Prendre sa plume pour narrer son vécu, cela semble banal et pourtant demande beaucoup de réflexion. Qu'allonger sur le papier, que faut-il éluder, sont-ce les détails qui comptent ou est-ce la chronologie qui prime? Cormag avait beau être un brillant écrivain, il n'était pas doué quand il s'agissait de lui, se livrer, se mettre à nu. Mais il arrive un moment où tout le monde est amené à se raconter. Et ce jour est arrivé pour Mister Macallister Cormag.

Il est né an l'an 1882, ne vous y trompez pas il n'y a ni erreur ni ellipse. Il avait vécu dans une famille modeste, il ne connaissait pas le grand luxe mais il disposait d’un toit et de quoi se nourrir, et c’est bien là l’essentiel. Si il avait eu connaissance que plus d’un siècle plus tard, une grande partie des hommes n’aurait même pas ce privilège et périrait devant l’indifférence totale de leur comparses, il n’y aurait pas cru.

Il prit sds cours de philosophie, lisant divers auteurs, conversant, débattant avec des connaissances, rencontres, politiques etc. C’était un homme de savoir, il lui plaisait de « combattre » avec les mots, et la pensée. Désirant que les paroles et le savoir seraient les seules armes dont il aurait à user au cours de sa vie, il ne pouvait pas plus se foruvoyer.

C’était un enfant bon, un homme valeureux qui croyait en une certaine moralité. Ainsi quand il fut appelé pour combattre au front comme tout homme apte au combat. Il concevait cela après tout cette guerre connu portant aujourd’hui le nom de première guerre mondiale était totale. Son intensité était démesurée, l’horreur des tranchées que nul ne devrait connaitre. Et pourtant le combat était nécessaire, étrangement la liberté passait par la guerre. Les livres d’histoires font mention des diverses étapes qui ont mené aux prémisses et à la fin de cette guerre. Il lui arrive parfois de jeter un œil dessus, et cela lui fait toujours la même chose, comme cela semble rationnel. L’événement X déclencha l’événement Y et ça créa une guerre, voilà point. Seulement, lui qui a vécu il vous dirait que c’est bien plus insidieux que cela, ce n’est pas un événement particulier qui crée le chaos, mais toutes les choses que vous jugez banales, que vous feignez d’ignorer comme cela ne vous implique pas personnellement. Leur accumulation, l’on se persuade que jamais cela ne se reproduira même ce grand penseur en était convaincu. Comment pouvait-il en être autrement. Certes les livres d’histoire vous indiquent les gagnants mais ceux qui subissent la guerre vivent la victoire de façon amère, trop de pertes, de souffrances, il faut se reconstruire et retrouver l’espoir. Personne n’est réellement vainqueur. Ainsi il est sain de se dire qu’elle sera la seule et l’unique, si vous avez un minimum de connaissances historiques vous savez qu’il y a en a eu une seconde.

D'ailleurs, il faisait partie de ces pertes honorables et justifiés. Un parmi des milliers, un simple nom parmi une multitude. Il serait sot de penser que les gens vous retiendront, non vous êtes un nombre point. Lui qui avait pour souhait de ne pas faire partie de ces pertes issues d'un dommage collatéral allait voir son souhait se réaliser. Toutefois la vie les réalise d’une façon cynique et ironique, lui qui ne voulait plus être sur le terrain, qui ne pouvait plus participer à des guerres pousserait son dernier soupir dans celle-ci. Mais cela fit de courte durée ! Aucun répit ! Peut-être était-ce  une punition ? Peut-être méritait-il ses tourments ? Comment pouvait-on s’absoudre de combattre ? Peut-être était-ce juste la malchance ? Comment a-t-il pu faire partie des non-morts, tout simplement car sa route a croisé celle d’un vampire fou qui avait décidé de faire un pantin de Cormag surement l’ennui, le pire ennemi de l’éternité. Sur les champs de bataille ne se trouvent pas être présent les pires êtres humains, ce serait faux de penser ainsi, non sur les champs de bataille les êtres humains peuvent exprimer leurs pires pulsions sans que cela ne soit condamnés. Il n’en faut pas plus pour que ce lieu soit le théâtre exécrable des fantasmes les plus fus. Sa transformation est due à ce simple jeu macabre. C’est désolant, non ? Beaucoup doivent leur transformation à l’amour, la passion mais pas Cormag.

Quoiqu’il en soit, le créateur s’est très vite lassé de son jouet, cela va bien un temps de le tuer afin de revoir une seconde fois son essence le quitter mais une fois fait à quoi bon rester ? Pourquoi s’encombrer d’un poids mort ? Il le laissa donc là, sur le sol boueux se persuadant que de toute façon il connaîtrait la vraie mort, à rester ainsi sans se mouvoir, le jour approchant il serait condamné surtout que le pauvre homme ne connait absolument pas les règles. De toute façon, il ne comprend rien. Le monde est si diffèrent, il ressent l’énergie qui l’’entoure et cela est inhabituel. Peut-être que la guerre avait eu raison de son esprit, il est devenu fou. Beaucoup ont un pète au casque pendant la guerre pour parler de façon familière. Il se releva mécaniquement, errant là où ses pieds le menaient, il était si triste. Ayant pénétré dans un petit village, il s’asseyait contre un arbre, il n’allait pas continuer à voguer éternellement, il devait comprendre ce qui se tramait. Était-il sous l’effet d’une substance addictive ? Cela ne pouvait être que cela, voilà il hallucinait ! Tout irait mieux dans quelques heures, et il pourrait reprendre sa routine mais il avait tort. Sa route croisa celle d’un certain John et Sullivan, qui face au désarroi du combattant prirent soin de tout lui enseigner même si au préalable Sullivan y voyait une mauvaise augure.

Ce fut perturbant, il va s’en dire. Mais Cormag était reconnaissant, et avait un lieu similaire à créateur-progéniture avec John. Après tout, il avait fait tout ce qu’est censé faire celui qui vous offre la vie éternelle. Il restera un petit bout de temps avec eux, 50 ans certes un grain de sable quand on a l’éternité devant soi mais tant à l’échelle humaine. Cormag Macallister ne les a pas perdu de vue, l’adage loin des yeux loin du cœur n’a pas lieu dans le monde des suceurs de sang. Non, ils correspondent, à l’époque de façon épistolaire puis les divers moyens de correspondance se multipliant, ils avaient l’embarras du choix.

Le temps s’est écoulé, les événements se sont accélérés : les vampires sont connus de tous, leur existence n’est plus un secret et suscite de vives débats. Surtout que les crises des vampires n’étaient pas bénignes, ne faisant pas les choses à moitié. Les JT aimaient le sensationnel et les vampires leurs offraient. La paranoïa s’installait chez les humains et l’autorité se devait de régler les actes des vampires sortant des rangs sans concession. Cormag trouvait cela juste mais quand les visages ciblées par l’autorité ne lui étaient pas inconnus et étaient des êtres auxquels il tenait sa ligne de conduite était bien plus floue. Il se doutait bien que Sullivan n’avait pas voulu un tel massacre et encore moins John qui a une âme de bon samaritain. Le pouvoir des fées … pouvant briser psychiquement un vampire ne le laissant pas libre de ses actions, un peu comme injecter du LSD à u simple humain, cela peut vite dégénérer. Si les individus n’étaient pas ses amis, il aurait surement été moins conciliants mais il ne put se résoudre à laisser ces deux-là aux mains de l’autorité et les aida dans leur fuite.

Philosophe, homme sage ayant combattu pour la liberté, il est tout naturellement venu  défendre la cause des vampires. Il a été LA voix symbolisant le droit des vampires, l’égalité, la liberté. Son visage est célèbre. De plus, il fut un temps où il travaillait au sein de l’autorité britannique. Cet homme est le parfait porte-parole, il inspire confiance et connait les règles de la politique. C’est ainsi qu’il a appris à dissimuler son accent écossais pour ne laisser transparaitre que le noble accent anglais qui fait encore des émules. Cela parait anodin mais sachez que tout est question de détails et un fort accent peut vous valoir beaucoup de détracteurs même si le message concorde avec les croyances de la majorité. L’esprit humain est si … particulier.

Homme de lettres, il a multiplié les ouvrages historiques sur la race vampirique ainsi que sur les différences psychologiques et points communs existant entre les deux races. Ses livres ont énormément de succès, et st considérés comme une valeur sure mais en se mettant ainsi au-devant le vampire s’est dessiné lui-même une cible sur le cœur. Attention si la chasse s’ouvre, Macallister sera un gibier de renom !

L’ouverture de la chasse eut lieu, des attentats terroristes visant les industries de True Blood créèrent une pénurie. Or le sang synthétique était ce saint-graal qui permettait la paix et la cohabitation, cela n’étant plus la folie, la rage s’empara des deux camps. Une guerre allait naître, et le philosophe en avait déjà assez vu pour savoir qu’il fallait au moins être avec sa famille quitte à lui dire au revoir. Direction les Etats-Unis dernier lieu où se trouvait ses deux comparses, il voulait au moins se trouver à proximité des êtres qui lui sont chers afin de pouvoir les aider et s’allier à eux si il n’avait plus aucun recours que de devoir se battre.

Hello ! Derrière mon personnage qui ressemble à deux goûtes d'eau à David Tennant, je suis en réalité un/e fille, j'ai Joker. Je m'appelle Bip mais on me nomme aussi Kitty sur la toile. Ma présence sur le forum sera de 4/7. Je fais environ 15/20  lignes. J'ai connu le forum grâce à PRD. Mon mot de la fin sera knock, knock, knock Je peux entrer?