Oh que j’avais eu une grosse journée! Dès que j’étais arrivé au travail, les ennuis étaient commencés. Un de mes employer avait fait une erreur énorme sur la céramique à commander pour un client très riche qui faisait refaire les planchers de toute sa maison. Et le revendeur ne voulait pas nous faire un échange. Ensuite un de mes loups était débarquer dans mon bureau en grosse panique après avoir passé à deux cheveux de succomber à la tentation et avait  faillis prendre du V. Comme si ce n’était pas assez, tous mes clients que leur dossier était en attente avaient décidé de faire des suivis aujourd’hui même! Résultat, je n’avais pas arrêté un seul instant et j’étais épuisé.

En arrivant à la maison, j’avais du faire un sermon à Abigail qui c’était laissé traîner dans tout le salon. Et j’avais du ramasser ses affaires et faire le lavage alors que je lui avais demandé… Cette cohabitation promettais d’être assez difficile le temps que l’on s’habitue tout les deux. Cela faisait si longtemps que j’étais seul que je ne savais plus comment procéder et malgré ma grande maison, j’avais l’impression de toujours tomber sur elle. Mais je ne disais rien, je lui avais fais une promesse et j’allais la suivre! Et puis, ce n’était qu’un moment d’adaptation à passé. J’avais mérité de prendre un bon bain chaud! Cela ne faisait que quelque minutes qu’Abigail était parti et que mon corps musclé reposait déjà dans un grand bain moussant remplis d’eau bouillante. Je commençais à peine à me relaxer lorsque j’entendis la porte d’entrée ouvrir. Abigail n’avait pas barré derrière elle? À moins que ce fusse elle qui revenait, elle avait peut-être oublié quelque chose? Mais je fais que je ne l’entende pas me héler pour dire que c’était elle me porta à croire que ce n’était pas elle. Surtout qu’il m’avait semblé entendre cogner juste avant… En poussant un long soupir d’exaspération je sorti de mon bain pour me sécher rapidement et enfiler une paire de culotte courte propre. C’est encore humide que je descendais les marches du deuxième étage sur mes gardes.

Lorsque je détectais l’odeur de Rikki, je me détendis aussitôt. C’était une de mes louves, je n’avais donc pas à m’inquiété! Cependant en arrivant dans le salon sa gestuelle et son mutisme me mirent la puce à l’oreille. Avais-je manqué quelque chose? Je me mis alors à douter ce qu’elle allait me dire. Peut-être me trompais-je, mais habituellement j’avais un très bon instinct.

-Bonsoir Rikki. Ça va..?

Je m’assoyais alors devant elle sur le fauteuil en cuir blanc assorti au reste de mon ensemble de salon. Je joignais mes mains ensemble en m’accotant les coudes sur les cuisses. Je regrettais mon bain, mais bu l’attitude qu’elle avait je me doutais que ce qu’elle avait à me dire était très important.

*Je n’aime pas ce regard…* pensais-je.

Fidèle à ses habitudes, Rikki ne tourna pas longtemps autour du pot. Pour ne pas dire pas du tout. Je voyais dans ses yeux qu'elle était très loin d'être ravie et ça ce voyait très bien. Même quelqu'un qui ne l'aurait pas connu autant que moi aurais été capable de dire qu'elle était sur le point d'éclater et ça ne sera pas beau à voir. Peut-être allais-je pouvoir calmer le jeu avant qu'elle ne s'emporte? Je l'écoutais calmement vider son sac sans être pour autant capable de cacher une certaine surprise s'imprégner sur mon visage. Ma foie c'est qu'elle était réellement jalouse! Tout par son attitude me disait qu'elle était prête à bondir et tout défaire sur son passage, mais je tenais trop à mon mobilier neuf et fraîchement livré pour la laisser tout détruire. J'avais tout de même bon espoir d'arriver à la calmer avant d'en arrivé là. Elle se leva alors pour ce mettre à marcher de long en large derrière le divan, comme si mon pauvre canapé pouvait réellement nous séparé. Ce qui me frustrait, quoi que légèrement, était le fait que nous étions même pas en couple! Oui nous couchions ensemble et je devais même avouer que c'était génial! Mais je n'étais pas prêt à me caser. Par après que je venais tout juste d'apprendre la mort de Debbie. Debbie... elle m'avait tellement souvent péter de crise de nerf/jalousie alors que c'était elle qui me trompais et je n'avais vraiment pas envie de revivre cela. Même si de toute évidence, je n'avais pas le choix!

-Rikki... Commençais-je doucement. Tu n'étais pas présente près de la meute ses derniers jours et je ne t'en tiens pas rigueur, loin de là. Cependant, il y a eu bien des choses qui se sont passé pendant ton absence! Par exemple le fait que oui ayons une petite nouvelle parmi nous!

Je pris une grande inspiration. Ma journée fracassante m'avais mis à bout de nerf et je devais faire en sorte de ne pas monter sur mes grands chevaux. Je devais utiliser ma patience légendaire pour expliquer clairement les faits. Patience qui avait été usé jusqu'à la corde aujourd'hui et ça ne faisait qu'en rajouter d'avantage...

-Oui c'est vrai, elle a des problèmes de V. Je ne te le cacherais pas, tout comme je ne l'ai pas cacher au reste de la meute. Elle a besoin d'aide et je lui ai promis de toute faire pour l'aider à se sortir de sa dépendance! Tout! Je suis plutôt bien placé pour savoir que lors d'un sevrage, les premiers jours sont les pires. C'est pour cette raison qu'elle dors chez moi cinq jours sur sept. Afin de l'aider à ce contrôler! Rien de plus!

Je sentais des réticences venir de Rikki et je me demandais si seulement elle me croyait?! Mais pourquoi lui aurais-je menti? Ce n'est pas mon genre de cacher la vérité. Sauf en de rare occasion... Comme par exemple les circonstances réelles de la mort de Debbie... Mais c'était une toute autre histoire.

-Et pour les autres odeurs que tu sens, je n'ai pas à me justifié! Quoi qu'il en soit, je vais tout de même te le dire puisque je n'ai rien à cacher. J'ai aussi des amis de filles! Cela ne signifie pas pour autant que je couche avec elle si c'est ce que tu pense! Je n'ai strictement rien à me reprocher!

Le pire c'est que c'était la stricte vérité...

Eh puis voilà qu'elle ruminait en disant qu'elle n'aurait probablement pas du passé. La façon dont elle m'avait dit de laisser tomber me donnait une nette impression de féminisme. Comme si elle me disait que puisque j'étais un homme, je ne pouvais pas comprendre. Bien sûr que je voyais ce qu'elle voulait dire, mais c'était un peu exagéré! ... Non? Après lui avoir expliqué la raison de la présence d'Abigail ici elle me lâcha abrupt pour point qu'une fois ne m'avait pas suffit. Alors, je levais la tête pour la fixer. Je sentais qu'elle s'en allait vers un terrain glissant et je ne pouvais rien faire pour l'en dissuadé. Le problème avec Rikki c'est que lorsqu'elle a une chose en tête, elle ne l'a certainement pas dans les pieds. Et ce n'était certainement pas avec elle que j'avais envie de discuter d'un sujet aussi délicat...

Mais la goutte qui fit déborder le vase fut lorsqu'elle fit allusion de ma situation avec Debbie. Avec une lenteur dangereuse, je me levais de mon fauteuil où j'étais resté assit depuis le début. J'avais fait preuve d'une patience olympienne, mais c'était un sujet encore trop récent pour que je puisse en discuter sans une pointe d'amertume dans le fond de la gorge. Un grognement sourd fit vibrer mes cordes vocales alors que j'écoutais néanmoins ce qu'elle avait à me dire...

-Rikki c’est assez! Dis-je sur un ton qui exprimait clairement que c’était un ordre. Je me rappel mieux que qui que ce soit de l’était dans lequel je me trouvais après la m… après Debbie! Mais contrairement à d’autre chef qui ont passé avant moi, j’ai bien l’intention d’aider tous les membres de mon Pack sans exception et peux importe leur problème. Je te rappel que tu parle ici de mon premier amour. Même si elle n’était pas un ange, je l’aimais vraiment! Même si je n’ai pas réussi à la sauver comme tu dis, cela ne signifie en aucun cas que je dois baisser les bras à chaque fois que je vais rencontrer une épreuve de se genre. Est-ce bien clair?

Tout en parlant, je m'étais dangereusement rapproché de Rikki sans même m'en apercevoir. Et lorsque j'en pris conscience, je me figeais sur place. Debbie était un sujet que je préférais garder pour moi et ne pas en parler à personne, car personne ne pouvait me comprendre sur ce point et je le voyais bien.

-Oh bien entendu! Tu t’en fais pour moi! Alors tu dois t’être rendu compte que les odeurs féminines que tu as senti sur moi étaient toutes celles de louves! Et que… ah oui c’est vrai, je suis le chef de la meute local!! Je crois qu’il est un peu plus normal que je sente les miens tu ne crois pas? De la même façon qu’Abigail va sentir ta présence lorsqu’elle reviendra!

Il était plutôt rare que je me mettais dans une colère pareil. Habituellement j'arrivais à garder un self control assez impressionnant, mais selon moi Rikki était aller trop loin. De plus, maintenant que j'étais de plus en plus familier avec elle et plus nous partagions notre lit ensemble et plus elle prenait le loisir de me défié. Car effectivement, je prenais ses cris comme un affront à mon statut de chef de meute. Je lui avait pourtant dit que s'en était assez, mais madame continuais malgré mes avertissements et je ne pouvais tout simplement pas toléré. Si j'acceptait ce comportement, les autres loups finiraient par me croire faible et d'autre viendraient à avoir le même caractère qu'elle. Et dieu sait qu'une meute de loup n'est pas toujours facile à dirigé. Il faut avoir une main de fer dans un gant de métal (et non de velours comme le veux l'adage) afin de les garder à carreau, car il n'est pas long que leur esprit animal qui bouille en permanence à la surface prenne le dessus. Et c'était exactement ce que je ressentais chez Rikki présentement. Toute l'énergie qui se dégageait d'elle annonçait une transformation prochaine, mais je n'allais pas la laisser faire! Étant chef de meute et dominant, il était possible pour moi d'empêcher une transformation, comme il m'était également possible de la provoquer.

-MAIS JE FAIS DÉJÀ ATTENTION À MOI! Hurlais-je hors de moi. Je crois qu'à l'âge que je suis rendu Je suis capable de m'occuper de ma petite personne sans avoir une mère de remplacement!!! Surtout que présentement tu t'en fais pour quelque chose qui n'est tout simplement pas justifié!

Mon regard était complètement rivé sur Rikki et je ne voyais plus qu'elle. J'étais tellement fâcher par ses élans de maternage que je n'avais pas entendu sonné. Je n'avais même pas entendu la porte ouvrir! Mes cheveux encore mouiller commençais à bouclé légèrement autour de ma tête comme un auréole de mèches brunes, mais seigneur que je n'avais pas l'air d'un ange en ce moment. Mes yeux étaient viré au doré et mon énergie surnaturel crépitait le long de ma peau comme un courant électrique. J'étais pratiquement certain que quelqu'un pourrait mourir d'un crise cardiaque s'il me touchais en ce moment même et ce même si c'est complètement impossible. Mon coeur battait à tout rompre et j'émettait sans cesse un grondement sourd dont je n'avais même pas conscience. Avec un excès de colère incontrôlé, j'avais poussé contre le mur la divan qui me séparait jadis de Rikki et je m'étais mis à avancer vers elle dans la ferme intention de lui rappeler qui était le chef de meute. Je n'avais pas pousser très fort mon sofa sectionnel, juste assez pour que ce dernier s'écarte de mon chemin et que je ne risque pas de le briser par inadvertance. C'est seulement lorsque Matthew vint ce mettre entre nous pour m'empêcher de rejoindre ma proie que je me rendis compte de sa présence... Pour vous dire à quel point je voyais rouge. Je me serais fais trancher la tête sur le champ que j'aurais continuer à avancer comme un poulet, mais puisque c'était mon meilleur ami je me figeais sur place en continuant de gronder...

-QUOI?! Je préfère souffrir seul?! C'est ce que tu es en train de dire?! Parce que tu t'imagine en plus que tu es la seule personne dans mon univers à qui je puisse me confier! Si c'est ce que tu pense c'est que tu es vraiment naïve ma chère! Ou hyper possessive! Choisis le terme qui te va le mieux!!!

Je continuais de la fixer et ce même alors qu'elle entrepris de quitter la maison.

-RIKKI NAYLOR! Je n'ai pas fini avec toi! Ce n'est pas le moment de partir!

Évidemment, elle ne m'écouta pas... fidèle à elle-même! Dans un élan de frustration, j'abattais mon poing dans le mur blanc de mon salon, créant ainsi un trou béant...

-Mais c'est qu'elle se crois tout permis ma foi!!!!

Je ruminais mes émotions après avoir fais un trou béant dans le mur. Une chance que j’avais une compagnie en construction, je savais exactement comment réparé ce genre de dégât. Néanmoins, ça m’embêtait! Tout ça à cause que Rikki n’avait pas su ce tenir convenablement… Je devais avouer que son tempérament explosif commençait à me peser. J’adorais cette femme et j’avais bien des plaisirs avec elle, mais parfois elle était trop intense… Et je commençais à me rendre compte qu’elle était également possessive… Et on ne sortait même pas ensemble! J’avais peur de m’imaginer son caractère lorsqu’elle était en couple…

- Un souci entre Rikki et moi? Nooooooon! Je ne vois vraiment pas de quoi tu veux parler! Dis-je d’une voix remplis de sarcasme.

Je m’accotais contre le mur que je venais de bousiller et je me laissais glisser au sol en poussant un long soupir d’exaspération. Je prenais ma tête entre mes mains et entrepris de défaire machinalement les nœuds qui c’étaient former dans mes cheveux. Je secouais négativement la tête. Pourquoi étais-ce toujours si compliquer avec les femmes? Pourquoi faut-il toujours que la jalousie flotte dans l’air comme l’annonce d’une tempête imminente? J’étais fatiguer de toutes ses enfantillages et ce que j’avais besoin au fond de moi c’était de me laisser aller et d’oublier! D’oublier les mauvais moments que j’avais passé avec Debbie. Et si je devais me casé, chose que j’étais en train de douter, ce serait avec quelqu’un qui me comprenait parfaitement et avec qui je n’aurais pas à me prendre la tête. Rikki avait raison sur un point, je ne devais pas retourner dans le même pattern…

-Le problème avec Rikki c’est qu’elle ne cesse de contredire mon autorité, comme si elle en avait le droit! Lâchais-je enfin bout pour point après quelques longues minutes de silence. Si je ne suis même pas capable de tenir mes amis à carreaux dans la meute, comment veux-tu que j’y parvienne avec les autres? Ils ne me prendront pas plus au sérieux. Je vais devoir changer ma façon de fonctionner… Je vais devoir m’inspirer des autres packs et être plus sévère! Je ne serais pas supposé devoir toléré des affronts comme elle vient de me faire sans qu’il y est de représailles tu comprends?!

Je me levais et me dirigeais vers la cuisine. J’ouvris le frigo et en sorti deux bières que j’ouvrais. J’en donnais une à mon meilleur ami et gardais l’autre pour moi. J’en pris une longue gorgée pour me rendre compte par la suite que je venais de la caller au complet… J’allais donc poser la bouteille vide dans l’évier et m’en pris une deuxième que j’entrepris de boire beaucoup plus lentement.

-Dis moi, c’est toujours aussi compliquer avec les femmes?

Je fis signe à Matthew de venir s’asseoir alors que je me laissais choir sur mon divan qui n’était plus à sa place.

-Là n’est pas le point Matt! Ce n’est pas seulement elle qui motive mon choix de géré la meute différemment. Nous sommes des loups! Des loups qui ont besoins de règles strictes pour fonctionner correctement. Si je la laisse me mener par le bout du nez, je n’aurais pas le respect du reste du pack! Tu sais très bien comment ça fonctionne! Et je n’ai pas le goût que la meute retourne au même point qu’avant! Tu n’étais pas là, mais crois moi sincère, tu n’aurais pas voulu y être dans le temps!!

Il était drôlement chanceux que rien n’est été compliqué avec Marie… Je n’avais malheureusement pas eu cette chance. À chaque fois que j’avais eu une relation quelconque avec une femme, cela avait toujours eu des conséquences désastreuses… Beaucoup trop pour moi! La raison était peut-être parce que j’avais toujours côtoyé des louves? Peut-être me faudrait-il être avec une femme normale…? Encore fallait-il que j’en trouve une à qui je n’aurais pas besoin de cacher ma nature de loup-garou. Je voyais mal comment une relation saine pouvait commencer correctement sur le mensonge le plus important de toute ma vie? C’est-à-dire ma vraie nature… C’était tout bonnement impossible selon moi. Ce qui était plutôt embêtant… Oh, il y avait bien eu une femme pour le moins normal sur qui j’avais eu des vues : Sookie Stackhouse. Malheureusement, elle m’avait rejeté, préférant de loin ses deux vampires. Oui, nous avions bien faillit coucher ensemble, mais cela c’était malheureusement solder par une catastrophe. Ce n’est jamais une très bonne idée de boire de l’alcool plus que ce que notre corps est capable d’ingéré. Elle avait vomi sur mes chaussures et Éric Northman était débarquer… La honte quoi!

-Eh bien tu as été tout de même bien chanceux… malgré les derniers évènements. C’était vraiment une femme bien!

J’entendis cogner à la porte. Je reniflais l’air pour me rendre compte que c’était Rikki. Surprise, elle était revenue! Au moins elle n’était pas entré dans la maison en attendre ma permission? Je poussais un long soupir en jetant un coup d’œil à mon meilleur ami. Je prenais alors de grandes inspirations afin de ne pas me pousser à faire un acte que je regretterais plus tard et me levais. Je déposais ma bouteille de bière sur la table basse et me rendait vers la porte d’entrer. Je sentais les muscles de mes épaules se contracter sous la pression que je ressentais. Oh que ce n’était pas une bonne idée… J’ouvrais alors la porte pour regarder la louve qui se trouvait de l’autre côté. Je restais dans l’encadrement de toute ma hauteur afin de l’empêcher d’entrer. Je n’avais pas l’intention de la laisser pénétré de nouveau chez moi. Pas pour tout de suite en tout cas. Je croisais les bras avant de plonger mon regard inquisiteur dans le sien. Je n’ouvrais pas la bouche, la laissant commencer la conversation si elle le voulait. Je ne lui offrirais pas une chance facile de s’en sortir. Elle allait devoir le mérité!

Les bras croisés devant moi, j’écoutais Rikki parler. Je n’avais aucunement l’intention de lui facilité la tâche. Et j’avais dans la ferme intention de la renvoyer chez elle pour qu’elle réfléchisse à tout ça un peu. Elle ne pouvait tout simplement pas débarquer chez moi quelques minutes plus tard en espérant que j’aie tout oublié et qu’elle puisse s’en sortir à si bon compte. Il n’en était tout simplement pas question! Elle bafouait dans ses explications et semblait vraiment regretter ce qu’elle avait fait et comment elle avait agit, mais elle devait répondre de ses actes. Je n’allais pas lui donner une correction comme j’aurais du le faire, mais elle n’allait pas avoir mon pardon aussi facilement. Il était un peu ironique de dire qu’elle n’explosait pas sans bonne raison, car depuis que je la connaissais elle avait plutôt tendance à grimper dans les rideaux dès que quelque chose ne faisait pas son affaire. À mon plus grand damne, mais cette fois s’en était une de trop… Mon expression était complètement fermer et mon regard était planter dans le sien. Elle pouvait y voir tout ce que je ressentais en ce moment et c’était bien loin d’être rose bonbon! Elle baissait continuellement la tête en signe de soumission, ce qui était plutôt un bon point pour elle…

-Je comprends tes inquiétudes Rikki, mais en aucun cas tu peux me parler sur ce ton et me traiter comme tu viens de le faire. C’est tout bonnement impensable et j’espère que tu auras bien compris le message parce que la prochaine fois que tu me feras un affront de la sorte, je serais obliger d’agir. C’est ton avertissement et tu es la seule à pouvoir faire en sorte que ça ne ce reproduise plus. Est-ce que je suis clair?

Je m’étais exprimé beaucoup plus calmement que ce que je ressentais en réalité. La preuve que j’étais capable de contrôler mes émotions avec une facilité plutôt surprenante. Il ne fallait tout simplement pas me pousser à bout comme elle l’avait fais un peu plus tôt. Qu’on le veuille ou non, que je veuille faire autrement ou non, j’étais un dominant né et je ne pouvais rien y changer. Maintenant que j’étais chef de meute, je devais me faire respecter de tout le monde sans exception et surtout de mes amis les plus proches…

-Retourne chez toi Rikki et réfléchis bien à ce qui c’est passé aujourd’hui. Je te ferais signe lorsque je voudrai que tu reviennes chez moi. D’ici là, abstient-toi! Sauf en cas d’urgence extrême.

Lorsque je fus certain que le message était convenablement passé, je refermais la porte et me retournais vers mon meilleur ami. J’étais fatiguer de ma journée et il devait fort probablement le lire sur mon visage. Je soupirais avant de me rasseoir près de lui.

-Ce n’est pas que je veux te mettre à la porte mais… j’aurais vraiment besoin d’être seul un peu… Tu comprends? Demandais-je avant de prendre une gorgée de la bière que j’avais laissé sur la table basse près du divan.