Sujet: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Mer 22 Jan - 18:46
*Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels*
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
« Centre de recherche Surnaturels, 22h01
La nuit était tombée depuis longtemps sur la Louisiane. Les locaux du tout neuf centre de recherche gouvernemental étaient très tranquilles. En même temps, les pensionnaires étaient encore peu nombreux. Il était plus facile d'attraper des vampires que des créatures dont on ne savait absolument rien. Pourtant au-delà des murs immaculés de ce centre, des expériences plus étranges et glauques les unes que les autres se déroulaient dans la plus totale liberté des geôliers. Les droits des individus étaient bafouées, ces créatures n'étaient même plus des personnes aux yeux de ses "scientifique" qui brandissait le drapeau de la science face à leur actes révoltants. Les choses allaient-elles être pires ?
Salle Commune n.1, 22h24
Il n'y avait pas de "couvre-feu" dans ce centre. On ne pouvait même plus voir la lumière du jour dans ce complexe et la notion d'heure se faisait de plus en plus abstraite pour les pensionnaires. Dans la salle commune numéro 1, après le repas du soir, le plus sommaire qu'il puisse exister, quelques surnaturels étaient présents, en petit groupes. Rester grouper était le seul moyen de "survivre" ou du moins exister encore un peu dans cet endroit où la loi du plus fort règne en puissance.
C'est ici que l'on put retrouver Rikki Naylor, Jack O.Sutherland & Liliane C. Finnigan. Ils sont constamment observés par des caméras de surveillance qui décortiquent tous leurs faits et gestes. Il arrive parfois qu'un couple de soldat vienne chercher des pauvres malheureux pour des expérimentations. Certains ne sont même jamais revenus dans la salle commune. Que leur est-il arrivés ? Ont-ils réussi à sortir ? Sont-ils morts ? Ont-il eu le privilège de pouvoir accéder à des quartier plus "nobles" ? Car oui, la rumeur court sur ces quartier favorisés pour "récompenser" les bons comportements des prisonniers et leur coopération. Donner des informations capitales, réussir les tests donnaient-ils des privilèges ? Quoi qu'il en soit, nos compagnons sont en bien mauvaise posture ...
Informations complémentaires :
Mes chers amis, vous êtes désormais pris au piège dans le centre. La poisse vous suit à la trace ! Pour le moment, la salle commune est plutôt calme, mais attention à vos faits et gestes, vous êtes surveillés ! Et pas sûr que les autres surnaturels soient tous des anges, n'oubliez pas qu'ils ont bravé le fameux couvre-feu ou ont attaqué des représentants de l'Etat ! Peut-être peuvent-ils néanmoins être d'une aide précieuse ?
Déroulement de l'intrigue :
Cold Night jouera les PNJ une fois que tout le monde aura répondu. Si vous mettez plus de 2 jours à répondre et que vous n'avez pas prévenu un membre du Staff votre tour sera sauté automatiquement. L'intervention du PNJ vous guidera tout au long de l'intrigue. Des indices seront donnés dans chaque postes de Cold Night pour vous aidez à trouver le moyen de sortir ou alors de vous aider dans l'évolution de l'histoire. Il faudra résoudre l'énigme posée.
Derniers rappels :
- Pas de power gaming. Aucun personnage ne doit trouver la sortie du premier coup parce qu'il est trop fort, qu'il a des pouvoirs que les autres n'ont pas. Sinon tout les êtres surnaturels pourraient sortir trop facilement.
- Nous vous rappelons que vous ne devez pas faire de postes trop longs. Entre 20 et 40 lignes maximum. Comme c'est un RP de groupe, les choses se dérouleront plus rapidement et cela donnera du tonus à l'aventure !
- Vous pouvez faire apparaître et parler les PNJs en plus de ceux que Cold Night apportera.
Sur ce je vous souhaite bonne chance pour vous en sortir ! A vos claviers et que l'aventure commence...
Sujet: Re: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Mer 22 Jan - 20:45
Intrigue n°3
Elle ne savait pas l’heure qu’il était. Elle avait perdu la notion du temps, et ignorait même depuis combien de temps elle était enfermée dans cet endroit lugubre et blanc. Immaculé, même. Le genre de blanc à donner mal au crâne.. Elle ne se souvenait pas de son arrivée. Lorsqu’elle s’était réveillée, elle portait un uniforme tout aussi blanc que les murs de cette prison sophistiquée sur lequel était inscrit « Fée » en guise d’identité. Elle ne pouvait pas cacher sa nature, ici. Sûrement était-ce pour faciliter les choses aux militaires qui les observer à longueur de journée.. Tout ceci donnait la nausée à Liliane. Elle avait bien comprit qu’ici, elle n’était plus considérée comme une personne, mais bel et bien comme une chose. C’était une idée insupportable.. Et ce qui l’était encore davantage était de ne pas savoir comment allait Sullivan. Juste avant de perdre connaissance, l’homme qui l’avait attrapée et droguée lui avait dit qu’ils l’attraperaient lui aussi.. Depuis son réveil, Liliane était hantée par cette phrase..
Elle avait peur. Non pas pour elle ; elle se savait capable d’endurer bien plus que ce qu’ils lui faisaient subir. Elle était née dans la misère la plus totale, elle avait aidé sa mère à préparer ses seringues de meth à peine âgée de 7 ans, elle avait subit les pensées incestueuses et dégueulasses de son père pendant toute son enfance, elle avait failli mourir un nombre incalculable de fois, elle avait trainé ses basques dans la rue pendant deux ans et elle avait fréquenté des types peu fréquentables par centaines.. Bref, la merde, la violence, l’humiliation, la galère, ça faisait 24 ans qu’elle dansait avec. Ici ou ailleurs, ça ne changeait pas grand-chose ; c’était comme dans la rue. Les plus forts survivaient, les plus faibles se faisaient bouffer. Mais elle avait peur pour la seule personne à qui elle tenait. Elle avait peur pour ce vampire millénaire, peur de ce qu’il subissait.. Si elle avait pu savoir qu’il allait bien, qu’il était en sécurité même dans les bras de sa métamorphe, elle aurait sûrement pu recommencer à vivre. Même ici. Mais le fait était qu’elle ne vivait plus. Qu’elle survivait à peine. Il ne se passait pas une seule seconde sans qu’elle n’imagine les pires scénarios. Tout ceci la rendait malade.
Elle n’avait pas touché à son repas et l’avait cédé à un type qui avait le mot « Métamorphe » inscrit sur son uniforme. Elle lui avait même offert un sourire, triste et compatissant. La compassion n’était pas la qualité première de Liliane, mais elle avait lu dans les pensées de ce type qu’il était heureux d’être là à la place de sa femme. Et cette pensée avait touchée la fée, qui ne se savait pas si sentimentale. Puis, après le repas, elle avait décidé de rester un peu dans la salle commune. De voir du monde. Peut-être d’essayer de se faire des alliés. Elle savait par expérience qu’avoir des alliés était primordial pour survivre dans un environnement qui avait pour seule loi celle du plus fort.. Elle en était en train de chercher ceux qui feraient les meilleurs alliés, quand son regard s’accrocha à un uniforme. Le mot « Fée » y était inscrit. Plus que jamais, elle avait besoin de se sentir proche de quelqu’un de sa « race » .. Elle s’approcha de l’homme – plutôt petit – et, sans ouvrir la bouche, décida d’entamer la conversation avec lui par télépathie. * Faire alliance, ça te dit ? Tu sais te servir de ta lumière ? * Elle était entrée dans le vif du sujet tout de suite, tout en lui adressant un sourire qu’elle essaya de rendre le plus sincère possible.. Elle balaya la salle du regard, sans pour autant cesser de s’intéresser à l’autre fée et son regard se heurta à une louve.. « Les salauds.. » C’était tout ce qu’elle était capable de formuler, sur le coup.. Voir Rikki ici était un petit choc..
Jack, Rikki & Liliane
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Sujet: Re: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Ven 24 Jan - 0:54
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Sujet: Re: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Ven 24 Jan - 13:53
Intrigue n°3
Comment Jack s'était retrouvé dans ce sombre traquenard ? Une imprudence de toute évidence. L'homme sombrait depuis qu'il s'en était sorti face à Adam et Katherine... Bien que Cormag avait tout fait pour le sauver, il restait néanmoins une douleur intérieure qu'il n'arrivait pas à effacer. Il avait sombré en partie dans l'alcool, c'était la seule chose qui faisait passer ses tourments, du moins en apparence. Quoi qu'il en soit, notre cher Jack s'était fait prendre de la façon la plus idiote qu'il soit.
Alors qu'il avait trop bu, il s'était rendu compte qu'il avait perdu les clefs de son appartement. Il pensa immédiatement à user de sa lumière pour faire sauter le verrou, mais il avait été vu par la voisine qui appela la brigade anti surnaturel. Jack s'était donc fait emporté sans rien comprendre à ce qu'il se passait. On lui avait pris ses affaires et on lui avait mis un uniforme qui ressemblait plus à un pyjama qu'autre chose avant de le mettre dans une salle commune avec d'autres personnes.
Jack alla s'asseoir dans un coin. La tension était palpable ici et notre fée était encore totalement paumé. Les effluves d'alcool restant, n'aidant pas à sa concentration. Il laissa trainer son pouvoir dans les esprits, histoire de voir si les autres personnes savaient ce qu'il se tramait. A l'évidence, ils étaient prisonniers. La peur des humains envers les vampires s'étaient étirés vers les autres races. Ils étaient tous dans le même bateau. Jack soupira dans son coin et se dit qu'au moins ici, il serait en sécurité et loin de ces maudits vampires. Les êtres qui l'entouraient, semblaient être des mortels. Ce n'était pas plus mal. C'est alors qu'il entendit une pensée lui traverser le cerveau.
Ses yeux se relevèrent et cherchèrent la propriétaire de ces pensées. Jack la trouva rapidement. Une jeune femme blonde aux cheveux courts. Elle était une fée aussi. Il haussa les épaules et envoya des pensées en retour. * Faire alliance... pour quoi faire ? Il semblerait que je ne sois pas le meilleur allié du monde. J'échoue à chaque fois que je fais quelque chose. Et oui, je sais me servir de ma lumière. Pour tout t'avouer, je préfère être dans ces murs qu'à l'extérieur. Au moins ici, il n'y a pas de suceurs de sang qui veulent vous vider sous n'importe quel prétexte. * Il ramena ses genoux contre lui. Jack n'était pas d'une grande aide à présent. D'ordinaire, il était plus ouvert, mais disons qu'il se fichait un peu de tout ce qui allait arriver à présent. Rien ne pouvait être pire que la torture d'Adam et de Katherine. Une autre femme arriva. Jack observa la discussion attentivement, tout en restant en retrait pourtant. Il était devenu peu bavard, pouvoir discuter par la pensée était surement une bénédiction qui ne l'obligerait pas à entamer de réelles discussions.
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Sujet: Re: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Sam 25 Jan - 15:01
Intrigue n°3
Mal en point, c’était le moins qu’on puisse dire. Il puait l’alcool, comme tous ces soulards que Liliane avait côtoyé par le passé.. Il avait l’attitude de ces hommes brisés que rien ne peut plus atteindre, et cela fit de la peine à la fée. Depuis quand était-elle si attristée par le sort des autres ? A vrai dire, elle pouvait se mentir autant qu’elle l'aurait voulu ; elle était loin de l’image qu’elle voulait renvoyer aux autres. Elle n’avait rien d’une asociale en puissance, même s’il était vrai qu’elle avait souvent bien peu de considération pour les autres. Cependant, dans cette situation, ils étaient tous logés à la même enseigne. Et elle avait tendance à penser que les fées avaient un désavantage de taille face à un groupe de métamorphes ou de loup-garous.. Peu importe. Elle l’observa du coup de l’œil se recroqueviller sur lui-même, et cela ne la découragea pas pour faire alliance. Au contraire. * Au moins, on pourra se vanter de faire la plus mauvaise alliance de ce camp. * Elle lâcha un rire presque timide, s’attirant quelques regards, mais poursuivit par télépathie * Sérieusement.. J’ai pas envie de m’allier à des méta ou des loups, j’en ai trop pigeonné.. Allez, si tu veux vraiment une raison.. On va dire que j’aime les mecs qui noient leurs peines dans l’alcool ! * Elle faisait de l’humour, ou du moins, elle essayait.. C’était une tentative pathétique pour essayer d’arracher un sourire à l’autre fée..
Le regard de Liliane fut attiré par l’arrivée de Rikki, qui s’installa à côté d’elle. Là, tout de suite, la blonde aurait adoré se jeter dans les bras de la louve et pleurer. Pleurer jusqu’à s’assécher les yeux.. Pleurer pour tout évacuer.. Mais elle se contenta de lui adresser un sourire un peu tremblant. Et de lui attraper la main, très instinctivement. Elle avait besoin de ce contact physique. Et elle laissa s’échapper un très léger rire à la question de Rikki. « Avoue que tu es absolument folle de rage de ne pas avoir réussi à me coincer, alors que ces gros lourdauds du gouvernement y sont parvenus ! » En repensant à cette soirée, elle sentit ses mains trembler légèrement. Elle enleva sa main de celle de Rikki, pour essayer de contrôler les tremblements dû au stress.. Néanmoins, son ton se fit moins léger, lorsqu’elle répondit « Je me suis.. laissée attraper. Pour protéger quelqu’un. J’ai directement attaqué les militaires avec un truc que les fées font.. Bref. J’me suis sacrifiée. Ça sonne faux, hein ? La vache.. » Et pourtant, c’était bel et bien vrai. « Rikki, j’te présente mon allié. Mon allié, Rikki, une.. amie. Ou quelque chose s'en rapprochant, je crois. » Et, dans un sourire, elle ajouta télépathiquement à la fée * Et au fait, tu t’appelles comment ? Je ne vais pas t’appeler « Mon Allié » ce serait bizarre, non ? Tu peux m’appeler Lili, toi. Et tu peux faire confiance à Rikki. Elle est un peu brute de décoffrage, mais.. On peut lui faire confiance. Crois-moi, tu me remerciera d’avoir voulu faire des alliances quand ça commencera à vraiment être la merde par là.. * Liliane fixa le sol, tout en souriant pour elle-même en imaginant la réaction qu’aurait eu la louve en entendant le terme « brute de décoffrage » pour la qualifier.. Oui, c’était puéril. Mais Liliane avait besoin d’être puérile dans la situation actuelle pour ne pas péter un boulon..
* En italique, dialogue télépathique que seul Jack peut entendre.
Jack, Rikki & Liliane
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Jack était paumé, il ne savait pas si il devait faire confiance à ces deux autres qui lui faisait face ou non. En tout cas, la fée qui était près de lui semblait attirer sa confiance. Etait-ce parce qu'elle était de la même race que lui ? Celà devait en faire parti. Et Jack en avait marre de se sentir toujours aussi seul. Des compagnons seraient peut être d'un secours ici. Jack observa les deux protagonistes qui avaient l'air de se connaitre. La jeune fée semblait faire un étrange métier que Jack ne voulait pas savoir. Au final, lui ferait-elle confiance ? Elle avait surement grandi dans ce monde de malades... Arf, trop de questions, trop de méfiance envers tout le monde et tout le temps. Il puait aussi tant que ca l'alcool ? Jack haussa les épaules de façon craintive. * Mwai... On va dire ca comme ca... *
Jack ne disait rien, le regard ailleurs. Il n'était pas dans leur discussion après tout et ne les connaissait pas du tout. Et qu'importe, il préférait être ici que dehors. Il n'avait pas de sués froides à l'idée d'être traqué. Le seul hic: il savait que bientôt il n'aurait plus d'alcool dans le sang et il allait devoir retourner face à ses propres démons. Et peut être une autre chose qu'il ne connaissait pas: le manque. La jeune fée fit les présentation avec la louve appelée Rikki. Louve... et c'était lui qui faisait décidément le sauvage en refusant de parler. Il n'était pas arrangé psychologiquement à ce point, Jack gardait une force en lui que beaucoup n'avait pas. Et même si il se pensait faible, après la torture qu'il avait subit, il était encore debout. Il se releva et se mit debout face à elles et dit plus agressivement qu'il n'aurait voulu:
« Je m'appelle Jack et arrêtez de me regarder comme si j'étais une pauvre petite chose. Je... Je ne suis pas un alcoolique d'accord ? J'ai... J'ai juste eu mes problèmes... »
Il se passa une main dans les cheveux, il sentait une suée le prendre. Sa descente allait peut être être plus rapide que ce qu'il ne pensait. Il croisa ensuite ses bras, son regard se perdant de nouveau un instant avant d'ajouter:
« Pardon... J'en ai juste marre de toutes ces absurdités. Après les vampires, les humains... Normalement on est leur gardien alors pourquoi nous enfermer ? Ca ne rime à rien. Comme si nous pouvions être des menaces ? »
Jack et son éternelle naïveté et ce, malgré son âge avancé.
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle Commune n.1, 22h38
Les caméras bougeaient avec mystère depuis le début de la soirée. Cela faisait bien quelques minutes qu'elles suivent avec attention les mouvements de la jolie fée blonde. En même temps, le mot "fée" n'est pas tombé dans les oreilles de sourds. Alors ces étranges créatures se qualifiaient de "fées", très intéressant ... Peut-être en fallait-il en savoir plus ? Les scientifiques préparaient déjà les hypothèses et les tests en conséquences. Etait-elle aussi étranges que les vampires ? Avaient-ils des caractéristiques en commun, des gènes en communs ? Et le petit blond était aussi un des leurs d'après le témoignage de la gentille collaboratrice qui l'avait signalé.
La brune avait eux, elle, était tout à fait différente mais tout aussi fascinante. Elle ne faisait pas de lumière avec ses mains mais ses yeux s'illumine et elle se transforme en loup. Elle est néanmoins très sauvage, comme un animal enragé, il va falloir quelques-jours de conditionnement en plus pour la tester. Quoique ...
Et si nous passions aux choses sérieuses ? La caméra zooma sur le petit groupe, ce qui eut le don de stresser une partie des prisonniers qui commençaient à jeter des regards aux malheureux. Des regards, angoissé, stressés, tendus. Ils se reculaient instinctivement. Et ils avaient raison. La porte de la salle commune coulissa dans un bruit inquiétant, faisant entrer 2 hommes en combinaison et armés jusqu'aux dents, suivis d'un scientifique en blouse blanche qui avait du mal à cacher son stress. Ils s'approchèrent du trio avec la ferme attention de les emmener avec eux. L'un des soldat scanda de sa grosse voix :
« Vous trois, suivez nous. Et n'essayez pas de refuser, nous avons de bons arguments ... »
La menace était lourde de sens. Peut-être valait-il mieux de l'écouter ? Ou d'en profiter ?
« Pauvre chat.. Ça résume bien, en fait.. » fut tout ce qu’elle trouva à répondre tout bas, avant de sourire en baissant la tête face à l’absurdité qu’elle venait de prononcer. Et voilà que les choses s’accélèrent. Que Monsieur Le Bourré, qui se nommait visiblement Jack, se leva d’un coup pour parler sur un ton agressif qui, en d’autres circonstances, aurait fait sourire d'ironie Liliane. Elle dû se retenir de faire une critique acerbe en lui balançant la définition du mot « Alcoolique » au visage. Elle était convaincue qu’il rentrait pile poil dans cette définition.. Mais elle préféra se taire. Simplement se taire. Il avait l’air indéniablement paumé. Ce n’était pas le moment pour tourner le couteau dans la plaie. Même Liliane s’en rendait compte. Elle se rendit également compte qu’elle avait encore le visage baissé vers le sol. Et que, par réflexe, elle avait croisé ses doigts sur sa nuque. Un espèce de petit rire sans joie s’échappa de ses lèvres lorsque Jack reprit la parole. Il venait de quelle planète, au juste ? Liliane releva la tête, plantant son regard sur lui.
« On est différents, alors ça leur fait peur. Point barre. Et comme ça leur fait peur, et qu’ils sont en supériorité numérique, on paie pour leur connerie. Aussi simple que ça. On pourrait avoir sauvé milles fois leurs petits culs de ‘ricain qu’ils continueraient toujours à être aussi cons. Bienvenue sur Terre, la chute ne fait pas trop mal, j’espère ? » C’était ironique, naturellement. Et elle ne pouvait même pas savoir que Jack avait justement débarqué sur Terre il n’y avait pas tant de temps que ça et que, si, justement, la chute avait été douloureuse pour lui. Elle soupira doucement, avant de reprendre plus doucement ; « C’est agréable d’entendre ta voix autrement que dans.. » Elle ne termina pas sa phrase, son regard attiré par autre chose. Par la petite caméra qui était fixement braquée sur eux.. Et elle leva les yeux au ciel en voyant deux hommes entrer dans la pièce et se diriger droit vers eux. « Sainte Mère de Dieu.. » cracha-t-elle en Français, entre ses dents. Elle s’y était retrouvée dans la galère, des milliards de fois.. mais là, elle avait le sentiment que ce serait milles fois pire que tout ce qu’elle avait pu connaitre. L’un d’eux parla, et Liliane se leva de son banc pour lui faire face.
« Je me fous de vos arguments. Je ne vous suivrais pas. Et elle non plus. C'est clair ? » Naturellement, elle parlait de Rikki en disant "Elle non plus". Elle n’avait pas réussi à protéger Sullivan.. Au moins pouvait-elle essayer de protéger la louve.. « Quoi ? Vous allez nous braquer une arme sur la tempe ? Nous torturer ? Messieurs.. » Elle soupira. « Je vous invite à aller gentiment vous faire foutre, okay ? Trouvez-vous d’autres jouets, les menaces ne m’effraient pas, malheureusement pour vous. » Sûrement allait-elle amèrement regretté son petit numéro de fille forte et rebelle. Mais elle s’en foutait. C’était elle. Elle était comme ça, un point c’est tout, et elle ne comptait pas changer.
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La fée… enfin « le » fée… L’homme fée quoi… Non mais c’est vrai ! Fée c’est un mot féminin ! Et c’était visiblement un gars… En toute apparence. Quoi ? Oui je sais, pas tellement le meilleur moment pour causer grammaire, mais en même temps y a pas grand-chose à faire dans cette cage, mis à part s’ennuyer et stresser. Bref, je reprends.
L’homme fée finit par ouvrir la bouche pour nous toucher deux mots de sa pensée. Sa subite sortie de silence et son ton agressif me fit brusquement tressaillir. Et alors ? Qu’est-ce qu’il a à réagir comme ça ? Il est schizo ou bien ? Presque automatiquement il s’excusa, posant la question du « problème humain ». Parce qu’au fond c’était à se demander de qui venait le danger. Depuis des siècles, vois plus, nous, êtres surnaturels, vivions sous leur nez, et ça n’a jamais été un problème. Même lors de la Grande Révélation, ça n’a rien changé pour nous concrètement, si ce n’est que les humains seraient peut-être moins surpris si un jour nous venions à nous révéler. Clair que dans le cas présent, c’était les humains la menace, mais de là à dire que nous étions parfaitement inoffensifs, il y avait un sacré pas. Pour les loups en tout cas. J’admettais la possible sauvagerie dont nous pouvions faire preuve, mais les loups fuient naturellement devant le danger, sauf s’ils n’ont d’autres choix que d’attaquer.
Liliane répondit à Jack en lâchant une espèce de rire nerveux. Le plus effrayant, c’est qu’elle n’avait pas tort. Elle allait continuer mais s’arrêta brusquement, le regard fixé en hauteur. Suivant la même direction, je remarquais que la caméra était braquée sur nous. Et alors quoi ? ça les amusait d’espionner nos conversation. Comme à peu près tout de nos vies d’ailleurs. C’est décidé je déteste, je hais les humains. Mais je n’avais pas encore décidé si je les trouvais pire que les vampires ou sur la même ligne. Deux hommes entrèrent alors dans la cellule et vinrent dans notre direction. Liliane ne put s’empêcher de fanfaronner, et j’avoue que j’aurais fait de même mais je devais percuter plus vite le « nous avons des arguments ». Attrapant le bras de la téméraire avec une poigne volontaire, je voulais lui signifier de se taire :
« Laisse. Ils ne peuvent pas comprendre, ils sont humains. Pauvres crétins je vous plains. Ça va être quoi cette fois ? Test psychologique ? La roue du hamster ? Ou non ! Je sais ! Un tour en extérieur pour bonne conduite ! Sérieux on n’a pas fait de vague. Ah… Mais oui je suis bête, vous le savez déjà avec les caméras. Doc ! Quelle surprise ! ça se passe bien la petite branlette du matin les yeux rives sur le décolleté des détenues? Ou alors il y a un souci et c’est ce pourquoi vous êtes là. Je comprends vous avez besoin de plus physique comme rapport au bout d’un moment. J’ai pas mes tarifs en tête mais on doit pouvoir s’arranger. »
Ouais. J’étais dans une putain de situation et j’étais putain de nerveuse. Mais j’étais prête à tout (ou presque) pour sortir. Mais s’il acceptait ma proposition (ce qui m’étonnerait m’enfin la race humaine… ) je pourrais m’en servir… Ou lui sauter à la gorge, ça en ferait un de moins.
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle Commune n.1, 22h38
Jack n'était pas du genre à hausser le ton et à s'attaquer à des gens qui voulaient juste lui venir en aide, mais il était à bout de tout. Comment avait-il pu sombrer à ce point ? Et bien entendu que non... Jack ne venait pas d'ici. Liliane, malgré qu'elle soit une fée, semblait ignorer le monde d'où il venait. Il la regarda avec de grands yeux innocent, jusqu'à ce qu'elle tourne les yeux vers la caméra qui semblait avoir un intéret certain à leur conversation. Jack aurait voulu répliquer mais il s’abstient. Il ne lui parla même pas de ce qu'il avait envie de dire dans la tête de Liliane. Il ne la connaissait pas après tout. Qui sait, peut être qu'elle viendrait à le trahir ? Et il ne voulait pas que les humains viennent à leur tour à découvrir le monde d'où il venait. Il ne voulait pas mettre Jamie et ses amis en danger.
Il se contenta de hausser les épaules d'un air maussade. C'est alors que la porte s'ouvrit et qu'une petite bande vint à leur rencontre. Un scientifique et plusieurs gars lourdement armés. Ils leur demandèrent de les suivre sans opposer de résistance. Liliane répondit violemment. Rikki de même par la suite. Jack souffla et croisa ses bras sur son torse. Il ne savait vraiment pas ce qu'il foutait ici. Il ne put s'empêcher de lancer, sarcastique à l'intention de Liliane:
« Tu m'aurais foutu la paix, ils m'auraient laissé tranquille... Je veux pas d'embrouilles alors perso, je préfère les suivre que de subir leurs représailles. Vous vous débrouillez... »
Il poussa les deux femmes et s'avança vers les types en levant les mains dans un geste d'apaisement:
« Je n'ai rien à voir avec elles, je n'opposerai pas de résistance, alors ne me faites rien s'il vous plait. »
Jack n'avait pas dit qu'il était le pire alliée de la terre ? Il le confirmait à l'instant précis. Il baissa les mains, remarquant qu'elles tremblaient. Signe d'un début de manque. Jack était réellement naïf et il n'avait aucune idée de ce qu'ils se préparaient à faire. Rien ne pouvait être pire que ce que Katherine et Adam avaient pu lui faire subir de toute manière. Jack n'était pas poltron, loin de là, et ce, malgré ce que pouvait faire penser la situation actuelle. Il ne voulait vraiment pas avoir d'embrouilles, et avec tout ce qu'il avait déjà subit, il finissait par devenir du genre égoïste.
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle Commune n.1, 22h40
Dès les premiers mot de la fée blonde, les gardes se raidirent d'instant et levèrent leurs armes en direction de l'imprudente, faisant sursauter toute la salle. La nervosité du scientifique haussa aussi d'un ton. Mais il se racla la gorge et tapotant sur la tablette pour faire apparaître une photo. Celle-ci représentait le portrait d'une personne que Liliane connaissait bien : Sullivan Moore.
"Il me semble que vous connaissez ce visage, non ? Il a été pris avec vous en flagrant délit de non-respect du couvre-feu. Vous vous doutez de ce qu'il pourrait arriver si vous ne nous suivez pas, non ? S'il-vous-plait, ne nous obligez pas à aller à de telles extrémités. Grâce à vous, nous faisons avancer la science !"
Il n'avait pas vraiment l'air d'un sadique en puissance. Juste d'un scientifique endoctriné qui ne pensait pas à mal. La louve prit alors la parole et ces mots eu le reflexe de faire rougir comme une pivoine le pauvre jeune homme à peine sorti de la fac qui ne savait plus ou se mettre. Il ne répondit rien et se contenta de l'ignorer avant de lancer un regard reconnaissant vers l'homme fée :
"Très bien, alors suivez-vous."
Ces déclaration semblèrent avoir de l'effet et il se sentit mieux quand les 3 protagonistes le suivirent dans les couloirs de la bâtisses, les gardes ayant préalablement attacher leurs mains dans le dos. Les deux fées se retrouvèrent dans une petite salle avec un grand lit tout ce qu'il y a de plus sommaire, et deux vitre teintées, une donnant sur un poste de contrôle et l'autre sur une salle adjacente. Il amenèrent la louve dans cette salle adjacente, pour l'attacher à une chaise munie de sangles. Un autre scientifique préparant différentes seringues.
"Nous allons étudiez les capacités reproductives des êtres de lumière, plus communément appelés "Fées". Reproduisez-vous."
Dans l'autre salle, l'autre scientifique dit dans un Dictaphone : "Test sur les différentes substances capables de provoquer une transformation, essai numéro 1 : l'adrénaline".
A vrai dire, Rikki n’aurait même pas eu besoin de lui empoigner le bras comme elle venait de le faire pour la faire taire. Lorsque le scientifique avait tripoté sa tablette, et que le visage de Sullivan Moore était apparu sur l’écran, toute l’attitude de Liliane avait changée. D’autant plus avec ce qu’il ajouta.. Si elle n’obéissait pas, c’était Sullivan qui allait payer. Si elle n’obéissait pas, c’était lui qui prendrait à sa place. Elle écarquilla les yeux, ne faisant même pas attention ni à ce que lâcha Rikki, ni même à ce que lâcha Jack à son intention. Elle n’avait pas le choix. Ils l’avaient enfermée, et lui prenaient tout. Jusqu’à son libre-arbitre. « Je vous suis. » lâcha-t-elle, d’une voix blanche, ne réagissant même pas lorsque les gardes lui attachèrent les mains. Une poupée de chiffon. Mettre sa propre vie en danger, passe encore. Mais elle ne mettrait jamais celle de Sullivan en péril. Jamais. Et ça, ils avaient dû le comprendre à l’instant où elle s’était avancée dans cette rue pour le protéger.. Elle avait envie de pleurer. De hurler contre sa propre fragilité. Sans un mot, sans un regard pour qui que ce soit, elle suivit le petit groupe dans les couloirs, jusqu’à une salle dans laquelle se trouvait un lit. Un lit ? Sérieusement ?
"Nous allons étudiez les capacités reproductives des êtres de lumière, plus communément appelés "Fées". Reproduisez-vous."
Liliane leva les yeux vers le scientifique, avant de les poser sur Jack. L’image de Sullivan sur le petit écran lui restait en mémoire.. Elle n’avait pas le choix. L’idée la répugnait, mais elle n’avait pas le choix.. Et elle n’avait même pas besoin de poser la question pour savoir qu’un refus de sa part entrainerait une réaction en chaine qui finirait par atteindre Sullivan.. Elle eut une petite seconde d’hésitation. Tout cela lui donnait la nausée.. Mais, sans lâcher un seul mot, elle planta son regard miel dans les yeux du scientifique et commença à se déshabiller. Il voulait du spectacle ? Tant que ça protégeait Sullivan, elle lui en donnerait. « Vous avez une préférence pour la position, ou nous avons au moins le choix de savoir comment on va baiser ? » dit-elle, amère, tout en continuant d’ôter la tenue immonde qu’elle portait. Elle se retrouva nue, debout devant le lit. Elle n’avait strictement aucune envie de coucher avec ce type qui puait l’alcool, devant ce pervers qui semblait tout particulièrement gêné. Si elle le faisait, ce n’était que pour protéger Sullivan. « Il sera en sécurité ? » ajouta-t-elle, tout en désignant la tablette pour faire comprendre qu’elle parlait du vampire. Le scientifique acquiesça et Liliane s’approcha de Jack.
*Dis-toi que ce n’est qu’un jeu. Je suis désolée de t’avoir embarquée là-dedans.* lui envoya-t-elle en pensée, peu convaincue que cela aurait un quelconque effet sur l’autre fée. Après tout, c’était de sa faute s’ils se trouvaient là. Si elle n’avait pas été le voir, ils seraient encore probablement dans la salle commune. C’était cruel. Et, pourtant, ils auraient pu se retrouver dans une expérience plus cruelle encore.. Au final, ils avaient « de la chance » .. Ils devaient simplement coucher ensemble. Rien de plus. Elle avait couché avec une multitude d’homme dans sa vie.. Elle n’avait qu’à se dire que c’était pareil, cette fois. Qu’il était un type trouvé dans un bar et qu’elle avait ramené chez elle.. Ou elle n'avait qu'à imaginer Sullivan, ou Ludvig, à la place de Jack..
Jack, Rikki & Liliane
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A ma grande joie, le médecin rougit. Espèce de puceau va. Nan mais… Jack ? Fais la culpabiliser tant que t’y es ! Et puis s’ils avaient décidé que tu serais de la partie, t’avoir parlé n’aurais rien changé. Il se rendit à nos geôliers sans plus de manière.
Plutôt docilement, les mains attachées dans le dos, nous sommes tous les trois sortis hors de la cellule, encadrés par nos geôliers. Liliane avait radicalement changé de tête lorsque le scientifique lui avait montré la photo d’un homme sur sa tablette. De toute évidence, la fée le connaissait et y était attaché. Je ne l’avais jamais vue avec une telle expression. Vous me direz, je la connaissais pas non plus depuis des lustres, mais j’avais tellement l’habitude de la voir jouer et défier… ça me faisait presque mal de la sentir aussi atteinte en son fort intérieur. Oui car je suis à moitié animale, alors les ressentis, c’est comme l’instinct : très fort.
Après quelques minutes à déambuler dans les couloirs, nous avons été séparés, mais de peu. Une vitre seulement. Jack et Liliane se retrouvèrent dans une pièce ne comportant qu’un lit… un Lit ? Sérieusement ? J’entendais la voix d’un homme dans un haut parleur. « Capacités reproductives ». Non mais c’est quoi ces gens ?!?
Mon attention se reporta sur ma propre situation. Assise dans un siège, pieds et mains attachés à l’aide de sangles… Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien avoir dans le crâne pour penser à de telles choses ?!? Ils me révulsaient et me révoltaient. La race humaine était la pire des espèces. J’allais demandé ce qu’ils comptaient faire de moi, de toute évidence spectatrice de ce qui allait se passer dans la salle de l’autre coté de la vitre, quand le mec parla dans un enregistreur : « Test sur les différentes substances capables de provoquer une transformation, essai numéro 1 : l'adrénaline. »
QUOI ?!? Genre j’ai pas assez servit ? Trépignant sur ma chaise, je jetais des regards emplis de haine et de promesse de représailles. J’entendais Liliane de l’autre coté de la vitre. C’était du viol ! du Viol dans sa pire forme puisqu’aucune des deux ne semblaient vouloir ce qui allait se passer. Je sentis l’aiguille me piquer dans le creux du bras, et le produit se répendre dans mes veines. J’étais affaiblie, mais je ne voulais pas céder… Je ne pouvais pas leur donner…
« Aaaaaaah ! »
J’hurlais. Me voyant dans le reflet de la vitre, je voyais mes pupilles dorées me regarder avec rage. Respire… Respire à fond Rikki… Tu ne dois pas leur donner satisfaction… tu ne dois pas… Mais les seringues n’avaient pas l’air de manquer… Oh God… Il y a des jours où on aurait mieux fait de rester couché dans son grenier.
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle Commune n.1, 22h38
Le naïf Jack... Il ne changeait pas au fond de lui. Il pensait qu'en obtempérant, ces types comprendraient qu'il était inoffensif mais il savait que ces soit disant "alliés" avaient surement raison. Jack ne voulait pas y penser. Il ne voulait pas sombrer davantage. Un type montra la photo d'un homme à Liliane, son comportement changea radicalement. Jack ne préféra pas noter. On lui passa des liens. Jack se laissa faire, et suivit les hommes à travers les couloirs. On les invita à entrer dans une salle, Liliane et lui. Un lit s'y trouvait. Jack fronça les sourcils tout en se frottant les poignets.
Et le couperet tomba. Jack eut un rire nerveux. C'était une blague ? C'était juste une salle blague ? L'Ecossais regarda les deux types en secouant la tête. Le gars le braqua, le rire de Jack s'étouffa et son sourire disparut. Il tourna la tête quand Liliane se déshabilla sur le champ. Jack détourna le regard, ses joues devenant cramoisies. C'était quoi ce bordel sérieux ? Il n'allait pas coucher avec cette fille... Pas comme ca... De un, il la connaissait pas et de deux... Enfin pourquoi ferait-il ca ?
« Je... heu... On se connait à peine... On ne peut pas au moins prendre le temps de faire connaissance ? »
L'effet fut foireux. Totalement, car les types se mirent à rire. Liliane lui envoya alors une pensée. Jack tourna les yeux vers elle avant de relever la tête, ayant oublié une seconde qu'elle était nue. *Ouais un jeu... Une blague surtout... Ils sont sérieux ?* Jack piétina et s'avança vers le scientifique, tentant de lui faire une confession.
« Ce n'est pas que je ne la trouve pas charmante mais dans cette ambiance... Même si je voulais... Je risque d'avoir des difficultés à me... me... enfin vous voyez... Et puis, vous savez, vous ne tirerez rien de bon de moi, je ne suis pas un grand... vous savez... »
Jack avait bouffé de vous savez..., plus que naïf, il montrait à l'instant son réel caractère prude face à la situation. Non, il n'était clairement pas un type qui sauterait sur la première donzelle qui passe. Il était même un grand timide avec les filles, il fallait l'avouer. Il essuya la sueur sur son front, lui qui ne se sentait pas bien dès le départ, se sentait encore moins bien.
« Et... Je crois que je suis malade... Ca ne sera pas très productif comme vous pouvez le constater. Touchez mon front ! Vous êtes médecin je crois ? Je crois que je dois avoisiner les 40 de fièvre. Je risque de lui refiler... Surtout si j'ai la grippe... Vous n'auriez pas plutôt des médicaments à me donner. Vous savez... Une aspirine... Un truc comme ca... »
Au moins avait-elle la chance de ne pas être tombée sur un pervers de première qui aurait accepté l’expérience sans essayer d’y échapper. Elle n’était pas très optimiste quant à ses chances de pouvoir convaincre les hommes présents, mais elle le laissa faire, ne cherchant pas à le stopper. Après tout, ce n’était pas de sa faute si lui ne coopérait pas, non ? Liliane doutait fortement que ces types en aient quelque chose à faire de savoir s’ils se connaissaient ou non.. Et les rires qui s’élevèrent dans la pièce en attestèrent. A ce moment, elle voulut le soutenir, en s’approchant de lui. En lui envoyant une pensée.. Le scientifique et ses acolytes n’avaient pas besoin de savoir ce qu’ils se disaient.. Elle était nue, ce qui n’était probablement l’approche la plus subtile, mais ça n’avait pas vraiment d’importance. De toute façon, qu’ils le veuillent ou non, ils allaient finir par devoir coucher ensemble.. La suite des paroles de Jack firent esquisser un léger sourire à Liliane. Sourire qui disparut lorsque le médecin décréta que oui, effectivement il allait recevoir un médicament, tout en lui tendant un cachet bleu. Le médicament n’était pas très difficile à identifier ; du viagra. Ils voulaient vraiment s’assurer que cette expérience allait se passer.. Quelle bande de porcs ! *Avale pas ce truc.* lâcha Liliane en pensée, tout en s’avançant vers lui pour lui prendre le cachet bleu des mains.
La seconde d’après, elle envoya le cachet sur le sol avant de placer une de ses mains sur la nuque de Jack. Le baiser qu’elle lui donna fut à la fois doux, et passionné, avant qu’elle ne l’entraine vers le lit sans trop lui laisser le choix, le faisant tomber assis pour se mettre à califourchon sur lui. *Pense à.. A une personne qui te fait vraiment envie. Ne pense pas à moi, ni à cette pièce.. Le cachet qu’ils voulaient te donner t’aurait fait avoir une érection.. pas très naturelle et.. et forcée.. C’est pour ça que je t’ai dit de ne pas le prendre.. Ils nous lâcheront pas. Le meilleur moyen de sortir de là, c’est de leur donner ce qu’ils veulent. J’peux pas tout faire toute seule, dans ce genre de situation.. S’il te plait.. Me plante pas. Le type que tu as vu en photo sur la tablette.. C’est juste la personne qui compte le plus à mes yeux. La seule personne qui compte à mes yeux.. S’ils lui font du mal, je n’aurais plus aucune raison de me battre. Est-ce que tu comprends ça ? Est-ce que tu comprends que je suis obligée de faire ce qu’ils me demandent ?* Elle lui avait envoyé tout ça en pensées, tout en restant collée à lui pour ne pas qu’il se lève du lit. « Ce n’est que du sexe. » ajouta-t-elle à voix haute. « Simplement du sexe, Jack.. D’autres subissent certainement bien pire.. »
Son cœur battait la chamade. Et si cette proximité avec Jack jouait un petit rôle là-dedans, c’était surtout la peur et la colère qui faisait s’emballer son cœur.. Maintenant, tout ce qu’elle espérait, c’était que Jack accepte juste de voir ça comme un jeu, comme rien de bien grave.. Elle voulait juste qu'il joue le jeu, pour pouvoir sortir de là le plus rapidement possible.
Jack, Rikki & Liliane
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Je voyais Liliane et l’autre fée de l’autre coté de la vitre… Mon dieu… C’était du viol. Du viol commandé. Je ne voyais pas d’autres mots pour décrire ça. Je les entendais à travers la vitre… Oh ce n’étais pas non plus très fort, tout juste un murmure… Jack ne voulait pas et était clairement mal à l’aise, mais Liliane semblait… fataliste. Il faut dire que nous étions tous privés de choix ici. Tellement absorbée par l’horreur qui allait se dérouler sous mes yeux, je ne sentis même pas la seconde piqûre. C’est seulement quand les effets se manifestèrent moins d’une demi-seconde après. Un spasme violent me secoua toute entière et je sentais mes os craquer. C’était horrible. La douleur. Et j’aurais beau user de toute la volonté du monde, si je ne craquais pas à cette injection, je n’allais pouvoir faire face à la prochaine. Un énième cri de rage, bestial, sauvage, sorti de ma gorge en feu. La louve en moi voulait sortir, déchiqueter la gorge de cet être immonde qu’était ce scientifique. Mais je refusais de lui donner ce qu’il voulait… Ne pas craquer, résister. La contradiction entre le gène animal et le gène humain était tout ce qu’il y avait de plus compliqué à concilier car les deux natures étaient vraiment différentes. Et vouloir ralentir une transformation, c’était combattre un stade ou vos os se mouvaient, craquaient, se tordaient, rapetissaient… La douleur ne se sentait pas en temps normal puisque la transformation était rapide, et voulue. Au fond je me faisais souffrir moi-même. Un poil masochiste, la fille. Je me déchaînais toute seule, tentant d’arracher les liens qui me retenait à la chaise. D’un point de vue totalement extérieur, je passais certainement pour une dégénérée. Et que feraient-il une fois la transformation exécutée ? Ils allaient me renfermée dans cette cage ? Me jeter dans un charnier ? Lorsque je serais inutilisable à satisfaire leur soif de cruauté et de perversion ?
Durant une seule seconde… une seule… juste le temps de tenter de le remettre à sa place d’humain qu’il était, lui laisser le choix de vie ou de mort… Enfin, un semblant de choix, puisqu’un loup sous adrénaline valait sans doute un loup sous V. Relâchant toute volonté de résistance, je laissais le coté lupin prendre le dessus sur la conscience humaine. Ce fut rapide. Les liens étaient désormais trop lâches pour retenir mes membres et trop espacés. Je descendis de la chaise et fis face à mon bourreau. Ma fourrure noire était hérissée de rage, les babines relevées, laissant voir des crocs moins rassurants que ceux d’un vampire. Sans élan, dopée par ses injections, je lui sautais immédiatement à la gorge et mordit sa jugulaire avant d’arracher tout bonnement la chaire, lui tirant un cri d’horreur et de douleur. Bien fait. Le gout métallique du sang m’emplit la bouche et dégoulina de mon museau. C’était à peine visible. Je déchainais mes griffes sur le torse du scientifique, arrachant sa blouse et sa chemise, déchiquetant sa peau et ses chairs jusqu’à mettre à jour ses os. C’était une vraie boucherie. Il gisait dans une marre de sang. Descendant de son corps sans intérêt je cherchais un moyen de sortir. Je ne tenais pas en place, la salle était trop petite, trop étroite… j’avais le sentiment d’étouffer… Sortir… Courir… Vite…
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle Commune n.1, 22h38
Les scientifiques se mirent à rire, Jack les accompagna avec un rire forcé. Ne comprenant pas tout. Le gars avait donné un médicament à Jack qui le remercia dans un sourire de gratitude. Il allait le prendre que Liliane lui arracha des mains pour le faire voler à travers la pièce. Jack protesta, mais pas bien longtemps vu qu'elle plaqua ses lèvres contre les siennes. Jack leva les mains ne voulant toucher le corps de la fée nue. Elle commença à le pousser vers le lit, et l'Ecossais tomba dessus. Avant qu'il ne puisse se relever, elle se mit à califourchon sur lui pour l'immobiliser.
Jack leva les yeux vers le plafond, ne voulant poser son regard sur elle. Elle lui parla mentalement. Jack baissa légèrement les yeux pour la regarder dans les yeux. Pas en dessous... Non, il se sentait réellement gêné même si il fallait l'avouer, il aurait pu tomber sur un laideron, se faire avoir du plaisir ne serait pas bien compliqué. Jack eut un rictus et lui répondit * Ouais t'es marrante toi ? Tu crois que j'ai quelqu'un à qui penser ? Je suis seul... Un pauvre mec paumé... Comme je t'ai dit: t'es tombé sur le pire allié qui soit. Je ne te serai pas d'un grand secours.* Il se redressa sur ses coudes, et sorti à la suite:
« Je ne sais pas si je peux... »
Le gars au viagra, lui lança alors:
« Si cette expérience échoue, votre prochaine femelle se trouvera au district des vampires. Peut être que l'expérience sera plus concluante... N'est-ce pas ? »
Jack blêmit. Les vampires. Sa bête noire. Il porta son regard apeuré vers Liliane. Il fronça les sourcils. * Je suis paumé... Je sais pas faire ca alors... s'il te plait soit indulgente... Je ne sais même pas par où commencer... * Il accompagna les gestes à la pensée, faisant danser ses mains dans les airs d'un geste peu franc. Il se força à se détendre d'abord, et laisser le plaisir couler dans ses veines. Mais le regard de ses idiots ne l'aidait pas. * Et ses gros porcs qui nous regardent ce ne m'aide en rien. * A l'instant, il donnerait tout pour avoir une bouteille d'alcool pour ne pas penser à ce qui allait se produire.
Rikki Naylor, Jack O. Sutherland, Liliane C. Finnigan
Salle d'expérience n.12 et n.13, 22h58
Les choses semblent se compliquer dans le coin d'expérimentation Lupine. Tout en prenant des notes sur sa tablette le scientifique n'avait pas assez fait attention à l'extensibilité des liens de la louve et celle-ci en avait profité pour se libérer et réduire au silence le pauvre scienfitique, faisant tomber à la renverse son plateau de seringue dans un bruit d'agonie. C'était sans compter que la porte de le salle n'était pas fermé à clef. Mais les caméra de surveillance avait tout enregistré et des soldats étaient déjà en route.
Néanmoins, un nouveau scientifique entra dans la salle, ses cheveux hirsute et ses yeux dorés ne laissait aucun doute sur sa nature, néanmoins, il prit soin d'être dans l'angle mort de la caméra. Son aura et sa force menaçait la louve et il lui grogna entre les dents un : Pas maintenant ... Encore quelques jours, ils arrivent bientôt ...
Qu'allait faire la louve ? L'écouter ? L'égorgé comme son prédécesseur ? Ou lui filer entre les pattes malgré les avertissement ? Et surtout que voulait dire ce scientifique à la nature de Loup ?
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De l'autre côté de la vite, l'expérience battait son plein et le scientifique, mal à l'aise, tentait tant bien que mal de prendre des notes et d'émettre des hypothèses, mais la nature des rapports entre les deux fées n'avaient rien de différent que pour des humains ordinaire. Pas de lumière particulièrement. Il décida alors d'éteindre la lumière pour voir si la moindre luminescence pouvait apparaitre, mais rien de flagrant. Ce noir pouvait-il profiter aux deux fées en plein ébat ? Ou allait-ils rester bien sagement pour retourner dans leurs cellules après "l'expérience" ?
Elle voyait bien qu’il était complètement paumé. Elle le devinait sans aucun mal, il le faisait clairement ressentir. Il n’osait même pas la toucher, refusait même de la regarder.. Il lui envoya une pensée, et Liliane se força à ne pas sourire tristement. Ca semblait tellement clair dans l’esprit de la blonde ; ce pauvre type n’avait aucune expérience en la matière. Zéro. Et elle trouvait ça triste. Même elle, qui n’était pas très regardante sur les hommes et les femmes qu’elle mettait dans son lit, pour peu qu’ils aient plus de 40 ans minimum et un physique plus que correct, même elle, avait choisi soigneusement la personne avec laquelle elle avait eu sa première expérience. Elle trouvait cruel qu’il n’ai pas le choix de sa première partenaire..
« Bande de macaques.. » lança-t-elle en français, serrant les dents, à la réponse que donna le scientifique à Jack. Et ce regard apeuré.. Mon Dieu ! Liliane avait beau être une connasse de base – et oui, elle l’assumait pleinement – elle avait tout de même un cœur. Et celui-ci s’était fissuré en voyant le regard de Jack à l’évocation des vampires.. Elle lui adressa un sourire, tout en posant un baiser chaste sur sa joue *Tu n’auras qu’à te laisser guider.. Je te jure que je ferai en sorte que ce soit agréable pour toi..* Elle attrapa les mains de Jack, et les lui fit poser sur sa peau tout en venant l’embrasser à nouveau. Elle fit courir ses propres mains sur le torse de son compagnon d’infortune, détachant les boutons de la veste un à un. Elle eut un rire franc et spontané à ce que lui renvoya Jack, et lui caressa la joue pour le rassurer *Ferme les yeux, ne pense pas à eux.. Embrasse-moi..* Elle essayait de rendre le moment le plus doux et le moins traumatisant possible. Comme pour joindre le geste à la pensée, elle revint poser ses lèvres sur celles de Jack à nouveau, avant de faire descendre sa bouche dans son cou. Elle se faisait tendre, mais elle ne pouvait pas nier qu’elle aussi était gênée. Surtout pour Jack..
La lumière s’éteignit alors, plongeant la pièce dans une obscurité dont Liliane n’aurait même pas osé rêver. Franchement, elle fit enlever la veste à Jack et le fit se mettre en position couché. Ils pourraient tenter de fuir, et cette idée frôla l’esprit de Liliane.. Mais elle se fit violence ; où irait-elle ? Combien de temps avant qu’on ne la retrouve dans les couloirs de cet endroit, et qu’on fasse payer à Sullivan le prix de son audace ? Elle continua son petit manège, fit descendre ses mains lentement sur le corps de Jack, jusqu’à arriver à la limite de son pantalon. Elle n’était pas habituée à ça ; devoir guider un homme.. C’était loin, à des années lumières d’être dans ses habitudes ! D'ordinaire, c'était elle qui se laissait guider, qui se laissait faire pour satisfaire au mieux ses partenaires.. Elle hésita sur ce qu’elle devait faire, tout en posant des baisers le long du torse de Jack.. Lorsque sa propre tête arriva au niveau de sa propre main, elle fut forcée de prendre une décision. Elle remonta jusqu’au visage de l’autre fée, s’empara de ses lèvres, et fit glisser sa main sous le tissu du pantalon. *Tu sais, tu peux me toucher Jack. Où tu veux. Frôle-moi, embrasse ma peau, caresse-moi.. N’ai pas peur.. Je ne vais pas te juger si tu es gêné ou hésitant.. Je te le jure.* Elle-même commença des caresses lentes et plus intimes qui eurent l’effet escomptés, avant de commencer de vrais va-et-vient avec sa main. Si au moins, lui, pouvait prendre du plaisir à ce rapport intime.. Elle continua ainsi un moment, pour laisser Jack s’habituer à ce contact, lui fit enlever le tissu superflu, avant de venir remplacer sa main par sa bouche. Elle savait plus ou moins ce qui pouvait plaire à un homme, et elle savait tout à fait ce qui parvenait à l’exciter, elle, un minimum.. Et ces caresses buccales faisaient parties des deux catégories, en général.
Jack, Rikki & Liliane
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Sujet: Re: Intrigue 3 : Prisonniers Surnaturels (Part 2) Sam 1 Mar - 1:26
Liliane C. Finnigan Jack O’ Sutherland
Un lion sauvage mis en cage aurait été plus calme. J’entendis des pas dans le couloir. Des pas rapides, mais d’une seule personne. Ramassée sur moi-même, la queue et les oreilles basses, des dents à faire fuir un bouledogue découverte par mes babines relevée… Non vraiment je ne voulais inspirer aucune confiance et je pense que ma mission allait réussir… Enfin ça n’est que de la théorie. Mes muscles sont contractés comme jamais je ne les ai eu, à me faire un mal de chien, sans mauvais jeu de mot. Un grondement sourd faisait vibrer mes cordes vocales alors que la porte s’ouvrit, laissant juste apparaitre le visage d’un homme.
Je lâchais un hoquet sonore, enfin, ce qui s’apparentait à un hoquet pour un loup. Les yeux de cet homme étaient dorés… Dorés… comme un loup sur le point de se transformer. Quoi ? Ce loup était un médecin… Un complice de ces criminels !
« Pas maintenant ... Encore quelques jours, ils arrivent bientôt ... »
Ses paroles, brèves mais parfaitement claires. Néanmoins j’étais encore sous le choc de voir le membre d’une telle race parmi ces monstres… mon corps tout entier tremblait de rage, de peur, d’excitation… « Ils arrivent »… qui ? Qui arrivent ? J’étais à deux doigts de me jeter contre les murs pour obtenir une réponse. Je sentais que l’adrénaline commençait à diminuer lentement, mais pas assez à mon goût. Tout en réfléchissant, je tentais d’évacuer l’hormone en me défoulant sur ce que je pouvais, trainant par la même tripe et sang à travers toute la pièce. Ma combinaison de détenue était en lambeau, j’avais laissé partout des traces de mon carnage. Tremblante de tout mon corps, la porte s’ouvrit à la volée alors que des pointeurs de fusils d’assaut criblaient mon pelage noir de petits points rouge lumineux. Lâchant le bras arraché du corps inidentifiable du médecin, je me couchais sur le côté, en signe de soumission ce dont je n’avais pas du tout l’habitude. Je n’avais aucunement l’intention de reprendre forme humaine, encore moins sous les yeux de ces pervers sans nom. Pas que je sois pudique, loin de là, mais leur offrir l’occasion de se rincer leur yeux d’enfoirés d’obsédés sexuels. Eh ouais mec. Je préfère que tu me passe le collier de chien.