Don't touch him ! | Jack Cartpenter & Amalia Bridgestone
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Sujet: Don't touch him ! | Jack Cartpenter & Amalia Bridgestone Jeu 17 Oct - 13:20
« Don't touch him ! »
« Jack, Lorenzo & Amalia »
« Mademoiselle Bridgestone ? … Oui, bonjour, ici Madame Nolan, la maitresse de Lorenzo … Il faudrait que vous veniez rapidement, Mademoiselle … Oui, le plus vite possible … Je ne sais pas, je n’ai pas bien compris, mais je sais juste que ce midi, des personnes qui se disaient anti-vampires se sont introduit dans l’école et qu’ils ont essayé de s’en prendre à plusieurs enfants, dont Lorenzo … Calmez-vous, calmez-vous, les enseignants ont fait en sorte de rapatrier tous les enfants visés dans une salle de classe et Monsieur le Directeur a appelé la police, plusieurs enseignants et surveillants sont restés près des enfants … Il y a eut des menaces, oui, et des mots très durs à l’encontre des enfants. Nous avons pris la décision de fermer l’école quelques jours, pour éviter que ce genre d’événements ne se reproduisent et finissent par traumatiser les enfants … Oui, bien sûr, Mademoiselle Bridgestone, je lui dit que vous arrivez bientôt. Vous pensez pouvoir être là dans combien de temps ? … Parfait, à tout de suite, dans ce cas. »
Amalia raccrocha, les mains tremblantes. Jusque là, les anti-vampires ne s’en était pris qu’à elle, à travers son lieu de travail.. Mais là, ça commençait à aller trop loin. Depuis la prise d’otage du Silver Queen, la métamorphe se sentait traquée, plus vraiment en sécurité et tout ceci commençait à lui faire sérieusement peur. Elle expliqua brièvement la situation à son chef, qui pesta contre ses « abrutis de cons d’immatures » qui s’en prenaient aux enfants, tout en tapotant dans le dos de la jeune mère et en lui accordant son après-midi et quelques jours de congés pour s’occuper de son fils. Il était au courant de la situation d’Amalia.. Notamment du fait qu’elle soit en couple avec une vampire.. Et il trouvait l’acharnement de certaines personnes totalement déplacé. Cela faisait des années qu’il connaissait la métamorphe, et il savait très bien qu’elle était une femme respectable. Il avait d’ailleurs lui-même envoyé sur les roses quelques anti-vampires qui étaient venus au zoo pour crier au scandale et insulter Amalia.. Tout le monde était sur les nerfs, avec la fermeture des usines de True Blood.. Mais il ne trouvait pas que cela soit une raison pour s’en prendre à des employés respectables, à des mères de famille et encore moins aux enfants..
La métamorphe fonça jusqu’à l’école et fut stupéfaite de ce qu’elle y trouva. Des inscriptions sur les murs de l’école, écrites avec de la peinture rouge, qui avait pour but d’insulter et de rabaisser les parents d’élèves fréquentant des vampires. « Vous êtes la honte de notre race ! » « Puisque vous mettez vos enfants en danger, vous ne les aimez pas ! » « Vos enfants devraient avoir honte de vous ! » « Est-ce que vos enfants sont au courant que vous baisez avec des vampires ?! Maintenant, oui ! » Elle se précipita à l’intérieur de l’école maternelle de Shreveport, directement jusqu’à la classe de son fils. L’enfant alla immédiatement se réfugier dans les bras de sa mère en la voyant apparaitre dans l’encadrement de la porte.
« Je suis désolée chaton, terriblement désolée.. » Elle était sur le bord de pleurer « Ça va aller maintenant, on va rentrer à la maison.. »
Elle espérait que toutes les émotions qui s’entrechoquaient en elle ne réveillent pas Celia. Elle était tellement en colère, tellement inquiète de ce qu’avait pu entendre Lorenzo et de l’effet que ça pouvait avoir sur lui.. Elle avait envie de pleurer et la maitresse de Lorenzo prit le temps de lui expliquer plus en détail ce qui s’était passé. De lui expliquer qu’un groupe de personne avec des masques étaient entrés en criant les noms de certains enfants et en disant « Votre maman ou votre papa sont des baiseurs de vampires ! Ils ne vous aiment plus, ils préfèrent les morts ! » et autre bêtises dans le même genre.
« J’ignorais même que vous fréquentiez un vampire.. Vous êtes discrète sur votre vie privée, je ne comprend pas comment ces groupes ont eu des informations aussi précises.. »
Amalia, elle, le savait. Elle secoua la tête, un nœud se formant dans sa gorge alors que son fils s’accrochait à elle de toutes ses forces. La métamorphe prit congé de la maitresse, tout en portant Lorenzo dans ses bras et en le serrant fort contre elle. Il n’avait jamais été habitué à être confronté à une telle violence.. Ils rentrèrent directement chez eux, passant le début de l’après-midi devant des dessins animés. Lorenzo refusait de quitter les bras de sa mère et il fini par s’endormir à la moitié du « Roi Lion » .. Lorsqu’il se réveilla, il semblait aller mieux et demanda même à sa mère d’aller jouer dehors. Amalia hésita à accepter.. Puis fini par céder. Elle n’allait pas s’empêcher de vivre juste à cause de quelques idiots intolérants ! Et elle les attendait, s’ils venaient la provoquer de front. Elle avait tellement de colère qui bouillonnait en elle.. Ils allèrent donc au parc. Et Amalia était tendue comme un arc, essayant de se détendre en jouant avec son fils sans trop de succès. Elle était aux aguets.. Et son fils fini par trouver le moyen d’échapper à la vigilance de sa mère pour se précipiter vers un homme. Avec un grand sourire, le petit garçon tendit son ballon à l’homme.
« Bonjour ! Tu joues avec moi ? Maman elle dit que quand quelqu’un sent comme moi, c’est que j’ai le droit de lui parler. »
Bon, ce n’était pas vraiment ce que lui avait dit Amalia.. Amalia qui, d’ailleurs, était en panique dans le parc. Les minutes s'écoulèrent, sans qu'elle n'arrive à repérer visuellement Lorenzo et des larmes commencèrent à perler à ses yeux. Elle avait peur. Réellement peur. Surtout avec ce qui s'était passé le midi même.. Elle se fia à son odorat pour repérer l’odeur de son fils, et une odeur d’un autre métamorphe lui arriva au nez. Elle courut jusqu’à la source de l’odeur, attrapant Lorenzo par le bras pour le mettre derrière elle et fixa l’inconnu d’un œil mauvais.
« Qui que vous soyez, je vous interdis de vous approcher de mon fils ! » Ça sonnait comme une menace. La menace d’une mère voulant protéger son enfant. « Lorenzo Matt Stefen Lewis !! » Pour appeler son fils par tous ses prénoms et par son nom de famille, on pouvait dire qu'Amalia était vraiment en colère.. « Combien de fois il faut que je te répète qu’on ne parle pas aux inconnus ?! Ce n’est pas prudent, et je ne veux pas que tu partes comme ça, sans me prévenir ! A quoi tu joues ?! Tu m'as fait peur, tu le sais ?! Imagine qu'il t'arrive quelque chose, qu'est-ce que je ferai, hein ?! Tu restes à côté de moi, tu me donne la main et on rentre à la maison ! » « Mais maman, il est gentil, lui ! Il jouait au ballon avec moi ! Et en plus, il est comme nous ! Tu sens pas ? »
Oh que si, elle sentait. Mais ça, elle s'en fichait éperdument ! Amalia fusilla du regard son fils, puis l’inconnu, à tour de rôle.. Tandis que Lorenzo, lui, essayait de lutter pour se défaire de l'emprise de sa mère et pour aller jouer avec le grand inconnu, se foutant royalement de ce que venait de lui dire Amalia. Le petit garçon faisait confiance à l'homme, lui, et il se fichait bien des inquiétudes de sa mère..
Sujet: Re: Don't touch him ! | Jack Cartpenter & Amalia Bridgestone Mar 22 Oct - 18:46
« Don't touch him ! »
« Jack, Lorenzo & Amalia »
L'avantage de l'insomnie idiopathique était que vous aviez beaucoup plus de temps pour faire ce que vous souhaitiez. Après tout, dormir quatre heures par nuit et être en pleine forme par la suite laissait...Oh, vingt petites heures par jour pour faire ce que vous vouliez quand le travail ne nécessitait pas votre présence. Ce qui était bien quand on était étudiant, ou avec des cours du soir ou des projets à terminer dans des dates limites serrées. Ou qu'on avait mieux à faire de ses nuits que de rester à dormir ou à d'abrutis devant la télé. Cependant ça avait aussi des désavantage. En général on finit soit totalement décalé par rapport au reste du monde (parce que les quatre heures de sommeil n'arrives pas forcément la nuit, sachez-le) soit on finir par s'ennuyer ferme. Là, c'était le cas de Jack présentement. Il avait finit le ménage complet de son minuscule appartement, avait faire au moins trois fournée de Muffins tout chocolat (qui finiraient probablement au refuge pour sans abris le plus proche d'ici le lendemain) et avait même fait trois lessive au lavomatic en bas de la rue qui est ouvert H24. Or, il n'était que 11h et il lui restait bien six voir sept heures à tuer avant d'aller travailler. Chouette, pas vrai? Maintenant il fallait les combler ces heures. Avachi dans son canapé-lit (replié) le blond poussa un immense soupir de lassitude en retournant son cerveau dans tous les sens pour trouver une idée.
Il pourrait bien aller au circuit auto pour faire quelques tours avec une voiture qui avait un bon moteur, mais c'était beaucoup moins drôle de tourner en rond que d'être dans les rues perdues de la ville à des heures indécentes, à éviter les autres concurrents qui n'hésiteront pas à vous envoyer dans le décor pour avoir votre place. S'il devait un jour choisir la teneur d'un duel, le serveur choisirait sans hésiter la course auto. C'était son dada, sa drogue. Sa source d'adrénaline perpétuelle dans une vie qu'il avait réussi à rendre presque plan plan. Il faut le faire hein? Lui qui a toujours vagabondé le sud des États-Unis dans le but de fuir son passé, le voilà revenu au point de départ, la Louisiane. Pas Bâton rouge cependant, ça n'était même pas la peine d'y penser, mais la Louisiane tout de même. Laissant là ces pensées sombres, il se releva dans un grognement et alla faire le peu de vaisselle qu'il avait avant d'attraper sa veste en cuir et ses clés de voiture pour aller...Il ne savait trop où. Le centre-ville, c'était certain, mais où exactement, ça c'était une bonne question.
Elle fut finalement répondue d'elle même alors qu'il longeait le grand parc de Shreveport. Prendre un peu le soleil ne lui ferait pas de mal. Se garant là où il pût, Jack sortit et alla se trouver un coin tranquille dans le parc où il s'allonge à paresseusement, sa veste roulée sous son crâne et les bras et jambes croisés. Ah, des fois, il faut savoir profiter des plaisirs simples de la vie. De l'herbe fraîche, du soleil, un type qui lézarde. Voilà. Même s'il refusait de se l'admettre, s'il se sentait aussi bien en s'allongeant tout bêtement dans l'herbe c'était parce qu'il était un métamorphe. Un être qui était plus près de la nature que la plupart des humains, mais moins qu'un loup garou cela allait de soi.
Sa pseudo-sieste fut cependant interrompue quand l'odeur d'un autre méta lui arriva au narines. Il rouvrît un œil pour voir qui ça pouvait bien être et en entendant une petite voix, se releva jusqu'à être assis pour, finalement, voir un gamin lui tendant un ballon. Ah. Apparemment son odeur lui faisait dire qu'il pouvait avoir confiance en l'homme. Mouais, il doutait que n'importe qu'elle mère saine d'esprit ait dit un truc pareil à son enfant, mais bon...
"Tu t'appelles comment bonhomme?" "Lorenzo! Et toi?" "Jack. Elle est où ta maman?" pas qu'il n'ait pas envie de jouer avec un gamin qui avait l'air aussi adorable que celui-là, mais il devait y avoir un mère paniquée quelque part dans le parc... "Elle est là-bas."
Mouais...En regardant dans la direction générale qu'indiquait Lorenzo, le méta vit plusieurs femmes en effet. Maintenant allez savoir laquelle était la mère du petit. Bon, le mieux était qu'il joue avec lui, au moins tant qu'ils jouaient le petit garçon n'irait pas vagabonder seul dans le parc. Il venait de relancer le ballon au petit quand une furie blonde débarqua, le fusillant du regard. Okay, elle était donc la mère de Lorenzo. Un humain normal aurait probablement fait un petit geste et aurait pris congé des deux personne, mais pas Jack. Oh non. Jack n'était pas du genre à se laisser crier dessus sans raison. La preuve.
"Temps mort là. Tout ce que j'ai fait c'est le garder à un point fixe pendant que vous étiez je sais pas où, ok? Alors maintenant, si vous voulez vous énervez, vous le faites contre vous-même et pas contre quelqu'un qui n'a rien demandé à personne! Parce que c'est pas moi qui l'ai lâché des yeux."
Dur et mordant, voilà ce qu'était Jack quand on l'énervait. Après, il n'avait rien de spécial contre cette femme et probablement qu'il aurait oublié l'incident le lendemain, mais pour le moment il s'énervait.
Dernière édition par Jack T. Carpenter le Ven 1 Nov - 16:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: Don't touch him ! | Jack Cartpenter & Amalia Bridgestone Mer 30 Oct - 13:46
« Don't touch him ! »
« Jack, Lorenzo & Amalia »
Amalia était sûrement montée sur ses grands chevaux un peu trop rapidement, c’était un fait. Mais Lorenzo était ce qu’elle avait de plus précieux au monde.. Et avec le monde qui tournait à l’envers, elle devenait plus protectrice encore que d’ordinaire. Et donc plus agressive avec les inconnus. Alors lorsque son fils avait disparu de son champ de vision, et que la panique l’avait prise à la gorge, elle n’avait pas su retenir ses émotions et était arrivée comme une furie vers l’enfant et l’homme. L’inconnu ne faisait rien de mal, c’était un fait, et à entendre les rires de Lorenzo, le gamin s’amusait même plutôt bien.. Mais Amalia avait peur. De tout le monde. A en devenir paranoïaque.. Ses collègues avaient toujours tendance à la comparer aux lionnes dont elle s’occupait, en disant avec humour qu’il était normal qu’elle soit accepté dans la troupe de lions, étant donné qu’elle avait le même caractère qu’eux.. Ce n’était pas si éloignée de la vérité. Elle avait le même instinct maternel qu’une lionne, et la même férocité si on s’en prenait à son petit.. L’inconnu, cependant, ne semblait pas disposé à subir l’humeur plus que massacrante d’Amalia.
« Oh, et je suppose que je dois vous remercier ? » Elle était encore sur la défensive, tout en se rendant compte d’à quel point sa réaction était stupide. Elle soupira, tout en passant une main dans sa tignasse blonde « Je suis à bout de nerfs, mon fils a manqué de se faire agresser par ces conneries de groupes anti-vampires dans son école ce matin et j’en deviens paranoïaque.. Une minute. » Son ton ne s’était pas vraiment adoucit, mais c’était une façon de reconnaitre qu’elle avait peut-être un peu abusé dans sa réaction.. Elle se mit à la hauteur de son fils, essayant de se calmer un peu avant de prendre la parole « Lo’, écoute moi chaton.. Est-ce que tu as le droit de parler aux inconnus si je ne suis pas avec toi ? » Le petit garçon secoua négativement la tête, tout en étant tout prêt à lâcher un « mais » qui fut étouffé dans l’œuf « Même si le Monsieur sent comme nous, chaton. Rappelle-toi que tout le monde n’est pas gentil. Peu importe l’odeur. » « Mais j’ai le droit de jouer avec lui, maintenant ? »
Amalia eut un bref sourire. Elle reconnaissait bien là son fils.. Une vraie tête de mule, qui avait visiblement décidé que l’inconnu serait son copain, point final. C’en était presque hallucinant comme la jeune femme avait l’impression que Lorenzo n’avait pas écouté un traitre mot de ce qu’elle lui avait dit.
« Si je peux avoir le nom de ton copain, et s’il veut bien continuer à jouer avec toi. Et si tu me.. » « Jack ! Il s’appelle Jack ! »
La coupa Lorenzo. Le gamin était clairement surexcité et Amalia eut un nouveau sourire amusé. Elle était doucement en train de se détendre, tout en reportant son attention sur le dénommé Jack.
« Je m’excuse. » lâcha-t-elle « Et je vous remercie. Lorenzo est très rapide et il ne tient pas en place.. Alors quand il a vu que je regardais ailleurs, il en a profité pour filer.. Je ne dois pas être assez douée au ballon, visiblement, d’habitude il y joue avec son oncle. » Elle lui tendit la main, avec un sourire « Je vais tâcher d’être un peu plus civilisée et de ne pas vous crier dessus parce que vous amusez mon fils. Amalia, enchantée. Et vous, c’est Jack, si j’ai bien tout suivi ? »
Sujet: Re: Don't touch him ! | Jack Cartpenter & Amalia Bridgestone Ven 1 Nov - 17:17
« Don't touch him ! »
« Jack, Lorenzo & Amalia »
Jack eut envie de lever les bras au ciel en lui disant que oui, un simple merci serait pas mal. Il ne lui demandait pas son adresse ou son numéro non plus, juste qu’on ne lui hurle pas dessus sans raison valable. C’était trop demandé ? Normalement non, normalement ça se passe bien ce genre de choses. Seulement, le monde devenait paranoïaque à cause des guerres, des révélations, l’internet, la mondialisation…Et les histoires de vampires et des usines de True Blood qui fermaient n’aidaient en rien à détendre l’atmosphère générale ou à se sentir en sécurité. Lui, personnellement, le vivait bien ; oh, il ne se sentait pas plus en sécurité que le citoyen lambda, loin de là, mais il aimait vivre ainsi. Il avait besoin de cette adrénaline qui le gardait éveillé la nuit, qui était sa compagne fidèle depuis des années maintenant. Habituellement, il se créait tout seul son contexte producteur d’adrénaline, en cherchant les bagarres, les jeux dangereux, les courses de voitures…aujourd’hui rien que le fait de sortir dehors la nuit était un contexte à adré à lui tout seul. Pas besoin de plus et quelque part, ça l’arrangeait. Cependant quand il ne se passait pas même un tout petit accrochage (positif ou négatif si vous voyez ce que je veux dire…) il avait tendance à se sentir un poil frustré, mais passons.
Une explication sur le pourquoi du comment de la crise d’hystérie de la jeune mère fut accueillie avec silence et réserve. Il n’avait rien à dire. Rien du tout. Comment pouvait-il espérer comprendre que l’on s’inquiète ainsi pour lui alors que sa mère avait disparue dans la nature en les abandonnant lui, son père et sa sœur, que sa sœur l’a toujours vu comme une aberration à faire disparaitre et que son père ne savait plus rien gérer une fois sa femme partie ? Il savait que c’était ce que la société attendait d’une mère, qu’elle prenne soin de son enfant et qu’elle s’inquiète pour lui quand il y a la moindre possibilité d’une menace pesant sur son cher bambin. Mais excusez-le de ne pas comprendre tout à fait. Après, il comprenait qu’on devienne paranoïaque quand des attaques de groupe anti-vampires, mais quand même. Il n’aimait pas sa condition, ce n’est pour cela qu’il en voulait aux autres métas. Maintenant qu’il savait qu’il en existe d’autres.
Visiblement le petit bout de chou qu’était Lorenzo y tenait à sa partie de ballon avec Jack. Ce dernier était d’ailleurs attendri par le comportement de l’enfant si bien que, malgré ses bras croisés, il laissa un fin sourire peindre son visage, alors que la mère tentait de, au moins, faire comprendre à son fils qu’il n’était pas une bonne idée d’aller voir n’importe qui comme ça, malgré l’odeur familière. C’était d’ailleurs très étrange pour le blond d’entendre parler d’odeur comme ça, comme une évidence qu’il était normal de savoir. Elle semblait effectivement plus avenante une fois les choses mises au clair avec son fils et le serveur se détendit sensiblement. Il serra la main tendue avant de réceptionner le ballon que Lorenzo lui envoya pour le lui renvoyer.
"Vous avez tout suivi. Enchanté de même." Après ça…Il devait dire qu’il ne savait pas trop quoi dire. "Il a l’air de s’être remis de cette attaque ce matin" il parlait plus bas, pour essayer de ne pas trop se faire entendre du petit garçon avait qui il jouait au ballon. Il eut un rire quand Amalia fit une remarque sur le jeu du ballon. "Son père ne joue pas avec lui de temps en temps ?"
Ou comment mettre les pieds dans le plat sans même le savoir en trois leçons, par Jack Carpenter. Ahem…En même temps il lui semblait tout de suit plus logique qu'il y ait un père et plus de mère vu son propre schéma référentiel. Il ne disait pas que c'était sensé être la norme, juste que ça lui fait toujours un peu bizarre de voir une famille où il y a une mère.