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 Un coeur qui aime est un coeur qui bat [Eleanora&John]

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John Huntingdon

John Huntingdon


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☩ Points : 4651


Qui suis-je ?
Race: Vampire
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MessageSujet: Un coeur qui aime est un coeur qui bat [Eleanora&John]   Un coeur qui aime est un coeur qui bat [Eleanora&John] EmptyMar 11 Fév - 22:53

Un coeur qui aime est un coeur qui bat

“ Eleanora & John "


Celà faisait maintenant plusieurs jours que John était dans ce lieu macabre. Il devait suivre ce qu'on lui disait sinon il pouvait risquer pire encore. Il avait découvert que Sullivan était ici. Il s'était fait attrapé pour le sauver. John s'en voulait terriblement, malgré le fait qu'il eut été soulagé de le revoir. Ici, c'était le lieu de perdition où chacun perdait espoir jour après jour. Mais il y avait bien une chose qui faisait tenir John, c'était ses proches qui se trouvaient en dehors de ces murs et Sullivan. Il voulait les sauver, et les retrouver. Il voulait les protéger. Il savait de quoi ils étaient capables et avaient la menace facile... John ne bronchait alors pas, même si il n'était profondément pas d'accord sur ce qu'ils faisaient ici.

La veille, il s'était retrouvé face à une sorte de psy. Il lui posa pleins de questions. John, sur ce coup, fut d'accord sur la coopération. Il voulait leur montrer comme quoi les vampires pouvaient aussi être humain. Il voulait leur montrer que certains d'entre eux pouvaient vivre en paix avec eux. Quelle malheur ne fut pas quand il parla de ses envies de son ancienne vie et de ce qu'il était de son vivant. John avait pu voir de loin qu'il écrivait un truc du genre sujet potentiellement recevable à l'expérimentation 22. L'homme n'avait alors pas compris... Jusqu'à ce qu'on vienne le chercher le lendemain.

On ne lui expliqua rien. On l'emmena dans une sorte de salle d'expérimentation aux murs blancs, avec une sorte de table d'opération. En voyant celà, ainsi que d'autres instruments que John connaissait bien pour en avoir utilisé lors de ses opérations, il se stoppa net à l'entrée alors que son visage devint encore plus blême que d'ordinaire. Il sentit alors le canon d'un fusil le pousser dans son dos pour qu'il avance. Il déglutit, et regarda le psychologue qui s'avança vers lui. Il lui expliqua qu'il l'avait écouté et qu'il voulait faire de lui le premier sujet d'une expérimentation sans précédant. John fronça les sourcils, ne comprenant pas. Il lui reprit alors les mots qu'il avait prononcé la veille: Je veux retrouver ma vie. Une vie normale avec ma femme et mes enfants. Vivre simplement et avoir un coeur qui bat de nouveau dans ma poitrine. Au fur et à mesure, l'homme comprit ce qu'il se tramait.

Il leur dit que c'était impossible de faire celà. Impossible. Il était mort depuis bien trop longtemps. On le braqua et on le somma de coopérer sinon ils s'en prendraient à Sullivan. On lui demanda de retirer sa chemise. Ce qu'il fit. Le Psychologue s'en alla alors, le laissant au soin des chercheurs. Il se sentit chancelant quand il s'allongea sur la table d'opération. Ses membres tremblaient. Même un vampire comme lui pouvait ressentir cette peur qui vous tiraille au point de devenir une torture. Il savait que l’anesthésie ne ferait aucun effet et qu'ils viendraient surement à l'opérer à coeur ouvert, voyant que le défibrillateur et l'adrénaline ne fonctionnerait pas. Il était lui même médecin, il savait très bien ce qui l'attendait.

Des anneaux puissants en argent vinrent attacher ses poignets à la table solidement fixé. Puis ce fut ses chevilles. Il grimaça à la sensation de brûlure du métal sur sa peau. On lui attacha des sangles autour de ses épaules. et de ses genoux. Ca y était, il ne pouvait plus bouger. Il allait devoir attendre qu'on s'occupe de lui. On lui plaça plusieurs patchs sur la poitrine et les tempes, et on alluma un électrocardiogramme qui afficha un tracé plat comme on pouvait s'en douter. On s'affairait autour alors que plusieurs médecins entrèrent dans la pièce, John pensait avoir atteint l'horreur suprême, il se trompait. Il ne put cacher son effrois et sa stupéfaction. Eleanora venait d'arriver, se mêlant aux médecins.

Les yeux fixés sur elle dans un air de terreur, la bouche mi-ouverte, il se força à ne pas prononcer son nom. Il détourna même son regard. Sa réaction pouvait être simplement interprété par l'horreur de voir autant de médecin... Enfin il espérait. Il serra les poings. Que faisait-elle là ? Elle ne devrait pas être ici... Et il ne voulait décidément pas qu'elle assiste à cette horreur. Si elle avait une couverture, ce qui était très malin en soit... Il fallait avouer qu'elle devait avoir joué habillement pour venir jusqu'ici... Elle risquait de craquer à n'importe quel moment. Elle allait même être de ceux qui risquaient de le torturer. John savait qu'elle n'y arriverait pas. Autant qu'il paye seul les conséquences. Il vit le médecin le plus vieux et qui devait être le maître à bord, attraper la machine à défibrillation. John cria un:

« STOP ! »

Le gars se figea, John continua, se forçant à ne pas croiser le regard de sa femme.

« Ne faites pas ca. Vous savez que ca ne va pas marcher. Moi je le sais, je suis médecin vous savez ? »

L'homme eut un rictus et se mit à rire de façon sadique.

« Un médecin, c'est vrai ? C'était pour mieux bouffer vos patients par la suite ? Vous êtes un cobaye et d'après notre constitution de notre bonne vieille Amérique, vous n'avez aucun droit sur terre. Et permettez moi de vous dire que vous êtes chanceux que nous vous proposons celà et que ne vous disséquons pas seulement comme un sale bout de viande morte. Maintenant taisez vous, avant que je vienne à vous couper la langue pour avoir la paix. »

John serra les poings en grognant et tenta de tirer sur ses entraves, mais c'était vain. Il tourna rapidement son regard vers Eleanora et lui supplia du regard de s'en aller. Il ne voulait pas qu'elle voit ca. Il allait y survivre tant qu'on ne lui enfonçait pas un peu dans le cœur, mais il allait passer un sale quart d'heure et il ne fallait pas être devin pour le comprendre. Le défibrillateur était prêt et dans les mains de ce sadique. Dans un sourire, il annonça:

« Apportez un masque à oxygène. »

John eut un rictus et ne put s'empêcher de lancer:

« De l'oxygène ? Je suis mort... On vous le suce dans votre propre sang de sale petit humain détestable, pas par voix pulmonaire. Dois-je vous faire un cours, DOCTEUR ?
- Ne vous y méprenez pas cher CONFRÈRE, c'est juste pour me donner bonne conscience ou quelque chose qui s'en approche... A ce que je vois au final, vous avez laissé tomber votre petit jeu de parfait gentleman ? »

Il avait dit celà avec dédain, et il savait qu'il ne faisait que le provoquer. Il savait très bien ses cours, et ce masque ne lui servirait à rien. John ne put s'empêcher de sortir les crocs, en tentant de se relever. Le médecin, non téméraire, eut un mouvement de recul face à la surprise. Il avait visiblement peur de John et il ferait sans doute moins le malin dans une autre position que celle actuelle.

« Qui est le pire des monstres ? Venez que je vous ouvre le bide pour ma petite expérimentation et mon plaisir personnel ! »

Sous l'impulsion et la colère, le type arma sa machine. John n'avait pas pu s'empêcher de se taire. Le médecin lança une série d'insulte et posa les plaques sur son torse. John sentit le courant électrique lui parcourir le corps entier. Celà lui coupa la respiration, et son corps se raidit si fort que ses muscles en devinrent atrocement douloureux. Les plaques se décollèrent de son torse. John voyait quelques étoiles, et sa respiration était sifflante. Le tracé n'avait pas bougé d'un pouce. Son coeur n'avait même pas tressaillit. Le médecin demanda d'augmenter la puissance. John réussit à lui lancer d'une voix faible mais dont les mots ressortaient comme étant une lourde promesse qu'il se faisait:

« Vous n'avez pas intérêt à ce que je sorte, car je vous traquerai, je vous trouverai et je vous tuerai... lentement... »


© Chieuze

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MessageSujet: Re: Un coeur qui aime est un coeur qui bat [Eleanora&John]   Un coeur qui aime est un coeur qui bat [Eleanora&John] EmptyMer 12 Fév - 13:01

John & Eleanora
Un coeur qui aime est un coeur qui bat
Take my hand and lead the way Out of the darkness and into the light of the day And take me somewhere I’ll be safe Carry my lifeless body away from the pain

La belle avait échappé à son camp, ou on interdisait de descendre pour voir quelqu’un. On devait la protéger. Mabb avait découvert qu’elle était « Kaitlyn ». La réincarnation. Le temps l’éloignait de John, et ça la rendait complètement malade. Et chaque jour on venait pour lui proposer le « fruit de lumière ». On lui mentait. On lui mettait des idées préconçues. Il fallait empêcher ce mariage. Là était l’intention de Mabb, aucune personne féérique se mariera avec un vampire. Un monstre. Elle avait essayé de la convaincre. En vain. Davon était son « échappatoire ». Il était le seul à la sortir de ce cauchemar. Il avait aidé à s’échapper. Il était comme John à vouloir la protéger. Et à se prendre pour « superman ». Le summum c’est qu’il avait complètement disparu. Comment ? Et ou se trouvait-il ? Il devait se marier prochainement. Le voilà évaporer comme par magie. Elle pouvait le sentir. Pourquoi ? La brune ne le retrouva pas dans leur appartement. Ou même dans l’appartement de son créateur. Et pourquoi Sulli ne répondait pas ? Que lui cachait-il ?  Le silence était beaucoup trop lourd. Elle questionna Davon, et Jarod. Ils voulaient la protéger. Et aucun d'eux n'étaient décidés de lui répondre : « Jarod, comptes-tu vraiment me lâcher ? Et toi, Davon, tu ne voulais pas m'aider pour épouser John ? » Le remord. Une promesse. Le médecin a gagné un point : Jarod lui a promit de protéger John. Et Davon empêcher que le mariage soit « interrompu ». Ils y étaient obligés maintenant. Aucune échappatoire. Le piège était refermé. Ils baissèrent le regard, en soupirant longuement, se demandant lequel aura le courage de lui avouer « la vérité ». Kaitlyn fronça du regard, comme pour gronder deux enfants, cachant un lourd secret, et qu'aucun des deux ne voulaient véritablement avouer. « Je vous en supplie.. » Le dernier mots, et voilà qu'un se décida volontairement : « John sert cobaye dans un camp. On voulait te protéger, Eleanora ! » Jarod répliqua rapidement, se doutant qu'elle voudrait le sauver du camp rapidement : « Il est hors de question ! Je te vois venir Kaitlyn ! » La colère l'envahit. Les poings serrés, le regard froid, par rapport aux « scientifiques » qui osaient s'en prendre à SON vampire. John Huntingdon.

Le regard remonta doucement. Ils sentaient que c'était mauvais. Ils se doutèrent qu'elle avait un « plan ». Il suffisait de voir son regard à ce moment, quand lui vint soudainement une idée qui lui semblait simplement ingénieuse comme elle pouvait également être « risquée ». Le sourire celui qu'elle aborde tout le temps, pour cacher son malheur, pour demander quelque chose, comme pour tous les moments. Le pire était à venir : « Qu'attends-tu de nous, Kaitlyn ? » Oh, il était intelligent. Il la connaissait suffisamment pour comprendre « le message ». Il avait observé depuis longtemps. Le temps d'auparavant. Elle vint s'approcher doucement : « Je vois que tu as compris, Jarod. J'aimerai que vous m'accompagnez ! » Le regard perplexe de Jarod, lui montrait qu'il avait beaucoup du mal à comprendre, comment elle comptait retrouver John. Il risquait de mourir à tout moment. La mort. Le sang. Il n'y avait que ça dans le camp. Un camp d'esclavagisme. Et on croyait que c'était terminer depuis longtemps. Il se permit de demander insouciamment : « Et tu comptes faire comment ? » « Je vais m'infiltrer ! Je me servirai de mon accident avec les vampires.. pour ma motivation ! » Davon la trouva simplement maligne. N'y avait-il pas un risque qu'on la reconnaît ? Ils devaient absolument la changer, pour ne rien compromette cependant. Un changement esthétique, comme vestimentaire. Ce qui ne déplairait pas à Kaitlyn. Il posa ses mains sur ses épaules, avant d'avouer : « Je crois que tu voulais changer de look, non ? Il est tant de tout appliqué maintenant ! Il faudra également changer de nom, au risque qu'on te reconnaît au camp. » La jeune femme hocha simplement. Et trouve l'opportunité d'aborder un style moderne, mais cependant pas actuel : « année 60 » peut-être ? Les robes moulantes, ou à pli. Ou les gants, accompagné de magnifique bottines glamour. Il lui faudra sûrement un jour préparer le coup. Et être apte à dissimuler ses émotions, et ne penser qu'à son seul « objectif ». […]

Les cheveux mi-long, vêtu d'un long manteau, cachant une rouge moulante, des escarpins, et des gants à porter de mains, pour dissimuler  la « bague » de mariage. Le pas lent, elle commença son chemin, avant se se stopper soudainement, devant le bureau du directeur (des opérations) : « Je vous en prie, entrez ! On m'a prévenu de votre visite ! » Elle entra au dans le bureau, pour pouvoir s'asseoir sur un siège, et qu'il ne commence interrogatoire : « Il m'a été dit que vous voulez nous rejoindre, Mme Winchester ! Et quelle est donc votre motivation ? Qu'est-ce qui vous a poussé à venir jusqu'à nous ? » Le regard attristé pour montrer à quel point, elle avait été « anéanti » par les buveurs de sang. Ils étaient responsable. Elea avait perdu son ex-époux, et également son enfant. Comment ne pas leur en vouloir ? Ils avaient tout détruit. La vie d'une innocente personne, comme celle d'une femme d'auparavant, apprenant le monde d'aujourd'hui : « les créatures surnaturelles ». Et pour être vraiment le personnage, elle devait « mentir » absolument : « Ils m'ont détruit.. J'ai perdu mon mari.. et mon enfant.. Ils me poursuivent encore maintenant.. Je veux qu'ils payent pour ce qu'ils ont fait ! Je ne supporterai pas de continuer à vivre comme ça.. » Il comprenait sa douleur. La vengeance. Voilà ce qui la motivait en ce moment. Il avait aperçu dans son regard. Il lui laissa du temps pour se remettre de ce souvenir douloureux : « Je comprends. Je vous promets que vous vous vengerez des vampires, Mme Winchester ! J'aimerai savoir cependant depuis combien de temps travaillez-vous ? » Combien de temps ? Il lui semble qu'elle a commencé à vingt cinq. Et donc ça doit faire sûrement 10 ans ! Le regard réfléchi un moment, avant de répondre : « Cela va faire bientôt 11 ans. » Le directeur semblait apprécié sa motivation, comme son expérience par rapport à la « médecine ». Il voyait ça comme un avantage. Il se redressa pour poser sa main sur son épaule, comme pour lui approuver. Et qu'il allait accepter parmi leur membre du camp, espérant qu'on lui demande pas d'opérer John. Le pire risque à venir cependant : « Ca sera avec joie qu'on vous prend, Mme Winchester ! » Elle se leva également, pour venir le remercier : « Merci beaucoup ! » « Je vais vous indiquer ou vous pourrez vous changer ! Et les dossiers, pour que vous puissiez vous occuper d'un patient ! » La brune le suivit, avant de se changer rapidement, comme de chercher  une expérience qui pourrait la rapprocher de John […]

Le regard hésitant, elle décida d'aller au bout, et au même moment rentra dans la salle d'opération. Il la regardait d'un regard d'horreur, en ayant la bouche entre-ouverte. Le médecin le regarda sans aucun sentiment, en détournant son regard, pour le reporter sur le chef : « STOP ! » Le regard froncé, quant au médecin se figea soudainement : « Ne faites pas ca. Vous savez que ca ne va pas marcher. Moi je le sais, je suis médecin vous savez ? » Il était impossible de ranimer son cœur, cependant il était bien trop « déterminés ». Il en avait plus, on se demandait même comment il pouvait aimer ? Le type en blouse blanche se mit à rigoler sadiquement, avant de lui donner un long frison : « Un médecin, c'est vrai ? C'était pour mieux bouffer vos patients par la suite ? Vous êtes un cobaye et d'après notre constitution de notre bonne vieille Amérique, vous n'avez aucun droit sur terre. Et permettez moi de vous dire que vous êtes chanceux que nous vous proposons celà et que ne vous disséquons pas seulement comme un sale bout de viande morte. Maintenant taisez vous, avant que je vienne à vous couper la langue pour avoir la paix. » Kaitlyn se contenait intérieur, et ne montrait rien de ses sentiments, comme elle avait toujours fait auparavant. Et pourtant elle mourrait envie de lui gueuler, et de frapper cet homme qui se moquait de John. Il n'avait aucun droit. Il prenait son air supérieur,  néanmoins quand ils seront « évadés » aucun ne leur pardonnera. Ils vont sûrement les tuer. « C'est immonde ! » murmura-t-elle à un médecin, qui la protégeait, ayant appris ses antécédents avec les « vampires ». Le regard sur sa collègue, qui hocha la tête simplement, en répondant : « Tu n'as rien à craindre, Eloise ! Celui te fera rien ! » Elea lui sourit comme remerciement, en reprenant la conversation, ou du moins de regarder le vampire grognait tout simplement, en essayant de s'échapper pour empêcher cette « expérience ». Le regard ne parvint pas à Kaitlyn, qui se moquait bien de s'éloigner. Il était beaucoup trop tard. Il apporta le défibrillateur, pour commencer de s'amuser. Il demanda alors : « Apportez un masque à oxygène. » Il lança suite à ce qu'il venait de demander : « De l'oxygène ? Je suis mort... On vous le suce dans votre propre sang de sale petit humain détestable, pas par voix pulmonaire. Dois-je vous faire un cours, DOCTEUR ? » Il était obligé d'en rajouter ? Il ne put pas se taire, car à ce moment un médecin vint le frapper.


Elle détourna le regard soudainement. Les poings lui démangeaient, comme ose-elle frapper son époux ? Le sourire toujours sur son visage, qu'elle comptait garder décidément, en s'efforçant de penser : « Ce n'est pas John ! Ce n'est pas John ! ». Elle écouta le chef répondre : «  Ne vous y méprenez pas cher CONFRÈRE, c'est juste pour me donner bonne conscience ou quelque chose qui s'en approche... A ce que je vois au final, vous avez laissé tomber votre petit jeu de parfait gentleman ? » Il continuait à se provoquer perpétuellement. Le vampire commença à prendre les devant. Il montra ses crocs, en essayant de se redresser, comment résistez à l'envie de pouvoir l'aider ? La tentation montait doucement. Ils étaient devenu des « monstres ». Il endurait la même douleur au vampire, en reproduisant les mêmes erreurs. Ils sont vraiment pas mieux qu'eux ! Elle ne comprenait pas comment en arrivait là à ce point. Ils se nourrissaient pour survivre, d'autre tuer également. Il n'était pas comme ça cependant. « Qui est le pire des monstres ? Venez que je vous ouvre le bide pour ma petite expérimentation et mon plaisir personnel ! » Il insulta son mari, avant de le voir électrocuter. La révolte. La mort. Et pourtant elle devait uniquement regarder. La main sur sa bouche, en prenant une grande inspiration, pour pouvoir supporter ça. Il ne manquerait plus qu'on lui demande de le « torturer ». Il était hors de question. Il demanda d'augmenter. La jeune femme pria silencieusement. Il était vraiment horrible de regarder davantage : « Je me sens vraiment mal.. » dit-elle à mis voix pour demander de sortir un moment. Le deuxième médecin lui demanda : « Il y a quelque chose qui ne va pas, Mme Winchester ? » « J'ai encore du mal.. C'est encore récent pour moi le décès de mon époux ! » Elle accompagna au WC. Kaitlyn s'enferma un moment, pour pouvoir reprendre l'opération. Elle sortit au bout d'un moment, et alla retourner à la salle d'opération quand elle entendit : « Vous n'avez pas intérêt à ce que je sorte, car je vous traquerai, je vous trouverai et je vous tuerai... lentement... » Il avait dit d'une voix faible, son cœur s'emballa, inquiète de l'entendre parler comme ça. Elle se retourna auprès de sa camarade : « J'aimerai après l'opération pouvoir me retrouver avec lui ! Juste.. pour pouvoir me venger de mon mari ! » Elle hocha la tête comme pour lui donner son accord. Le médecin se retourna vers Kaitlyn, comme pour lui demander de s'en occuper : « Souhaitez-vous vous en occupez, Mme Winchester ? »
©flawless
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