles du père. La jeune mère n’hésita pas à rappeler à son mari que son fils pouvait être un loup, ce à quoi il hocha la tête, pensif. Puis ils n’en reparlèrent plus, profitant de la joie et les déboires que consistait l’épreuve d’élever un enfant. Rafe était un enfant curieux mais surtout infiniment rêveur, toujours à observer le monde qui l’entourait avec des yeux penseur, comme si le moindre papillon lui permettait de créer des milliers d’histoires dans sa tête ; ses sourires étaient rares, mais pas tant parce qu’il n’avait pas de raison de sourire, il sourit simplement peu et quand il le fait ce sont souvent des demi sourire, lui donnant des airs de filou alors qu’il est plutôt du genre sympathique. La vérité était en réalité qu’il aurait aimé capturer le genre d’instant qu’il aimait et petit à petit, se tourna vers le modélisme, sans vraiment le réaliser, entre deux cours d’équitation prodigués par l’instructeur d’un des ranchs de son père. L’équitation, une discipline faite par obligation au départ qui fit si vite partie de sa routine qu’il n’a jamais vraiment eu l’envie de s’arrêter. Les chevaux étaient des animaux avec lesquels l’enfant fut toujours au contact et ça si sa passion restait le modélisme, la chevauchée restait quelque chose qu’il appréciait pour le calme et l’aptitude que ça lui offrait de se vider l’esprit.

Cependant, cet équilibre presque idyllique fut rompu entre les deux époux quand il fut découvert que Rafe était lui aussi un loup. Si sa mère était aux anges, son père observait le tout avec amertume et une certaine tristesse. Il fit tout pour éviter que Victoria ne partage avec son fils les us et coutumes des loups, afin qu’elle ne l’éloigne pas de lui, même inconsciemment. Déjà que son fils ne semblait porter aucun intérêt aux affaires professionnelles de son père (alors qu’il était censé en être l’héritier quand ce dernier prendrait sa retraite), si en plus d’un point de vue plus profond il s’éloignait encore plus de lui, Taylor ne pourrait pas le supporter. Il aimait son fils, l’avait toujours aimé et rien ne changerait cela. Afin d’éviter de laisser sa mère seule avec l’enfant, Taylor se força à prendre plus de temps pour le partager avec son fils. Des parties de pêche, de chasse, des tours à cheval dans les champs en friches, même des matchs de baseball quand leur équipe jouait à domicile. Rafe, de son côté, ne se rendait pas compte de la tension qui se créait à cause de sa nature. Il comprenait simplement qu’il voyait plus son père que sa mère mais que les rares moments privilégiés avec sa mère étaient empreint de tendresse et de courses dans les bois une fois que la nuit était tombée (sous le regard bienveillant d’Albert, un afro-américain au service de la famille Cain originaire de Louisiane).

Pourtant, plus il grandissait, plus il se rendait compte des tensions. La naïveté de l’enfance s’effaçant, la dure réalité de la vie se faisait sentir et les tentatives répétées de ses parents pour s’accaparer l’attention du jeune homme commençait à l’étouffer. Il passait le plus claire de son temps libre avec Albert en l’aidant dans les diverses tâches à faire sur le domaine. Réparer un bout de toiture, repeindre une palissade, déboucher un évier. Cela rendait fous les parents qui voyaient leur enfant grandir en s’éloignant de plus en plus d’eux, tout en sachant que leur différent en était la cause, ou du moins ils en avaient une très forte impression.

Victoria finit par confronter son mari quant au pourquoi elle ne pouvait pas partager son héritage avec son propre fils, qui en avait lui aussi hérité.

"Que tu le veuilles ou non, ton fils EST un loup et il a le droit de savoir ce que cela veut dire Taylor ! Tu dois l’accepter tel qu’il est…"
"Je l’accepte, tout comme je t’ai accepté toi, il y a presque trente ans. Ce que je ne veux pas, c’est qu’il s’éloigne de sa famille humaine en rejoignant une meute ! Il est aussi mon fils et je refuse qu’il s’éloigne de moi et ne vive qu’en tant que loup. Tu comprends ça ?"
"Ce que tu peux être égoïste et stupide ! Je ne veux pas le faire rentrer dans une meute. Je veux qu’il sache d’où il vient, ses ancêtres et les coutumes qui sont celles de sa race. Je veux qu’il puisse faire son choix entre le monde des humains et celui des loups. Voilà ce que je veux !"

La dispute continua encore longtemps avant que les deux ne soient trop échauffés pour vraiment se rendre compte de la violence qui s’induit doucement mais sûrement dans cette dernière. Ils en vinrent aux mains et si Victoria avec de la force à revendre, elle aurait pu avoir le dessus bien plus facilement en prenant sa forme de loup mais elle s’y refusait, malgré leurs différents, elle aimait son mari et transformée en loup les risques de blessures graves étaient beaucoup grands. Alors elle resta humaine…Et mourut d’un bête accident en se heurtant violemment la tête contre le petit cabinet à alcool. Alors qu’il n’avait pas encore compris ce qu’il venait de se passer, Taylor se retrouva plaqué au mur par un Rafe presque enragé dont les yeux brillaient d’un jaune vif. Il ne connaissait pas le système de meute, ne connaissait pas les lois qui la régissait ou les liens forts que les membres de cette dernière partageaient, mais il le sentait au fond de lui, bien qu’incapable de mettre un nom dessus. Sa mère, son chef de meute était morte et cela fit bouillir le sang dans les veines du jeune homme qui ne cherchait même pas à savoir le pourquoi du comment. Le loup contrôlait ses actions à cet instant.

"Albert, appelle la police et une ambulance. Je le retiens ici." Il appuya un peu plus son avant-bras sur le cou de son père pour l’empêcher de bouger mais celui-ci parvint tout de même à sortir quelques mots.
"Rafe…Ce n’est pas ce que tu crois…C’était…un accident…"
"Pas un mot de plus ou je t’arrache la gorge…Avec mes dents."

Rafe était loin d’être du genre violent habituellement, il se défendait si on l’attaquait bien évidement, mais jamais il n’aurait proférer ce genre de menace envers qui que ce soit, encore moins son père. Ce fut à cet instant précis que Taylor comprit que quoi qu’il ait pu faire, le cœur de son fils serait toujours allé vers les loups. Pas consciemment, bien sûr, mais au fond de lui il sentait ces liens – forts, intemporels et immuables – qui unissaient les loups entre eux. Ce besoin constant de se trouver dans un groupe d’amis. Jamais il n’avait vu qu’un ou deux amis à la fois, ça avait toujours été avec un groupe de quatre personnes minimum ; sa meute de cœur. Alors il cessa de se débattre et avoua tout à la police, se laissant embarquer sous les yeux indéchiffrables (mais redevenus leur bleu habituel) de son fils qui fronçait les sourcils en le regardant partir. Il sortit de sa transe quand une main se posa sur son épaule. Albert, toujours là, qui venait voir son dernier employeur.

"Que comptes-tu faire maintenant Rafe ?"
"Vendre. Tout. Je ne veux plus rien avoir à faire avec les biens de cet homme."
"Il reste ton père gamin, tu le sais ça ?" un lourd soupir s’échappa de la bouche du brun.
"Je le sais Albert…Mais une part de moi n’a qu’une envie : le dépecer vivant pour ce qu’il a fait à ma mère, accident ou non…"
"Bien. Mais penses à cela : ce que tu veux vendre, c’est ton enfance. Que tu ne veuilles pas de l’empire terrien de ton père est une chose, mais ce ranch, c’est là que tu as grandi. Tu as fait tes premiers pas, tes premiers mots, ta première transformation…Ce sont sur ces terres que tu as couru avec ta mère en loup…Que ton père t’as appris à monter à cheval. Tu veux renier tout cela ?" Rafe baissa la tête, perdu dans ce qu’il voulait. Le loup en lui voulait détruire ce que le tueur de sa mère avait pu construire, mais l’homme en lui tenait à ces souvenirs qui sont pour la plupart bons et précieux. Il était tiraillé entre les deux instincts et à deux doigts de s’écrouler, purement et simplement, sous le poids de l’émotion, la douleur.
"Je ne sais plus ce que je veux…Mon loup veut une chose et moi j’en veux une autre, contradictoire. Toi qui a toujours été là pour moi, je pense que je vais encore avoir besoin de toi un moment…" le vieil homme eut un sourire compatissant, laissant apparaître un rang de dents blanche contrastant avec sa peau sombre.
"Ecoutes petit, ce que je te propose, garde les terres principales, vends ce qui ne te servira pas. Mais si je peux te donner un conseil, garde au moins un ranch à louer, histoire de te faire une rente pour tes vieux jours. L’impulsivité de la jeunesse est belle, mais il faut voir loin si on veut vivre vieux. Prends exemple sur moi !" ce à quoi le brun laissa échapper un petit rire.
"Tu as peut-être raison. Mais je ne veux pas faire comme mon père et vivre sur le dos des gens qui payent. Tu le sais…En tout cas une chose est sûre, je quitte cet endroit."
"Si jamais ça devient trop pour toi, tu peux toujours vendre plus tard. Mais attends d’avoir repris tes esprits pour faire une véritable décision. Si tu veux, tu peux venir avec moi en Louisiane. Si tu pars,  je n’ai plus ma place ici et je compte bien passer ma retraite dans mon Bayou natal. Je pourrais même t’aider à trouver un boulot là-bas…" un piteux sourire s’afficha sur le visage de Rafe qui se tourna vers son ami, enfin.
"Si tu n’as pas peur de me trainer avec toi, alors je suis partant."

Il fallut tout de même quelques mois à Rafe pour se reprendre en main et il décida de certains terrains ainsi que les chevaux ; il garda cependant les deux ranchs en plus de celui où il a passé son enfance, car vu la conjoncture actuelle, avoir un peu d’argent de côté ne faisait jamais de mal. Avec l’argent qu’il a récolté des ventes, il paya les frais pour leur voyage vers la Louisiane à Albert et lui et une fois sur place, divisa ce qu’il restait en deux et donna la moitié à Albert, pour le remercier d’avoir toujours été là pour eux, pour lui. De son côté, il s’acheta une maison de type coloniale, un peu plus dans les terres et éloignée d’au moins vingt miles de n’importe quelle ville. Il voulait son intimité afin de pouvoir courir en loup comme bon lui semblait. Il trouva un job comme professeur d’équitation et faisait aussi quelques réparations et autres petits travaux qu’on pouvait lui demander. Techniquement, avec les rentes, il n’avait pas besoin de travailler mais il le voulait. Il avait besoin de s’activer, de se sentir utile à une communauté. C’est aussi ce qui le décida doucement mais sûrement à vouloir travailler dans le but d’aider des gens. Pendant plusieurs années il ne sut pas trop ce qu’il voudrait faire, s’étant toujours figuré qu’il reprendrait le ranch quand son père prendrait sa retraite. Maintenant que la donne avait changé il n’était pas certain. Il n’a d’ailleurs pas encore remis les pieds dans le ranch de son enfance qui pendant doucement mais sûrement la poussière. Le choix de se tourner vers la kinésithérapie fut assez simple, il n’avait pas la patience de travailler dans le social, concrètement, et médecin était parfois bien trop douloureux. Il a cherché, longtemps, puis il a découvert cette discipline et a fait son choix.

La sortie de l’ombre des vampires lui fit bizarre sur le moment. Il devait bien avouer qu’il ne s’y attendait. Pourtant, il aurait pu s’en douter, les loups-garous existent bien, alors pourquoi pas les vampires ? Et puis au moins maintenant, il pouvait mettre un nom sur cette odeur peu agréable qu’il avait senti durant certains jobs de réparation de nuit (assez rare cependant).

Quand il découvrit les nouvelles directives du gouvernement, il eut peur, vraiment peur, pour la première fois de sa vie. Il faisait partie de cette communauté surnaturelle, bien que ne sachant pas grand-chose sur sa propre race et pouvait donc être menacée directement par ces nouvelles lois. Il ne se transforme plus que pendant les nuits de pleine lune où il reste dans sa maison comme un loup en cage, ne prenant pas de risques de se faire repérer. Cela ne veut pas dire qu’il est inactif pour autant, loin de là. Dès qu’il a entendu parler de la résistance, il l’a rejointe, au nom de tous les loups qui se sont retrouvés sous le joug desdites directives. Il a rappelé Albert, lui demandant de l’aider dans son projet. Ce que c’est ? Permettre aux rescapés des camps et aux fugitifs d’avoir un endroit sûr où rester. Sa maison est bien assez grande pour accueillir plusieurs personnes bien jusqu’à une vingtaine en se serrant un peu. Il a beau ne pas être un combattant à vif, il sait se défendre et surtout, est par nature quelqu’un qui ne veut pas laisser son prochain dans la panade, surtout dans un cas d’injustice aussi flagrante que celui-ci.

TEST RP

Nous souhaitons voir comment tu écris en RP. Nous laissons le choix de sujet que tu souhaites utiliser. 30 lignes minimum pour cette seconde partie. Nous verrons si tu utilises la première, ou troisième personne. Ton style global et comment tu te débrouilles.
SEULEMENT POUR LES PV ET SCENARIO LE DEMANDANT !