Tallulah M. Brooks

 

 

❯ FEAT : Emma Watson

Carte d'Identité Le sujet Tallulah Mary Brooks est une Humaine de type féminin qui est en circulation depuis 20 ans.   C'est plutôt quelqu'un de débrouillard, manipulatrice, travailleuse, intelligente et franche mais aussi menteuse, curieuse, bornée, curieuse et enfin déterminée. ☩ RACE : Humaine. ☩ TRAVAIL/OCCUPATION : Étudiante en psychologie et jouet préféré de Katherine. ☩ SIGNES PARTICULIER : Un tatouage sur l'aine droite, un vol d'oiseaux. ☩ ALIGNEMENT : Chaotique Neutre. ☩ DATE DE NAISSANCE : 15 août 1994. ☩ NATIONALITÉ : Américaine née à Shreveport, Louisiane. ☩ CLASSE SOCIALE : Très aisée, merci papa, merci maman... au moins ils ont servi à quelque chose. ☩ ORIENTATION SEXUELLE : Il faut se décider? Disons bisexuelle. ☩ SITUATION : Célibataire. ☩ AI-JE ÉTÉ FICHE DANS LES CAMPS ? : Fiché? Non, je suis une simple humaine. D'un côté, ça m'aurait intéressé d'y bosser et de pouvoir y analyser les gens... mais vu le bordel, j'ai eu raison de m'en tenir éloignée. Mais je connaissais un des psy et je recherche encore ses notes. ☩ PLUS GRANDE PEUR : J'ai pas peur de grand chose... la mort? Non, pas du tout. Je dirais redevenir invisible, parce que maintenant je suis plus vivante que jamais sous le regard de Katherine. ☩ AMBITION POUR L'AVENIR : Aucune, on verra bien où le vent me mènera. ☩ PARTICULARITÉS SPÉCIALES : Un brin masochiste sans s'en rendre compte et un peu folle. DERRIÈRE L'ECRAN Mon pseudo est Eve, suis une fillette et j'ai 25 ans, ouais j'suis une vieille peau.  Je fais plein de lignes, autour de 30 et plus, et j'ai découvert le forum grâce à bouaaah c'est vieux, j'sais plus. Ma fréquence de connexion sera d'à peu près 5/7 et mon mot pour la fin sera vous voyez, j'ai pas pu vous résister et je suis de retour... Rikki, Kathou, je vous hais! surtout Kathou en fait...   .

 

TON HISTOIRE

 Vous voulez connaître mon histoire? Alors lisez bien attentivement. Parce que même si le passé ne fait pas tout, c'est tout de même lui qui nous construit, qui fait ce que nous devenons. Chaque souvenir, chaque rencontre, chaque impression ou ressenti nous modèle. Je vais chercher trop loin? Déformation professionnelle, enfin pas encore professionnelle, mais presque. Mais j'y peux rien, la psychologie, c'est ma vie! J'aime observer les gens et tout apprendre sur eux pour comprendre comment ils en sont arrivés là, tout comprendre. D'ailleurs mon nouveau sujet d'étude... est... passionnant! Katherine, je finirais pas tout connaître de toi. Bon, j'arrête là, les grands discours! On rembobine la bande et on retourne de vingt années en arrière, soit en 1994.

Je suis née à Shreveport, Louisiane, Etats-Unis. Mes parents sont des personnes très aisées qui ont fait un enfant parce que c'est bien de faire un enfant au niveau social, disons que quand on atteint un certain standing dans la société et qu'on est marié, la suite logique est de faire un enfant et ça a donné une petite fille, moi. Ils l'ont appelé Tallulah en souvenir du voyage qui leur a permis de m'engendrer. Ils étaient partis quelques jours en Géorgie près des chutes de Tallulah. J'ai fait quelques recherches bien des années plus tard, c'est un prénom d'origine amérindienne qui signifie "eaux bondissantes"! En revenant à mon enfance, mes parents ne se sont jamais vraiment occupé de moi. Dès mon plus jeune âge, j'ai été élevée par des nourrices qui était toutes engagée par mon père tandis que ma mère jouait les riches oisives. Et quand vous êtes petits et que vous vivez avec une nourrice qui vous élève et vous aime et bien vous finissez par vous attacher à elle. C'est ce qui s'est passé pour moi. Le problème? C'est que je hurlais quand mes parents venaient me récupérer pour une raison ou une autre, je ne voulais pas aller avec eux. Je n'avais que deux ou trois ans à l'époque, je n'en ai pas vraiment de souvenirs mais je suis remontée à cette âge-là sous hypnose. En voyant cela, mes parents ont pris la seule décision logique pour eux, ils ont viré celle que je considérais comme ma maman et ils ont en engager une autre. Suite à cela, ils ont décidé d'en changer tous les six à douze mois.

Je ne sais pas vraiment combien j'ai eu de nourrices, mais j'en ai eu beaucoup et j'ai fini par me lasser. À partir de mes six ans, j'ai commencé à me rebeller et à ne plus vouloir de nourrices. Je désobéissais, me cachais, refusais de manger ce qu'elles me préparaient pour manger ce que je prenais moi-même dans la cuisine. Les nourrices défilèrent encore plus vite à ce moment-là... et je fus mise en thérapie! C'était le truc typique, un enfant d'une famille aisée fait un brin la révolution et il se retrouve en thérapie. C'est sûrement la seule chose qu'ils m'ont vraiment donné, car grâce à eux je me suis découvert un amour sans fin pour la psychologie! J'en suis très vite tombé amoureuse. Ma psy voulait comprendre d'où venait mon problème, j'aimais sa manière d'analyser les choses, j'aimais comment elle voulait amener ses clients à se confier, à découvrir les choses par eux-même tout en les aidant ou les dirigeant un peu sur la manière dont il fallait arriver à l'analyse. Et puis quand j'eus dix ans, j'ai commencé à poser des questions aux autres patients dans la salle d'attente et puis j'ai aussi commencé à poser des questions à ma psy pour comprendre sa manière de faire. Et puis petit à petit, j'ai cherché des livres sur la psychologie et j'ai commencé à m'y intéresser plus sérieusement. En fait, je voulais psychanalyser mes parents sans en voir l'air pour comprendre pourquoi je ne les intéressais pas, pourquoi ils m'ont juste engendré puis "abandonné" à d'autres... Je suis presque sûre que si ma mère avait pu faire appel à une porteuse, elle l'aurait fait. Je ne suis pas aussi cynique tous les jours, parfois je me dis qu'ils doivent quand même m'aimer à quelque part. Enfin je leur dis merci pour deux raisons, la première de m'avoir mis au monde, et la deuxième de m'avoir donné le goût de la psychologie.

J'ai donc rapidement beaucoup étudier pour pouvoir intégrer une fac avec un excellent programme en psycho et j'y ai réussi! Je suis entrée en fac à 18 ans. J'ai adoré mes années d'études et dans le fond, j'ai l'impression que chaque minute me sert à étudier... que ce soit en salle de classe, en révision ou même lorsque je sors. J'adore étudier les comportements, observer les manières de réagir qu'ont les gens autour de moi. C'est devenu presque une obsession, je ne peux pas m'empêcher de regarder les gens comme un sujet d'étude plutôt que comme des amis ou des personnes en tant que telle. Dans le fond, je suis assez cynique et puis en bonne fanatique de la psychologie, j'ai voulu étudier mes propres peurs et dépasser mes limites... En fait, je fais ça depuis des années et je me suis rendu compte que je n'ai pas peur de grand chose.

Et puis il y a peu de temps, une rencontre a réussi à légèrement me dévier de mes études. Oh, je suis toujours à fond dans la psychologie, mais la fac me passionne moins qu'avant. Pourquoi? Oh simplement parce que j'ai trouvé un sujet d'étude absolument passionnant. Un soir, j'ai abordé une femme au Fangtasia, vous savez le bar de vampires, et bien il s'est avéré qu'elle en était une et que c'était une adepte de la torture. Elle m'a enlevé, enfin plutôt séquestré en fait. Je pense que Katherine voulait me pousser à bout, mais ça ne s'est pas trop passé comment elle l'avait prévu je crois. Elle m'a torturé psychologiquement et physiquement, essayant d'aller au bout de mes limites, essayant de me repousser dans mes derniers retranchements. Mais ça n'a pas fonctionné. Oh certes, j'ai souffert véritablement mais... mais je dois avouer que j'ai un peu aimer ça quand même et puis ce qui m'a vraiment fait tenir, c'est de pouvoir étudier de prêt cette femme aux milles facettes. Malgré toute la souffrance qu'elle m'a infligée, je me suis attachée à elle. Un syndrome de Stockholm? Non, je ne crois pas, enfin pas vraiment. Et puis elle m'a laissé la vie sauve... Je m'y attendais pas. Après toutes ces heures, ces jours, j'étais sûre que j'allais mourir de sa main ou ses crocs, mais elle m'a laissé partir. J'ai été très étonnée et je cherche toujours à comprendre exactement pourquoi... oh je connais une partie des raisons, mais pas toute. Mon absence de peur et mon dédain de ma propre vie l'attire, je crois ou du moins l'intrigue. Quand on vit plusieurs siècles, parfois on tombe sur quelqu'un qui arrive à vous étonner... je crois que j'ai réussi à faire cela.

Depuis ces quelques jours où je fus séquestrée, je vois régulièrement Katherine. Elle aime encore tenter de voir où sont exactement mes limites. La dame Devinsky veut pouvoir atteindre mes limites, elle veut voir jusqu'où elle peut aller pour me blesser. Moi-même, je ne sais pas à quel moment je vais craquer, mais ça ne m'empêche pas d'y retourner à chaque fois, de rechercher sa compagnie... Son esprit me fascine et j'ai même décider d'écrire mon mémoire sur elle. On m'a demandé une fois si je traînais avec des vampires pour me faire transformer et spontanément, j'ai répondu non. Si je dois mourir, je mourrais, ce n'est nullement quelque chose qui me fait flipper. Et puis peut-être que Katherine voudra me transformer, je n'ai jamais vraiment réfléchi à la question mais comment pourrais-je refuser de pouvoir rester à ses côtés et de pouvoir étudier la psyché humaine et vampire durant les prochains siècles. Rien qu'à imaginer ce que je pourrais apprendre... Il n'y a malgré tout pas de plan, peut-être qu'elle me transformera ou elle me tuera purement et simplement. Je n'y pense pas vraiment, vivre au jour le jour est bien plus intéressant et peut-être que je danse un peu trop avec la mort ou les morts plutôt... mais la vie n'a-t-elle plus de saveurs sans aucun regret et lorsqu'on flirte avec le danger?

J'aime ma vie, mais la perdre demain? Ce n'est pas vraiment dérangeant, vu que je l'ai toujours vécue à fond, sans tabou, sans peur...