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 Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]

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MessageSujet: Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]   Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett] EmptyJeu 6 Fév - 13:29

Rencontre d'art à la Nouvelle Orléans!

“ Garrett & Andréa "


Dans la famille, nous étions plutôt habitué au au revoir, même si j'avais toujours été très proche de mes parents et principalement de ma mère, je quittais Copenhague à chaque fois. J'adorais cette ville, mais j'avais toujours besoin de voir autre chose, de découvrir d'autres paysages, d'autres villes. Depuis que j'avais obtenu mon Master et que le succès de mes tableaux ne cessait d'augmenter, je voyageais partout à travers le monde. Mon agent aurait préféré que je participe à un peu plus de vernissage et que je cesse de me terrer, mais il me connaissait et il savait bien qu'il ne pouvait pas y faire grand chose, même s'il continuait d'essayer encore et encore. En pensant à lui, un sourire apparut sur mes lèvres. Malgré le fait que nous n'avions rien en commun, je l'adorais. Tout en repensant à la façon dont il n'avait cessé d'insisté pour que je vienne à la Nouvelle Orléans, je levais les yeux au ciel tout en entrouvrant les rideaux de ma chambre d'hôtel. Me connaissant, il avait pris nos chambres dans le quartier français, et il avait eu milles fois raisons. La vie ne semblait jamais cesser dans ce quartier si particulier. Il y avait partout des artistes de rue, des chanteurs, des peintres, il y avait aussi quelques escrocs avec leur jeux de cartes et leur air canaille. Et malgré le fait que je n'étais pas très douée en société et que j'étais plutôt solitaire et bien j'aimais cette ville, j'aimais me balader en anonyme au milieu de tout ce monde. En fait ce que je n'aimais pas en société, c'était surtout que je n'étais pas très douée pour la conversation... La lumière baissait doucement, c'était la fin de la journée et une épreuve m'attendait.

Callaghan m'attendait pour 17 heures dans le lobby de l'hôtel. Et puis au vu de l'importance de cet événement, il avait exigé que je me mette sur mon trente et un. C'était une grande exposition pour moi et mon oeuvre était seule exposée, la galerie était très réputée et je savais qu'un grand cabinet d'avocat devait être présent et puis également quelques sommités de la ville. Soupirant, je ne me réjouissais absolument pas de cette soirée, je détestais devoir aller dans les vernissages... En fait, ce n'est pas vrai! Je ne détestais pas tous les vernissages, je ne les détestai que lorsque mon travail était sur les murs... Pas que j'ai un manque de confiance dans ce que je peignais, simplement je n'y étais pas à l'aise quand les gens souhaitaient me rencontrer et qu'il fallait entretenir une conversation. Mon agent était bien plus doué que moi dans ce genre de mondanités... Heureusement qu'il s’occupait de la plus grande partie de ce genre de chose. Enfin, abandonnant la contemplation de la rue, je filais sous la douche pour me détendre un peu. Après cela, c'était session habillage puis maquillage léger. Oh seigneur, je n'aimais pas m'apprêter comme cela, j'adorais les belles robes... mais sur les autres. J'avais opté pour une robe bustier noir avec une jupe évasée qui m'arrivait juste au-dessus du genou et puis je me saisis d'une étole d'un beau bleu profond que je passais autour de mes épaules avant d'enfin descendre dans le lobby. Callaghan m'attendait dans un magnifique costume sombre et une chemise d'une blancheur immaculée. Souriante, je m'approchais de lui pour déposer un baiser sur sa joue.

Arrivant à la galerie, je pris une grande inspiration avant de sortir de la voiture. Détestant plus que tout m'exposer de cette manière, j'aurais franchement préféré m'enfuir en courant, mais on me tenait fermement par le bras et j'allais devoir affronter la meute de curieux d'ici quelques instants. Il y avait déjà du monde dans la salle, les buffets étaient prêts proposant nourriture et boissons aux hôtes de ce soir. Des serveurs passaient entre les convives avec des plateaux remplis de coupe de champagne. Mon agent m'emmena saluer le galeriste et puis au bout de quelques minutes de conversations sur les ventes prévues, je m'éclipsai. Je ne créais pas pour l'argent et en fin de compte, je n'avais aucune idée à combien pouvait se vendre au maximum mes tableaux. Mon agent gérait toute la partie monétaire, ma mère vérifiait quand même la comptabilité et moi en fait, je ne faisais que dépenser l'argent. Me promenant un peu devant les allées, j'observais les tableaux et en appréciait la présentation. M'arrêtant devant une toile représentant la campagne de Copenhague, je souris. Cela ne fait que quelques jours que je suis partie du Danemark, mais je sais que dans quelques semaines mes campagnes et ma ville me manqueront un peu. Ce n'est pas un déchirement, mais à chaque fois que j'ai un pincement de manque de mon pays natal, je le peins de mémoire ou en réinvente un nouveau décor inspiré de ma mémoire. Sur celui-ci, on voit une maison de campagne au milieu d'une clairière entourée de bois et puis dans le fond, on aperçoit la ville avec ses hauts monuments que tout Copenhaguois est capable de reconnaître au premier coup d’œil.

Légèrement perdue dans mes pensées, je ne faisais plus vraiment attention à ce qui était autour de moi. Un sourire rêveur aux lèvres, je me tournais légèrement pour continuer mon chemin, mais à la place je heurtai légèrement quelqu'un. Revenant brutalement à la réalité, je levai les yeux sur la personne que j'avais bousculée. Le rouge aux joues, je souris timidement à l'homme de qui je me trouvais soudain bien trop proche. Reculant précipitamment d'un pas, je me maudis intérieurement avant d'affronter son regard encore une fois.

Je... euh... Excusez-moi, j'étais prise dans mes pensées. Le vernissage vous plaît?

Le regardant attentivement, son visage se grave lentement dans mon esprit. Je fonctionne toujours comme ça lorsque je rencontre des gens. Il porte un costard certainement hors de prix et il a l'air de s'ennuyer ferme. Je me demande pourquoi il est ici, certes il regarde les tableaux... mais vu son air, je me demande qui l'a forcé à venir en ce vendredi soir à une exhibition d'art. Et puis soudain, je me rends compte que je le dévisage, ce qui me fait immédiatement baisser un peu les yeux. Me mordant la lèvre, je relève un peu la tête en essayant de passer outre ma timidité maladive. En le regardant, je m'étais à nouveau perdue légèrement dans ma tête. Je bois un peu de champagne puis lui sourit un peu.

Vous... vous avez dit quelque chose? Je suis distraite...

Mes joues se colorent un peu plus. Comment voulez-vous que je sois prise au sérieux alors que je ne suis même pas capable de répondre à une question que je pose moi-même...



© Chieuze



Dernière édition par Andréa Kristensen le Mar 11 Fév - 1:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]   Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett] EmptyVen 7 Fév - 19:19

Womanizer Oh!





Un seul mot: le désespoir. Le grand brun restait planté là, le regard dans le vide, à fixer une grande étendue de neige peinte devant laquelle il ne ressentait....rien. Les discussions ronflantes parvenaient à peine à son oreille, couvertes par le bruit des milliers de bulle de champagne qu'il ne cessait d'engloutir par ennui.
Cette étendue blanche avait fini par lui vider l'esprit. Comment était il arrivé là déjà....? Ah oui.

*Quelques heures plus tôt*



- La plainte est jugée recevable! *Clac*

Un petit sourire satisfait ourla le coin de ses lèvres d'une manière tout à fait carnassière alors qu'il adressait un clin d’œil à son opposante. Opposante qui se contenta de lui renvoyer un regard noir et désabusé, avant de tourner les talons, visiblement déçue que leur nuit torride n'ait en rien adouci l'implacable avocat. Et en plus, il avait le toupet d'imaginer que quelque chose se repassera un jour entre eux. Le bellâtre ne doutait définitivement de rien, devait elle penser.  
D'ailleurs, pourquoi douter, lorsqu'on était le meilleur? Lorsque tous les jours, on voyait le regard de son client briller d'une lueur de gratitude et celui de ses collaboratrices briller d'une lueur...bien moins orthodoxe? A cette pensée, il gratifia la chute de reins de l'avocate de la défense d'un dernier regard, appréciant discrètement le roulement de ses hanches qui s'éloignaient en semblant  lui crier "Tu ne nous auras plus jamais" d'un air railleur. Comme s'il s'en souciait. Si ce n'était pas elle, ce serait une autre, voilà tout. De toute manière, mélanger travail et vie privée n'avait jamais été une très bonne idée selon lui, aussi vertigineuses et accueillantes les jambes de l'élue soient elles.

Une dernière poignée de mains chaleureuse et il reboutonna élégamment sa veste d'un prix totalement indécent avant de quitter la salle d'audience, maladroitement suivi par son apprenti associé qu'il ne daigna pas saluer avant de s'éclipser dans sa voiture avec chauffeur. Il roula vaguement des yeux en le voyant pratiquement s'écraser contre la portière fermée avec une mine déconfite. Après 3 mois de collaboration, il ne s'était semble t il toujours pas fait à l'idée que ses fesses ne se poseraient jamais ô grand jamais sur sa banquette. En effet, si le brun se vantait publiquement de garder l'esprit ouvert en toutes circonstances - alors qu'il ne l'était pas le moins du monde -, il y avait bien au moins une chose qui était de notoriété publique: il ne supportait pas la médiocrité. En conséquence, la médiocrité ne salirait jamais de ses chaussures crottées la délicate moquette de sa voiture.

Desserrant légèrement sa cravate, il se laissa un peu glisser contre le dossier en cuir de la banquette en poussant un soupir de satisfaction. Un petit verre de whisky déjà à la main, comme à chaque fois qu'il remportait une affaire - c'est à dire assez souvent pour le rendre alcoolique-, il regardait Le paysage défiler paisiblement sous ses yeux. Ou pas vu les embouteillages. Mais rien ne pourrait contrarier sa bonne humeur. On était vendredi soir, et qui disait vendredi soir, disait Poker et fin de soirée au bras d'une charmante jeune femme avec à la clé, un réveil agréable le samedi matin.

- Devons nous repasser chez vous pour que vous vous changiez avant le vernissage?

- Le ver....

Et merde. C'était aujourd'hui. Il laissa retomber sa tête en arrière en laissant échapper un léger gémissement d'impuissance tel l'enfant pourri gâté moyen. Qu'est ce qu'il avait fait au monde pour mériter ça? Il avait gagné cette importante affaire après tout, il devrait en toute logique être dispensé de cette corvée non? Non pas qu'il déteste les mondanités - au contraire, il y faisait souvent d'agréables rencontres-. Mais un vernissage. extasier devant des croûtes toutes plus laides les unes en hochant la tête d'un air intelligent à l'explication d'un artiste pompeux et imbu de lui même qui essaye de vous faire avaler que oui, cette chaussette clouée à une toile blanche était un trait de génie. Et lui de devoir sourire la bouche fermée pour s'empêcher de rendre son dîner dans sa flûte de champagne.  Tout ça pour célébrer de manière "chic" une quelconque occasion qu'il avait déjà oubliée.

- Pas la peine. Allons y directement soupira t il, avant de marmonner pour lui même Plus vite on y arrivera, plus vite j'en ressortirais.


*A l'instant*


Un léger choc le sortit brusquement de ses pensées, si bien qu'il en fut tout à fait étourdi l'espace de quelques secondes. Bon, il fallait avouer que sur ce coup là, le champagne jouait un sacré rôle. Il fronça le nez sous le manque de délicatesse de l'importun et tourna la tête en sa direction, prêt à le rabrouer froidement en lui conseillant d'aller s'acheter des lunettes de toute urgence lorsque....Deux yeux félins d'un bleu tout à fait charmant croisèrent les siens, lui coupant la chique d'un coup.
Même au travers du voile de son ébriété -qui avait tendance à rendre le monde beaucoup plus agréable à l'oeil-, il su reconnaître là une parfaite candidate pour être la Mme Graham d'un soir. Ou peut être un peu plus, selon l'envie.

-Je... euh... Excusez-moi, j'étais prise dans mes pensées. Le vernissage vous plaît?


Ses joues prirent une légère teinte rosée alors qu'un sourire un poil prédateur s'étala sur ses lèvres. Tout à fait son type, un peu timide et réservée. Souvent celles qui se révélaient les meilleures au lit. La pauvre gamine avait l'air complètement paumée, visiblement perdue dans sa contemplation de son auguste personne.

- Le ver....Oh, oui. Ça. En toute franchise, j'ai toujours trouvé les vernissages d'un ennui mortel, et celui ci ne fait pas exception. Voir des artistes se lustrer le poil tout seul, ça ne m'émeut pas vraiment.

- Vous... vous avez dit quelque chose? Je suis distraite...


Ah ouais quand même. Complètement à côté de la plaque la minette. Il sourit encore davantage en réprimant un léger rire qui roula dans le fond de sa gorge.

- Je disais simplement que vous m'êtes bien plus agréable à l'oeil que toutes ces peintures.


© Chieuze

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MessageSujet: Re: Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]   Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett] EmptyVen 7 Fév - 21:52

Rencontre d'art à la Nouvelle Orléans!

“ Garrett & Andréa "


Un peu mal à l'aise de cette rencontre fortuite et un peu violente, même si le choc avait été léger, j'essayais de garder mon sang froid et de laisser ma timidité sur le côté ce qui était bien plus facile à dire qu'à faire. Je sais pas, chez moi, ça doit être un genre de maladie incurable. M'empêtrant encore plus lorsque je lui annonce clairement en m'excusant que je ne l'ai même pas écouté. Mais comme souvent quand vous demandez à quelqu'un de se répéter, au moment où vous dites ces mots, une partie de ce que la personne en question a dite vous arrive à l'esprit. Les mots que je retiens sont "ennui mortel" puis "ne m'émeut pas". Tandis que ces mots là arrivent doucement à mon esprit, il a déjà repris en souriant et il me dit que je suis bien plus agréable à regarder que toutes ces peintures. Entre insulte à mon art et compliment sur ma personne... je ne sais pas trop comment prendre ses mots. Mais mes joues gardent leurs roses si particulier, teinte qu'elles prennent quand je suis gênée ou un peu intimidée... et en principe avec des représentants de la gent masculine, je suis prise de ces deux sentiments! Prenant une deuxième coupe de champagne sur le plateau d'un serveur qui passe à proximité, je trempe mes lèvres dans le liquide doré. Puis je lui souris timidement.

Les oeuvres sont si dénuées d'intérêt?

Il ne sait pas que je suis l'artiste qui a peint toutes ces oeuvres et je trouve cela un brin amusant. Et puis à part s'il me dit que l'artiste n'a aucun talent et que tous ses tableaux sont dénués de sentiments et d'intérêt, il ne devrait pas arriver à trop me vexer. Je suis exposée depuis des années maintenant et j'ai déjà dû faire face à toutes les critiques possibles et inimaginables. Bien que mes expositions soient le plus souvent encensée par les connaisseurs d'art, il y en a toujours qui ne sont pas touchés et qui n'apprécieront pas ce que je fais. C'est une des choses à laquelle il faut s'habituer si l'on ne veut pas perdre toute confiance à chaque critique négative. Et puis en fait, je ne peins pas pour les autres, mais pour moi-même... et je mets toute mon âme et mon coeur dans chacune des mes peintures et donc pour moi, elles sont belles, pas parfaites mais je les aimes, c'est un peu comme mes enfants. Ecoutant sa réponse, j'aperçois soudain Callaghan qui me fait un signe discret. Et voilà... mes obligations mondaines m'obligent à me soustraire à la compagnie de cet homme qui est charmant et qui le sait pertinemment. Malgré le fait que c'est un homme et donc qu'il me met un peu mal à l'aise et qu'il aime pas vraiment ma peinture... je lui souris. Il va avoir une surprise...

Excusez-moi... le devoir m'appelle...

Il ne doit sûrement pas comprendre pourquoi je dis quelque chose comme cela, mais il va vite en découvrir la raison. Et je pense qu'il va être surpris... peut-être même un peu gêné? Ça serait de bonne guerre. Souriante, je rejoins mon agent qui pose un baiser sur ma main alors que je lève les yeux au ciel. Nous montons tous les deux sur une petite estrade et deux coupes de champagne nous sont apportées avant qu'il ne prenne la parole.

Callaghan : Mesdames et Messieurs, Bonsoir. Ce soir, je tiens à vous présenter cette charmante jeune femme. Andréa, plus connue sous le nom de Trenna Draiskense est l'artiste de ce soir. Levons nos verres à cette artiste qui a un grand succès depuis maintenant plus de 10 ans dans le monde de l'art! Cette exposition est une vision d'ensemble de tout ce qu'elle fait et il y a des toiles qui date de ses tout débuts ainsi que certaines toiles qu'elle a terminées il y a à peine quelques semaines. Bravo Andréa et merci à cette galerie qui a eu le souhait de monter une exposition unique comme celle-ci. Et maintenant, profitez de cette soirée comme il se doit!

Quelques photographes étaient présent ce soir, je restai encore quelques instants sur l'estrade pour qu'ils puissent prendre des photos puis j'en descendai. Je détestai être le centre de toutes les attentions malgré le fait que j'étais une artiste et que j'aurais dû y être habituée depuis le temps. Mais non, je n'aimais toujours pas ça et je ne suis pas sûre que je me prêterai à ce genre de chose si mon agent ne m'y traînait pas! Aaah Christopher, c'était un bourreau parfois, mais je l'adorais quand même. Faisant des sourires, je m'arrêtai vers quelques personnes qui voulait me féliciter ou me poser des questions. Les questions sur la peinture, je pouvais y répondre après tout ce qui concernait la vente, je les renvoyais vers mon agent ou le galeriste. C'était eux qui allait s'occuper de la vente de mes tableaux. Ce genre de chose ne m'intéressait pas et puis j'avais le problème que quand je n'appréciais pas quelqu'un, j'avais tendance à ne pas vouloir lui vendre de tableaux... et c'était mauvais pour le business comme aurait dit Chris. Durant une seconde, je me demandais si j'allais recroiser l'inconnu qui avait dit du mal de mon art. En fait, cela avait tendance à l'amuser dans le fond parce que les gens qui s'extasiait juste parce qu'elle était reconnue... c'était lassant! M'amusant de ces pensées, je fais le tour de la salle des yeux et puis j'accroche le regard de cet homme avec qui j'ai parlé plus tôt. Mes joues repprennent leur rosé... c'est agaçant de rougir à tout bout de champ!


© Chieuze

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MessageSujet: Re: Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]   Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett] EmptySam 15 Fév - 21:55

Womanizer Oh!





La donzelle rougit et son sourire s'agrandit encore un peu plus, tel le cheschire. Bien qu'ayant l'habitude d'avoir ce genre d'effet sur les femmes, il en était chaque fois aussi ravi. Car s'il y a bien des caresses qu'il appréciait encore plus que celles qui se passent dans l'intimité des draps, c'était bien les caresses à son égo. Qu'il s'administrait bien souvent en fantasmant l'intérêt de beaucoup de femmes à son égard mais ça, il était bien trop imbu de sa personne pour l'admettre. Ou même y penser.

L'ingénue prend une nouvelle coupe de champagne et il hausse un sourcil. Tenait elle bien l'alcool? Il se permettait d'en douter, vu ce petit gabarit. Ça en serait d'autant plus intéressant, si elle avait toutefois la mesure de s'arrêter avant qu'un incident malheureux ne se produise. Un sourire remplace bientôt l'expression confuse qu'avait prise ses lèvres. Un sourire à la fois timide et qui avait quelque chose...d'autre sur lequel il ne put mettre le doigt. Pour l'instant.

-Les œuvres sont si dénuées d'intérêt?

-Eh bien disons que... J'exècre l'art moderne, comprenez moi bien. Mais au moins, voir une chaussette sale clouée à une toile blanche avec l'étiquette "art" collée dessus a quelque chose de pitoyablement drôle. Ces peintures... Ne m'évoquent rien. Je veux dire, si je veux voir des paysages enneigés, je regarde un documentaire sur le Danemark. Je n'ai pas cet effet "Madeleine de Proust" qu'un connaisseur de Copenhague doit probablement ressentir devant les pièces de cette expo...

-Excusez-moi... le devoir m'appelle...

-sition...

Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que la belle s'était détournée et éloignée aussi vite que son apparition angélique était entrée dans son champ de vision. Oui, maintenant, il mettait clairement le doigt sur le double sens perfide de son sourire: soit elle se fichait de lui, soit elle n'en avait rien à faire. Ou peut être un savant mélange des deux. Quoi qu'il en soit, l'avocat se renfrogna légèrement en buvant une gorgée supplémentaire de champagne, un sourire de circonstance plaqué aux lèvres alors qu'il jetait un regard aux alentours. Bien, personne n'avait l'air d'avoir noté le râteau qu'il venait de se prendre, l'honneur était sauf. Et puis de quel devoir parlait elle d'ailleurs? C'était superman en talons? Elle allait arracher sa robe - il n'y aurait vu aucune objection- pour aller sauver des gamins d'un  immeuble en feu?
Il regarda en coin le pingouin de service qui s'avançait sur l'estrade, sans doute pour cirer les bottes de l'artiste à l'honneur ce soir. Guère intéressé par ce lançage de fleurs en règles, il détourna aussitôt ou presque les yeux jusqu'à ce qu'il entende les mots "charmante jeune femme". Par magie, l'agent récupéra l'attention de son auditeur récalcitrant.

- ....Andréa, plus connue sous le nom de Trenna Draiskense est l'artiste de ce soir. Levons nos verres à cette artiste qui a un grand succès

Le reste du discours raisonna à ses oreilles à peu près en ces termes "blablabla j'ai très envie de me la taper, c'est pour ça que je lui cire les bottes devant tout le monde. Et puis bon, elle remplit mon portefeuille au lieu de le vider, comme toutes les femmes." Oui, pour lui une amitié homme/femme était totalement et complètement inconcevable. A part si l'un des deux était gay. Mais ce qu'il entendit eut peu d'importance, captivé qu'il était par la brune. Il ne put empêcher un léger rire de rouler au fond de sa gorge en levant sa coupe à son attention lorsqu'elle descendit de l'estrade et que leurs regards se croisèrent. Se faufilant adroitement entre les serveurs virevoltants, il se rapprocha de la jeune femme.

- Vous vous êtes bien fichu de moi Andréa...Ou devrais je dire Miss Draiskense?....Mais c'était de bonne guerre
dit il d'un ton franchement amusé.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett]   Rencontre d'Art à la Nouvelle Orléans [Garrett] EmptyDim 16 Fév - 3:03

Rencontre d'art à la Nouvelle Orléans!

“ Garrett & Andréa "


Elle sentait bien que toute cette situation l'amusait, Garrett s'amusait de la voir rougir, elle en était convaincue. Andréa n'était vraiment pas douée dans le jeu du flirt, elle était bien trop  naïve quand il s'agissait de ce sujet-là en particulier. Malgré son côté totalement terre à terre, il ne fallait rien lui demander quand on parlait de séduction. La jeune artiste avait osé lui demander si les oeuvres présentées, si ses oeuvres étaient si nulles et sa réponse ne se fit pas vraiment attendre. Il détestait l'art moderne et puis les peintures présentées ne lui faisaient rien ressentir. Elle trouvait cela triste, elle peignait pour évoquer des émotions, pour en faire ressentir. Si personne ne ressentait rien, cela serait vraiment un échec. Mais Andréa savait également que ce n'était pas un seul avis qui validait ou invalidait son art. D'autres personnes étaient émues dvant ses tableaux et c'était l'essentiel. Et puis elle fila comme elle était venue lorsque son agent lui fit signe, ne le laissant même pas tout à fait finir. Malgré le fait qu'elle fut amusée par la réaction qu'elle vit passer dans les yeux de son interlocuteur, elle ne resta pas près de lui.

Si Andréa connaissait la nature des pensées de cet homme qu'elle venait de rencontrer, elle aurait sans aucun doute été choquée. Mais heureux est l'ignorant, elle ne s'en doutait pas un instant. Faisait bonne figure, elle avait hâte de se libérer de cette attention qui lui revenait pourtant de droit. Elle ne vit pas la réaction de Garrett. Une fois descendue de l'estrade et après avoir répondu à quelques questions, elle croisa son regard et lui rendit son sourire tandis qu'il levait sa coupe de champagne vers elle. Andréa le salua en retour en levant sa coupe puis après une gorgée, elle la déposa sur une des tables. Il fallait qu'elle fasse attention à sa consommation d'alcool qu'elle ne supportait pas. Et puis soudain, il fut devant elle. Levant les yeux pour le regarder, elle rougit à ses mots. Est-ce qu'elle s'était fichue de lui? Pas vraiment. Mais elle aurait certainement concéder que cela l'avait quand même amusée un peu. Ça avait été la première fois où quelqu'un qui ne la connaissait pas critiquait son art devant elle. Son ton la rassura, il n'était pas fâché ou frustré de ce qui s'était passé, il en était franchement amusé.

Je ne vous ai juste pas tout dit... Vous pouvez m'appeler Andréa. Draiskense est juste un nom d'artiste si l'on peut dire. Ça évite que des innoportuns se présentent à ma porte à tout moment.

La jeune femme lui sourit timidement. Et oui, le sourire timide était pas mal tout ce qu'elle avait à offrir tant qu'elle était gênée. Elle avait besoin de faire confiance pour être moins timide, et elle offrait difficilement sa confiance la plupart du temps. Mais malgré la gêne qu'elle pouvait ressentir continuellement, Andréa appréciait un peu de compagnie de temps en temps. Et les hommes sûr d'eux avait l'avantage de faire la conversation lorsqu'ils étaient un minimum intéressé. Et vu qu'il était revenu vers elle, il devait l'être, non? C'est du moins ce qu'elle se disait.

Mais en fait, vous connaissez maintenant mon prénom et mon identité d'artiste... Et vous? Comment vous appelez-vous?

Elle était plutôt fière d'elle, elle avait réussi à ne pas bafouiller et même à paraître pas trop potiche, ce qui était une nette amélioration pour la jolie nénétte! Ouais, il faut dire que le charmant bout de femme était une catastrophe quand il s'agissait de relation humaine et encore plus dès qu'on parlait de la gent masculine. Jetant un regard autour d'elle, Andréa soupira doucement. Elle n'aimait vraiment pas toute cette foule, cela la mettait mal à l'aise même si elle ne se débrouillait pas trop mal pour donner le change. Un homme s'approcha d'eux, il voulait clairement aborder la jeune femme. Se raclant la gorge pour attirer son attention et avec un sourire éblouissant, il parla et posa la question qui lui brûlait les lèvres à n'en pas douter.

Bonsoir, je dérange? Je voulais savoir si une coupe de champagne vous tenterait et j'aimerais également vous parler de vos oeuvres.

Andréa le regarda étrangement et trouva qu'il avait vraiment du culot de se pointer comme une fleur alors que j'étais déjà en compagnie de quelqu'un d'autre. Elle vira au rouge, quelque chose proche du cramoisi mais juste un ou deux tons avant. La peintre jeta un regard du genre desespéré à l'homme avec qui elle parlait et dont elle venait de se rendre compte qu'elle ne connaissait même pas le prénom. Offrant à celui qui les avait interrompu un sourire tout professionnel, elle secoua négativement la tête.

Merci mais allez voir mon agent, il pourra parfaitement vous renseigner sur tout ce que vous voulez savoir. Et si vous désirez acheter, il sera le plus à même de vous répondre.

À force, elle était devenue experte dans la manière de congédier poliment les gens avec qui elle ne voulait pas parler. Elle savait pertinemment que Chris lui ferait encore la morale dès qu'il le pourrait, mais cette fois-ci elle parlait avec quelqu'un, donc elle devrait s'en sortir plutôt bien, non? Mais il n'avait pas l'air d'accor avec ce qu'elle venait de dire. Elle espérait que l'homme engoncé dans son magnifique costume hors de prix allait lui donner un coup de pouce.



© Chieuze




[HJ - je change de mode d'écriture avec Andréa, en il plutôt qu'en je... faut pas s'inquiéter, c'est normal! x) Et si tu l'as pas remarqué... tant mieux lol]
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