Mon père m'a fortement suggéré de m'intégrer dans cette petite ville qui est Bon temps, d'ailleurs, j'ai saisi l'opportunité lorsque j'ai vue à l'entrée du restaurant "Le Merlotte" une affiche disant que le propriétaire avait besoin de cuisinier pour le soir/nuit. Pourquoi pas? Cuisinier n'est pas le métier que j'aurai souhaité faire, mais ce n'est pas plus mal que d'être employé de la ville en ramassant les déchets sur les routes. J'ai réussi mes "trainings" fait par un mec très coloré qui s'appelait "Lafayette". Le fait qu'il soit féminisé et homosexuel ne me dérangeait totalement pas. Même que je trouve que son énergie est très bonne, très sympathique comme personne. Le fait que je sois bisexuel et ouvert doit favoriser ma compréhension vis à vis lui. Bref, je m'avais entretenue pendant un cours laps de temps avec le propriétaire : Sam Merlotte. J'aimai bien ce type, sympathique, franc, déterminé et il avait l'air à prendre son restaurant à coeur. Je n'étais pas un chef cuisinier, mais je me débrouillais très bien, ce n'est pas sorcier faire à manger. En y repensant, j'aime bien faire à manger pour les autres.

Le temps passait tellement vite que le restaurant-bar allait bientôt faire sa fermeture. J'entrepris la démarche pour nettoyer la cuisine, après que tout cela soit fait. Je vis que la serveuse était toujours là, j'ai réussi à apprendre son prénom : Jessica. À la vue, je trouvai que c'était une femme charmante, souriante, elle a l'air d'être confiante dans ce qu'elle fait. Jeune femme qui a l'air très sympathique. Le fait qu'elle aille un teint de peau pâle ne me dérangeait guère, de toute façon la plupart des filles rousses ont le teint pâle. Bah, n'importe quoi. Je la vis, je pense qu'elle s'apprêtait à partir, je pris les devant, puis je décidai de l'aborder en employant un ton de voix chaleureux et calme :

« Hey, Jessica. Est-ce que tu as finie ton service? Je me suis dis que...peut-être que tu voudrais faire quelque chose? Je suis nouveau en ville, je ne connais presque pas personne...tu veux aller boire un verre? »

Lui dis-je tout simplement, bah quoi, ce n'est pas comme si je lui demandais d'aller baiser, je veux réellement la connaître, je ne suis pas un sauvage non plus. Qui sait, elle est peut-être une futur petite-amie potentiel, ou tout simplement une futur bonne amie. Je me mis à regarder ses yeux, puis son regard que je trouvais très mignon, ce regard que j'avais croisé toute la soirée. Est-ce que cette fille me plait? Fort probable, je me croyais beaucoup plus aux hommes, mais bon, on ne sait jamais, tout peut arriver. Donc, je la regardai afin d'attendre une réponse, j'espérai qu'elle accepte, ça ne me tente pas de passer mon vendredi soir à bouquiner des livres de sorcellerie quoi que ce soit intéressant, je veux sortir, faire autre chose que d'être cloîtré dans ma maison.  

Quelle bonne nouvelle, j'entendis la jolie serveuse aux cheveux flamboyants m'annoncer qu'elle avait terminé son service. Enfin, je savais bien qu'elle avait fini puisque le restaurant-bar allait bientôt fermer, disons que c'était un petit prétexte pour engager la conversation. Puis, la jeune femme enchaîna la conversation en me demandant si je connaissais un endroit où aller. Je pris un air un peu mal-à-l'aise, disons que je ne m'attendais pas à cette question. Je trouvai un peu looser de ma part de lui demander à sortir, mais je ne connais pas les lieux. Je glissai uniquement le bout des mains dans la moitié de mes poches de pantalons, puis je dis à Jessica :

« Hum, non désolé. Je suis nouveau par-ici, alors je ne connais pas les lieux. Je sais que ça l'air nul de ma part de t'inviter sans savoir où aller...on peut improviser. On peut marcher, malgré le fait que ça soit plus dangereux se promener la nuit à cause des vampires, mais bon ils ne sont pas tous méchants. »

Dis-je en faisant un petit sourire, je sentis une légère pression au niveau des joues et de mes pommettes, ah non, je suis surement en train de rougir. Mais Jessica sauva la mise en me disant qu'elle avait oublié sa veste. Hors de vue, je laissai échapper un léger souffle afin de dégager un peu ma légère nervosité. Je profitai de la légère absence de ma chère collègue afin d'aller moi aussi chercher mes trucs en passant par la cuisine toute propre, je pris également ma veste puisqu'il commençait à faire plus froid à l'extérieur, l'automne commençait à se réinstaller, dommage, j'aimais mieux l'été. Bref, je fermai les lumières de la cuisine, puis je repartis à la porte d'entrée afin d'atteindre la belle Jessica. J'arrivai en premier, que pouvait-elle bien faire? C'est là que je la vis sortir de la salle de bain des femmes, encore plus rayonnante que jamais, je lui fis un sourire, puis je lui dis en employant un ton chaleureux :

« Woah, permet-moi de te dire que tu es ravissante. »

Sincère, elle finie par me demander si on y allait et si j'avais oublié quelque chose, je regardai une dernière fois en direction de la cuisine, mais non, je mis ma veste en cuire, puis j'ouvris la porte en premier tout en m'arrêtant sur le seuil, puis avec un léger sourire et utilisant ma main libre, je lui fis signe qu'elle pouvait passer :

« Alors on est partie, que la jolie dame passe en premier. »

Puis, après qu'elle soit passée, je passai à mon tour tout en fermant la porte du restaurant, Sam était toujours à l'intérieur, dans son bureau, sûrement en train de faire de la paperasse, la bête noire de tous les propriétaires. Dans le stationnement, je m'arrêtai tout près de la ravissante serveuse, puis je lui demandai :

« Je crois que tu n'as pas de voiture hein? Et bien, je suis venu avec la mienne, la Ford F150 raptor là-bas. »

Je l'invitai à me suivre, marchant lentement vers mon 4x4 moderne, j'aimais cette sorte de voiture là, car on est en hauteur et le sentiment de conduire un 4x4 est différent qu'une voiture normale. Puis, ma voiture est beaucoup plus belle que la plupart des pick-up des envirions puisque la plupart des fermiers et ouvriers ont des 4x4 tout pourris et vieillots. Bref, puis en plus, ça ne laisse pas nécessairement croire que j'ai du fric. Près de ma voiture noire, je lui dis :

« Où est-ce que la jolie demoiselle voudrait bien aller? Je sais que ça fait bizarre de demander ça alors que c'est moi qui t'a invité à sortir. Moi, ça ne me dérange pas tu sais, je suis très polyvalent, prendre une marche, se balader en ville, aller en boîte de nuit ou prendre tout simplement un café. C'est toi qui décide. »

Dis-je en faisant un sourire radieux. Je lui laissai la liberté de choisir.

Compliment redonné, j'avouai que je ne m'attendais pas à me faire complimenter par la jeune demoiselle. Tout ceci était bizarre pour moi, car j'ai beaucoup plus côtoyé des mecs, je me sens beaucoup mieux avec un mec, en général, qu'avec une femme. Jessica, je ne sais pas, elle me fit naître un certain intérêt chez elle. Ce n'était pas dû à sa beauté naturelle, mais quelque chose que je ne peux pas expliquer, vous savez ce genre de phénomène quand deux personnes et qu'un éclair d'amour vienne choquer leur vie, et bien, cet éclair vient de me frapper. C'est comme si je voulais prendre soin d'elle, en tout cas, je ne sais pas ce que cette histoire va nous amener, j'espère seulement que ça va nous apporter que du positif.

La merveilleuse rouquine fit un commentaire à propos des voitures, ainsi donc, elle voulait économiser pour un tas de ferraille, je lui dis une remarque :

« Oui, tu as raison, ça donne une certaine liberté, mais j'y pense souvent si j'ai fais le bon choix, je ne suis pas pro-environnementaliste, mais prendre un véhicule à faible consommation de gaz aurait été plus judicieux. »

C'est alors qu'elle me saisit la main que je refermai délicatement sur la sienne. Je croisai son regard, puis je ne pouvais esquisser un sourire. Je sentis que sa main était froide, je me rapprochai d'elle afin de la réchauffer, Je pris mon autre main pour frictionner un peu sa main pour la réchauffer. Puis, nous nous entâmes la petite balade dans le bois. Je respirai l'air frais, puis, je décidai d'ouvrir la discussion avec cette question :

« Alors...ça fait longtemps que tu es à Bon temps? »

Lui demandais-je tout simplement. Je continuai à marcher, d'un pas un peu plus lent, mais tout en synchronisant avec ceux de la jolie serveuse. Puis, je pensai qu'elle devait avoir froid de l'autre côté, alors j'entourai mon bras autour de sa taile pour atteindre son brais de l'autre côté. Tout ça pour qu'elle aille moins froid.

« Tu me le dis, han, si tu as trop froid, on peut rebrousser chemin quand tu le veux. »

Et oui, je suis ce genre de mec qui s'en fait pour les autres, mon côté altruiste est fort en moi, je dois retenir ça de mon père, surtout pas de ma mère.[/center]

Je pris note de la réaction de Jessica à propos de ma provenance. Elle semblait contente de connaître une personne venant d'une autre ville, ailleurs aux États-Unis. Quoi que je la comprenais puisque si j'aurai habité à Bon Temps ou bien à Shreveport toute ma vie et que je rencontrerai une personne venant d'ailleurs, j'aurais aimé savoir ce qui se passe ailleurs dans le pays, comment s'est les autres villes. Comment s'est Boston? Eh bien, c'est une ville un peu comme les autres, assez industrialisée, donc un peu polluée, mais la ville a un aspect charmant. J'allais parfois pêcher sur le quai du port, par pur plaisir. Je lui répondis spontanément : « Eh bien, Boston est une ville assez sympathique, un peu pollué par les usines industrielles, mais c'est tout de même très vivable. En plus, c'est le siège social de la division Fringe. ». Je n'allais pas plus loin, puisque Fringe était une série télé, donc je me servais du nom de cette émission pour l'introduire dans ma description de la ville de Boston, bref, c'était que pour rire. D'ailleurs, j'affichai un sourire à la mention Fringe, puisque j'adorais cette émission.
Jessica fut désolée du divorce de mes parents, je n'affichai pas un air triste, car je ne l'étais pas, de toute façon, dans mon cas, il n'était pas nécessaire d'être triste. Ma mère a dépassé les bornes et je ne ressens aucunes pitiés contre elle. Si un jour je la rencontre, ce seras sa mort ou la mienne. Je sais que c'est cruelle, mais au point qu'on est rendu, elle devient trop folle avec sa possession de démons et de ses doses de V. Je ferais tout simplement appelle à mes ancêtres puis accompagné d'une formule et d'un rituel, je la bannirai de ce monde, je vais la condamner dans le monde des enfers pour l'éternité. Pour tous les sorciers du type bénéfique, il est interdit de se lier avec un démon. Ma mère a franchi les limites, elle doit payer.
Puis, la belle rousse me demanda ce que faisait mon père, je lui répondis aussitôt, déformant un peu la vérité, car je dois préserver son identité de sorcier également, il est spécialiste en potion et herboristerie. Les plantes, c'est son domaine. Alors je déformai la vérité pour en créer une. « Eh bien, mon père est botaniste, il a étudié les plantes toute sa vie et gagne son argent grâce à ses découvertes sur les plantes. Oui car ces végétaux peuvent avoir de bonnes propriétés pour divers bienfaits comme la guérison, soulagement de tous maux du corps. Bref, il gagne sa vie ainsi, il a même créé avec des pharmaciens des pilules pour des traitements médicinaux. » Ça pouvait paraître dans ma voix que j'étais fier de mon père et que j'en parlais avec intérêt puisque je suis un peu les traces de mon père.

La serveuse aux cheveux de flammes me fit une remarque à propos de mon corps, donc, je l'attirai vraiment de ce côtés. Ce n'est pas la première fille qui me le dit, ou gars hehe. Humble, je ne me suis jamais vanté d'être bien garni, non car mon but principal n'était pas d'être musclé pour uniquement l'apparence, ah ça non. Je pensais plus à long terme, je lui dis avec une pointe d'excitation : « Hehe merci, mais non, je ne m'entraîne pas que pour mon physique, comme j'ai dis, je le fais pour ma santé d'ailleurs. Tu le savais que je vais vivre plus longtemps parce que je mange bien et que je fais du sport et musculation? Puis, ce ne sont pas juste les mêmes bienfaits. Ce que je suis, je vais le transmettre dans mes gênes qui vont les donner à mes enfants, enfin...j'aimerais bien en avoir. Donc oui, je m'entraîne aussi pour donner une bonne santé à mes futurs enfants. » Pour certaines personnes, cette pensée pouvait paraître conne, mais non, c'est vrai, si j'améliore ma santé, je vais donner de bonnes gênes à mes enfants qui eux auront moins de risques à avoir des maladies héréditaires. Jessica me rappela que la nature ici était abondante, je fis signe oui de la tête, elle avait absolument raison. Un de ces jours, je l'inviterai à la pêche.
J'écoutai attentivement les loisirs de la belle serveuse, puis, la fin de sa phrase me fit réagir, je lui répondis avec un simple sourire, mais sincère : « Bah, tu sais, pas besoin d'avoir un château avec un sous-sol remplis de voitures, souvent le vrai bonheur réside dans  la simplicité des choses. » Cela semblait un peu quétaine comme réponse, mais c'est ce que je croyais vraiment. La simplicité est souvent synonyme de bonheur.

La jolie rouquine accepta de rebrousser chemin, de retour, elle me demanda si on pouvait remettre la discussion à une autre fois, au final, se revoir tout simplement. Je commençai ma phrase avec une intonation douteuse, mais pour rigoler seulement, je repris en acceptant en accompagnant le tout avec un sourire : « Eh bien...j'en pense...que....oui  bien sur! J'ai pleinement envi de te revoir, je ne suis pas le meilleur aux jeux vidéo, mais on se fera une partie un de ces quatre han? » Cela pouvait être une invitation chez moi, ou bien chez elle, si elle aimait les jeux vidéo, c'est parce qu'elle possédait au moins une console? Je pris un rythme légèrement accéléré pour atteindre le stationnement, j'avais hâte d'atteindre ma voiture. Puis, au retour, j'entendis mon téléphone portable sonner, je vérifiai un instant et je fis l'afficheur indiquer : papa. Je regardai Jessica en lui disant : « Excuse-moi, c'est mon père, je vais lui répondre. » Mais je ne me défaisais pas d'elle, ça m'était égale qu'elle entendre ma conversation. En résumé, mon père me demanda si je pouvais aller au station de service pour aller acheter du lait et il me demanda pourquoi je prenais autant de temps à revenir du travail. Après de l'avoir rassuré, je raccrochai puis je me tournai vers la rouquine avec une sourire : « Ahh, mon père est protecteur. Je suis son seul enfant unique, puis avec les vampires dans le coin, il s'en fait trop pour moi. J'essaie de lui faire comprendre que ce n'est pas tous les vampires qui sont sanguinaires, mais bon il a du mal à assimiler ma façon de penser. Car oui, je crois que même les vampires ne sont pas tous méchants, en fait, ça dépend des points de vues, je trouve que les humains sont aussi méchants que n'importe quel s races vivantes sur la Terre, ce sont nos actions qui font en sorte qu'on fait le bien ou le mal. » C'était ma façon de penser de la vie, je suis beaucoup plus tolérant et diplomate que j'en ai l'air. Je croisai le regard de ma compagne, puis je lui fis tout simplement un sourire. Le F150 approcha de notre vision, rendu à ma voiture, je lui ouvris la porte pour qu'elle puisse entrer convenablement. Je lui dis : « Allez, vient, je te raccompagne chez toi, une belle jeune femme comme toi n'est pas censée de se promener seule tard le soir. » Bon voilà, mon instinct protecteur prit le dessus, je ne pouvais pas laisser la rouquine partir chez elle à pieds, s'en était inconcevable.