Sujet: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Sam 14 Sep - 22:41
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
Ce soir c'est le grand soir, j'ai finis par accepté de sortir avec John, mon collègue de travail. Une nouvelle troupe de théâtre présente "Hamlet" de Shakespeare. J'avais très envie d'aller voir une représentation, mais seule et le soir, m'avait freiné dans mon envie. Je préfère sentir la chaleur du soleil sur ma peau que le froid et la pâleur des rayons de la lune. Je n'aime pas la nuit, car mes angoisses et ma peur me prennent en otage sauf quand je suis de garde à l'hôpital. Je m'y sens en sécurité. Je sors de la douche et enfile une robe noir tout simple. C'est ce que j'appelle une robe passe-partout, je glisse des boucles d'oreilles en or blanc à mes oreilles et une chaîne assortie à mon cou. Il reste mes cheveux à coiffés, ils sont maintenant court, je les ai fait couper à mon arriver à Shreveport. Andrew aimait beaucoup glisser ses doigts dans mes boucles brunes, mais il n'est plus là pour le faire. Je ferme momentanément les yeux au prise avec mes angoisses et mes regrets. Suis-je entrain de le trahir en acceptant une soirée avec un autre homme? Pourtant John est si gentil et prévenant avec moi. C'est comme si je le connais depuis une éternité. Quand on se croise à l’hôpital, j'aurais juste envie de venir me blottir dans ses bras et de me confier à lui. Il me fait perdre tous mes moyens et je ne peux pas le nier.
Un sourire se glisse sur mes lèvres, je dois profiter de cette soirée et surtout m'amuser. C'est si rare de rencontré un homme cultivé qui ne pense pas juste à vous mettre dans son lit. Je dois en profiter et voir en cette soirée une excellente opportunité de mieux connaître John. Au travail, on peut se parler, mais pas assez longtemps pour mieux se connaître. J'entreprends d'éteindre les lumières de mon appartement, quand le soir tombe, ma peur fait en sorte que je dois me retrouver dans la lumière. Je ne supporte pas qu'une pièce soit dans le noir total. Cela me coûte cher d'électricité, mais j'ai encore beaucoup de mal à contrôler mes angoisses. Je fais bien attention à ce que toutes les fenêtres soient verrouillées pour plus de sécurité. Quand ma petite tournée est complété je gagne mon salon et attends que John se présente.
Au départ, il m'avait suggérer de le rejoindre au théâtre, mais il a bien vu que j'hésitais à lui dire oui. Il a donc décidé de venir me chercher chez moi vers 19hr, la séance est à 20hr30 nous aurons donc du temps pour parler. Je regarde l'heure sur l'horloge grand-père de la famille, il est 18hr59 encore une minute enfin si John est ponctuel. Le carillon de l'entré ce fait entendre dans toute l'appartement. Il est bien à l'heure, je me lève avec les papillons dans l'estomac pour aller ouvrir. John se trouve sur le pas de ma porte avec le plus beau sourire accroché aux lèvres.
- Bonsoir John, tu n'as pas eu trop de difficulté à trouver?
Mon appartement est mal situé, car il n'est pas visible de la rue. Je voulais quelque chose d'intime et surtout de sécuritaire. Moi et mes lubies! Je l'inviterais bien à rentrer, mais si nous voulons être à l'heure autant partir. Je laisse ouverte la lumière de mon salon, question de ne pas rentrer ce soir à la noirceur totale. Je sors et referme la porte derrière moi. John m'offre son bras et j'accepte avec plaisir d'y glisser ma main. Charmant et très gentleman.
- Merci d'avoir pensé à moi pour le théâtre, j'aime beaucoup les pièces de Shakespeare.
Le théâtre se trouve à quelques rues de chez moi et la nuit est belle malgré tout. Je me sens en sécurité avec John, j'arrive donc à me détendre.
Dernière édition par Eleanora Winter le Dim 15 Sep - 2:32, édité 2 fois
John Huntingdon
☩ Morsures : 418
☩ Points : 4650
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Sam 14 Sep - 23:35
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
John n'avait jamais été plus en stress que ce soir là. Il n'avait jamais eu un rencard de sa vie, il fallait être honnête. Soit c'était juste pour coucher, en parlant de sa vie de vampire, et avec sa femme... Et bien, c'était simplement un mariage arrangé... Il n'avait pas eu à faire tout ca pour plaire à une femme réellement. Bien que John était empressé de retrouver Eleanora. Quand il était avec elle, tous ses problèmes semblaient s'évanouir quand elle était là. Son sourire, son regard, sa présence... était un don du ciel pour lui. Il n'y avait pas que cette ressemblance avec Caitlyn, il y avait ce petit quelque chose qui faisait qu'il la retrouvait totalement. Mais il savait aussi que c'était peut être un mal de trop comparer Eleanora à son ancienne femme. Il préféra se chasser cette idée de la tête.
Il enfila l'ensemble qu'il avait choisit avec Jessica. Bien qu'Eleanora devait être habituée à ses frasques vestimentaires, en le voyant presque tous les jours au travail. Mais il voulait faire un maximum d'effort pour elle. Il finit par réajuster sa chemise dans son pantalon et attrapa sa veste avant de se diriger vers la porte, laissant un mot à Sullivan, lui annonçant qu'il ne rentrerait pas avant un moment. C'était parti. John monta dans sa vieille Austin et alla retrouver l'appartement d'Eleanora.
Il se gara à l'adresse indiquée, et chercha le numéro de l'appartement. Il eut un peu de mal à trouver mais, s'était pris à l'avance, il fut nettement à l'heure. Il vérifia une nouvelle fois les places de théâtre qu'il avait prit dans la poche de sa veste avant de venir sonner à la porte. Comme un adolescent, il piétinait et se sentait totalement perdu quant à la soirée qui allait se passer.
Elle ouvre la porte, John sourit. Il ne peut pas s'empêcher de sourire en sa présence de toute manière. Il ouvrit la bouche en la regardant, pourquoi lui retournait-elle le cerveau comme ca ?
« Bonsoir... Tu es resplendissante... Enfin... Comme d'habitude... Tu es tout le temps... très belle. »
Tais toi... Juste tais toi... T'en fais de trop et tu attaques direct comme ca, tu veux lui faire peur ? En tout cas, tu t'es fait grillé direct... Il ferma les yeux et se reprit l'air penaud. Elle retourna à l'intérieur. John leva le menton un instant, ne pouvant la suivre, vu qu'elle ne l'y avait pas invité à entrer. De toute manière, vu l'heure, ils n'allaient pas tarder. Une chose qui intrigua John, est qu'elle avait laissé la lumière avant de partir de chez elle. John observa mais ne fit aucunes remarques.
« Sinon... J'ai réussi à me garer devant... Mais le théâtre n'est pas loin alors... »
Il l'invita à prendre son bras dans un sourire pour l'y emmener. Elle le remercia alors d'avoir pensé à elle pour le théâtre. Elle semblait aimer Shakespeare.
« C'est vrai ? J'aime beaucoup aussi. Ca me rappelle un peu un ancien temps totalement révolu. Une époque où l'art n'était pas débiter des flots d'insultes dans des chansons, et encore moins de placarder un maximum d'images numériques. C'était le temps où chaque mot avait de l'importance et où l'art du discours était une réelle qualité. »
Oulah. Il s'emballe encore... Il parlait un peu trop comme un vieux livre, il fallait qu'il arrête. Il se tourna vers elle, en se mordant la lèvre d'un air gêné... Il se demanda même à un moment donné, si tout lui avouer ce soir ne serait pas mieux au final. Mais en croisant son regard pétillant, John ne put s'empêcher de repousser cette idée. Il voulait que ce moment dure à jamais. Il ne voulait plus la perdre. La garder près de lui et lui donner le sourire à chaque instant de sa présence.
« Enfin, tout ca pour dire que j'aime beaucoup Shakespeare aussi. J'ai prit des places au balcon. Tu verras, ca sera superbe de là ! »
Ils remontèrent alors la première rue, il était à la fois si heureux, et si mal à l'aise... Comment pouvait-on se sentir tout ca en même temps ? Il se rendit compte que la situation n'était pas du tout facile... Mais peut être devait-il d'abord savoir ce qui la tracasse sur les vampires avant de se lancer ? Il irait subtilement, si elle veut se confier à lui. Il la sentait très peu rassurer au final... Il pouvait la sentir accrochée à lui comme pour ne pas le perdre. John la regarda encore en souriant, et posa une main sur la sienne d'un geste délicat et protecteur. Un sous-entendu disant clairement qu'il ne la laisserait pas seule dehors et sans défense. Personne ne lui ferait de mal tant qu'il serait en vie. Jamais. Il tenta d'entamer une conversation simple mais qui était dans le but de mieux se connaitre.
« Tu vis ici depuis longtemps ou tu es une expatriée comme moi ? Je suppose que tu as deviné que je ne venais pas d'ici par mon accent. A la base, je suis un pur Londonien. »
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 1:14
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
John est vraiment adorable, on dirait que nous sommes un couple d'adolescents un peu gauche lors d'une première sortie. J'ai du mal à croire que nous sommes deux adultes mature et consentant. Je le remercie d'un timide sourire pour ses compliments, il me trouve jolie? Pourtant c'est plutôt simple comme tenue et je ne suis pas au mieux de ma forme, impossible pour moi d'accepter un compliment, il faut absolument que je me dénigre. Sa voiture est garée juste devant la maison, mais puisque le théâtre n'est pas très loin, nous allons marché. L'entendre parler de sa passion pour le théâtre m'emballe, un autre point commun que nous avons tous les deux. John est tellement cultivé que j'oublie parfois qu'il est à peine plus vieux que moi. Je pourrais l'écouter pendant des heures, ce que je ressens face à lui, c'est qu'il a beaucoup de vécu. Toujours accroché à son bras comme si c'était une bouée de sauvetage, je ne peux pas m'empêcher de surveiller les moindres coins d'ombres. Je me méfie de tout ce qui est étranger et surtout ceux qui ont de long crocs. Depuis que les vampires sont sortis de leurs cercueils, j'ai une peur maladive d'en croiser un seul et de revivre ma douloureuse expérience. Je ne sais pas si John a perçu mon malaise, mais je sens une douce pression sur ma main. Je lève mon regard vers lui et voir son sourire et son calme me tranquillise. Son message est clair, je ne risque rien en sa compagnie, personne ne va me faire du mal. Respire Eleanora, Respire! Pour m'aider à me détendre et aussi pour mieux se connaître John entame une conversation. Il me demande si je suis une expatriée comme lui? J'avais deviné que John n'était pas américain son accent "British" la trahi, il me confirme d'ailleurs être un pur Londonien. L'Angleterre, un pays que j'aimerais voir ainsi que l'Irlande le pays de mes ancêtres. Il y a longtemps lorsque j'étais encore à l'école élémentaire, nous avions comme projet de faire notre arbre généalogique. J'avais eu beaucoup de plaisir à faire se projet, mon père et moi nous y avions mis beaucoup de temps. Je crois avoir encore les documents dans une boîte à la maison peut être que John s'intéresse à ce genre de chose?
- Pour ma part, je suis née à Boston et je suis à Shreveport depuis 2 ans environs. J'ai accepté ce travail à l'hôpital pour...
Je marque une pause devrais-je lui confier ce que j'ai vécu? Une petite voix me dit que je devrais, John est quelqu'un de bien, de gentil, de généreux et c'est plutôt clair qu'il en pince pour moi, mais je ne voudrais tellement pas gâcher notre soirée. Un regard suffit pour faire tomber mes barrières.
- John, il faut que tu saches que ma vie n'est pas un conte de fée et que mes bizarreries ont une raison d'être.
Parce que oui, je ne suis pas juste étrange chez moi, mais aussi à l'hôpital. Je suis incapable de prendre les escaliers de secours. Il faut absolument que j'emprunte les ascenseurs, quand je marche dans les corridors il faut toujours que je sois sous les lumières, jamais j'emprunte un couloir où il a moindrement des coins sombres et j'en passe. Toutes ses manies sont le résultat de mon agression par des vampires.
- J'ai été mariée pendant quelques années à un homme merveilleux, je suis tombée enceinte, mais il y a deux ans, nous avons été agressés par des vampires. Andrew a été tué sous mes yeux et moi j'ai souffert aux mains de ces êtres abjects. J'ai espéré la mort, qu'elle me prenne rapidement, mais elle n'a pas voulu de moi...
Je ne vais pas éclater en sanglot, je suis maintenant capable de raconter mon histoire sans broncher. Je le fais presque par automatisme, je ne suis plus la Eleanora d'avant parfois elle me manque réellement, mais je ne peux pas revenir en arrière.
- Je me suis réveillée à l'hôpital vivante sans savoir comment, mais la perte de mon mari et de mon bébé mon anéantie. J'ai emménagé à Shreveport dans le but de me reconstruire, mais si j'avais su que la Nouvelle-Orléans est comme une Mecque pour les vampires je n'aurais pas emménager ici! Mais ce n'est pas plus mal, car j'ai fais ta connaissance.
Cela doit être un choc pour John, enfin c'est un choc pour tout le monde qui connaît mon histoire. Bien entendu les plus fouineurs savaient qui j'étais, car l'histoire à fait la une des journaux à l'époque. C'est à mon tour de serrer la main de John doucement, pour lui signifier que malgré tout je vais bien.
- J'ai une peur maladive des vampires, je tente de me raisonner sur le fait qu'un être humain est tout aussi capable de me faire du mal, mais j'ai beaucoup de difficulté à croire que les gentils vampires existent. John tu es quelqu'un d'important et je te fais entièrement confiance, mais garde ce que je t'ai dis pour toi. Je ne voudrais pas que sa s'ébruite.
On arrive en vu du théâtre et je ne peux m'empêcher de faire éclater ma joie. Mes petits tracas et soucis s'envolent tandis que mes yeux se posent sur la devanture du vieil immeuble. Je presse John pour que nous retrouvons la tranquillité des places du balcons.
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 8:46
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
John voulait être là pour elle, à chaque instant, pour la protéger, la rendre heureuse, la calmer durant ses nuits de cauchemar. Il retrouvait son amour d’antan et il se battrait pour elle. Il l'aimait et ca, il ne pouvait le nier... Car John était loin d'être comme Sullivan, il s'attachait vite, et il était plus démonstratif que lui quand c'était le cas. Il avait posé une question anodine, simplement pour connaitre sa vie mais ne s'attendait pas à ce qu'elle lui raconte tout ca...
Quand elle commença sur un ton qui n'était pas tout rose, John s'attendait à beaucoup de choses... mais pas à ca. N'arrivant décidément pas à détacher Eleanora de Caitlyn, il se sentait encore plus impuissant face à la conversation. Son sourire s’évanouit et son estomac se serra quand il apprit qu'elle avait été mariée et qu'elle avait été enceinte. Comme si la vie avait fait en sorte qu'elle ne le retrouve jamais et qu'elle construise une maison avec quelqu'un d'autre. Mais ce n'était pas non plus de la haine, plutôt du dégout pour lui-même, car il savait très bien pourquoi, si un Dieu existe, on ne lui a pas rendu.
Mais quand elle continua, ce fut un poignard qu'on lui enfonça dans le coeur. Le sourire de John s'était vraiment évanoui. Le souffle coupé, une lourde expiration tomba. Il s'arrêta et la regarda. Il revenait sur ce qu'il avait pensé, si Dieu existait, c'était le pire connard de la terre. Ses dents se serrèrent sous la colère et l'horreur. Qui a fait ca ? Qui a osé lui faire du mal ? Il n'avait qu'une envie: la prendre dans ses bras pour la serrer contre lui et lui faire oublier ce qu'il s'est passé. Elle ne montrait aucun signe de faiblesse quant à ce qu'il s'est passé. Celà ne l'étonnait pas. C'était une femme forte, elle l'avait toujours été. Il se retenait aussi de pleurer, car déjà pour un premier rendez-vous ce n'était pas forcément des plus appréciables, et si on peut ajouter qu'il pleurait des larmes de sang, ce n'était pas non plus recommandable.
Mais ce qui lui fit le plus mal était sa haine envers les vampires en général. Même si ses paroles se contredisaient, à chacune de ses mots, John avait l'impression qu'on le piétinait un peu plus de l'intérieur. C'était impossible qu'il lui dise... Surtout après ca ! Il resta muet, ne trouvant les mots jusqu'à ce qu'il réussisse à dire:
« C'est... c'est... Je n'ai pas de mots... »
Si il en avait... Il pouvait en avoir pleins... Comme: je vais te retrouver ses fumiers et les faire payer... Jamais ils n'auront la paix tant que je ne les aurai pas tué de la manière la plus ignoble possible. Et bien évidement le: Tu n'aimes pas les vampires ? Tu doutes qu'ils soient gentils ? Ben je t'annonce que tu es accroché au bras d'un d'entre eux ! Impossible...
Il passa un bras autour des épaules de la jeune femme pour la ramener contre lui tout en avançant. Il déposa un baiser protecteur sur son front de manière spontanée. Il trouverait une solution mais pour l'heure, il devait encaisser la nouvelle. Il lui dit:
« Je ne te laisserai personne te faire du mal. Plus jamais. C'est une promesse et... quoi qu'il arrive. »
Le quoi qu'il arrive était vaste, mais John avait son idée en tête sur la signification de celui-ci. Il se dit pourtant qu'il serait peut être bien de commencer un travail pour calmer les esprits sur les vampires. Et l'exemple type qui lui venait en tête était de parler de Celia et son groupe pacifiste dont John faisait parti bien évidemment.
« Tu sais... J'ai une amie vampire... Enfin je te parle de ca, mais si tu ne veux pas... Dis le moi... Elle a créé une sorte de club qui prône le pacifisme entre vampires et humains. Je ne veux pas les défendre... Enfin... Je veux juste te dire que beaucoup plus que tu ne crois veulent s'intégrer et être des citoyens normaux. »
John ne préférait pas en dire plus. C'était toujours plus facile de parler des autres dans ces cas là. Mais il était l'exemple type d'un mec qui pouvait être tout à fait banal quand il s'y mettait. Ils arrivèrent au théâtre. Eleanora semblait pressée de s'installer. John retrouva le sourire. Il donna les places à la dame à l'entrée qui leur informa la route jusqu'à leurs places. Ils allèrent s'installer confortablement au balcon qui leur était proposé. Une belle place en hauteur qui donnait sur la scène. Une fois, installé, John regarda longuement la jeune femme avant de poser sa main sur la sienne et passer ses doigts entre les siens. Il avait une envie dévorante de l'embrasser là tout de suite, mais il ne savait pas si c'était une bonne idée si tôt dans la soirée. Il l'avait bien attendu 377 ans, il l'attendrait bien encore une petite heure. Il l'embrassa furtivement sur sa joue comme un adolescent qui ne savait pas trop quoi faire dans ce genre de situation. Ce qui était étrange, c'est que John pouvait se montrer franc dans ses gestes et à la fois totalement maladroit. Lui tenir la main avec force et protection et ne pas savoir quoi faire quand il veut l'embrasser...
« Je t'ai dit qu'on avait de très belles places ici. »
C'était celles qu'il prenait tout le temps avec Caitlyn, il fallait qu'il se l'avoue. Il voulait retrouver un peu de cette gloire passée où il n'était anxieux que du bien être de sa famille.
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 15:01
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
John n'arrive pas a trouver les mots pour qualifier ce que j'ai vécue, le contraire m'aurait étonnée, car peu de gens le peuvent. Je n'ai pas très envie d'entendre les mêmes mots d'excuses toutes préparées que l'ont dit en général pour ce genre de situation. Mon ami s'arrête pour me regarder, je perçois toute une gammes d'émotions dans ses yeux. Il me dit tout simplement qu'il ne sait pas quoi dire. Je lui fais un faible sourire, les mots sont superflus après tout, je lui démontre que je tente d'être le plus forte possible et il me comprends. Je suis agréablement surprise quand John glisse son bras sur mes épaules pour me ramener à lui. Je ferme les yeux doucement pour apprécier cette proximité que je n'avais plus eu avec un homme depuis de nombreuses années. Je sens ses lèvres froides sur mon front dans un baiser qui se veut rassurant et protecteur.
« Je ne te laisserai personne te faire du mal. Plus jamais. C'est une promesse et... quoi qu'il arrive. »
Ces mots sont une douce musique à mes oreilles, John n'a pas la carrure d'un homme qui sait ce battre, mais je crois ce qu'il me dit sans douter. Ses paroles sont vraies, une promesse qui me fait et qui compte bien la tenir. Par contre quand il me parle de son amie vampire, je ne peux pas m'empêcher d'apposer une certaine résistance.Je suis comme Saint Thomas, je dois voir pour croire, je ne doute pas de John, mais plutôt envers ce groupe. Sont-ils vraiment pour l'intégration avec les humains? On ne peut pas renier sa vrai nature, c'est comme si on disait à un pur carnivore que du jour au lendemain il ce doit de manger que des légumes. Ça n'a pas de sens! Les usines de Tru:Blood qui explosent n'est pas un très bon signe pour moi. Pacifique ou pas les vampires vont devoir se nourrir et les humains sont sur le menu. Je ne me voile pas la face! Je fais un sourire timide à John, je sais qu'il veut me rassurer, mais cela risque de me prendre plus de temps à accepté l'existence de ces êtres.
- Il va me falloir du temps, je suis ouverte d'esprit d'habitude. J'ai un esprit scientifique et je tente de le voir de ce point de vue, mais j'ai beaucoup de difficulté à le faire dans ces circonstances.
Nous allons certaine pas passer la soirée avec les mines bases. Nous sommes ici c'est pour apprécier le moment présent et s'amuser. Je retrouve ma joie de vivre et le sourire. J'empoigne les mains de John pour que l'on se dépêche pour atteindre nos places. Je me sens comme une enfant le jour de Noël et sautille presque sur place quand on rentre dans l'établissement. Que c'est beau! La décoration est d'époque et moi qui est une amoureuse de l'histoire sur toute ces formes. Je vais devoir faire des recherches sur le théâtre pour en apprendre plus. On trouve nos places au balcon tout en hauteur et on a eu très belle vue de la scène. John glisse sa main dans la mienne et m'embrasse furtivement sur la joue. Je ne peux pas m'empêcher de rougir comme une adolescente. Le rideau se lève et les acteurs et actrices du premier acte ce mettent en place. Je sers la main de John pour lui signifier mon engouement pour la pièce qui va se jouer sous nos yeux.
BERNARDO. - Qui est là ?. FRANCISCO. - Non, répondez-moi, vous ! Halte ! Faites-vous reconnaître vous-même. BERNARDO. - Vive le roi ! FRANCISCO. - Bernardo ?.
Je me plonge dans l'univers de Hamlet avec délice, j'en oublie la présence des autres spectateurs autour de moi. C'est comme si, ils jouaient que pour moi. C'est la main de John qui se pose sur mon épaule qui me fait sortir de ma "transe". Je cligne des yeux doucement et me tourne vers lui. C'est l'entracte, mais je n'ai pas envie de rejoindre la foule de gens dans le hall. Je veux rester avec John dans l'intimité de notre balcon.
- Je n'ai pas envie d'un bain de foule John restons ici d'accord?
Doucement, je glisse ma main sur sa joue, sa peau est douce et tiède. Il est tellement gentil et adorable. Ça été difficile pour moi de me l'avouer, mais si je n'avais pas rencontrer Andrew en premier ça aurait été John que j'aurais épousé. J'ai l'impression de le connaître depuis toujours et je lui fais entièrement confiance.
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 17:37
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
John comprit à l'instant que cette histoire de vampire allait lui porter préjudice. Son cerveau réfuta totalement l'idée de lui annoncer ce qu'il était. Pas ce soir... Pas en cette nuit parfaite. Il voulait profiter de l'instant présent. John avait cette impression de se sentir enfin comblé, de retrouver une partie de son amour qu'il pensait perdu à jamais. Il en oubliait le temps et l'espace. Tout ce qui comptait c'est de l'avoir près de lui. Sur ce balcon, ils étaient si bien, si confortable. John tenant la main de sa belle et la regardant de temps à autre, elle semblait si passionnée... John avait dû voir plus d'une centaine de fois cette pièce et la connaissait par coeur. Quand on avait vécu autant de temps que lui... C'en était même logique. Son regard se porta de nouveau sur la scène.
John se sentait en paix, et celà faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas ressenti. Une normalité qui l'avait manqué. Ce vieux théâtre... Eleanora et son odeur si envoûtante... Cette tranquillité d'esprit. John pouvait dire qu'il se sentait heureux à l'instant précis. L'entracte arrive. John se redressa sur son fauteuil et pose une main sur l'épaule d'Eleanora qui semble encore plongée dans la pièce.
Beaucoup de gens ont bougé de leurs sièges, surement pour aller au bar et prendre des consommations. Heureusement Elea semblait ne pas vouloir bouger. Celà lui éviterait un certain malaise. Il lui fit un large sourire.
« Bien sûr ! On est tranquille ici... »
Quand elle passa sa main sur sa joue, John ferma les yeux un instant. Ce simple geste créa un courant électrique. Il passa sa main sur la sienne, la caressant docilement. Son sourire était accroché à ses lèvres et John la regardait avec tout l'amour qu'il pouvait lui porter. Comme la première fois où il vint à rencontrer sa femme... Il avait été ébahi par sa beauté. C'est surement ce qu'on appelle le coup de foudre. Il la regarda, détaillant son visage si délicat. Elle ressemblait vraiment trait pour trait à Caitlyn... A un point que John doutait que ce fusse qu'une coïncidence. Et si celà l'était... Il était amoureux d'elle alors quelle importance ? Il pourrait la regarder des heures durant comme celà, avec ce sourire aux lèvres idiot sans rien dire.
John embrassa la main qu'elle avait posé sur sa joue. Ses sens de vampire ne pouvait pas se retenir de s'affoler intérieurement en se disant qu'elle avait une odeur particulièrement exquise. John ne se doutait de rien quant à la nature d'Elea, mais pensa simplement que l'amour lui faisait aimer jusqu'à son odeur, si bien qu'elle semblait sentir bien plus bon que beaucoup d'autres. Mais jamais il ne l'attaquerait. Jamais il ne la mordrait. D'ailleurs, avant de sortir, il avait vidé plusieurs poches de sang, allant même sur ses réserves de la semaine pour lui assurer un maximum de sécurité. Elle voulut lui annoncer alors quelque chose... John sentit au son de sa voix que c'était important.
Il s'était redressé et rapproché d'elle doucement. Il passa un son tour une main sur sa joue, caressant sa peau si douce et parfaite, dans un large sourire.
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 19:34
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
Il accepte sans trop de mal que l'on reste à nos places, il semble même soulager de mon choix. Mon cœur chavire peu à peu sous les attentions de John à mon écart, je ne veux pas faire de comparaison avec Andrew sa serait injuste de ma part, mais je me sens tellement bien. Cela fait un moment que je n'avais pas laisser d'homme rentrer dans ma vie et je ne regrette pas mon choix de l'avoir fait ce soir, John est si humain ça me fait du bien et me rassure sur mon avenir. Je souris quand je sens sa main glisser sur ma peau, je ressens une sensation de déjà vue, comme si John avait déjà agis de cette manière auparavant, il y a très longtemps. C'est étrange, car je connais John que depuis 2 ans et il ne sait jamais permis un tel geste avant ce soir. Quand je lui dis que j'ai quelque chose d'important à lui dire, il s'approche de moi et plonge son regard dans mes yeux noisettes. Je ne peux plus reculer, je ne peux qu'avancer. Je n'ai pas vraiment d'expérience en matière de déclaration d'amour et je me sens un peu gauche. Je prends une profonde respiration pour me calmer avant de lui sourire et de me lancer dans cette nouvelle aventure.
- John....
Je m'arrête de parler, ma timidité fait encore des siennes, je sens mes joues prendre une teinte rosée. Signe que j'ai un afflux de sang qui me monte à la tête et me donne le tournis. J'empoigne les mains de mon ami en souriant timidement. Arrête de le faire languir et surtout arrête de tourner autour du pot! Il va croire que je ne l'aime pas ou pire que je suis sur le point de faire un malaise.
- Je t'aime....
Quelques mots qui peut changer une vie, je viens de lui dire que je suis tombé amoureuse de lui. Ces mots qui n'ont pas été prononcés pendant un long moment, mais qui vient naturellement en sa présence. Je n'ai pas oublié Andrew, il aura toujours une place dans mon cœur peu importe ce qui se passera dans ma vie, mais je sais qu'il n'aurait jamais accepté de me voir malheureuse. Je me rends compte que le visage de John est très près du mien, je suis gêner, mais je ne recule pas au contraire. Doucement et simplement, je dépose mes lèvres contre les siennes pour un premier baiser, comme une caresse je goûte à ses lèvres. Son odeur me chatouille les narines et me plaît bien. Notre premier baiser a été tout en douceur, j'ai des papillons dans l'estomac.
- Je ne suis pas quelqu'un de facile à vivre, tu vas devoir être patient d'accord?
Je ne suis pas tout à fait prête pour les rapports plus intimes et je crois qu'il en mesure de comprendre après ce que je lui avouée. Je connais John pour savoir qu'il ne va me forcer en rien. Par contre, je peux lui donner la permission de m'embrasser autant qu'il le désire. Je suis heureuse de lui avoir avouer mes sentiments à son égard. Je lui fais entièrement confiance. C'est à son tour de venir chercher mes lèvres que je lui offre avec plaisir. La salle commence à se remplir de nouveau, mais tout à coup la pièce de théâtre n'a plus autant d'importance qu'elle avait. Je prends le visage de John entre mes mains pour le détailler.
- Je t'aime John, je pourrais répéter ses mots des millions de fois sans me fatiguer. C'est drôle non?
Vraiment la magnifique pièce de Hamlet, n'a vraiment plus d'importance maintenant.
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Dim 15 Sep - 20:51
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
Il attendait ce qu'elle avait à dire. Il observait son visage, étant plus proche encore. Elle lui prit les mains, John pouvait sentir une certaine tension monter entre eux. Ho bon Dieu qu'est ce qu'elle était belle... Il ne pouvait s'empêcher de sourire et de la regardait avec des étoiles dans les yeux. Il attendait ce qu'elle disait. Il voulait l'entendre désespérément. Son souffle était plus court. Il aurait pu croire que son rythme cardiaque s'était emballé même si il en avait pas. Elle lui redonnait vie comme jamais. Il se sentait si vivant avec elle ! Quand elle prononça ses mots d'amour, le sourire de John se fit plus large. Il avait attendu ce moment tellement longtemps que ces simples mots le rendait l'homme le plus heureux du monde. Il aurait voulu pleurer de joie sous l'émotion mais se retint.
John passa une main dans ses cheveux dans un large sourire si heureux. Leurs lèvres finirent par se rencontrer. Ce fut comme une explosion de sensation. Il l'aimait. Ho oui qu'il l'aimait tellement. Quand il recula, ce fut à son tour de se lancer dans sa déclaration.
« Moi aussi je t'aime... Je t'aime tellement Eleanora. »
A croire que par ces simples mots, John venait de retrouver une nouvelle joie de vivre. Jamais il ne voudrait la laisser partir. Jamais. Il avait l'impression de retrouver une part de lui qui semblait morte depuis tellement longtemps. Des douleurs du passé qui venaient à s'estomper et à miraculeusement cicatriser. Car il n'y avait plus lieu d'être. Elle était de nouveau là, en face de lui. Elle lui annonça que ca ne serait pas facile. Il s'en fichait. Il endurerait tout pour elle.
« Ce n'est rien ca, j'attendrai l'éternité. L'important c'est nous et le fait qu'on soit tous les deux là maintenant. Je ne veux que ton bonheur, je veux que tu sois bien et en sécurité. Tu ne seras plus jamais seule, je te le promets. »
Attendre ? Il l'avait tellement attendu. Il voulait juste ne plus la voir souffrir. Plus jamais... Et puis au final, ca l'arrangeait bien. Ca lui donnait un sacré sursis... Il n'aurait pas à tout avouer si rapidement... C'était mal de penser ca... Et à cet instant, il savait que plus il attendrait, plus les choses deviendraient horribles à gérer. Mais l'instant était si pur... Si parfait... Il aurait voulu que le temps s'arrête dans ce théâtre.
Ils étaient hors du temps, ils étaient à deux. Deux âmes qui étaient destinées à se retrouver tôt ou tard. Qu'importe le temps... Qu'importe l'éternité... Ce que John ressentait était un amour éternel à son égard. Il passa ses deux mains sur les siennes en les caressant doucement.
« Et moi, je pourrai te regarder comme ca pour l'éternité sans me lasser... T'embrasser... Sentir ton odeur... T'aimer... »
Il l'embrassa de nouveau, passant un bras autour de ses épaules pour la ramener contre lui. Non il ne se lasserait jamais de ca. Chacun de ces baisers étaient vraiment forts et pleines d'émotion. Il recula son visage, la gardant près de lui comme ca, un sourire épanouie sur le visage. Il passa un revers de main sur sa joue. Le noir s'installe dans la salle et la pièce va reprendre. John fut d'ailleurs surpris que l'entracte soit déjà terminée. Il déposa un baiser tendre sur sa joue chaude. John continue de la regarder un long moment avant de tourner son visage vers le spectacle de nouveau.
Son bras autour de ses épaules, la tête posé contre la sienne. Son éducation anglaise faisait qu'il ne s'affichait pas en public d'ordinaire mais la situation était vraiment différente et il se fichait bien des regards des autres. A vrai dire, il écoutait à peine la pièce. Il ferma les yeux gravant cet instant pour toujours. Un vieux théâtre, la femme de sa vie avec un fond de vieil anglais de Shakespearien. Il se retrouvait enfin chez lui. Et avec un peu d'effort, il pourrait même penser que tout ce qu'il a vécu depuis n'est autre qu'un cauchemars sans nom. La pièce passe et le temps défile si vite... Il n'aurait jamais voulu que celà s'arrête.
La fin arrive. Les comédiens saluent. Tous se lèvent pour les féliciter. John se leva avec la masse en applaudissant mais son regard émerveillé se portait sur la femme qu'il avait à ses côtés. La clameur se calma finalement et John prit la main d'Eleanora dans la sienne, l'invita à sortir en lui tenant la porte et passa un bras autour de sa taille pour la ramener près de lui et la protéger de la foule qui sortait du théâtre. Il était fier à l'instant présent de montrer qu'il formait un couple avec la femme qu'il aimait plus que tout. Arrivés dehors, John regarda l'heure.
« Il est 23h, je te raccompagne... »
Il laissa en suspension sa phrase. Il aurait pu proposer d'aller manger quelque chose, mais il savait que c'était risqué pour lui de le faire. Il ne pourrait pas manger, mais il pourrait toujours trouver une excuse, comme il n'a pas faim ou ce genre de chose. Un truc bateau qui passerait. Mais en même temps ne rien proposer du tout allait sembler vraiment déplacé.
« ... A moins que tu n'aies faim ? Je peux t'offrir un repas. Par contre, je sais que ca peut paraitre grossier mais j'ai... un traitement... digestif... spécial et je... j'ai un régime spécial dont je ne peux pas faire d’écarts. Donc je suis désolé. Sinon... ne t'inquiète pas, ca ne me gêne pas de t'inviter... »
Encore un mensonge... Un petit mensonge qui devient un autre et un autre... Il venait à se perdre dans les méandres de sa propre bêtise. Il s'arrêta et se mit devant elle. Il la regarda avec tendresse, tout en posant une main dans sa nuque avant de dire:
« En fait, je ne veux pas que cette nuit s'arrête... Elle est tellement magique... »
Il l'embrassa doucement puis recula son visage tout en attendant sa réponse.
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Lun 16 Sep - 2:11
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
Une sensation merveilleuse m'enveloppe, l'amour donne des ailes surtout quand nos sentiments sont partagés. John ne ment pas quand il me dit qu'il m'aime, ces gestes, ces baisers ne font que renforcer ma confiance en lui. Je l'informe qui devra être patient avec moi, les rapports charnels ne font plus partie de ma vie depuis 2 ans. J'ai un blocage sévère à propos des rapprochements hommes/femmes. Qui pourrait me blâmer après le viol que j'ai vécu. John me rassure en disant qu'il peut attendre l'éternité, que tout ce qui désire c'est de me protéger et me rendre heureuse. Je ne serais plus jamais seule, c'est sa dernière promesse. Je commence à croire que mon calvaire est presque terminé, mes peurs vont peu à peu disparaître et je vais avoir une belle vie avec John. Suis-je fleur bleu? Peut-être un peu, je suis une petite princesse à la recherche de son prince charmant sur son noble destrier. Sauf que mon prince charmant conduit une Austin, je crois que je peux m'y faire. Je me blottit contre lui la tête sur son épaule, mes yeux se posent à nouveau sur la scène, les acteurs sont à nouveau sur scène pour poursuivre la pièce. Je me sens bien et je suis heureuse, je ne veux pas que la soirée se termine, je voudrais que la pièce se poursuivre encore, mais toute bonne chose à une fin. La pièce se termine sur la mort d'Hamlet, les comédiens saluent et reçoivent une ovation à laquelle je participe. John comme un parfait gentleman m'ouvre la porte et m'attire à lui pour que personne ne me bouscule. Pour le remercier de son geste je l'embrasse amoureusement. John m'indique qu'il est 23hr, il suggère de me raccompagner, mais laisse sa phrase en suspens. Je ne veux pas que la soirée se termine aussi rapidement.
« ... A moins que tu n'aies faim ? Je peux t'offrir un repas. Par contre, je sais que ça peut paraitre grossier mais j'ai... un traitement... digestif... spécial et je... j'ai un régime spécial dont je ne peux pas faire d’écarts. Donc je suis désolé. Sinon... ne t'inquiète pas, ça ne me gêne pas de t'inviter... »
Je l'écoute me parler et tous ce que je comprends c'est qu'il a des problèmes digestifs et qui ne veut pas déroger à son régime. Il fait un régime?! Je le regarde en clignant des yeux, il n'a pas de kilos à perdre pourtant! Il est tard et je peux comprendre que certaines personnes peuvent ressentir des douleurs à l'estomac quand ils mangent à cet heure. Ce n'est pas grave, je mangerais pour deux, car j'ai une fin de loup! J'ai envie de manger du "Boxty" ça fait longtemps que je ne suis pas aller au Pub Irlandais. Je pourrais faire découvrir cet endroit à John même si il est un pur Londonien! John se place juste devant moi et pose sa main sur ma nuque. Il ne veut pas que cette soirée se termine si vite. Il pose ses lèvres sur les miennes et je ne peux que me laisser aller à son étreinte. Quand on se sépare à nouveau, je le regarde en souriant.
- Tu veux vraiment t'amuser?
Je lui prends la main avec vigueur et me fait un chemin à travers la foule de passant. Je ne lui dis pas à quel endroit je l'emmène c'est une surprise! Je ne peux pas m'empêcher de rire quand il me questionne sur le sujet. Tu vas voir quand on va y être, la Nouvelle-Orléans est reconnu pour sa population française, mais il a aussi une petite communauté Irlandaise. Vu mes origines j'ai voulu m'intégrer à eux et en apprendre plus sur mes ancêtres. Je m'arrête finalement devant un Bar/Bistro Irlandais, leur logo un trèfle à quatre feuilles. Le propriétaire, Ross a ouvert à mon arrivé à Shreveport, il vient de Glascow et il est très sympathique. Je pousse la porte du bistro et nous sommes accueillis par les clients du bar joyeusement. L'ambiance est bonne et décontracté, je nous trouve une table à l'écart pour que je puisse profiter d'un bon repas. Le serveur vient prendre notre commande, je lui demande si c'est possible d'avoir une assiette de "Boxty". La recette la plus courante du Boxty est constituée de pommes de terre crues râpées, de purée de pommes de terre, de babeurre et parfois d’œufs. Tous ces ingrédients sont ensuite frits à la poêle de la même façon qu’une crêpe. Pour boire je lui demande qu'un verre d'eau, car avec les médicaments que j'ingurgite l'alcool est loin d'être conseillé!
- J'espère que tu ne trouves pas l'endroit trop bruyant, j'adore cette endroit! Ça me permet de me rapprocher de mes origines Irlandaises!
Le serveur arrive avec ma commande et je peux savourer mon plat préféré avec une joie non dissimulée. Il est difficile dans cette endroit de ne pas se laisser entraîner par la musique, même assis confortablement on tape du pied et des mains au rythme de la musique. Quand je termine mon repas, je me lève de mon siège et tant la main vers John.
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Lun 16 Sep - 9:10
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
Une nuit parfaite en tout point. Il se sentait de nouveau vivant et oubliait même sa condition de vampire. Il retrouvait cette joie de vivre qu'il l'avait quitté quand Caitlyn était morte. Celà restait confus dans son esprit mais il aimait ca. Elle lui demanda si il voulait vraiment s'amuser. Oui, bien sûr ! Et qu'importe l'endroit, il pourrait aller n'importe où avec elle, il serait heureux à jamais. Il répondit positivement dans un grand sourire à sa question.
Elle l'emmena avec elle, John se laissa tirer comme toutes les fois où Caitlyn lui faisait une surprise ou l'emmenait dans des endroits les plus saugrenus de la terre. Camouflant son identité de parfait petit anglais bourge, aimait le tartiner de boue, ce qui finissait d'ailleurs par terminer en bataille, comme deux grands enfants. Ils arrivèrent près d'un pub Irlandais et John bloqua. Son sourire se figea un instant. Il regarda l'enseigne d'un air absent.
Comment ? Comment pouvait-elle l'emmener dans ce genre d'endroit ? Il regarda Eleanora avec de grands yeux. Il doutait de plus en plus que celà soit une coïncidence. Il l'a ramena près de lui et l'embrassa sur la tempe. Oui, cette soirée était parfaite. Magique. Il fut transporté totalement. Son sourire candide revint en entrant dans le bar. Bon Dieu ! Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Il avait l'impression d'être dans une autre dimension. Comme si Caitlyn et lui venaient de se retrouver dans une époque totalement différente. Il l'accompagna jusqu'à sa table. Elle commanda un Boxty. John connaissait et en avait déjà mangé... Enfin quand il était vivant. Il se rappelait que Caitlyn en raffolait. Les coïncidences devenaient bien trop évidente.
Au diable tout le reste ! Il savait aujourd'hui qu'il venait de retrouver sa femme et l'amour de sa vie ! Il tenait sa main alors qu'elle lui annonça qu'elle avait des origines irlandaises. John lui répondit de manière particulièrement enthousiaste:
« C'est vrai ? Je vais t'avouer que j'ai vécu à Dublin pendant une petite partie de ma vie. Disons que je suis anglais mais l’Irlande est ma seconde maison. Et puis mon colocataire qui est aussi mon meilleur ami est Irlandais. Par contre, je ne te conseille pas de discuter avec lui... Il est très... spécial. »
Le serveur se tourna vers John après avoir prit la commande d'Elea et lui demanda ce qu'il voulait boire. John resta interdit et regarda longuement la jeune femme. Bon ne pas manger d'accord, mais boire ? Mais il était tellement déconnecté qu'il avait l'impression que quoi qu'il fasse, rien ne pourrait ébranler cette soirée. Il se sentait tellement vivant qu'il pouvait croire que sa condition avait disparu. Tant pis, il prendrait des risques...
« Une... Guiness s'il vous plait... »
Il se tourna de nouveau vers Eleanora et la regarda avec un grand sourire, tout en lui caressant le dos de sa main avec son pouce. Il prononça en gaélique:
« Je t'aime Eleanora. Je ne veux pas que cette nuit s'arrête. »
Il ne savait pas si il la comprendrait mais il avait envie de les prononcer dans la langue de ses ancêtres... Comme dans la langue de Caitlyn. Car pour lui, ces mots avaient beaucoup plus d'impact dans cette langue aussi vieille que le monde. Le serveur leur ramène leur commande. John se retrouva avec son verre, se demandant un instant ce qu'il devrait faire. Il se posa un moment la question du: Qu'est ce que ca fait si j'en bois ? Chose qu'il n'avait jamais faite depuis qu'il était vampire. Et Sullivan ne lui avait jamais dit quelles conséquences il y aurait si il tentait de le faire... Il faut aussi se demander si lui-même avait déjà testé...
Ce n'était peut être pas le moment de faire des petites expériences à la con... Mais qu'allait-il faire ? Attendre avec son verre ? Et peut être que le voir consommer un peu quelque chose d'humain, lui donnerait la conviction qu'il en était un ? Il prit son verre dans les mains, le ramena à sa bouche. Il hésita un moment, il pouvait sentir l'odeur de fermentation de la mixture et tous les ingrédients dans le moindre détail. Étrangement, son fort intérieur lui hurlait de ne pas faire ca. C'était limite si l'odeur ne le dégoutait pas.
Il franchit le pas et but une gorgée. Le goût était frais sur la langue et il fut étonné par la dégustation. C'était étrange, il pouvait sentir et revoir le parcours de chaque ingrédient utilisé pour faire le breuvage. Le pétillant lui flottant sur les papilles. Son goût était multiplié par 10 000 comparé à un être humain et au final, c'était un vrai rafraichissement. Il se retint un petit sourire satisfait derrière son verre, alors qu'une mine joyeuse apparut sur son visage. Il entreprit de continuer de boire sans se soucier de ce qu'il pourrait endurer après.
Eleanora l'invita ensuite à danser en lui tendant la main. John l'attrapa et accepta avec plaisir. Comme un souvenir qui revenait, il revoyait la scène de sa première sortie avec Caitlyn. Leur premier baiser d'amour sur cette piste de danse et leur première nuit dans les bras l'un de l'autre qui s'en suivait. John avait apprit les pas et accompagnait la jeune femme, la faisant tourner, riant. Il était dans une sorte de bulle que rien ni personne ne pourrait l'en faire sortir. Puis il l'étreignit au milieu de la piste, et l'embrassa amoureusement, s'arrêtant de danser. Il avait envie de pleurer de joie tellement il était heureux et sa gorge était si serrée qu'il avait du mal à déglutir. Il la serra ensuite contre lui, respirant son parfum si envoûtant. Il avait oublié ce que c'était de ressentir un tel bonheur.
« Je suis heureux. Ca fait si longtemps... Tu peux pas savoir... »
Oui, il n'avait pas encore parlé de son passé à Eleanora et si il devait le faire, ca serait avec des variantes. Même si il ne voulait pas non plus lui casser cette soirée si parfaite. Il se recula prit son visage dans ses mains dans un large sourire, les yeux pétillants. Jusqu'à ce qu'une chose étrange se produisit dans son corps. Ce fut d'abord un bruit qui lui venait de l'estomac et il eut une sorte de haut le coeur. Non... Boire cette bière n'était pas forcément une bonne idée. Il baissa le visage, tentant de se reprendre, mais une douleur le terrassa et il se retrouva d'un seul coup plié en deux.
Merde. Merde. Merde. Il balbutia des excuses et sortit du bar en quatrième vitesse. Il alla se pencher devant le caniveau et commença à rendre ce qu'il avait avalé. Son corps était prit de spasmes et il se retint sur un poteau pour ne pas tomber. Mais il ne fit pas que rendre sa bière, il continu à rendre du sang par la suite. Son repas ? Une blessure ? Il ne savait pas mais la douleur était immonde. Son corps finit pourtant de se calmer et il put reprendre son souffle. Il tremblait encore mais il était debout.
Il trouva Eleanora qui était sortie. Il se redressa sur le poteau. Oui, il venait de vomir du sang avec... Elle devait se sentir plus qu'inquiète là.
« C'est... Excuse moi... Je ne voulais pas... Et c'est... c'est pas grave... Ca... C'est mon traitement. »
A ce qu'il montrait et disait à l'instant présent, on pouvait facilement croire qu'il était un cancéreux en phase terminale. Ou alors qu'il avait un ulcère fulgurant à l'estomac. Il s'approcha d'elle, essuya une légère goutte de sang sur son menton et lui fit un large sourire.
« Ne t'inquiètes pas... Ce n'est pas si grave que ca en à l'air... »
Il prit ses mains, elles tremblaient encore mais John y fit abstraction... C'est rien... Oui... Tu viens de vomir du sang dans le caniveau mais c'est rien... Et en plus elle est médecin alors il ne pouvait pas s'amuser à faire des diagnostiques qui ne veulent rien dire au final. Son diagnostique, elle va le faire elle-même et elle va bien croire que John est mourant ou alors qu'il a une grave maladie.
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Lun 16 Sep - 14:17
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
Quand j'apprends que John a vécu pendant une partie de sa vie dans la belle ville de Dublin, je ne peux que sourire. Il va pouvoir me donner des informations supplémentaires sur l'Irlande ou encore me montrer des photos qu'il a pris. À défaut de pouvoir aller en Irlande, il pourrait me faire voyager à petit pris. John commande finalement une Guiness à défaut de manger, il va boire un peu. Je me retiens de lui dire que c'est ma bière préférée, mais avec les médicaments que je prends, je ne peux pas me permettre cette folie. La soirée est tellement magique presque irréelle. Mon amoureux me caresse doucement la main de son pouce avant de me dire quelque chose dans une langue qui met familière. J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ses mots, mais je n'arrive pas à découvrir quand. C'est plutôt perturbant, je le regarde avec de la curiosité non dissimulée.
- C'est du gaélique non? C'est étrange, mais j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ces mots. Je n'arrive pas à comprendre, pardon.
Le serveur apporte notre commande ainsi que la bière de John. Ce dernier regarde sa boisson d'un air songeur. Il se décide a prendre une gorgée de sa boisson, il semble surpris de quelque chose, du goût peut-être? Depuis combien de temps a-t-il bu une bière? Je suis sur le point de le questionner sur son alimentation quand je le vois engloutir littéralement toute la boisson. Aïe! Les hommes pouvaient avoir la fâcheuse habitude de faire des conneries pour impressionner les femmes avec qui ils ont un rendez-vous. Mon instinct me dit que John ne va pas déroger à la règle. Je termine mon plat en jetant des regards sur John qui semble être sur un petit nuage, l'alcool peut-être? Je pousse finalement mon assiette vide devant moi et mon regard se pose sur la piste. La musique est terriblement entraînante, j'ai envie de danser là toute de suite! C'est à ce moment, que je demande à John si il accepterait de me faire danser. Il accepte de me suivre dans ma folie, à mon grand étonnement, il connaît les pas de danse. Il me fait tournoyer en riant, mon rire se mêle au sien, nous sommes dans une petite bulle lui et moi. J'oublie tous ce qu'il m'entoure excepter John, il a juste lui qui compte. J'ai l'impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine tellement je suis heureuse. La situation est familière, j'ai le sentiment de retrouver une période perdue de ma vie, que tout redevient à la normal que le long cauchemar de ma vie se termine. John m'enlace et m'embrasse amoureusement sous les cries de joies des clients du bar. Il me murmure qu'il est heureux et que cela fait longtemps qui n'avait pas ressentie ce genre de sentiment.
- Moi aussi John, je suis heureuse, j'ai l'impression de retrouver une partie de moi qui m'avait été enlevée. C'est étrange, mais je n'arrive pas à l'expliquer.
Un bruit étrange émane de l'estomac de John, un problème de digestion peut-être? Je le regarde en souriant, mais voyant le visage blême de mon amoureux, je comprends que quelque chose ne va vraiment pas. John se retrouve plié en deux, pris de douleur. Je pose ma main sur son dos inquiète de le voir dans cet état. Il balbutie des excuses avant de sortir du Pub me laissant seule sur la piste de danse. Je retourne à ma table rapidement pour récupérer mon sac et pourvoir payer mon repas et la consommation de John. Je sors dans la nuit froide pour voir John qui a rendu sa bière dans le caniveau. Quand il me voit il se redresse et se veut rassurant.
« C'est... Excuse moi... Je ne voulais pas... Et c'est... c'est pas grave... Ça... C'est mon traitement. »
Son traitement? Est-il malade? C'est vrai qu'il est un peu blême, mais au point d'être si malade que ça? Je tente de voir l'ampleur des dégâts, mais il me bloque la vue. Je remarque par contre une goutte de sang qui perle sur ses lèvres. Je sors mon mouchoir brodé pour le débarbouiller un peu.
« Ne t'inquiètes pas... Ce n'est pas si grave que ça en à l'air... »
Il me prends les mains entres les siennes, elles tremblent. Mon esprit scientifique se met en marche. J'ai des soupçons sur la véritable nature de son mal, mais je préfère gommer mes angoisses de mon esprit.
- Tu n'es qu'un idiot, pourquoi tu t'es forcé à boire cette bière si c'était pour te rendre malade. Si tu ne tiens pas l'alcool ne te force pas, tu n'as pas besoin de m'impressionner espèce de Don Juan va!
Je préfère croire pour le moment, qu'il ne supporte pas l'alcool, que c'est une allergie au malt. C'est possible après tout....n'est-ce pas? Je glisse un bras sous son aisselle pour le soutenir. Je ne vais pas le laisser conduire dans cette état, il va devoir se remettre chez moi avant que je daigne le laisser rentrer chez lui.
- On va rentrer, tu vas pouvoir te reposer un peu d'accord?
Le chemin du retour ce fait un peu plus lentement, je m'arrête parfois pour lui permettre de reprendre un peu sur lui et moi pour me reposer. Je suis plus petite que lui et il est beaucoup plus lourd que moi. Je sors mes clés de ma bourse pour ouvrir la porte de mon appartement. John semble hésité à rentrer.
- John, tu peux rentrer, je ne vais pas te laisser rentrer chez toi dans ces conditions.
Je lui fais prendre place sur mon sofa pour qu'il puisse s'étendre. Mon salon ne contient pas de télévision, mais plutôt de belles bibliothèques remplis de livres de toutes sortes. Sur le manteau de la cheminée se trouve différentes photos de mon enfance et de ma vie adulte. Une photo est mise en évidence, c'est une photo de moi bébé dans les bras de ma mère. J'ai quelques heures à peine et sur mon bracelet d'hôpital on peut voir inscrit : Eleanora Caitlyn Winter. C'est la seule photo que j'ai de ma mère et moi, elle met donc très précieuse. Je prends une couverture de laine pour la poser sur John.
- Est-ce que tu te sens mieux? Si le mal de cœur te reprends, la toilette est au bout du couloir.
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Lun 16 Sep - 17:58
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
John avait parlé à Eleanora en gaélique par réflexe, comme il l'aurait fait à Caitlyn. Sa réponse le fit sourire. Il était avec celle qu'il aimait plus que tout. John ne put s'empêcher de faire de l’esbroufe sans savoir où celà le mènerait. Il n'aurait pas dû boire cette Guinness et même si sur l'instant, il avait apprécié celà... A ce moment précis, il en payait les conséquences. Non... Son estomac ne le supportait pas. Il regarda longuement Eleanora, tentant de trouver des explications à sa mine perplexe. Elle le traita d'idiot, ce qui, étrangement le fit sourire... Oui, il savait qu'il venait de faire n'importe quoi. Et même si elle ne connaissait pas son réel motif de son malaise, c'est vrai qu'il n'aurait pas dû se forcer alors qu'il savait que c'était une mauvaise idée.
« Tu ne pouvais pas mieux me sermonner, mais j'ai compris le message. Je ne recommencerai plus. »
Elle passa son bras sous le sien pour l'emmener chez elle. John arrivait encore à bien se tenir debout, même si l'alcool qui avait dû passer dans son sang lui donnait de drôle de sensation que ses sens de vampire n'aimait guère. En plus, il avait fallu qu'il fasse ca avec de l'alcool... Arrivé devant la porte, John s'appuya contre le mur à côté de l'entrée. Eleanora entra. Il ne pouvait le faire alors il resta cloitré devant, en espérant qu'elle l'invite à entrer... Sinon celà risquait de poser problème. Elle lâcha enfin les mots magiques et revint à la porte pour le trainer jusqu'au sofa. Elle était clairement au petit soin avec lui. John la regarda s'affairer. Il espérait qu'elle ne soit pas tellement inquiète de son état... Enfin... C'était le cas vu son comportement. Les yeux de John parcouraient le petit appartement et tomba sur plusieurs photos sur la cheminée. A l'oeil humain, il n'aurait pas pu détailler chaque clichée mais John pouvait lui, voir les détails de chacune d'entre elles. Il fut marqué par le second prénom d'Eleanora qui était Caitlyn... Comme sa femme. La vie lui jouait-elle un tour ?
Eleanora revint près de lui en lui apportant une couverture. Dans un sourire, John la tira par le bras pour qu'elle vienne près de lui. Il passa ses bras autour d'elle pour qu'elle vienne s'y blottir.
« Arrête de t'agiter. Viens contre moi. Ce dont j'ai besoin tout de suite, c'est de t'avoir dans mes bras. Ca va déjà mieux. »
Il l'embrassa sur son front et l'emmitoufla avec lui dans la couverture. Il se pelotonna contre elle comme un petit garçon cherchant du réconfort. Il se sentait encore faible mais heureusement, le mal qu'il avait avalé était presque totalement ressorti. La chaleur de son corps semblait réchauffer le sien, son odeur l'apaisait. Il lui caressait les cheveux tout en disant:
« Je suis honteux, c'est toi qui as payé l'addition. Normalement c'est pas comme ca que ca fonctionne... En tout cas, pas chez moi. Il est normal pour un gentleman de payer à celle qu'on aime l'invitation. Et je ne veux pas passer pour un goujat de première. Je me rattraperai la prochaine fois. »
Il baissa le menton pour la regarder longuement. Il avait l'impression de vivre un rêve éveillé. Il dit sur un ton doux à la limite du chuchotement:
« Par contre, je ne pourrai pas rester jusque demain matin. Mon colocataire m'a piqué mes clefs pour les passer à sa copine. -Oui, tu as bien entendu- du coup, j'ai ce problème fatidique de devoir suivre ses horaires aussi. C'est un grand fêtard et aime souvent sortir, donc ca va, j'ai quand même du temps. »
Il l'embrassa tout en caressant sa joue délicatement ensuite. Il ne manquait plus qu'une chose au final pour que la nuit soit totalement parfaite mais John se refusa de le penser. Premièrement par respect pour elle et parce qu'il n'était pas ce genre de type à vouloir forcer les choses, et surtout pas après ce qu'elle venait de lui raconter, mais aussi à cause d'un autre de ses problèmes que vous connaissez...
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Mar 17 Sep - 1:16
Théâtre
“ Que vois-tu dans mes yeux?”
J'ai l'instinct maternelle très développé et ce soir c'est John qui en fait les frais. Mon père me dit encore que je ferais une bonne mère et que rien n'est perdu. Je sais que je ne pourrais plus jamais avoir d'enfant, les vampires qui m'ont agressés mon bousillés mon utérus. J'ai du subir de nombreuses opérations dont celle de la ligature des trompes. Je suis stérile et cela me rends triste, mais mon travail me permet de combler mon manque auprès de mes jeunes patients. John me voit m'activer autour de lui et m'attire à lui en me grondant gentiment. Il n'a besoin que de ma présence pour se remettre, il se blottie contre moi comme un adorable petit garçon. On se couvre de la couverture de laine pour être plus à l'aise. Je suis apaisée de savoir qu'il va beaucoup mieux, mais je ne peux pas m'empêcher de le couver du regard. Sa main se glisse dans mes cheveux et je ne peux que m'abandonner à cette douce caresse. Mon point faible, comment a-t-il su? Au fond moi, j'ai le sentiment qu'il me connaît depuis toujours, comme si notre rencontre n'est pas une rencontre, mais plutôt des retrouvailles. Je rigole quand John me parle de ses états d'âmes du fait que j'ai payé pour lui ce soir. Un vrai gentleman du passé, il devrait savoir que quand les femmes ont demandés l’égalité c'était aussi ou pour payer leurs parts! Il me promet de se rattraper pour la prochaine fois. Je lui donne un baiser sur le bout de son nez pour le rassurer.
- Tu m’achèteras des fleurs ou encore un bijou tiens!
Je rigole pour le bijou, car je ne peux pas en porter au boulot. J'en possède que très peu d'ailleurs. Un collier en or blanc avec les boucles d'oreilles assorties et mon jonc de mariage que je ne porte plus depuis la mort d'Andrew. Je garde la bague précieusement dans mon coffre. Mon amoureux m'informe qu'il ne pourra pas rester jusqu'au lendemain matin, ça me soulage qu'il me le dise, non pas que je n'ai pas envie de dormir avec lui, mais c'est trop tôt pour moi. Je sais qu'il le comprends et mon anxiété me quitte peu à peu. Quand il me parle de son coloc qui lui a chopé ses clés pour les donner à sa copine. Je ne peux m'empêcher de trouver ça mignon.
- Tu dois être content pour ton meilleur ami non? Quoique vivre avec des amoureux ça ne doit pas être évident.
Je sais pour l'avoir vécue avec mon ancienne colocataire. Cette période a été un véritable calvaire pour moi. Les voir se minoucher et s'embrasser devant moi me ramenais toujours à Andrew. Les crises de nerfs que j'ai ma colocataire étaient tout simplement horrible, nous nous sommes quittés en mauvais terme d’ailleurs. Ma nouvelle colocataire a un caractère beaucoup moins explosif et elle est beaucoup plus consciencieuse à mon égard. Je l'aide dans ces recherches pour trouver sa cousine qui a disparue. Marion est persuadée que Elona se trouve en Nouvelle-Orléans. Mon regard se pose sur l'horloge grand-père quand je pousse un juron bien sentie.
- Merde! J'ai oublier de les prendre!
Je me lève aussitôt pour rejoindre la cuisine, j'ouvre l'armoire juste en haut du lavabo pour prendre mes trois boîtes de médicament. Mon "cipralex" que j'ai oublier de prendre ma dose, du "Clonazepam" pour m'aider à dormir et mon "Ativan" pour faire baisser mon anxiété. Je reviens auprès de John, j'aurais voulu qui ne voit pas prendre mes médicaments, mais je ne pouvais pas retarder à plus tard leurs prises. Je suis dépendante de ces petites pilules, car en théorie je devrais déjà commencer à diminuer ma consommation. Je ne veux pas que ça recommence, que les pensées des autres me hantent. D'ailleurs, je ne sais pas comment annoncer à John c'est petite facultés que j'ai depuis ma tendre enfance. Je ne suis pas sûr qu'il me croirait. Je fais un sourire timide à John avant de me blottir à nouveau dans ces bras.
- Quand tu vas partir, n'éteint pas les lumières, elles sont ouvertes en permanence. J'ai toujours l'impression que ces monstres n'en non pas finis avec moi et que c'est une question de temps pour qu'ils reviennent terminer leur besogne.
C'est l'une de mes angoisses plus intense à ce jour, je dors toujours la lumière ouverte et la majorité des pièces de la maison ne sont jamais dans le noir total. Marion n'a pas bronché quand je lui parler de ma petites lubies, elle ferme tout simplement la porte de sa chambre pour ne pas être incommoder par la lumière.
- Ça n'a plus d'importance maintenant puisque tu es là pour me protéger, je t'aime John...
Pour accompagner mes paroles, je l'embrasse amoureusement, car je sais qu'il va devoir bientôt partir si il ne veut pas rester coincer à l'extérieur de chez lui. Je suis triste de devoir le laisser partir, mais d'un autre côté lui demander de rester se serait de lui ouvrir une porte sur un désir que je ne peux malheureusement pas combler pour le moment. Quel dilemme!
Qui suis-je ? Race: Vampire Pour ou contre les Vampires ?: Neutre Relationships:
Sujet: Re: Que vois-tu dans mes yeux? PV John Mar 17 Sep - 13:17
Eleanora & John
“ Que vois-tu dans mes yeux ? ”
Il ne pouvait pas s'empêcher d'être courtois et galant. C'était dans sa nature, et le fait que la jeune femme ait payé le repas de leur première sortie le travaillait. Ce n'était pas non plus très grave et ce qu'Eleanora lui répondit le fit sourire. Il allait la gâter des plus belles choses qu'il pourrait lui offrir, bien que son amour n'avait pas de prix finalement. Cette phrase lui fit penser à la broche de Caitlyn. Le dernier souvenir qu'il gardait d'elle. Celle qu'il avait récupéré sur son corps carbonisé... L'image frappa John, il se secoua légèrement la tête pour la chasser. Même après toutes ces années, revoir cette atrocité était particulièrement dur à encaisser. Pour se rassurer, il baissa les yeux et ce fut un visage souriant qui lui fit oublier sa peine. Il se promit de ressortir cette broche pour la donner à Eleanora. Après tout, elle lui appartenait. Il en était convaincu. Elle l'embrassa sur le bout du nez.
« Je ferai de toi une reine si je le pouvais. Sans nul doute ! »
Continua-t-il en riant. La discussion dériva sur ses clefs et son meilleur ami. John soupira en relevant les sourcils. Il continuait de caresser la joue d'Eleanora doucement et délicatement.
« Oui, je suis content pour lui, il s'est trouvé quelqu'un de stable et c'est important. Après... Disons que lui et moi ont est... comme des frères alors ca me change de le voir avec quelqu'un et des fois, il est vrai que ca m'ennuie... Mais c'est égoïste de penser ca, alors je préfère être content pour lui. »
Eleanora se releva d'un seul coup en jurant. Les prendre ? Prendre quoi ? Il se redressa un peu du sofa pour la suivre du regard. Il la vit ouvrit un placard et prendre plusieurs boites de médicaments. Son regard se fixa sur les noms de ceux ci. John les reconnu comme étant clairement des anti-dépresseurs assez lourds. Il ne put s'empêcher de sentir une haine monter en lui contre ceux qui lui avaient fait du mal. Quand elle revint se blottir contre lui, John ne fit aucune remarque. Celà serait déplacé d'ailleurs. En retour, il la serra fort contre lui en lui embrassant la joue.
Quand elle reprit la parole, John se sentit de nouveau mal intérieurement. Il prenait conscience de ce gros problème maintenant. Il était bien certes... Mais il ne pourrait pas continuer à lui mentir éternellement... Mais pouvait il lui dire la vérité sans qu'elle ne le voit comme un monstre ? John la fit relever le menton pour qu'elle le regarde. Il lui dit alors de la manière la plus sérieuse et la plus profonde, comme une promesse indélébile:
« Ils ne reviendront pas. Je t'en fais une promesse. Tu n'as plus à t'en faire d'eux. »
Simplement parce que John allait s'occuper de leur cas, et le plus rapidement possible. Il se promit qu'ils seraient même morts avant le mois prochain. Rien ni personne ne fait du mal à sa femme. Personne... Ils allaient payer de leur sang. John faisait rarement ca, mais quand on s'attaquait à ceux qu'il aime, il pouvait devenir sans scrupule.
« Je t'aime Eleanora. »
Il vit qu'il était deux heures du matin sur une horloge. Ils s'embrassèrent de nouveau alors que John l'engloba dans ses bras tout en lui caressant la nuque. John l'embrassa comme jamais, ses lèvres avaient du mal à quitter les siennes. Il ne voulait pas partir mais il le devait.
« Allez... Tu dois être fatiguée. Si tu veux je t'emmène à ta chambre. »
Il se releva et la porta dans ses bras pour l'amener jusqu'à son lit. Il la déposa dedans et la borda délicatement avant de l'embrasser sur le front. Il resta près d'elle mais en dehors des couvertures, tout en lui caressant sa chevelure de jais soyeuse. Il ne cherchait en rien à en avoir plus, il la regarda juste s'endormir dans un léger sourire protecteur et amoureux. Il lui dit doucement alors qu'elle semblait s'endormir.
« Je veille sur tes rêves d'accord ? Je veille sur toi et je veillerai toujours sur toi, quoi qu'il arrive. Alors endors toi, tu ne risques plus rien. »
Elle s'endormit mais John avait du mal à partir. Il la regarda des heures, allongé près d'elle. Sans rien faire d'autre mais profitant simplement de sa présence. Mais quand la pendule indiqua les cinq heure du matin fatidique, John dû se résoudre à rentrer chez lui. Il remonta une dernière fois les couvertures sur ses épaules et vint déposer un baiser sur son front.
Il se leva, laissa les lampes allumés comme lui avait demandé la jeune femme avant de sortir et se diriger vers sa voiture. Il monta à bord et roula jusque chez lui. En cours de route, il se mit à pleurer. Une foule de sentiment le prenait. Une joie énorme, de l'amour à revendre mais aussi un désespoir terrible. Il avait peur, il avait si peur de l'avenir... Il ne voulait pas qu'elle sache. Il ne s'en remettrait pas si elle venait à le repousser. Et qu'est ce qu'il viendrait à lui infliger comme souffrance ? L'aube commençait un poindre quand il gara la voiture en face de chez eux. Il descendit. Regarda les reflets du soleil rendre doucement le ciel bleue dans un dégradé violet, avant de passer la porte et se retrouver de nouveau dans une obscurité totale. Il posa ses affaires, alla prendre une douche malgré l'horaire avancé et alla se coucher à son tour, bien que le sommeil ne le prit pas tout de suite... Il y avait tellement de choses qui se bousculaient dans sa tête !