N

ous sommes sur la fin de l'après-midi, je viens tous juste de terminer avec mon dernier patient à quatre pattes. Un adorable petit chaton qui répond au doux nom de Petit Coeur. Ces maîtres l'on prénommés ainsi à cause de sa petite tache en forme de coeur sur la poitrine. Je dépose donc mon protégé dans sa petite cage pour qu'il puisse se reposer pour la nuit, je fais le tour des cages pour m'assurer du bien-être de tous. Pour ensuite quitter la pièce pour me rendre dans mon bureau. Je dois mettre en ordre quelques dossiers et c'est ce que je déteste le plus. Je perds rapidement mon attention pour regarder par la fenêtre. Le soleil continu sa descente vers l'ouest, il devrait se coucher dans environ deux heures. Mes pensées se tournent alors vers mon vampire préféré Sully, est-ce qu'il se lève dès que les derniers rayons du soleil disparaissent ou au contraire un peu plus tard? Je ne devrais pas me poser ce genre de question et encore moins m'encourager à le faire! Au fond de moi je sais pertinemment que je ne devrais pas m'attacher à lui je risque de me briser les ailes et en plus il est beaucoup plus vieux que moi. J'essaye de convaincre qui là? Je pousse un profond soupir en sachant pertinemment que je vais aller probablement traîner chez lui encore une fois. À moins que mon adorable frère soit à la maison et me propose à la place une ballade en forêt sous nos formes animales.

Rassurée, je me lève de mon siège en laissant en plan encore une fois mes dossiers et quitte mon cabinet pour la nuit. Je monte dans ma petite voiture rouge et monte le volume de la radio pour me changer les idées. La musique adoucit les moeurs non? C'est ainsi que je fais le chemin jusqu'à chez moi en chantant en tue-tête et me souciant aucunement des gens qui sont dans leurs voitures autour de moi. Le ridicule ne tue pas et s'ils n'aiment pas ce qu'ils voient alors qu'ils ne me regardent pas! Environ vingt minutes plus tard, je m'engage dans le parking de ma petite maison. Je pousse la porte de la maison en appelant mon frère en espérant qu'il va être ma rédemption ce soir, mais seulement le silence me réponds. Merde! Mes pulsions vont encore gagner! Je me dirige vers la cuisine pour me préparer un petit encas quand je remarque un mot écrit de la main de Matthew.

Je passe la soirée avec Chloé, ne m'attends pas.
Je t'aime

Matthew

Hé moi alors?! Que vais-je faire sans mon chevalier? Matthew doit m'empêcher de céder à mes vilaines pulsions, il se doit de m'empêcher de m'amouracher d'un vampire aussi sexy que puisse l'être Sullivan. Je m'avoue donc vaincu et décide d'aller faire une visite surprise à Sully question de le surprendre. Surprendre un vampire quelle mauvaise idée! Après mon petit encas, je saute sous la douche pour effacer les traces de ma journée. Enrouler dans ma serviette, je m'épile les jambes et tous les poils superflus. J'appose même du vernis rouge vif sur mes ongles en me demandant s'il saura sensible à cette coquetterie de ma part? Quand je sors enfin de la salle de bain, le soleil décline à l'ouest c'est une question de minute avant que la nuit cogne à notre porte. Paniquée, car je ne risque pas d'être à l'heure chez lui avant qui quitte pour le Fangtasia , je me décide d'aller chez lui sous ma forme de renarde. Piquer par les bois sera amplement plus rapide! Je verrouille les portes avec la clé qui se trouve sous le paillasson de la véranda ailleurs et me transforme en renarde le plus discrètement possible. La sensation de l'herbe sous mes pattes est agréable et les odeurs me stimule le bout du museau. Rapide et rusée j'arrive au abords de la maison de Sully, j'hume l'air et aucun doute, il a bien du vampire ici. Furtivement, je longe le mur de la demeure pour me diriger vers l'arrière. Comme une bonne renarde bien élevée je gratte à la porte. Je tente à nouveau quand je perçois des bruits derrières la porte, je décide donc de reprendre ma forme humaine. À mon avis, me retrouver nue ne me dérange pas du tout, entre métamorphe c'est commun et quand une personne vous désires que vous soyez habillé ou pas , il va vous désirer pareil! La porte s'ouvre finalement.

- Bonsoir Sully, j'espère que je ne te dérange pas trop? Ça ne te dérange pas si je rentre parce qu'il caille un peu dehors et comme tu peux le constater je suis en tenue d'Ève.

Sans attendre sa réponse je me faufile à l'intérieur. WoW! C'est franchement beau! Les vampires ont vraiment beaucoup de goût en matière de décoration. Insouciante, j'explore son appartement sans aucune gêne.

- Dit Sully? Tu n'aurais pas des vêtements que je pourrais me mettre? Je suis venue sous ma forme de renarde donc....

Je lui fais un petit sourire penaud, tandis que j'attends sa réponse ou du moins qu'il revient de la surprise que je viens de lui faire.

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S

ullivan avait beaucoup de mal à dormir ces dernières journées. Ne lui demandez pas pourquoi, lui-même n'en avait aucune idée. Le vampire préférait même éviter d'y penser de peur d'en trouver la véritable raison, il préférait se dire que c'était le True Blood qu'il essayait depuis peu qui lui restait sur l'estomac. Effectivement, c'était depuis qu'il s'essayait à cette boisson synthétique que le vampire millénaire avait du mal à dormir, mais la vraie raison était plutôt l'origine de ses prises de True Blood : Elyane Sara Mercier. Depuis qu'il l'avait rencontrée, il avait la fâcheuse tendance à passer ses soirées avec elle et du coup oublier de se nourrir, ou du moins ne pas se nourrir en sa présence. Pour la simple raison qu'il savait que la demoiselle n'avait pas envie d'être mordue. Et depuis quand Sullivan Moore faisait attention aux états d'âmes de sa compagnie humaine ? Bonne question, mais le vampire se refusait catégoriquement à la froisser ou même à l'hypnotiser. Il savait qu'il risquait très gros et ne pouvait supporter l'idée de se retrouver à nouveau seul la nuit. Était-ce la seule raison ? Disons qu'il ne voulait pas se l'avouer.

Ce fut donc au coucher du soleil que le vampire quitta sa chambre. Les rayons du soleil n'avaient pas encore disparus, mais l'appartement était doté de volets et rideaux filtrant les UV. Ils étaient précautionneusement fermés la journée, ce qui permettait aux deux vampires de pouvoir se lever plus tôt. Sully en profita pour sauter sous la douche avant John, le faisait accessoirement rager car il prit bien son temps. Depuis leur altercation au Fangtasia, l'autre nuit, Sullivan faisait la tête à sa progéniture comme un véritable petit garçon. Il n'avait pas supporté que John l'accuse de mentir alors qu'il avait essayer de lui parler d'Elyane. Tant pis pour lui s'il ne voulait pas le croire, et il avait bien décidé de lui rendre la pareil. Sous la douche, le vampire réfléchit à ce qu'il allait bien pouvoir faire de sa nuit, il était fatigué du Fangtasia, mais il devait quelques services à Eric, c'était peut-être l'occasion d'effacer l'ardoise qu'il trainait depuis quelques semaines. Il soupira, il préférait nettement faire un tour chez Elyane, mais il ne savait pas si cette dernière était libre ou même si son jeune frère était là. Bizarrement, il ne préférait pas le croiser et puis la soirée serait différente en sa présence. Une fois sorti d'une bonne et longue douche chaude et surtout une fois sec, il se rendit, totalement nu jusqu'à sa chambre. Il savait à quel point John détestait ça, coincé et pudique comme il l'était souvent. Pourtant, dans une certaine intimité entre-eux, Sully le connaissait beaucoup plus fougueux et ouvert. C'était le cas de le dire. Après une chemise mauve et un jean noir choisi, il sauta dedans et se rendit dans leur salon pour ouvrir tous les volets. Quand John partit, il ne prit même pas la peine de répondre à sa question sur ces futures occupations nocturnes et le médecin quitta l'appartement en grommelant. Une bonne chose de faite ce soir.

Bon, et maintenant, il fallait qu'il termine de se préparer avant de se lancer dans une nuit qui promettait d'être fastidieuse. Ce fut donc avec peu d'enthousiasme qu'il se dirigea vers sa chambre pour prendre une paire de chaussures. Quand un bruit étrange attira son attention : on "grattait" à la porte. Oui, oui, grattait. Le vampire arqua un sourcil et alla ouvrir la porte. Quel ne fut pas son étonnement face à la vision qu'il eut. La jolie métamorphe se trouvait sur le pas de sa porte. Totalement nue. Sullivan supposa qu'il était probablement toujours en train de dormir, quoiqu'il ne souvenait jamais s'il pouvait encore rêver ou non. Quand la très belle apparition se mit à parler et entrer dans l'appartement. Il ne rêvait probablement pas parce que la demoiselle ne lui avait pas sauté dessus. Et surtout, elle voulait des vêtements. Un immense sourire se dessina sur les lèvres de Sully. Il ne se cachait même pas quand il la regardait, profitant de chaque seconde du spectacle. La nuit n'allait peut-être pas être si ennuyante que ça finalement.

« Fais comme chez toi ... Tu es sûre et certaines pour les vêtements ? »

Mais la demoiselle semblait déterminée, alors l'irlandais décida de jouer à un petit jeu. Il ferma la porte et commença à déboutonner sa chemise. Il la retira et avec un sourire carnassier la tendit à la demoiselle.

« Prend ça, elle est propre, je viens juste de la mettre. »

Ce fut donc torse nu, sans attendre de réponse de la jeune femme, qu'il se dirigea vers la cuisine ouverte sur le salon. John avait fait les courses récemment et même si leur relation était plutôt tendue en ce moment, il avait ramené ce qu'il lui avait demandé : de quoi nourrir un être humain. Les deux vampires n'avaient jamais de visite de ce genre, mais Sully avait bien prévu qu'Elyane fasse un petit saut par ici. Il sortit donc une bouteille de vin et une bouteille de True Blood pour lui, tant pis si John lui faisait une remarque. Le médecin faisait une réserve de boisson après avoir entendu parlé des premières usines de True Blood qui commençaient à exploser. Normal, le jeune vampire ne voulait plus toucher à une seule goutte de sang humain, même si son créateur faisait des pieds et des mains pour le faire changer d'avis. Sullivan sortit 2 verres qu'il posa sur le comptoir qui donnait sur le salon et commença à verser les deux liquides.

Il releva alors la tête et proposa à la jeune femme : « Quelque-chose à manger ? On a des biscuits apéritif je crois, c'est John qui a choisi. Même si je dois bien t'avouer que je n'ai absoluement aucune idée du goût que ça peut avoir ... Pareil pour ce vin, il n'a qu'une dizaine d'année ... »   

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S

urprendre un vampire est plutôt quelque chose de difficile encore plus quand ce dernier est très vieux. Toujours égale à lui-même mon très cher Sullivan tire la situation actuel à son avantage. Je le vois défaire les boutons de sa chemise avec une lenteur calculer pour me faire réagir. Le tissus glisse sur sa peau pour finir au bout de sa main dans ma direction. Elle est propre ce sont ses mots. Il a réussis à me déstabiliser le bougre, je lui prends des mains et l'enfile doucement,  le tissus est très doux ce n'est pas une chemise bon marché. J'attends qu'il me tourne le dos pour humer l'odeur: son odeur. Il ne l'a pas porté suffisamment  longtemps pour qu'un être humain ordinaire puisse la remarqué, mais pour moi c'est amplement suffisant.   Sa chemise me couvre jusqu'à la base de mes fesses ce qui est peu, mais assez pour pas que je grelotte sur place. Je me frotte la joue contre le tissus de la manche tandis que je le rejoins dans la cuisine. Il se sert une bouteille de True Blood et pour moi un verre de vin rouge. Je suis surprise d'apprendre qu'il y a de la nourriture pour humain chez lui. J'apprécie sa délicatesse, tandis que j'ouvre de moi-même l'armoire qui servirait de garde-manger. Il y a une boîte de biscuits apéritif qui trône sous mes yeux entouré de d'autres victuailles. Je prends le verre de vin qui me tends et l'apporte à mes lèvres pour en prendre une gorgée.  

- J'ai une question pour toi, enfin tu dois être habitué maintenant, j'ai toujours un million de questions à te poser. Quand tu mords une personne est-ce que tu arrives a goûter ce qu'elle a mangé?

Il m'arrive parfois de laisser un peu trop libre cours à l'instinct animal qui m'habite quand je suis sous ma forme renarde. Il m'est donc arrivé de chasser les lapins et de m'en nourrir et j'arrivais à goûter l'herbe ou les carottes que ma proie avait manger juste avant mon attaque.  Je ne vais certainement pas lui avouer ce genre de chose, il risque de me trouver bizarre...enfin je le suis déjà assez je crois. Je porte un biscuit à mes lèvres et le croque à belle dent, je vais devoir en acheter c'est vachement bon! Je sirote mon verre de vin avec un air insouciant comme d'habitude, je donne l'impression d'avoir peur de rien, mais j'avoue que l'inquiétude générale qui gagne le "monde humain" commence à me perturber.

- Sully? Que comptes-tu faire quand il n'aura plus de True Blood disponible? Tu vas te nourrir de Fangbanger?

L'idée qu'il se nourrisse de personnes consentantes me dérangeait pas vraiment au début, mais maintenant aller savoir pourquoi ça me tracasse. Je me mordille l'intérieur de la joue une petite manie quand quelque chose me contrarie. Après tout pourquoi je pose une question dont je ne veux pas de réponse? Il n'est pas mon mec et je ne suis pas sa propriété non plus. Avec les gens qui commencent à paniquer sa risque de vite dégénérer pour les vampires et sa risque d'être quoi la suite? Je ne suis pas idiote, les loups sont les prochains ainsi que les métamorphes.

- Tout bien réfléchis, tu n'es pas obligé de me répondre! C'est de la curiosité mal placée de ma part!

Je lui fais un sourire ce qui peut être le plus franc possible vu les circonstance. Je décide d'explorer son appartement. Mes doigts cours sur les meubles de qualités, il y a aucune trace de poussière, soient-ils sont maniaque de ménage ou ils ont une femme de ménage vraiment performante. Mon esprit vagabonde et revient sur le sujet "fangbanger" je ne peux pas exiger de lui qu'ils ne se nourrissent  pas d'être humain, car je suis un peu jalouse. De plus je refuse de me faire mordre par crainte de.....enfin je ne sais même pas pourquoi  j'ai une crainte.  Ma pauvre fille tu crains!

- Est-ce que c'est vrai quand un vampire donne de son sang à un humain, il y a un lien qui se crée entres eux? Que le vampire dépendant son âge pourrait ressentir les émotions de l'autres grâce à ça.

Je dépose mon verre de vin sur la table base et prends place sur son sofa.  Ça doit être commode dans un sens d'avoir un vampire protecteur, c'est comme avoir un super héros à la porter de la main, mais il doit avoir une part de désavantages.  Du genre je te donne mon sang, mais tu me laisses te mordre! Je ne sais plus si je répondrais par la négative si Sully me demandait de me mordre pour se nourrir surtout si c'est pour le sauver. Je le protège bien quand l'espèce d'enquêteuse est venue me trouver pour me poser des questions sur les vampires que je fréquentent. Il est important pour moi difficile de pas s'en rendre compte...

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I

l avait beau avoir un verre de sang dans les mains, même synthétique, Sullivan ne pouvait détacher son regard de sa convive. Sa chemise lui allait comme un gant, enfin si on oubliait quelle ne cachait que la partie supérieur de son corps svelte, laissant entre-voir légèrement ses fesses rondes qui dépassait quelque-peu. Pourtant, le vieux vampire se retenait, il savait avoir un minimum de savoir-vivre surtout en face d'elle, mais quand elle n'avait pas le regard tourné vers lui, il en profitait assez lâchement. Elle prit le verre de vin et se faufila jusqu'au biscuits qui se trouvait dans les étagères. C'est ce qu'il aimait chez elle, la jeune femme faisait ce qu'elle voulait, elle était libre et à l'aise avec lui, il savait qu'il n'avait pas besoin de jouer un rôle pour se sentir proche d'elle. Ce qui ne s'était encore jamais produit avec d'autres être humains. Après, cela était peut-être dû à sa nature de métamorphe, ils étaient tout deux des êtres différents, presque surnaturels.

Bien entendu, comme à chacune de leurs entrevues, la demoiselle lui posait des questions, pas que cela le dérangeait, en même temps, il faisait de même de son côté à propos des métamorphes. Pouvait-il sentir les aliments de ses proies au travers le sang qu'il buvait. Le vampire pencha la tête légèrement sur le côté, après avoir bu une gorgée de son liquide et réfléchit. Il ne s'était jamais vraiment posé la question en fait, mais il avait un début de réponse pour la jeune femme :

« Je ne sais pas vraiment si cela est dû à ce qu'ils ont mangé, mais, généralement, j'ai l'occasion de sentir de légèrement différences dans le goût, pour les souvenir que j'ai du goût humain, bien entendu. C'est parfois plus salé, ou amer, ou même sucré. Comme pour les diabétiques par exemple ...  »

Le vampire millénaire était plutôt à l'aise sur ce genre de sujet, mais il ne savait pas vraiment quel ton employer avec elle, il décidait donc de rester lui-même comme lorsqu'il lui arrivait de discuter avec d'autres vampires. Puis, elle n'avait pas peur de lui, autant être naturel, même si ce naturel en question pouvait paraître étrange, mystérieux voire carrément effrayant. Car parler de goût du sang avec quelqu'un d'humain pouvait en faire fuir certains. Il la vit alors se déplacer avec légèrement dans le salon, posant son regard un peu partout. Lui, était toujours dans la cuisine, l'observant, la scrutant presque avec envie. Il but alors immédiatement une gorgée de True Blood et retint un grimace. Il n'aimait vraiment pas ça, encore moins quand une créature à l'odeur particulièrement exquise se baladait à moitié nue dans son salon. Mais que lui était-il arrivé pour ne pas immédiatement lui sauter dessus ? Il ne savait pas trop, mais il était comme "paralysé" à l'idée d'aller plus loin, de lui faire peur.

« Sully? Que comptes-tu faire quand il n'aura plus de True Blood disponible? Tu vas te nourrir de Fangbanger ? »

La question le prit totalement au dépourvu. Il ne répondit d'ailleurs pas tout de suite, ne sachant pas du tout comment aborder la réponse : il ne buvait quasiment jamais de True Blood, les rares fois où ce fut le cas, fut en sa présence. C'était probablement pour cela qu'elle croyait l'inverse. En même temps, quand on parle à quelqu'un de non-vampire, on se vante rarement des personnes que l'on vide de leur sang chaque fois. Çà faisait plutôt tâche. Pourtant, elle se reprit vite et lui répondit qu'il n'était pas obligé de lui répondre. Le vampire arqua un sourcil, jamais encore elle ne s'était rétractée de là-sorte. Tiens, tiens, mademoiselle la curieuse ne voulait pas savoir la réponse à cette question ? Pourtant, il décida d'être franche avec elle, et tout en sortant de la cuisine pour s'approcher de plus en plus d'elle, il lui répondit :

« A vrai dire ... Pour être franc avec toi, cela ne m'affecte que peu. Je ne bois pas beaucoup de True Blood, je préfère rester ... Naturel, si on peut dire, les choses "bio" ont toujours meilleur goût. Toutes ses bouteilles sont à John, lui par contre, à presque succombé à la mode synthétique. »

Il n'était qu'à quelques pas d'elle, quand la demoiselle s'assit sur le sofa. Il fit donc de même et s'installa à côté d'elle. Ils étaient si proches, son odeur emplissait les narines du vampire, diable qu'elle sentait terriblement bon. L'irlandais posa alors sa bouteille sur la table. La discussion prenait à tout intéressant quand elle lui posa de nouvelle question sur les liaisons vampires-humains. Son regard se laissa traîner sur son cou, pour remonter le long de ses joies rosie  et capta ses yeux azurs. Il équarta alors une mèche de cheveux de son visage, faisant glisser doucement ses doigts le long de sa joue, pour la câler derrière son oreille et lui répondit d'une voix douce et suave :

« Peut-être. Je sais que cela est possible. Mais je n'ai jamais donné mon sang à qui que se soit. C'est un acte assez ... intime. Sachant que notre sang peut devenir une véritable drogue pour les humains, il s'agit de quelque-chose de choisi et partagé. »

Sullivan n'avait encore jamais partagé son sang avec un humain, quelqu'il soit. Sauf John quand il s'était décidé à le transformer. Cela pouvait paraître vraiment étonnant, surtout après plus de 1000 ans de vie, mais il ne s'était jamais senti assez proche de quelqu'un pour oser sauter le bas, cela lui faisait presque peur. Etrangement, avec elle, cette peur était presque estompée, laissant place à la curiosité.

« Pourquoi ... ? Tu voudrais goûter au mien ? »

Ça y est, la bombe était lâchée. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Après tout, ce n'était pas comme s'il ne l'avait pas cherché au fond ... Un sourire presque séducteur, un tantinet effronté s'étira sur son visage. Il pensait qu'au fond la demoiselle refuserait, même si intimement il espérait le contraire. Sans s'en rendre vraiment compte, ses doigts caressèrent son cou pour se poser sur sa douce épaule. Ils étaient si proches ... Assis l'un à côté de l'autre, leurs souffle se mêlait et la température semblait monter d'un cran.

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Q

uand Sullivan m'avoue que les bouteilles de Tru Blood appartienne à John et qu'il en boit seulement pour faire bonne figure devant moi ne m'étonne pas du tout. C'est délicat de sa part et je comprends que cela doit être dur pour lui. Après tout nous sommes qui nous sommes, si pour plaire aux autres nous tentons de devenir quelqu'un d'autres c'est nous qui nous perdons. Vivre pour les autres n'a jamais été quelque chose que je cautionne, il faut vivre que pour soi, nous n'avons qu'une seule vie. La durée dépends de tous et de chacun.  Alors c'est donc vrai se que l'on dit sur l'échange de sang entre vampire et humain. Je suis étonnée et je ne le cache pas aux yeux de mon ami quand il m'avoue n'avoir jamais partager son sang avec qui que se soit mise à part John quand il la transformé.

- C'est ce que j'ai cru comprendre, c'est une sorte de "rituel" intime, c'est s'abandonner à l'autre lui faire totalement confiance. Je comprends...

Mes doigts joue avec le tissus de sa chemise tandis que je réfléchis à ce qu'il m'a avouer. Cela me prends un certains temps avant de comprendre ce qu'il me dit. Est-ce que j'ai bien compris? Je frissonne quand je sens ses doigts glisser sur mon cou jusqu'à mon épaule. Ma respirations s'accélèrent légèrement tandis que mon regard s'accroche au sien. Si mon frère me voyait il en ferait une crise monumentale, lui qui préfère la compagnie des loups que des sangsues. Nous avions souvent des petites escarmouches lui et moi à ce sujet. Sans vraiment m'en rendre compte ma main gagne la main de Sullivan qui repose toujours sur mon épaule. Elle est froide, mais se réchauffe peu à peu à mon contact. Je dépose ma joue contre sa main et ferme les yeux doucement pour savourer sa douceur et mettre de l'ordre dans mes idées. On doit avoir l'air vraiment étrange lui et moi assis dans son salon à moitiés nues tout les deux.  Je tente de mettre des mots sur mes craintes faces à tout ça.

- Je n'ai pas peur  des morsures ou du sang, j'ai été témoin de bien des choses dans ma jeunesse et je dois avouer que parfois sous ma forme de renarde je me laisse un peu aller.  

Je ne sais pas si c'est la situation ou encore mes sentiments refouler qui remonte, mais je me sens un peu câline et je glisse doucement mes jambes sur celles de Sullivan. Je m'approche un peu plus de lui je pourrais toucher son nez avec le mien. Étrange situation dans laquelle je me suis mise, après tout suis-je vraiment surprise? Non, pas vraiment, qu'est-ce que la vie me réservais vraiment? Une vie bien rangé avec un homme 100% normaux? Bien sûr que non je n'aurais jamais survécus je ne peux renier ce que je suis: une métamorphe.  Je ne veux pas d'une relation avec un loup, car ils sont bestiaux et sauvages. Il me reste donc le vampire.

- J'ai réalisé que tu es une personne importante pour moi et avec tous ce qui se passe en ce moment je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. Je sais tu es beaucoup plus vieux que moi et je ne suis pas là pour te faire la moral hein!

Je me mords doucement la lèvre inférieur tandis mes yeux se posent sur les lèvres de mon ami. J'ai une envie folle de les goûter, la tension monte encore d'un cran entre nous deux. La ligne est mince avant que l'on bascule dans une toute autre situation qui pourrait bien nous plaire à tous les deux.

- Sulli, je ne suis pas une fangbanger et je ne le saurais jamais, mais pour toi je serais bien capable de faire des folies et oui je serais curieuse de goûter ton sang.

Mes lèvres se collent contre les siennes, la conséquence de la situation étrange dans laquelle que l'on se trouvent. Je suis a peine surprise quand je sens ses crocs contre ma langue. Je m'arrête de l'embrasser, j'ai les yeux brillants et un sourire enjouée sur mes lèvres.

- Sois tranquille, je ne te demande pas de brimer ta liberté pour moi, mais je voudrais être la seule dont tu te nourrisses, en échange tu peux me demander ce que tu veux....

Sa chemise me colle à la peau, mon odeur se mélange à la sienne. Est-ce que je devrais l'enlever? Je n'arrive plus à réfléchir de façon rationnelle. Mon corps a décidé qui prenait le dessus sur ma raison. La preuve mes lèvres rencontrent à nouveau les siennes d'une façon beaucoup plus sauvage que je l'aurais cru et mes doigts se glissent dans sa chevelure. J'espère qui ne déteste pas d'être dépeigner, car le pauvre va l'être.

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C

'est alors qu'elle lui prit la main pour la lui déposer sur sa joue rose. Elle était douce, chaude et agréable. l'intimité qui se créait entre eux était unique, jamais encore Sullivan n'avait eu une telle proximité avec quelqu'un, sans sous-entendu, juste de la douceur. Tout cela était vraiment nouveau pour lui et il se laissait envahir par de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments. Il en avait un peu peur il était vraiment, pourtant avec Elyane, il sentait cette confiance entre eux qui le rassurait. Même après plus de 1000 ans de vie, il avait l'impression de découvrir des choses nouvelles, cela le grisait, il se sentait vivant à ses côtés. Malgré tout ce qu'il avait pu dire, malgré le fait qu'il soit lui-même -c'est à dire un vampire qui profite pleinement de sa condition- jamais elle n'eut vraiment peur de lui, elle l'acceptait tel qu'il était, et finalement, c'était peut-être ça qui le faisait chavirer.

Elle lui expliqua que les morsures, le sang, ne lui faisaient pas peur, que finalement, elle avait déjà été confrontée à ce genre de chose, ce qu'il essayait de s'imaginer. Il trouvait les métamorphes particulièrement fascinant et il en apprenait davantage tous les jours à ses côtés. Ce fut ce moment-là où la demoiselle décida d'un rapprochement, ravissant le vampire. Les jambes de la belle qui entouraient les siennes, leurs souffles ne mélangeaient, leurs visages n'étant qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Si le coeur du vampire pouvait battre encore, il s’accélérerait sûrement car les choses devenaient sérieuses. Il avait tellement envie d'elle et ne voulait vraiment pas s'en cacher. Mais en même temps, il aimait bien ce statu quo entre eux. Mais le désir était bel et bien présent, la chaleur du corps de la jeune métamorphe le réchauffant, il glissa son bras autour de sa taille pour la rapprocher encore un peu plus et la sentir contre lui.

« J'ai réalisé que tu es une personne importante pour moi et avec tous ce qui se passe en ce moment je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. Je sais tu es beaucoup plus vieux que moi et je ne suis pas là pour te faire la moral hein ! »

Ces paroles eurent le don de couper de sifflet au vampire. Lui qui avait toujours un truc à dire, qui adorait avoir le dernier mot, se retrouvait le souffle coupé. A part John, et cela dépendait des époques, personne ne lui avait dit ces mots. Il comptait pour quelqu'un. Il la regarda intensément. Cela ne faisait que quelques mois qu'il se connaissait et ce brin de femme l'avait littéralement transporté. Un flot d'émotion l'envahit, mais il se garda bien de l'exprimer, se retenant. Il se sentait faible dans ces moments-là, et n'aimait pas ça, même si ces moments étaient des plus agréables. La nouveauté fait toujours peur et pas seulement pour les humains. Et finalement, il réalisait à quel point elle pouvait compter pour lui, il n'avait pas le sentiment de passade comme avec toutes ses autres conquête. C'était différent.

Alors, elle lui avoua qu'elle aimerait goûter de son sang. Tout l'appréhension qu'il avait à propos de cela s'était envolée. Pour lui ce fut presque évident et quand il sentit les lèvres d'Elyane se poser sur les siennes, il se laissa transporter. Elles étaient douce, humides et il ne put empêcher ses crocs de sortir, il ne contrôlait plus grand chose après tout. Quand elle s'écarta, elle avait ce visage enjouée et heureuse qu'il aimait voir, avec son sourire épanoui. C'est alors qu'elle lui demanda quelque-chose de très spéciale. Elle lui proposait de se nourrir d'elle mais de ne plus toucher à d'autres personnes. Il fut surpris de cette demande. Pour lui, même s'il en mourrait d'envie, il ne se voyait pas la mordre, vu qu'il touchait à n'importe qui. Elle lui réclamait l'inverse, de changer ses habitudes. Mais le deal était équitable et juste, elle réclamait l'exclusivité. Il pouvait lui demander ce qu'il voulait.

Il se réveilla alors, d'une force fluide, il la prit pour la soulever et la prendre sur ses genoux, une main posée sur sa cuisse à nue. Il enfonça son regard gris aux pupilles qui se dilataient.

« Je peux essayer. Mais je veux que tu sois mienne. Personne d'autre dans ta vie, aucun autre homme, c'est équitable. Il se peut que je sois quelque-peu ... Jaloux. »

Quelque-peu était justement peu dire. John pouvait en témoigner, il avait tellement peu de choses auxquelles y tenait, que Sullivan avait développé un peur bleue de les perdre. Il les protégeait donc, bête et ongle, jusqu'à devenir parfois lourd. Le vampire, les crocs toujours sortis, approcha donc son poignet de sa bouche pour se mordre avec force. Deux petites plaies s'ouvrir pour laisser un peu de sang qu'il tendit à la demoiselle , avant de déclarer d'un air solennel mais néanmoins non-dénué de sensualité:

« Considérons cela comme la signature de notre pacte. »

Son autre main, toujours posée sur sa cuisse ne pouvait s'empêcher de remonter doucement, la caressant au passage. Une chaleur indescriptible envahissait l'appartement et le vampire regarda la demoiselle approcher ses lèvres de son poignet. La tension montait de plus en plus, jamais encore il n'avait autant désiré quelqu'un. Ce fut presque comme une délivrance quand elle prit son sang. C'était la première fois, et dieu qu'il trouvait cela grisant. Il comprenait mieux maintenant certains vampires. La chemise que la demoiselle portait devenait presque superflue et il était voyant qu'elle avait, elle-même vraiment chaud en-dessous. De son poignet encore en sang, il entreprit de déboutonner les premiers boutons. Il murmura dans un souffle :

« Tu es ... aussi importante pour moi Ely' ... Et tu ne peux imaginer à quel point j'ai envie de toi, là maintenant ... »

Sacré Sully, il avait toujours les bons mots pour exprimer ce qu'il ressentait, mais pas vraiment ceux pour plaire aux femmes. Il s'en fichait éperdument, seul comptait le moment présent.

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J

e suis toujours étonnée de voir la force d'un vampire à l'œuvre. Quand il me soulève avec aisance pour m'installer sur ses genoux, je retiens un petit hoquet de surprise. Je ne suis pas un poids plume pourtant surtout quand je décide de me faire lourde, mon sentiment de surprise est vite dissipé quand je perçois sa main sur ma cuisse, une douce caresse qui fait augmenter mon désir pour lui. C'est son regard qui me captive, je sais qu'il n'a pas l'intention de m'hypnotisé, car il a toujours refusé de le faire, c'est quelque chose de sérieux qui va se passer ensuite nous pourrons passer au frivolités. Je l'écoute attentivement,  ce qu'il veut en échange c'est l'exclusivité sur ma personne. Pas d'autres hommes dans ma vie, je dois me donner qu'à lui et personnes d'autres. En ce qu'il s'agit de se nourrir sur moi, il va essayer après tout je lui demande de changer ses habitudes pour moi.  Je réfléchis au pour et au contre de cette situation, j'ai toujours su que je ne pourrais jamais avoir une relation normal avec un être humain "normaux",  avec un loup c'est tout aussi impossible, car je m'exposerais à des frustrations et de la violence de mon partenaire loup si j'enfante des métamorphes. Je n'ai pas envie de vivre ce que mes parents on vécus. Appartenir à Sullivan me semble une excellente option, vivre le temps qui me soit allouer en sa présence est pour moi une promesse d'une belle vie.

Je lui souris tandis que je le vois se mordre le poignet avec force. Le sang s'écoule doucement de ses deux petites plaies. C'est de cette manière que l'on va sceller notre pacte, j'hoche la tête de façon positive trop émue pour répondre quoique ce soit. C'est avec une certaine lenteur que je porte sa blessure à mes lèvres. Au début, je ne fais que coller mes lèvres dessus sans en aspirer le sang, plutôt curieuse je glisse ma langue sur mes lèvres pour en effacer le sang qui s'y est déposé.  Son sang est tiède et doux au goût, je perçois à peine le fer qui s'y trouve, je comprends maintenant que certains humains peuvent devenir accroc à ce breuvage.  C'est comme l'ambroisie des Dieux. Je colle mes lèvres à nouveaux sur sa blessure et cette fois-y aspire le sang avec envie. Le précieux liquide me coule dans la gorge et une vague d'émotions m'envahit l'esprit: le désir, l'envie, le plaisir d'appartenir à Sullivan, la joie et d'autres émotions les plus contradictoires. Mes sens s'éveillent et je peux ressentir la caresse de la main de Sullivan sur ma cuisse encore plus intensément. Je grogne légèrement de débit quand il se libère de mon apprise.

Sullivan, le poignet encore en sang, s'attaque aux boutons de sa chemises pour m'en délivrer. Il me dit qu'il a envie de moi là maintenant. Je le savais déjà suffisait de glisser sa main dans son entre-jambes pour le savoir. Mon esprit joueur reprends le dessus, tandis que je me lève pour lui faire face. Mes doigts glissent sur les derniers boutons de sa chemise et je fais glisser le tissus à mes pieds.

- Elle se trouve à quel endroit ta chambre?

On ne va certainement pas nous ébattre sur un divan de cette qualité! Je suis plutôt traditionnelle un lit fais toujours un meilleur terrain de jeu. J'ai a peine le temps de me rendre compte que je suis dans sa chambre assise sur son lit. Un flot d'émotions envahie mon esprit et je finis par comprendre que se sont ses émotions que je ressens. Nous allons devoir passer au chose sérieuse lui et moi, avec une certaine rage que je ne me connais à peine je m'attaque aux boutons de son pantalon, tandis que je l'embrasse de façon sauvage. J'ai envie de lui là maintenant, exit les préliminaires qui prend trop de temps, je veux le sentir, je veux le posséder qu'il soit à moi rien qu'à moi. Quand il est enfin libéré de ces derniers vêtements, je le fais basculer sous moi pour que je puisse être assise en califourchon sur lui. Surprise par cette nouvelle force qui m'habite, le sang de vampire peut avoir cette effet là? Sullivan me sort rapidement de mes pensées quand il s'insinue en moi et m'arrache un gémissement de plaisir. Il veut jouer à ce petit jeu là? Voyons voir qui va craquer en premier lui ou moi?

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L

es choses commençaient vraiment à devenir de plus en plus chaudes. En même temps, la situation l'exigeait. Sullivan avait toujours sa demoiselle sur les genoux et la regardait avidement entrain de lui sucer le poignet. Il ne rêvait plus que d'une seule chose. Mais il décida de prendre son temps, le désir se créait dans l'attente. Et alors, qu'il allait se remettre à l'embrasser sauvagement, la jeune métamorphe sauta de ses genoux avec souplesse et agilité pour se retrouver debout juste en face de lui. La voilà exactement comment il l'avait trouvé il y a quelques minutes sur le pas de sa porte : complètement nue et belle à en crever.

De son côté, il ne lui restait que son pantalon. Il se trouvait d'ailleurs particulièrement à l'étroit dedans, sans se vanter évidemment. Le vampire la contempla de haut jusqu'en bas sans s'en cacher. Elle lui demanda où se trouvait sa chambre et avec un sourire carnassier, il lui montra les escalier qui menait à la chambre en duplex. Aussi vite que son ombre, Elyane se précipita sur les marches pour atteindre l'étage, Sullivan la suivit de sa vitesse vampirique pour la projeter sur le lit. Alors qu'il est occupé à continuer de l'embrasser avec fougue, ses petites mains s'attèlent à lui retirer son pantalon et ce qu'il y avait en dessous. Il se retrouva rapidement aussi nu qu'elle, mais à sa surprise, elle le retourna pour se trouver à califourchon sur lui. De là, il avait une vue imprenable sur l'anatomie parfaite de la belle. Le vampire sentait déferler en lui tout le désir, toute l'envie qui émanait d'Elyane, il savait que la case préliminaire allait passer à la trappe. Il ne retint donc pas de la posséder entièrement. Ses crocs étaient sortis depuis belle lurettes et il n'avait pas l'intention de les rentrer. La belle commença les va-et-vient et Sullivan ne pouvait plus tenir. Il se releva, pour se retrouver en position assise, la jeune femme toujours sur lui et en lui. Il poussa les cheveux avec détermination mais douceur pour dégager sa nuque.

Sullivan sentait tout plus fort, tous ses sentiments, ses ressentis étaient multipliés par deux parce qu'il les partageait avec Elyane. C'était si fort, si puissant, si grisant. Il se sentait définitivement lié à elle d'une façon irrémédiable. Il ne pouvait plus l'expliquer. Humant l'odeur profonde de la jeune femme, il posa doucement ses lèvres contre la peau de son cou, la dernière chose qu'il voulait, c'était de lui faire mal. D'un coup rapide et sec il planta ses crocs. Le liquide chaud sortit des deux petits trous et ce fut comme le nirvana pour le vampire. Jamais encore, il n'avait connu plus grande extase que de lui faire l'amour tout en se nourrissant d'elle. D'ailleurs, avait-il déjà ne serait-ce fait l'amour ? Il ne pouvait pas utiliser les mêmes termes que pour toutes les autres fois. Tout simplement parce qu'il vivait à cet instant était totalement différent. Finalement, ce n'allait clairement pas être si dure de ne pas se nourrir d'autres personnes.

Quand il en eut assez il s'arrêta et bascula la jeune femme sur le dos pour se retrouver au-dessus d'elle et l'embrasser de nouveau avec force. Avec les années, il avait rapidement appris ce qui pouvait plaire à la gente féminine (comme masculine) et s'apprêtait alors à lui donner le plus de plaisir. Il aimait se considérer comme un bon amant, il la caressait donc avec douceur partout continuant ses allers et venue en elle de façon délicieuse jusqu'à sentir en elle le plaisir monter progressivement jusqu'à éclater en feu d'artifice. Lui, en bon vampire endurant n'en était pas encore là, mais il voyait là un sacré avantage au pacte de sang, il en profitait tous les deux.

Profitant de chaque seconde de plaisir et bonheur, il s'arrêta alors, toujours en elle. Collés, ils étaient tout deux en sueur, leurs deux fronts l'un contre l'autre. Il leva alors ses yeux gris pour croiser les siens azurs :

« Je tiens à toi Elyane ... »

Il avait hésité à dire plus, pourtant les mots ne voulait pas sortir. En même temps, il ne les avait jamais dit à personne, trop tôt encore.

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M

on plaisir ne fait qu'augmenter, je ressens toute une panoplie d'émotions des plus diverses. J'oublie le côté rationnelle, mon cerveau est tout simplement hors d'usage, mon corps réponds d'instinct aux caresses et aux baisers de mon partenaire. Comme si j'avais été façonner rien que pour lui. Je suis comme dans une espèce de transe, tandis qu'à chacun de mes va-et-vient une vague de plaisir me propulse sans est tout simplement grisant. Aucun de mes partenaires passés ont pu me faire sentir monter aussi haut en si peu de temps. Il dégage ma nuque de mes cheveux, je ne le retiens même pas et j'appréhende aucunement le moment où ses crocs vont me transpercer. Mon corps le réclame d'une façon brutal. Ses lèvres se posent sur ma peau avec douceur, ce qui déclenche en moi une multitude de frisson. Il me mords finalement et je le perçois aspirer mon sang. Je n'ai pas mal au contraire, j'ai juste envie de crier de plaisir. Maintenant je comprends "les mordus" ce qu'il recherche, le plaisir que l'on peut ressentir, se faire posséder par l'autre pour ma part je rajouterais la confiance. Tu remets ta vie entre les mains d'une personne. Quand il a terminé, je me sens légèrement étourdie et je ne peux m'empêcher de rire quand il me fait glisser sur le dos. Il reprends le contrôle de la situation. Je vois mon sang qui perle sur sa lèvre inférieur, ce n'est pas bien de gaspiller. Je suis sur le point de le réprimander quand il plaque ses lèvres sur les miennes. Un baiser sauvage et drôlement animal, c'est juste pour mieux me préparer à ces prochaines attaques sur ma personne.

Ces caresses me font perdre la tête, il y a de l'expérience c'est pas peu dire. Mes gémissements se font de plus en plus entendre et mes ongles entament doucement la peau de son dos à chacun des coups de son membre viril en moi. Je ne vais pas pouvoir tenir encore longtemps, les battements de mon cœur s'accélèrent, ma respiration devient de plus en plus haché, mes pupilles se dilatent et ma chaleur corporel monte en flèche. Mon premier orgasme me gagne de façon fulgurante, j'ai jamais pris mon pieds de cette manière. J'ai des spasmes de plaisir qui me parcourent tous le corps et je suis reconnaissante envers Sullivan de ralentir la cadence pour que je puisse me remettre un peu. Il s'écroule à coté de moi et je me tourne en même temps pour lui faire face. Il est toujours en moi, car nos ébats sont loin d'être terminés. Je reprends mon souffle, nous sommes tous les deux en sueurs, front contre front. Quand son regard plonge dans le mien et prononce ces quelques mots: Elyane je tiens à toi. Je lui souris, j'ai un petit pincement au cœur, car ça me fait du bien d'entendre ces mots. Je déplace délicatement une mèche de ses cheveux avec douceur.

- Suileabhan, tu m'as trouvé et merci...

Merci pourquoi? Pour m'avoir accepter que je fasse parti de sa vie. En ce moment, il a l'air tellement humain si on ne s'attarde pas sur ses crocs. J'ai voulu l'appeler par son vrai prénom que j'ai réussis à découvrir grâce aux millions de questions que j'ai posé à John. Suis-je amoureuse de ce gamin vieux de 1000 ans? Je n'en sais rien pour le moment, c'est trop tôt et j'ai peur de briser quelque chose qui est encore si fragile. Mes lèvres se posent doucement sur celle de Sullivan, je perçois un petit goût de fer d'ailleurs.

- Sully...je sais que tu es bien endurant, mais est-ce que tu serais en mesure de supporter mes caresses?

D'un air un peu taquin je me libère doucement de son emprise pour descendre un peu plus bas. À mon tour de le faire monter dans les rideaux, la nuit est encore jeune après tout!

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C

e qu'il ressentait, à cet instant présent était plus fort que tout ce qu'il avait alors partagé avec n'importe qui d'autre. Et John ? C'était totalement différent, Sullivan ne voulait pas comparer, car finalement tout ce qu'il partageait avec sa progéniture était à part. C'était pour cela qu'il s'était osé à partager son sentiment, chose extrêmement rare avec lui. Il considérait les sentiments comme une faiblesse ou du moins comme une arme potentiel pour ses détraqueurs et ennemis, il les prenait alors un grand soin à les cacher soigneusement. Mais là, le contexte était différent. Quand, il entendit la jeune femme lui répondre en employant son vrai nom, il tourna alors son visage vers elle, étonné. Probablement John qui lui avait soufflé cette formation, mais il fut profondément touché, les gens ne prenait plus la peine de l'appeler comme cela. C'était un nom ancien qui appartenait à un passé révolu depuis longtemps. Des temps qui manquait parfois à Suileabhan.

A peine la séquence émotion passé, la jolie brune reprit un air coquin avant de le mettre au défi de lui résister. Le vampire lui rendit son sourire lubrique avant de lui murmurer de sa voix grave et sensuelle :

« Si tu savais le nombre de choses que je peux endurer ... Tu serais étonnée, mais je t'en prie, étonnes-moi ... »

Sullivan ferma alors les yeux tout en sentant la demoiselle descendre petit à petit. Il était particulièrement ravi que la demoiselle n'en ait pas fini avec lui. La soirée était vraiment géniale. Les cheveux d'Elyane glissait doucement contre son torse, laissant derrière eux une caresse exquise et une odeur enivrante. Le vampire était endurant mais ce qui allait suivre le fit ouvrir les yeux et retenir sa respiration. La jeune femme se trouvait face à la zone sensible, toujours vigoureuse et avide de caresse. Et elle ne fut pas déçue. Il se sentit alors à nouveau en elle, glissant et sentant sa langue jouer avec lui. Une vague de plaisir l'envahit, elle s'amusait avec son membre viril et se débrouillait vraiment comme une experte. Un pure bonheur.

Les vas-et-vient étaient différent que les précédents, mais si bon, c'était si fort que le vampire se cramponna au draps pour tenir le coup, ne voulant pas que tout cela s'arrête, profitant de chaque seconde du plaisir qu'Elyane lui procurait. Ses crocs, qu'il avait rétractés, ressortirent plus que jamais, son regard fixait le plafond sans vraiment le voir. Des râles de plaisirs sortirent de ses lèvres entrouverte, preuve du plaisir évident qu'il ressentait à l'instant présent. Le ton montait, le plaisir s'accumulait, s'élevant inexorablement, toujours plus haut, toujours plus fort ... Jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et décide d'arrêter totalement la jeune femme.

Hors de question que tout s'arrête maintenant, il l'arrêta alors pour la prendre à nouveau. C'était plus fort que lui, il l'embrasse avec force et sauvagerie. A nouveau, les vas-et-vient se firent plus forts, il voulait rendre à la jeune femme ce qu'elle venait de lui donner, tout en profitant aussi. Le vampire voulait la faire grimper aux rideaux une seconde fois, après tout, il ne se refusait absolument rien.

La jeune femme se contractait à nouveau, se crispant, il la sentit se courber subitement dans un orgasme encore plus fort que le précédent. Heureusement pour lui, il ne pouvait plus tenir. Il se laissa alors complètement aller, libérant la jouissance qui menaçait à tout moment de le faire succomber ...

Il se laissa alors choir sur la jeune femme, prenant tout de même soin de ne pas l'étouffer, son front posé contre le sien. Le souffle coupé, la respiration haletante, il ne se lassait pas de l'admirer ...

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U

n point prétentieux notre petit Sullivan? Ainsi je serais étonnée par son endurance vraiment? Je le prends pour un beau défis et j'aime quand on me lance des défis! Je l'embrasse pour lui signifier que j'accepte avec plaisir son défis. Je ne sais pas si il le sait, mes les femmes d'aujourd'hui sont libérés dans tous les sens du termes. Nous ne faisons pas tous l'étoile dans le lit conjugal. J'entame donc ma longue descente, je caresse et embrasse chaque parcelles de sa peau. Rien ne se sert de se précipiter surtout quand il s'agit de plaisir. J'arrive enfin à cajoler la partie la plus intéressante de son anatomie. Je prends un malin plaisir à le faire passer par toute une gamme d'émotions. Quand je perçois que Sullivan s'agrippe aux draps, je me rends compte que je suis sur le point de gagner mon paris et redouble d'effort pour lui faire plaisir. Ses gémissements de plaisirs se font entendre plus fort, son plaisir augmente et le mien tout autant. Il m'arrête juste avant le point de non retour, je le regarde avec une moue d'enfant pris en faute. Assez fière de ma performance, je lui lance un petit regard séducteur tout en enlevant du bout des doigts le surplus de salive sur mes lèvres. Je présume que c'est la goutte qui fait déborder le valse, car il capture mes lèvres par un baiser sauvage. Je sens ses crocs qui me percent légèrement  la lèvre inférieur. Je ne ressent aucune douleur juste un plaisir intense quand il reprends possession de mon corps.

J'ai le corps à fleur de peau, impossible pour moi de me concentrer et à faire la femme endurante. Il le sait et en profite au maximum, cette fois-y par question de ralentir et au diable le point de non retour! Je sens tout mon corps se contracter sous les assauts de Sullivan, le plaisir me gagne et impossible pour moi de faire marche arrière. Un second orgasme me gagne ce qui achève mon partenaire qui me rejoins pour la grande finale. Il se laisse choir sur moi, la position reste confortable. C'est front contre front que je tente de reprendre mon souffle et que mon coeur reprends un rythme normal. Je ne suis pas une grande bavarde après l'amour, surtout un amour aussi féroce que celui-ci. Les hommes n'aiment pas trop entendre bavasser sur tout et rien après un acte aussi intime. Je me permet de lui caresser les cheveux doucement, une façon pour moi de le remercier de toute son attention.  Son regard acier qui m'observe me fait légèrement rougir, car je n'arrive pas à le déchiffrer. La fatigue me gagne peu à peu surtout après un entraînement aussi intense. Je voudrais prendre une douche ou bain mousse et ensuite me glisser sous des draps pour dormir.

- Sully?

Ma voix est encore enrouée par les cris que j'ai poussé, je frotte mon nez contre le sien avant de lui faire ma demande.

- Est-ce que je peux rester dormir? Je me sens un peu trop épuisée pour rentrer chez moi....

Je ne sais pas si il va accepter, mais j'ai définitivement pas envie de rentrer sous ma forme de renarde et de plus c'est risqué!

- Je vais me faire toute petite et partirais demain matin.

Une chose est sûr, Sully est le meilleur amant que j'ai eu de ma vie.

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L

es deux amants étaient enlacés dans les draps du grand lit du vampire. Totalement épuisé tout deux, leur respiration était rapide mais allait décroissant, profitant de tout le plaisir donné par les endorphines. Sully ne pouvait décidément pas se passer de cela. Il scrutait toujours la demoiselle qui rougit sous son regard ce qui lui fit sourire, il aimait bien produire ce genre de réaction chez les gens. Des doigts habiles se glissèrent dans ses boucles brunes et il profita pleinement de cette caresse. Il glissa alors sur le côté pour laisser un peu d'air à la jeune femme mais l'avait toujours un bras posé sur son ventre plat. Sullivan soupira d'aise, là il n'avait plus envie de rien faire, juste de profiter.

C'est alors que la métamorphe reprit la parole pour l'interpeler. Ouvrant alors un oeil pour la regarder, il se demandait bien ce qu'elle voulait, il était épuisé mais pourtant serait prêt à répondre aux désirs de sa partenaire à nouveau. Elle s'approcha alors frottant son nez contre le sien. Le geste était doux et tendre, Sullivan l'accepta avec plaisir, posa un délicat baiser sur ses lèvres. Il n'avait pas l'habitude de toutes attentions après le sexe de cette façon, mais il sentait qu'il allait rapidement s'y habituer. La jeune femme lui demanda alors si elle pouvait rester dormir ...

Elle lui promettait également de se faire petite et de repartir au matin même. En même temps, ils n'avaient pas le même rythme de vie, lui s'était réveillé il y a à peine quelques heures, tandis qu'elle, avait eu probablement une journée très chargée. A cause de leurs sangs échangés, il sentait la fatigue qui épuisait Elyane. Il hésita néanmoins un instant : jamais personne n'avait dormi chez lui une nuit entière durant toute sa vie. En même temps, généralement quand il baisait avec quelqu'un, cette personne était une (ou un) parfaite inconnue qu'il mettait dehors dès la besogne finie. Mais, encore une fois la situation était différente, donc un conclusion différente. Il lui répondit donc :

« Oui ... Si tu veux. »

Ne sachant pas trop comment réagir à cela, il referma alors les yeux profitant encore un peu de ce moment de paix. Il avait toujours la main posée sur la jeune femme. D'un geste maladroit, il la fit glisser pour atteindre sa main et la prendre d'un geste peu assuré. Que cela était étrange comme sensation. Il prit alors le drap pour le remonter jusqu'à eux, même si Sullivan ne ressentait pas le froid, il savait que cela pouvait être le cas pour Elyane. Mais que lui arrivait-il, pourquoi était-il aussi prévenant ? Le vampire était pris dans un étrange sentiment de tiraillement, ne comprenant pas tout à fait ce qu'il lui arrivait, il lâcha alors la main de la métamorphe pour s'installer un peu plus à l'aise sur le lit. Refermant les yeux, il se laissa alors porter par la respiration régulière d'Elyane ...

(HS : je sens qu'on s'approche de la fin haha ^^)

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S

ullivan accepte que je reste dormir pour la nuit, je suis contente, car je ne voulais pas rentrer chez moi. Je ne voulais pas croiser le regard de mon frère et le sentir renifler mon odeur. Il aurait tout de suite perçu l'odeur de sexe et de vampire sur ma personne. Je suis trop épuisée pour subir un interrogatoire de mon cadet. J'oublie l'idée de prendre un bain, car mon esprit commence doucement en s'embrumé, le marchant de sable est sur le point de passer. Je perçois le malaise de Sullivan, sa maladresse et ça me sourire. Lui qui dégage tellement d'assurance d'habitude, il semble dans tous ces états le pauvre. Il n'a pas l'habitude d'agir de façon humaine avec quelqu'un. Il remonte le drap sur moi pour ne pas que j'aille froid, une bien belle attention de sa part. Il me prends la main, mais je sens son hésitation dans son geste. Je ferme les yeux doucement et enfonce ma tête dans l'oreiller de plumes. C'est confortable encore plus que mon lit chez moi. Je retiens un bâillement, je lutte contre le sommeil, mais c'est difficile et je suis sur le point de rendre les armes.

- Les métamorphes *baille* peuvent grogner ou aboyer dans leurs sommeils....

Mon frère grogne comme un loup quand il dort et il m'a confirmer que je fais exactement pareil de mon côté. C'est quelque chose qui peut perturber les personnes avec qui tu couches. Je marmonne des mots incompréhensible en cherchant du main le corps de Sullivan. J'ai besoin de l'empoigner de m'endormir contre lui. Je le trouve et m'accroche à lui et me laisse doucement couler dans un sommeil réparateur. Je ne sais pas si c'est l'effet du sang de Sullivan, mais mes rêves sont peupler de sa présence, mais aussi de nous deux dans des ébats plus que explicites. Je ne me réveille du reste de la nuit, mais mes yeux s'ouvrent le lendemain matin comme si de rien n'était. Comme un petit chat je m'étire et regarde Sullivan qui dort tout près de moi. C'est quelque chose d'étrange de le voir étendu là sans bouger, on dirait qu'il est mort....

Je l'observe un moment, avant de me décider à sortir du lit et prendre une douche rapide, je vais devoir faire un sprint chez moi sous ma forme de renard pour enfiler des vêtements. Une belle journée de travail m'attends et je ne peux pas repousser les opérations. À mon retour dans sa chambre, il n'a pas bougé d'un poil, c'est perturbant! Il y a un mot sur la table basse ainsi qu'une clé que je prends entre mes doigts. C'est un double des clés de son appartement, c'est inattendu! Je vais devoir la glisser dans ma bouche pour pouvoir la transporter. C'est avec un sourire que je dépose mes lèvres comme les siennes pour le remercier et lui dire au revoir.

- Bonne nuit, mon petit démon...je...

Je laisse ma phrase en suspends et sors de sa chambre en refermant la porte derrière moi. Je sors en catimini par la porte arrière, glisse sa clé dans ma bouche et me transforme en tornade rousse. Ouais une belle journée s'annonce!

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I

l pouvait paraître touchant à ne pas être à l'aise comme cela, mais Sullivan n'aimait pas pas ça. Lui, si sûr de lui d'habitude, ne faisant pas vraiment attention aux autres et à leurs avis, se retrouvait dans une situation tout à fait inhabituelle. Être au lit avec quelqu'un après avoir fait l'amour, ou plutôt dormir avec quelqu'un. Pourtant, vu que c'était elle, cela ne le dérangeait pas. Il la regarda alors se tourner dans le lit pour s’emmitoufler dans la couette et finalement se coller à lui comme pour se rassurer. Sullivan était tout d'abord perplexe, il a regardait intrigué et finalement la pris dans ses bras dans un geste hésitant. C'était plutôt agréable. Seul hic, il n'était pas vraiment fatigué. Même s'il avait fourni de sacrés efforts dans leurs ébats, le vampire s'était levé il y a peine quelques heures et le soleil ne se levait pas avant plusieurs autres heures. Il ne pouvait rester dans cette position éternellement.

Pourtant, il fut très surpris quand il vit la demoiselle s'écrouler sur place. Les mortels l'étonneront toujours. Néanmoins, il resta quelques minutes de plus, pour la regarder dormir. Cela pouvait paraître étrange, mais elle était fascinante quand elle dormait : elle bougeait, grognait un peu, lui attrapait le bras parfois, souriait même. Un peu comme un idiot, il lui rendit son sourire, amusé par cet étrange spectacle. A un moment où la demoiselle se retourna, il se dégagea de son étreinte pour se lever. Attrapant son boxer qui trainait dans un coin, il ferma avec délicatesse la porte avant de se rendre dans le salon. Une fois posé dans le canapé, il attrapa son téléphone portable pour prévenir Eric qu'il ne passerait pas ce soir, prétextant une occupation de grande importance, il viendrait le soir suivant, ne pouvant laisser la métamorphe seule dans l'appartement. Sûrement pas en sachant que John rentrerait, valait mieux être là s'ils se croisaient. Ou alors ce serait enfin l'occasion de les présenter.

Une présentation à John ... C'était aussi sérieux que cela ? En même temps, elle était entrain de dormir dans son lit, c'était probablement un signe. Cela ne le dérangeait pas et en plus il voulait la voir beaucoup plus souvent à l'appartement. C'est alors qu'il eut une idée. Et s'il lui passait ses clefs de l'appartement ? Elle pourrait venir quand ça lui chantait sans forcément toujours lui demander son avis. Ou même lui faire des surprises ? Gamin comme il était il adorait les surprises. En attendant, il piquerait les clefs de John pour se faire un double pour lui. Qu'il aimait cette idée. Ce fut satisfait que Sulivan prit la télécommande pour allumer la télé. Après 2h, John revint à l'appartement et ne lui fit même pas une remarque sur sa tenue peu habillé, il était habitué. Néanmoins, il nota l'air guilleret et satisfait se son ami. Il ne posa pas de question, tellement crevé de sa nuit de travail et se rua dans sa chambre. Sullivan s'en fichait et attendit que John soit bien couché pour aller chercher ses clefs.

Une fois de retour dans sa chambre, il posa les fameuses clefs avec un petit mot sur la table de nuit du côté de la demoiselle. Il ferma précautionneusement les volets avant de se mettre au lit. Droit comme un piquet et ferma les yeux se laissant bercé par le rythme régulier de la respiration de la jeune femme. Il s'endormit avec ses battements de coeur en berceuse ...

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