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 Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide

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MessageSujet: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyLun 21 Oct - 22:26

« Retrouvailles plutôt.. brutales. »

« Alcide & Amalia »

Amalia avait confié son fils à Matt, ce soir là. Elle avait besoin de se détendre, de sortir un peu pour aller courir sous sa forme animale si elle ne voulait pas tourner folle. D’autant qu’elle ne pouvait pas voir Celia, qui travaillait cette nuit alors qu’elle clairement besoin de voir son amoureuse.. Mais qu’importe. Elle venait de donner toutes ses instructions à son frère, comme l’heure du coucher et le fait que Lorenzo n’avait le droit qu’à une demi-heure de télévision ce soir pour cause d’école le lendemain et s’était enfin décidée à partir. Un dernier baiser sur le front de son fils, terriblement mignon dans son pyjama « Buzz l’Eclair », des dernières directives pour son frère avant de l’embrasser sur la joue et elle sortit enfin de chez elle. Elle ne s’était pas encombrée de sac ou de n’importe quoi, était totalement injoignable et s’était vêtue d’une simple tenue de sport. De toute façon, elle savait qu’elle allait l’enlever. Elle prit sa voiture, pour se rendre jusqu’à la lisière de la forêt et marcha un peu, profitant du calme de la forêt, même sous forme humaine. Elle se mit même pieds nus pour marcher, attendant patiemment que la nuit tombe. Lorsque le noir l’enveloppa, Amalia regagna sa voiture, enlevant ses vêtements qu’elle posa sur la banquette arrière. Elle vérifia qu’il n’y avait personne dans les parages, avant de se transformer en une lionne, imposante et fière.

Elle s’enfonça rapidement dans la forêt, bien à l’abri des regards et se stoppa une fois que son instinct lui indiqua qu’elle était en sécurité. Elle s’étira longuement, détendant ses muscles félins, lâchant un long bâillement dans lequel se mêla un petit grognement. Elle laissa avec un certain plaisir l’instinct animal prendre le dessus, reniflant l’air qui semblait avoir une toute autre odeur avec l’odorat développé d’un félin. Même si ce n’était pas l’habitat naturel d’une lionne, Amalia se sentait tout à fait à son aise, connaissant cette forêt par cœur.. Ses yeux nyctalopes repérèrent une proie alléchante, et elle entreprit de se mettre en chasse. Un daim. Un magnifique daim, qui réveillait une faim purement animale en elle. Directement, elle se mit en chasse. Ses pupilles se dilatèrent, ses oreilles frémirent, elle se mit en embuscade tel que son instinct le lui dictait.. Et elle sauta sur sa proie. Celle-ci parti en courant, mais les muscles puissants de sa forme animale, et la vitesse d’une lionne lui permirent de rattraper très rapidement le daim. Elle lui sauta dessus, l’attrapant à la gorge et plantant sa puissante mâchoire dans la chaire de l’animal. Le goût du sang frais, de la chaire sous ses dents lui procura un plaisir incomparable, qu’aucun être humain ne pouvait comprendre. Elle était définitivement carnivore, c’était une certitude.. Alors qu’elle déchiquetait la chaire du daim, une odeur lui parvint au nez et elle se tendit. Elle sentit qu’il s’agissait d’un loup-garou, connaissant cette odeur parfaitement bien sous forme humaine. Elle le sentait très distinctement et pouvait même savoir qu’il n’était pas loin de l’endroit où elle-même se trouvait. Rapidement, elle monta à un arbre, et se posa sur une branche, guettant l’intrus. Ses instincts humains reprirent le dessus lorsqu’elle reconnut l’homme. Alcide. Et il était visiblement blessé, vu l’odeur de sang qui émanait de lui. Amalia bondit de sa branche, atterrissant en souplesse juste devant lui, avant de se retransformer en humaine.

« Alcide ! » Elle le connaissait depuis l’enfance, mais ne l’avait plus revu depuis bien des années, sans jamais avoir oublié l’amitié qui les avait liés par le passé.. Elle se précipita vers lui, le soutenant instinctivement, se fichant bien d’être nue. « Ca va aller, Alcide. Viens. Assieds-toi.. » Elle aurait largement préféré le revoir dans d’autres circonstances, c’était un fait.. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ?! »

Alcide était bien un des rares loups qui lui manquait. Elle ne savait pas pourquoi elle n’avait pas décidé de le revoir plus tôt, certainement une question de fierté. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec les loups-garous, sauf son frère, naturellement.. Mais voir son ami en sang l’inquiétait, elle ne pouvait pas le nier. Il avait l’air sacrément amoché et ce n’était pas très beau à voir.

« Est-ce que tu as la force de te transformer ? Il faut que je vois les dégâts.. Mais l’anatomie humaine n’est pas mon fort.. Je me rendrais mieux compte si tu te changes en loup.. »

Elle était soigneuse animalière et même si elle était davantage tournée vers les félins, elle savait ausculter la plupart des animaux présents dans le zoo. Le loup n’échappait pas à la règle.. Elle avait une bonne connaissance de l’anatomie de ces canidés et serait plus à même de voir s’il y avait de réels dégâts.. C’était ce qu’il fallait faire avant de commencer à paniquer, et avant d’imaginer un quelconque moyen de le soigner..


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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMar 22 Oct - 0:56




 ❝ Retrouvailles plutôt..
brutales ❞

Je hais les vampires...~




Je roulais sur la route avec la musique à fond la caisse. Highway to Hell de ACDC jouais à partir de mon iPod. J'adorais ce groupe et me laissais facilement porté par la mélodie. Même si j'étais attentif à la route, il m'était possible de contempler la lune croissante qui brillait de tous ses éclats dans le ciel. Elle était à son trois quarts, ce qui annonçait une chasse de meute imminente et j'en avais déjà hâte. Mes yeux de loups se mirent à briller à cette simple perspective. À l'arrivée de la pleine lune, j'étais insatiable de chasse!

- I'm on the highway to hell! Chantais-je en accompagnant le chanteur du groupe. On the highway to hell!

Je pianotais sur mon volant en suivant le rythme de la musique sans me douter que la chanson était pratiquement prémonitoire. Alors que je me rendais au QG de la meute pour voir mon clan, je sentais la détresse de deux de mes loups. Sans réfléchir plus longtemps, j'arrêtais ma jeep sur le bord de la route en passant proche de l'envoyer directement dans le fausset. Je courrais tout de suite dans le bois tout en enlevant mes vêtements à la volée. J'arrêtais une fraction de seconde de temps de tenter les repérés et dès que j'entendis un loup hurlé, je su où je devais me diriger. Je me transformais en un éclair et fonçais tête baissée afin de sauver les miens. Je sentais l'impatience du moment, je devais arriver et vite! J'évitais tous les obstacles avec une facilité surnaturelle. Je ne faisais plus qu'un avec la nature, la mettant de mon côté pour m'aider à arriver à temps. Je courrais à toute vitesse alors que la musique que j'étais en train d'écouter continuait à résonner dans ma tête. *No more stop signs, speed limit. Nobody's gonna slow me down.* J'arrivais juste au moment où un vampire allait planter ses canines dans la chair de mon loup. Avec l'élan de ma course, je bondis sur lui avec un grondement féroce l'empêchant de terminer son geste. Mes crocs s'enfoncèrent dans le bras du vampire alors que l'on volait un peu plus loin. Je poussais alors un hurlement pour dire à me deux loups de s'enfuir alors que j'entreprenais une féroce bagarre avec le vampire. Je ne l'avais jamais vu, mais avec les usines de True Blood qui avaient explosé, il n'était pas étonnant de voir que des vampires s'attaquaient à des proies vivantes. Mais ce n'était pas cette nuit que cela allait arriver! Pas devant mes yeux témoins!

S'enclenchait alors un combat à mort entre deux races faites pour s'entre tué. Nous enchaînions les coups et les morsures à une telle vitesse qu'il était difficile de nous différencier. *Like a wheel gonna spin it, Nobody's gonna mess me around. Hey Satan, paid my dues!* L'avantage que j'avais, était qu'il était encore jeune et inexpérimenté. Ce qui était également l'inconvénient puisque sa force était plus grande que celle d'un vampire plus mature. Alors que je m'apprêtais à lui arracher un bras, il parvint à me ceinturer et me broyer la cage thoracique, cassant quelques côtes par la même occasion. Je hurlais de douleur alors qu'il me laissait tomber par terre. Je repris ma forme humaine malgré moi alors que le vampire affamé s'approchait de moi avec une faim écoeurante imprégné sur son visage. Alors que j'étais étendu par terre, il me déchira l'abdomen de ses crocs pour ce nourrir de mon sang. Plus je me débattais et plus j'agrandissais le trou qui était en train de se former dans mon ventre. Il but ainsi jusqu'à ce qu'il soit rassasié et me laisse pour mort dans le fond des bois...

Lorsque je repris connaissance (vous essaierez de rester conscient alors que vous vous faites mangez vivant!), je poussais un gémissement de douleur. Lentement, je baissais la tête vers mon ventre pour constater l'étendue de mes dégâts. Au moins j'avais réussi à sauver deux de mes loups? Je plaquais une main sur mon ventre en me retournant péniblement afin de tenter de me redresser sur mes genoux. Alors que j'allais m'effondrer j'entendis plus que je ne vis quelqu'un s'atterrir devant moi, car j'avais la vue encore à demi brouiller. Avec un peu de chance c'était un autre vampire venu achever mon calvaire, car il n'y avait pas à dire j'avais un de ces mal de chien! Puis j'entendis sa voix prononcer mon nom et temps de souvenir défilèrent devant mes yeux. Est-ce que c'était ça la mort? Je revoyais l'image de ma meilleure amie d'enfance se former dans mon esprit alors qu'elle s'accrochait à moi pour m'empêcher de m'étendre de tout mon long sur le sol. Elle m'aida alors à m'asseoir. Ma respiration était rapide et saccadé. Ma mâchoire était contractée au maximum pour m'empêcher de hurler. Maintenant que je savais qu'Amalia était là, mon orgueil masculin mal placé revenait à la charge pour ne pas me mettre à hurler devant elle.

-Je… je voulais essayer de... d’attirer ton… ton attention… Dis-je pour détendre l’atmosphère.

Étrangement, je n’avais vraiment pas envie qu’elle s’inquiète pour moi malgré les circonstances. Il est presque impossible de comprendre comment l’égaux masculin fonctionne et fait souvent des siennes dans les pires moments. Je rigolais lorsqu’elle me demanda si j’étais capable de me transformer et rire me faisais encore plus mal. Et je ne dis pas la douleur que j’avais à essayer de me retenir de rire, c’était encore pire!

-Je voudrais vraiment me… me trans-FORMER… pour te permettre de… de m’occulter mais… il serait s…. sot de ma part de prétendre pouvoir le faire… dis-je en gardant ma main fermement étamper sur mon ventre afin d’essayer de diminué l’hémorragie. Et t-toi ça… ça va Amy..?



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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMar 22 Oct - 14:17

« Retrouvailles plutôt.. brutales. »

« Alcide & Amalia »

Ne pas céder à la panique. C’était exactement ce qu’Amalia se répétait, retenant des larmes qui menaçaient de couler. Il se passait trop de choses en ce moment dans sa vie pour qu’elle arrive encore à se contenir.. Elle allait exploser, elle le savait. Elle ignorait exactement quand, mais elle était bien consciente que ça allait finir par arriver. Entre les groupes anti-vampires qui l’avait prise pour cible, allant jusqu’à menacer son fils, la femme de sa vie qui n’était plus du tout en sécurité et qui pourtant continuait à aller travailler et à faire tourner son association de vampires pacifistes et maintenant Alcide, dans cet état.. Sans compter sur son frère, qui jouait les petits cons et qui essayait de se comporter en mâle alpha sous le toit de sa sœur.. Ca commençait à sérieusement la rendre folle ! Le monde devenait dingue, et elle aurait milles fois préféré être une simple humaine, bien loin du monde surnaturel.. La respiration d’Alcide était rapide et saccadée. Il souffrait. Et Amalia devait se faire violence pour ne pas perdre complètement les pédales. Il parla et l’envie de le gifler, rien pour lui replacer correctement sa fierté, traversa la métamorphe. Elle n’en fit rien, se contentant d’essayer de rendre la situation plus rationnelle. Plus sécurisante pour elle. Mais il fallait se rendre à l’évidence ; son meilleur ami d’enfance était en train de lui claquer entre les doigts et si elle ne se dépêchait pas d’intervenir, il y laisserait sa vie.. Stupidement, elle lui demanda s’il pouvait se transformer. Bien sûr qu’il n’en avait pas la force, c’était évident ! Il était à la limite de se vider de son sang, l’abdomen déchiré.. Et la panique commença à s’insinuer doucement en Amalia.

« Arrête de parler.. » Elle lui caressa la joue, comme pour se rassurer elle-même « Ca irait bien mieux si tu n’étais pas en train de crever au milieu d’une forêt.. Laisse-moi voir.. »

Elle n’était pas médecin. Et encore moins à l’aise avec les blessures faites sur un corps humains. Mais elle ne pouvait pas se permettre de le déplacer pour l’amener à l’hôpital. Premièrement, parce qu’elle n’avait pas la force physique pour faire bouger l’amas de muscle qu’était Alcide. Deuxièmement, parce que ses quelques notions de médecine vétérinaire lui avaient bien appris qu’on ne déplaçait jamais un animal qui perdait de son sang. Sûrement était-ce la même chose pour un humain.. Elle lui fit enlever la main de son ventre, et ne pu retenir les larmes qui coulèrent sur ses joues.

« Okay.. Ca va aller.. C’est.. Tu.. Putain Alcide ! J’avais vraiment pas besoin de ça dans ma vie en ce moment ! » Elle éclata franchement en sanglot, se reprenant la seconde d’après en inspirant profondément « Il faut recoudre. Je.. Je vais chercher ce qu’il faut.. Je ne serai pas longue.. »

Elle se mordit la lèvre pour retenir un nouveau sanglot, tout en replaçant la main d’Alcide sur sa plaie pour essayer de retenir l’hémorragie. La première des choses à faire était de fermer la plaie. Ensuite, il faudrait procéder à un palpé pour voir si, éventuellement, il y avait des dégâts internes. Il fallait qu’elle pense professionnellement,  s’imaginant dans son esprit le schéma d’un corps canin se superposant au schéma d’un corps humain. Elle n’avait pas vraiment le choix.. Elle reprit sa forme de lionne rapidement, traversant la forêt en très peu de temps avant d’arriver jusqu’à sa voiture. L’avantage d’avoir un p’tit bout de 3 ans à la maison était sûrement qu’elle avait des trousses de secours éparpillées un peu partout. Dont une dans sa voiture. Elle prit également une couverture ainsi que ses propres vêtements. Les bras chargés, elle ne pouvait pas refaire le chemin inverse sous l’apparence d’une lionne, et elle courut à en perdre haleine, essayant de perdre le moins de temps possible. Elle jeta ses vêtements et la couverture juste à côté, tout en se laissant tomber à genoux à côté d’Alcide. A la volée, elle ouvrit la trousse de secours, sortant d’une main tremblante de quoi désinfecter la plaie, de quoi la recoudre et de quoi la couvrir. Elle attrapa également une branche qu’elle tendit à Alcide.

« Tu vas me faire le plaisir de te mettre ça dans la gueule. Ca risque de piquer un peu.. » Oh Mademoiselle arrivait encore à faire de l’humour. Elle désinfecta l’aiguille et le fil rapidement « Je vais t’allonger, Al’.. » Elle se mit derrière lui, forçant pour ne pas se faire entrainer par le poids de son ami et pour l’allonger confortablement sur le sol « Je te jure que si t’en sors, tu m’en devras une ! » Elle procéda rapidement et méthodiquement. D’abord, la large compresse qu’elle appuya fortement sur la plaie d’Alcide, pour stopper l’afflux de sang. Elle compta dans sa tête les longues secondes qui permettraient de pouvoir arrêter le sang, se rappelant une des interventions qu’elle avait dû superviser pour une de ses lionnes et lorsqu’elle arriva au bon compte, elle entreprit de recoudre rapidement la plaie. Ses mains tremblaient, mais elle était concentrée pour faire correctement les choses « Ne bouge surtout pas ! » lui lança-t-elle, comme une sorte d’évidence, alors qu’elle plantait l’aiguille dans la chair.. Ce ne serait sûrement pas aussi net que le travail d’un médecin, mais très honnêtement, elle s’en foutait. Tout ce qu’elle avait en tête était de sauver la vie de son ami. Elle avait du sang plein les mains, mais elle continuait à recoudre la plaie méticuleusement. Lorsqu’elle eut fini, elle ferma les yeux quelques secondes, pour reprendre ses esprits.. « Je vais panser ta plaie. Tulle gras, compresse, bandage. Il faut que tu te redresses. Un dernier effort, allez.. » Avec milles précautions, elle remit Alcide dans une position à demi-assise. Elle désinfecta les points de suture, appliqua du tulle gras sur toute la largeur de la plaie, pour aider à la cicatrisation, en fit de même avec les compresses pour protéger la plaie et, enfin, banda le tout bien serré.

« Je vais encore te faire mal.. Excuse-moi.. » Précisa-t-elle, son visage noyé par les larmes, alors qu’elle commença à procéder à un palpé méthodique. Elle vérifia d’abord les articulations. Coudes, poignets, doigts, chevilles, genoux et hanches. Puis elle remonta sur les côtes et il ne lui fallut pas longtemps pour sentir qu’il avait plusieurs côtes brisés « Tes côtes se replaceront.. Ça ira.. » Elle vérifia la nuque, tout allait bien de ce côté-là.. Elle attrapa la couverture qu’elle avait amenée, recouvrant le corps d’Alcide. Au niveau purement médical, elle ne pouvait rien faire de plus.. Elle se transforma à nouveau, pour aller arracher un bout de chair tendre sur le daim, et reprit forme humaine en le tendant à son ami.

« Mange. Tu en as grand besoin. Al’.. Me fait plus jamais une peur comme ça.. Y’a des moyens plus doux pour reprendre contact avec moi, tu sais.. » C’était à son tour d’essayer de détendre l’atmosphère, visiblement.. Elle se rhabilla par la suite, se lava les mains avec du gel antiseptique et s'appuya contre un arbre en fermant les yeux..


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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMer 23 Oct - 2:10




❝ Retrouvailles plutôt..
brutales ❞

Je hais les vampires...~




Voir les larmes couler sur les joues d’Amalia me dit à mon tour verser une larme que je me dépêchais d’essuyer pour la remplacer par du sang... Vive la subtilité! Je déteste voir femme pleurer… C’est toujours difficile et encore plus quand il s’agit de ta meilleure amie d’enfance. Et avait la douleur qui me faisait presque perdre la tête, je n’avais tout simplement aucune chance! C’était trop injuste!

-A… arrêter de parler? Moi qui croyais que…. Que tu aimais entendre le d-doux son de ma… ma voix…. Tu me déçois Amy…

Elle éclata alors en sanglot avant de dire qu’elle allait chercher sa trousse de premier soin et avant même que j’eu le temps de dire quoi que ce soit, elle était déjà partie. Ce n’était vraiment pas la soirée que je m’étais attendu à passé, mais je devais tout de même avoué que j’étais content de la voir. Cela faisait si longtemps… Je m’ennuyais de son rire lorsque je faisais exprès de dire une bêtise… Ou les gros yeux qu’elle me faisait lorsque je faisais fuir les personnes trop entreprenantes à mon goût. Au moins si je devais mourir aujourd’hui, j’étais satisfait d’avoir revu cette femme à qui je tenais tant. Pourquoi avions-nous seulement laissé le temps nous séparé?

En moins de temps qu’il m’en prit pour lâcher un sacre, Amalia était de retour près de moi en me tendant une branche en me disant de la mettre dans ma gueule. Je lui dis une petite moue l’air de dire « tu ne veux vraiment pas m’entendre parler hein ». J’eu à peine le temps d’ouvrir la bouche pour dire une autre bêtise qu’elle se plaça derrière moi afin de m’aider à m’allongé plus confortablement. Ce qui était un doux euphémisme que je préférais garder pour moi! Je tentais de l’aider le plus possible à me mettre dans la position désiré, mais ce n’était pas une mince tâche à accomplir. J’avais mal dans tout mon être à chaque fois que je bougeais le petit doigt. Je l’aurais bien mérité ma bière, il n’y avait pas à dire!

-Je… je te jure que si… si je m’en sors, je serais ton esclave s… sexuel pour le restant de m-mes jours!

Nous n’avions jamais eu ce genre de rapprochement elle et moi et c’était probablement pour cette raison que je me permettais cette blague. Eh oui, il n’y avait jamais rien eu de sexuel même pendant mon adolescence où mes hormones étaient dans le plafond et la testostérone à son comble. Oh, j’y avais très souvent pensé comme n’importe quel jeune homme de cet âge là, mais je n’avais jamais rien tenté. J’avais toujours eu trop peur de briser notre relation si l’on franchissait ce pas. Et c’était probablement mieux comme ça! Ça me faisais au moins une femme avec qui parler sans avoir peur qu’elle me pique une crise de nerf parce qu’elle m’a vu avec une autre… Quoi que présentement Amy était en quelque sorte en train de me péter une crise de nerf! Mais ce n’était pas la même chose, elle avait raison de le faire présentement!! C’est perdu dans mes pensées – je semblais vraiment être en train de fabuler – que j’entendis vaguement mon amie me dire de ne surtout pas bouger. J’eu tout juste le temps de d’exclamer un petit «hein?!» qu’elle me planta l’aiguille dans ma chair à vif. Et n’allez surtout pas croire que ça fais moins mal quand on ne s’y attend pas. Ce n’est pas vrai? C’est seulement une fausse rumeur pour rendre les choses moins pire pour la personne qui tient l’arme! L’aiguille dans ce cas-là. Je poussais alors un hurlement de douleur avant de finalement mettre la branche de bois dans ma bouche pour la mordre comme si ça pouvait faire passé la calvaire que je vivais… Je sentais la tête me tourner… Avec tout le sang que j’avais perdu, il était clair que j’étais en anémie… Il me faudrait probablement quelques transfusions sanguines pour m’en remettre où des mois entiers de repos. Il allait falloir contacter quelqu’un autre qu’à l’hôpital, car c’était trop risquer qu’ils découvrent mon secret de loup-garou si j’allais à l’urgence. Un médecin pour les êtres surnaturel quoi! J’en avais déjà entendu parler, mais je ne l’avais jamais rencontré… Il était peut-être temps que je me mette en contact avec ce soi-disant médecin pour le bien être de ma meute…

Je grognais lorsque je me redressais pour qu’elle me fasse mon pansement. Je n’avais jamais eu aussi mal de toute ma vie et j’espérais que ça n’allait pas ce reproduire de ci-tôt. Une chose était certaine : si je m’en sortais, j’allais avoir des comptes à régler et je ne donnais pas cher de la peau de ce vampire si je mettais la main sur lui…

-TABARNAK!!!! M’exclamais-je lorsqu’elle se mit à me palper pour voir si j’avais des lésions internes.

Ce n’était pas que je voulais me montrer ingrat, mais ça faisais un mal de chien! Tellement que je rompis la branche en deux lorsque je la mordais de nouveau. Puis elle m’enveloppa d’une couverture et je poussais un long soupir de soulagement. Dieu merci! Mon calvaire n’était pas encore terminé, car il allait falloir trouver un moyen pour me sortir d’ici, mais le pire était derrière nous… Enfin, je l’espérais! Je mangeais le morceau de viande qu’elle m’avait apporté sans rechigner, mais chaque bouché que j’avalais me donnais l’impression d’ouvrir de nouveau ma plaie.

-Tu… tu sais que je ne fais j… jamais les choses à moitié! Je laissais passer quelques longues secondes avant de dire : Merci Amy!

Je fermais les yeux et tout de suite senti que j’avais froid. Chose ne m’arrivait pratiquement jamais vu que les loups ont une température supérieure aux humains normaux. Le fait que je sois congelé malgré la couverture qui me cachait disait que j’étais réellement en anémie…

-Amy… j’ai froid…

Je n’ai jamais été du genre à me plaindre pour rien, mais vu les circonstances j’avais l’impression qu’il était important que je le mentionne…



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HJ : Désolé pour les fautes! C'étais soit j'avais le temps de te répondre sans me corrigé, soit je ne répondais pas... J'ai choisis la première solution... sorry!
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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyLun 28 Oct - 21:21

« Retrouvailles plutôt.. brutales. »

« Alcide & Amalia »

Malgré la gravité de sa blessure, Alcide se comportait encore comme il l’avait toujours fait avec Amalia. Et derrière les larmes, cela fit esquisser un petit sourire à la métamorphe. C’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, alors que plusieurs années s’étaient écoulées. Combien ? Elle ne le savait pas avec exactitude. Ils avaient perdu le contact peu de temps après qu’Amalia se soit mise en couple avec Stefen, semblait-il à la blonde.. Et cela faisait déjà pas mal de temps.. Et pourtant, leur complicité d’antan reprenait naturellement sa place entre eux, malgré la situation plutôt tendue. Elle eut un léger rire coupé de sanglots lorsqu’il lâcha qu’il deviendrait son esclave sexuel jusqu’à la fin de sa vie, s’il s’en sortait.. C’était de l’humour, elle le savait.. Et au fond, ça la rassurait de l’entendre plaisanter.. Elle soigna la plaie la plus imposante, comme elle le pouvait, essayant de faire les choses vite et bien pour ne pas trop faire souffrir son ami. Même si, au vu du hurlement qu’il lâcha avant de se décider enfin à mettre la branche dans sa bouche, c’était quelque peu raté. Lorsqu’elle vérifia qu’il n’avait pas de lésions internes trop graves, Amalia l’entendit lâcher un juron et elle grimaça légèrement. Enfin, elle l’enveloppa d’une couverture, le laissant manger la viande crue qu’elle lui avait apporté. Un maigre apport, mais il en avait besoin dans la situation actuelle.. Elle pu enfin essayer de se détendre un peu, se permettant même de rire à ce que lui dit son ami.

« Je n’allai pas te laisser mourir.. T’as pas à me remercier, c’est normal. Tu aurais fait la même chose pour moi.. »

Elle en était absolument persuadée. Rien qu’en souvenir de l’amitié fusionnelle qui les avait liés pendant de nombreuses années. Elle avait fait les 400 coups avec Alcide, depuis sa plus tendre enfance. Et ils avaient grandi ensemble, surtout. Elle s’était souvent reposé sur lui, lorsqu’elle allait mal.. Elle se rappelait même comme ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre.. Alcide avait été son premier véritable ami. Et elle le portait encore précieusement dans son cœur, malgré les années qui s’étaient écoulées. Alors qu’elle commençait à se perdre dans ses pensées, bien décidée à rester prêt de l’homme jusqu’à ce qu’il aille ne serait-ce que légèrement mieux, elle fut coupée par la voix profonde de son ami. Il avait froid, ce qui n’était pas étonnant mais inquiétant. Les loups avaient difficilement froid, c’était un fait avéré.. Amalia fronça les sourcils et soupira.

« On ne va pas rester là. Si tu as froid, c’est mauvais signe, je veux que tu vois un médecin. Je resterai avec toi.. » Elle se leva, s’approcha de lui et lui caressa la joue avec une douceur fraternelle « Je vais me transformer en gorille pour te porter jusqu’à ma voiture. Et on ira chez toi. Prêt ? »

Tout en attendant sa réponse, Amalia ôta à nouveau ses vêtements, tout en se félicitant de travailler dans un zoo. Certes, le gorille n’était pas l’animal le plus discret, mais au vu de l’état d’Alcide, il était sûrement le plus pratique.. A nouveau nue, Amalia se transforma en un gorille imposant et tourna son regard vers son ami. L’avantage des grands singes résidait dans le fait qu’ils avaient plus de forces qu’un être humain, tout en gardant des gestes qui pouvaient se rapprocher de ceux des humains. En somme, ça permettait une certaine liberté et compensait une certaine fragilité de la corpulence d’Amalia par rapport à celle d’Alcide. Dans une de ses mains, la métamorphe attrapa ses affaires qu’elle mit sur ses épaules, avant d’aider son ami à se mettre debout et à prendre appui sur elle. De toute sa force animale, elle le soutenait pour qu’il ai le moins d’effort possible à faire, avant de l’entrainer jusqu’à sa voiture pour le déposer sur la banquette arrière. Elle vérifia brièvement que personne ne se trouvait dans les parages et se transforma à nouveau. Tout ça allait finir par l’épuiser.. Elle reposa la couverture sur Alcide, ne prit même pas la peine de se rhabiller, et alla se caler derrière le volant.

« Tu habites où ? » La réponse d’Alcide ne plut pas spécialement à Amalia, mais elle n’en montra rien, malgré les mauvais souvenirs rattachés à l’endroit qu’il lui indiquait. C’était bien trop près de la meute de Shreveport.. « Garde ta main sur ta blessure pendant le trajet, Al’. Ca risque de secouer un peu.. » Elle fit le trajet en très peu de temps, l’endroit où vivait Alcide ne se trouvant pas trop éloigné de la forêt par chance, et Amalia se changea une dernière fois en gorille pour aider son ami à sortir de la voiture et pour le guider jusqu’à chez lui. Ils passèrent la porte, la métamorphe faisant assoir le loup sur le canapé avant de reprendre sa forme et d’aller allumer les lumières. « Je devrais déjà être rentrée, pour aller poser un baiser sur le front de mon fils et pour m’engueuler avec mon frère parce qu’il sera encore devant la télé alors qu’il a cours demain.. Faut vraiment que tu fasses plus attention à toi, Al’ ! C’était déjà moi qui veillait sur toi quand on était gamins, visiblement ce n’est pas parce qu’on est adultes que ça va changer.. » Son ton était mi-colérique, mi-amusé et un petit sourire avait étiré ses lèvres sur la dernière phrase. « Je vais appeler un médecin. T’inquiète pas, c’est le médecin "de famille". Autrement dit, il sait très bien pour les loups, les métas et tout le reste.. T’as un téléphone ? »



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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMar 29 Oct - 2:14




❝ Retrouvailles plutôt..
brutales ❞

Je hais les vampires...~




-En gorille?! M’exclamais-je surpris.

Je ne pu m'empêcher de fermer les yeux pour rigoler malgré la douleur. En gorille... Ce serait bien la première fois de ma vie que j'allais en voie un. Ouais, je n'avais jamais été dans un zoo de ma vie. Mes parents n'avaient jamais eu assez d'argent pour m'y amener et bon, pas que ça manquait dans à ma vie. C'était seulement que je trouvais ça plutôt... rigolo de voir mon amie se toujours se transformer en un animal si peu sexy. Je devais tout de même avouer que l'idée était excellente même si complètement rocambolesque. Je la regardais néanmoins se transformer avec une certaine admiration. Personnellement, je préférais me transformer uniquement en loup. C'était moins compliqué et d'une certaine façon, j'avais été élevé dans l'optique que les loups-garous étaient purs comparé aux métamorphes... Quoi que je n'avais jamais vraiment adhéré à cet adage. Je voyais Amalia comme ma soeur et qu'elle puisse se transformer en gorille ou non ne changeait pas ce que je pensais et ressentais pour elle. Amalia m'aida alors à me lever. J'avais mal jusque dans le plus profond de mes entrailles. Même si elle supportait la majorité de mon poids, chaque petit geste que je faisais me faisait découvrir une nouvelle douleur que je n'avais pas eu conscience jusque là. Je regrettais profondément de ne pas avoir réussi à tuer ce foutu vampire et m'en sortir à meilleur compte... J'allais devoir être au repos forcé pendant un certain temps... Le gérant de ma compagnie allait capoter un peu... Mais c'est pour cette raison que je l'avais engagé : pour faire le travail que je ne pouvais pas faire en mon absence. Il allait pouvoir se débrouiller. De toute façon, il le fallait! On arrivait enfin à la voiture d'Amalia, ce qui me fit penser que j'allais devoir envoyer quelqu'un pour aller chercher ma voiture cette nuit. Question qu'un policier ne tombe pas dessus et commence une enquête. J'appellerais Matt dès que je le pourrais pour lui demander ce grand service... Et s'il ne pouvait pas se déplacer, j'étais certain qu'il pourrait trouver quelqu'un pour le faire à ma place. Car j'allais être KO pendant un certain temps... Allongé sur la banquette arrière, j'avais dû replier mes jambes pour arriver à entrer de toute ma longueur. C'était déjà plus confortable que le sol noueux de la forêt, mais ce n'était pas l'idéal! Comme elle me dit de le faire, je posais les deux mains sur mon ventre lors du transport. Chaque bosse sur la route me faisait souffrir un peu plus en obligeant malgré mon corps à gémir de douleur.

Je sentais le changement d'énergie d'Amalia lorsque je lui dis où je résidais. Il n'y avait aucun doute, elle n'était pas ravie de l'endroit où ma maison se trouvait et je savais pourquoi. Cependant, ce qu'elle ignorait c'est que j'étais maintenant le chef de meute du pack de Shreveport et je trouvais important qu'elle le sache... j'essaierais de lui dire dès que le moment se présenterait. Après de longues minutes qui me parurent des heures, ont arrivait chez moi et lorsque je fus enfin coucher sur mon divan je fermais les yeux de soulagement.

-Je… je suis désolé… Dis-je le plus sincèrement du monde lorsqu’elle me dit qu’elle devrait déjà chez elle à cette heure.

Je me sentais coupable de la tenir loin de sa famille. Ça n'avait pas été mon but, loin de là. Mais si elle n'avait pas été présente, je serais probablement mort à l'heure qu'il est. Complètement vidé de mon sang. Il n'y avait aucun doute là-dessus... Donc oui, j'étais un peu égoïste d'être content qu'elle soit avec moi en ce moment. Je me contentais de hocher la tête lorsqu'elle me fit savoir qu'elle allait appeler ce médecin de famille. Il n'y avait aucun doute que j'allais devoir prendre son numéro en note...

-Je… je dois t’avouer quelque chose Amy… Dis-je lentement. C’est maintenant moi le chef de la meute de Shreveport…

J’avais fait mon aveux en gardant les yeux fermer. J’avais peur de sa réaction. Peut-être allait-elle de nouveau disparaitre de ma vie, mais je me devais d’être sincère avec elle. C’était la moindre des choses après tout ce qu’elle avait fait pour moi. Je respirais lentement de façon saccadé en attendant de voir si elle allait répondre à cette nouvelle plutôt… surprenante!



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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMer 30 Oct - 14:30

« Retrouvailles plutôt.. brutales. »

« Alcide & Amalia »

Amalia s’activa à prendre le téléphone et à composer le numéro du médecin, qu’elle connaissait maintenant par cœur.. Alors qu’elle en était à composer le dernier chiffre, elle s’arrêta tout net face à la révélation d’Alcide. Elle lui faisait dos, et reposa trop brutalement le combiné du téléphone dans son socle avant de se retourner et de le fixer, incrédule. Depuis ses 10 ans, elle s’était promis de toujours se tenir éloignée de la meute de Shreveport. Alcide avait toujours été une exception, parce qu’il avait toujours eu ce côté « loup solitaire » qui rassurait Amalia.. Mais, visiblement, les choses changeaient.. Ils n’avaient plus 16 ans.. Amalia était devenue mère, et Alcide était devenue chef de meute.. A chacun ses responsabilités.. La métamorphe se tendit, tiraillée entre l’envie de partir sur le champ, et l’envie d’entendre que ce n’était qu’une des nombreuses blagues qu’Alcide aimait lui faire. Il savait très bien ce qu’elle pensait de la meute, et des loups en général, même s’il y avait toujours des exceptions.. Sauf que, pour le coup, la nouvelle avait été certainement trop soudaine.

« Qu’est-ce que tu racontes, Alcide ? » Le ton de sa voix avait radicalement changé « Arrête d’essayer de me faire marcher, s’il te plait. Je pense que j’ai eu assez d’émotions fortes pour la soirée. Je suis déjà suffisamment à bout de nerfs, là.. J’ai pas envie de rigoler là-dessus. On a plus 15 ans, ce genre de blagues ne me font plus rire. Ne perd pas ton énergie à dire ce genre de conneries, s’il te plait. »

Apprendre que son meilleur ami était le chef d’une meute dont la métamorphe avait de très mauvais souvenirs ? Ce n’était clairement pas quelque chose qu’elle avait envie d’encaisser. Surtout pas en ce moment. Elle était terriblement marquée par la meute, dans le mauvais sens du terme. Une famille, qu’on lui avait dit.. Une famille qui n’avait jamais bougé le petit doigt pour elle quand elle ressortait de la maison avec des hématomes sur le corps. Personne n’avait jamais rien fait pour elle, on l’avait même regardé mourir à petit feu sous les coups de sa folle de mère.. Mais après tout, c’était normal, elle n’était qu’une métamorphe.. Elle ne supportait pas les loups-garous et leur sentiment de supériorité sur les métas. La plupart n’était que des abrutis.. Elle ne voulait pas croire qu’Alcide ai prit cette responsabilités, celle de s’occuper des autres loups de Shreveport.. Et pourtant, quelque chose dans l’attitude d’Alcide prouvait qu’il n’avait pas dit ça « pour rire » mais qu’il était sérieux..

« Bordel de putain de merde ! » jura-t-elle « Je.. J’appelle le médecin et je me barre. Je suis désolée, Alcide. Mais je ne peux pas. Tu sais très bien pourquoi, c’est pas nouveau que je ne veux rien avoir à faire avec la meute de Shreveport ! Ni avec aucune autre meute, d’ailleurs ! Tu connais mes raisons, tu sais très bien les souvenirs que j’ai de la meute.. Putain, mais comment t’as fait pour en arriver là ?! La meute de Shreveport est pourrie jusqu’à l’os, tous les pack master de cette meute ont contribué à la rendre insupportable, pourquoi tu t’imposes ça ?! En fait, me répond pas.. Je veux rien savoir des raisons qui t’ont poussé à devenir chef de meute. Je veux rien savoir des histoires de la meute et je ne veux rien avoir à faire avec elle. »

Elle prit le téléphone et partit en direction de la cuisine. Elle ne savait même pas ce qu’elle ressentait à cet instant, entre une colère profonde et l’envie que tout ça ne soit pas réel. Dans la même soirée, elle avait retrouvé et perdu à nouveau son frère de cœur, son meilleur ami qui lui avait manqué pendant toutes ces années. C’était parfaitement insupportable comme sensation. Elle composa le numéro du médecin, et l’appela, décrivant la situation en essayant de rester la plus calme possible. Elle retourna dans la pièce principale une fois assurée que le médecin n’allait pas tarder.

« Le médecin arrive. Je vais rentrer chez moi.. Ca m’a fait plaisir de te revoir, Alcide.. En souvenir de notre amitié.. Mais oublie-moi, maintenant. Je ne peux pas me lier avec le chef de meute de Shreveport. C’est hors de question.. »


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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyLun 4 Nov - 19:43




❝ Retrouvailles plutôt..
brutales ❞

Je hais les vampires...~




Lorsque je vis la jeune femme s'arrêter dans son élan et raccrocher le téléphone sans avoir parlé au médecin, je savais qu'elle était fâché ou surprise par ma révélation. Peut-être même les deux allez savoir... Dès cet instant je regrettais de lui avoir dit la vérité, mais je voulais être sincère avec elle. Je ne lui avais jamais menti et je ne voulais pas commencer aujourd'hui. Même si cela faisait si longtemps que l'on ne s'était pas vu avant aujourd'hui et que je prenais le risque de la reperdre... Je ne voulais pas qu'elle reste ami avec moi sous de fausses bases. On pouvait au moins dire de moi qu'un de mes qualités est la sincérité... Je la laissais parler et la laissais déversée sa colère. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je comprenais exactement les motifs qui l'avaient poussé à détester les loup-garou. Je n'étais alors qu'un adolescent impuissant devant les coups qu'elle subissait... J'avais souvent essayé de la sortir de là. Je me rappelle même l'avoir gardé chez moi pendant une semaine entière, caché dans ma chambre... Mais sa mère avait fini par la retrouver et les coups suivants avaient été pires que les précédents... Je n'essayais même pas de lui expliquer les choix que j'avais fait pour en devenir le chef. Je ne lui dis pas ce que je ressentais. Que j'avais décidé de devenir le meneur pour rendre la meute meilleure. Pour remettre les loups de Shreveport dans le droit chemin. Non, ce n'était pas de tout repos, mais je le faisais pour le bien commun... Plusieurs me traitaient de fou d'avoir agi ainsi, mais je m'étais fixé un but et j'espérais bien l'atteindre. Je voulais que les loups soient clean et non accros au sang de vampire qui les empoisonnaient littéralement. Je voulais leur sauver la vie... C'est dans un silence complet que je laissais ma meilleure amie d'enfance prendre le combiner et partir dans la cuisine. Lorsqu'elle fut hors de ma vue, je ne pu empêcher les larmes de me monter aux yeux alors que je les fermais. J'étais vraiment exténué! Et j'avais mal au ventre à un point inimaginable. Je n'avais pas la force d'entamer un autre combat, même si la perte que j'allais subir était encore plus grande que ma propre vie. Je serrais les dents alors que les larmes se frayaient un chemin à travers mes cils pour couler le long de mes joues. C'était une douleur de trop à subir présentement. Une douleur interne, qui te prend aux tripes. Je savais que dès qu'elle franchirait cette porte, je ne la reverrais plus. Elle allait me fuir comme la peste et disparaitre à jamais. J'étais devenu pour elle le monstre qu'elle avait toujours fuie... et je n'avais même pas la chance de m'expliquer. Elle ne voulait pas m'entendre et je respectais son choix...

Lorsqu'elle revient dans la pièce, je gardais les yeux fermer. C'était beaucoup trop difficile pour moi de la voir partir. J'aurais eu envie de me lever d'un bond et la serrer dans mes bras, mais la douleur de mon abdomen me clouait littéralement au divan. Je hochais la tête pour lui faire savoir que j'avais compris ses revendications et que je n'avais pas l'intention de la retenir même si cela me déchirait le coeur de la laisser partir.

-La meute de... de S-Shreveport ne vous causera plus jamais d'ennuie... Tu... tu as ma parole... Dis-je d'une voix grondante chargé d'émotion trop contenu. Il n'y avait pas de doute que j'allais finir par exploser un jour ou l'autre, mais je ne voulais pas qu'elle en soit témoin. Je t'aime Amalia...

La dernière phrase m'avait complètement contracté la gorge. J'avais l'impression d'avoir une énorme boule qui me comprimait et m'empêcher de respirer. J'étais probablement en train de faire une crise de panique... La première de toute ma sainte vie et cela m'effrayait encore plus... Je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi intense... Même après que j'eus renié Debbie! Je savais qu'elle comprenait le sens de ma phrase, je l'aimais d'un amour fraternel inconditionnel. J'aurais tout fais pour elle! C'était d'ailleurs pour cette raison que je devais la laisser tranquille... Parce qu'elle me l'avait demandé... Je tournais la tête vers le divan afin qu'elle n'est pas à voir les larmes qui coulaient sur mes joues. Je me sentais si faible en ce moment que j'aurais probablement préféré mourir que de subir les affronts de mes sentiments...



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MessageSujet: Re: Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide    Retrouvailles plutôt.. brutales | Ft. Alcide  EmptyMer 6 Nov - 17:47

« Retrouvailles plutôt.. brutales. »

« Alcide & Amalia »

C’était une situation difficile. Profondément difficile. Amalia n’avait aucune envie de partir et de laisser Alcide ainsi, de reperdre encore contact avec lui alors qu’il avait une place si importante dans sa vie.. Les mots qu’elle avait lâchés lui avaient déchirés le cœur, mais elle n’avait rien pu retenir. C’était la haine, et les mauvais souvenirs, qui lui revenaient en mémoire.. Elle qui s’évertuait à apprendre à son fils qu’il ne fallait pas se baser sur la race de quelqu’un pour l’apprécier ou s’en méfier ! Voilà que c’était bien ironique.. Elle apprenait la tolérance à son fils, mais elle n’était même pas capable d’en faire preuve à cet instant. Alors que, pourtant, ça concernait Alcide. Le seul loup qui se soit jamais bougé pour lui venir en aide lorsqu’elle avait eu besoin.. Elle avait du mal à comprendre ses propres réactions.. Quant à les maitriser, il ne fallait pas compter là-dessus ce soir.. Elle était exténuée. En revenant dans le salon, elle pu voir que les mots qu’elle avait dit avaient touchés Alcide. Même s’il essayait vraisemblablement de la cacher, l’émotion contenue dans sa voix lorsqu’il assura à la métamorphe que la meute de Shreveport ne lui causerait plus de soucis donna envie de pleurer à Amalia. Elle avait envie d’aller le prendre dans ses bras.. Mais elle n’y arrivait pas. Elle restait là, plantée sur place, à ne plus savoir quoi faire. « Je t’aime, Amalia. » Ce fut la phrase qui fit définitivement monter les larmes aux yeux de la femme. Elle essuya une larme qui roula sur sa joue et sans un mot, sortit de la maison pour aller jusqu’à sa voiture. Elle avait besoin de reprendre ses esprits avant l’arrivée du médecin.. Elle se rhabilla, se prit le visage dans les mains.. Est-ce qu’elle n’avait pas parlé avec trop d’impulsivité ? Probablement, si.. Quelques minutes plus tard, elle re-rentra dans la maison, posant son regard sur Alcide.

« Le médecin va arriver d’une minute à l’autre.. » Elle faisait bien en sorte de ne pas s’approcher du loup. Elle savait que si elle laissait l’émotion dicter ses gestes, elle finirait par aller le prendre dans ses bras. Un bruit, dans l’allée, lui fit dire que le médecin était enfin arrivé « Ne bouge pas. Je vais le chercher.. » Elle s’exécuta, guidant le médecin qu’elle voyait régulièrement jusqu’à Alcide. Elle lui expliqua brièvement la blessure qu’il avait, ainsi que les soins qu’elle lui avait apportés. « Il sera plus à même de vous dire lui-même comment il s’est fait ça.. Pour ma part, je vais m’en aller.. Prend soin de toi, Alcide.. »

Elle ne s’éternisa pas, laissant le loup entre de bonnes mains, elle le savait. Elle alla se mettre dans sa voiture, s’asseyant derrière le volant et restant sur place pendant de longues minutes avant de se décider à mettre le moteur et à rentrer chez elle. Son frère, inquiet, essaya de la questionner en voyant le sang sur ses mains et en sentant l’odeur d’un loup sur elle.. Elle lui expliqua plus que brièvement ce qui s’était passé, qui elle avait rencontré avant d’aller prendre une longue douche et d’aller se coucher. Dormir. C’était bien la solution à tous les problèmes..



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