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 John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness.

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John Huntingdon

John Huntingdon


☩ Morsures : 418
☩ Points : 4452


Qui suis-je ?
Race: Vampire
Pour ou contre les Vampires ?: Neutre
Relationships:

John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness. Vide
MessageSujet: John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness.   John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness. EmptyDim 11 Aoû - 12:58



Lord Huntingdon, John
Friends protect people


Je vais me présenter ! Je m'appelle John Charles Huntingdon. Il se trouve que je suis née le 09/09/1597 à Londres . Je suis donc anglais et par déduction j'ai 415 ans. Je suis un vampire. Je suis aussi célibataire, et je suis bisexuel.
On peut dire que côté caractère je suis plutôt pacifiste, charmeur, protecteur mais encore juste, mature, passionnel, torturé. Vous saviez qu'on peux me remarquer grâce à ma petite taille et aussi mon style vestimentaire ? Je vais vous dire un petit secret, approchez donc ... Mon péché mignon se trouve être le sang B positif. Et ma plus grande peur est Adam Moore. Oh j'allais oublier, ce que vous ne vous doutez pas c'est que je travaille dans l'hôpital de Shreveport en tant que médecin de nuit, et pour me détendre en sortant du boulot j'exerce ma passion qui se trouve être l'écriture, surpris ?
৩ Crédit : Tumblr



Derrière ton écran !

Hello ! Derrière mon personnage qui ressemble à deux goûtes d'eau à Martin Freeman, je suis en réalité un/e fille, j'ai 26 ans. Je m'appelle pouet =P mais on me nomme aussi Aventurine sur la toile. Ma présence sur le forum sera de 7j/7. Je fais environs 50 lignes. J'ai connu le forum grâce à créatrice. Mon mot de la fin sera Enjoy =D
@ Pomme Ecarlate


Dernière édition par John Huntingdon le Lun 12 Aoû - 20:45, édité 6 fois
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John Huntingdon

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John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness. Vide
MessageSujet: Re: John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness.   John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness. EmptyDim 11 Aoû - 12:59



I'm still searching the light into deep darkness

৩ TUMBLR


Chapitre 1: L'histoire d'une vie...


Je vais vous raconter l'histoire, l'histoire d'un homme qui ne se rappelle sûrement plus son quart. L'histoire d'une autre vie. L'histoire de sa mort, et de sa renaissance. Mort à 40 ans, âgé de 415 ans cette année et me direz vous comment cela est-il possible pour un être humain. C'est là que je vous réponds, car nous ne parlons plus d'un être humain, et ce, depuis longtemps. Jadis il a été un homme, et même si il est devenu tout autre chose aujourd'hui, il met tous ces efforts pour garder cette part d'humanité.

John Huntingdon est né un 9 Septembre 1598 à Londres. Il descend d'une famille noble et a, d'héritage, le titre de Lord. Il eut une enfance particulièrement normale pour un garçon de son rang. Sachant qu'il était fils unique, il se voyait remettre tous les honneurs de la famille. Il grandit, sachant que plus tard, il deviendrait comme son père Lord Huntingdon et continuerait l'épopée de sa famille.

Les Huntingdons servaient bien évidement la cours royale de Charles 1er. Vous ne trouverez pas une famille plus patriote que celle-ci. John grandit dans cette état d'esprit, sans pour autant tomber dans les excès, car le petit John a toujours été un garçon d'une rare vivacité d'esprit, si bien qu'il aimait poser beaucoup de questions et avoir sa propre opinion sur certaines choses. Cette vivacité d'esprit, il l'a transmise dans la science et ses parents lui donnèrent la meilleure instruction possible. Il se distingua, non pas seulement par son rang, mais aussi par le fait qu'il fut très brillant. Il devint un très bon chercheur et médecin... Aussi bien que l'époque pouvait lui permettre.

Puis Lord Huntingdon mourut, léguant le titre à John qui devint la nouvelle tête de la famille. John a alors 23 ans. Le roi Charles premier vint à l'appeler à sa cours pour donner une mission pour le jeune Lord. Durant cet entretien, le garçon apprit qu'il devait partir pour l'Irlande afin de participer à l'expension de son royaume et mettre un pied conquérant sur cette île, où la rebellion devenait chose courante. Il envoya John pour deux raisons : La première est que Charles avait toujours eu une grande confiance en la famille Huntingdon et à sa loyauté, ils l'avaient déjà prouvé mainte fois. Et la seconde, le roi avait promis à John, une jeune femme sur la terre Irlandaise. Une Irlandaise descendant d'un clan estimé et qui était un coup pour calmer les esprits sur l'île.

Même si John n'était pas tout à fait d'accord, il devait accepter. Sa mère était mourante, elle ne pourrait pas faire le voyage avec lui, et il ne pourrait pas être à son chevet pour ses derniers instants. Mais comme toujours, les Huntingdons agissaient sous le commandement du roi, et John n'avait pas le droit à refuser une telle offre.

★ ★ ★

La semaine suivante, il s'en alla vers la côte pour rejoindre son nouveau chez lui. Le roi lui avait promis une résidence de premier choix et des terres innombrables. Sur la route, il avait donné raison au roi en devenant son nouveau pion dans sa conquête... Ou presque, car comme toujours John se remettait en question, mais comme son père lui avait appris : Pensez mais ne dites jamais ce que vous avez en tête, car dans ce bas monde, les esprits vifs et rebelles ne font jamais de vieux os.

Il arriva sur cette nouvelle terre et on le conduit jusqu'à sa nouvelle demeure. On lui apprit que son dernier occupant avait mystérieusement disparut dans la nuit et n'avait jamais refait surface. John observait et restait silencieux. Beaucoup semblait le craindre et d'autres le regardaient d'un air agressif. Mais il n'avait rien d'étonnant en voyant la différence de luxe entre les anglais et les irlandais. Les anglais prenaient la majorité des biens de l’Irlande et obligeaient les pauvres natifs à se plier à leurs règles. Mais il mit en pratique ce qu'on lui avait toujours appris : Il observa, pensa mais resta totalement neutre.

Il fut surpris quand on lui annonça que le mariage s'effectuerait le lendemain. John n'aurait même pas la chance de rencontrer sa nouvelle épouse avant. Une jeune femme nommée Caitlin, âgée de 15 années. Il n'en sût pas plus, juste qu'il serait préparé et convoqué le lendemain. Il eut beaucoup de mal à dormir cette nuit-là, se posant des questions sur cette jeune demoiselle qui deviendra sa femme jusqu'à la fin de ses jours. A quoi ressemblait-elle ? Allaient-ils s'aimer ? Parlait-elle sa langue ? Qui était-elle ? Comme d'ordinaire, John se posait toujours trop de questions...

★ ★ ★

Le jour arriva, et John ne savait quels étaient ses réels sentiments quant à la situation, mais il les accepta comme ils venaient. Celà allait être un mariage protestant de la manière la plus britannique possible. Et c'est à ce moment-là qu'il découvrit qui serait sa nouvelle femme. D'autres auraient pu penser à juste se la mettre sous la dent dès la nuit de noce, mais pas John. Il fut d'abord frappé par la beauté de la jeune femme. Elle était typiquement celtique avec ses longs cheveux noirs, sa peau blanche et ses yeux d'un vert étincelant. Mais ce qui frappa John était la douceur et la bienveillance qui se dégageait de cette demoiselle. Il voyait qu'elle n'était guère enchantée par ce mariage et elle ne l'avait pas regardé un instant à son entrée. Durant la cérémonie, l'homme n'avait de cesse de tourner son regard vers elle alors que son esprit tournait à toute vitesse. Il n'aimait guère la situation non plus, bien qu'il ne pouvait faire autrement... Comme il le disait toujours. Il se demandait même si cette jeune personne allait un jour l'aimer, et au fond de lui, il se jura de lui donner le meilleur confort possible et de faire disparaître son malaise.

Comme si elle lisait dans ses pensées -je vous confie que c'était évidemment le cas- elle commença à se détendre au fur et à mesure de la cérémonie, et la jeune femme vint même à venir à le regarder en retour et à esquisser un rapide sourire.

Le soir de la nuit de noce arriva... Les deux nouveaux mariés avaient fini par rejoindre leurs appartements. Les deux jeunes gens ne s'étaient pas adressé un mot depuis et un lourd silence pesa dans la pièce. John cherchant les mots qu'il fallait pour commencer une discussion. Quand il se retourna, il remarqua que la jeune femme avait entreprit de se déshabiller. Il fut d'abord surpris et la regarda avec de grands yeux avant de s'approcher vers elle et lui remettre ses vêtements sur ses épaules. Non, il ne pouvait pas faire ca... Pas comme ca et cette fille semblait si pure qu'il avait peur de la souiller rien qu'en la touchant.

« Vous n'avez pas à faire cela. Je ne vous sens pas prête et je ne veux en aucun cas vous forcer. »

La demoiselle se contenta de le regarder, silencieuse, elle avait les yeux brillants. Elle semblait perdue. John fronça les sourcils.

« Vous... vous comprenez ce que je vous dis ? Vous parlez anglais ? »

Elle baissa son regard et acquiesça doucement. Il eut un nouveau silence avant qu'elle ne réponde enfin.

« Vous êtes un homme bon, Lord Huntingdon. N'ayez pas peur de penser que vous pourriez venir à souiller le corps d'une vierge, car vous êtes si pur que moi-même j'ai peur de vous souiller avec la saleté des bas fonds de mon pays. »

Sa voix était particulièrement calme et posée. Elle avait un accent irlandais assez prononcé qui pouvait charmer un peu plus John. Il secoua la tête, n'étant pas d'accord avec ses propos avant de lui répondre :

« Non... Ne dites pas cela. Caitlin ... Vous permettez que je vous appelle Caitlin ?
- C'est vous le maître des lieux. C'est à vous de choisir comment me nommer et comment vous occupez de moi.
- S'il-vous-plaît... Caitlin... Vous êtes... Regardez vous je... »

Puis il se rappela ne pas avoir prononcé les mots qu'elle venait de dire. Il les avait juste pensés. Il s'arrêta dans sa phrase.

« Mais... Je n'ai jamais dit que...
- Vos yeux Lord Huntingdon.... Ce sont vos yeux qui vous trahissent. »

Il la regarda ébahit. Il ne savait quoi ajouter à cette phrase. Il soupira et répondit simplement avec un sourire.

« Aujourd'hui vous êtes ma femme et je veux que vous m'appeliez John. Pour cette nuit je vous laisse ces appartements, je serai dans la chambre à côté. Je ne veux pas vous incommoder. »


★ ★ ★

La soirée se termina comme cela, alors que John quitta la pièce. Les journées qui suivirent, John vint à avoir beaucoup à faire. Il s'installait en tant que médecin, mais aussi comme propriétaire des terres. Il dût faire le tour, et l'homme se sentait avoir le besoin de rencontrer chacun de ceux qui le servaient. Il découvrit une Irlande à deux facettes : celle qui les anglais voulaient changer et les bas fonds de l'Irlande.

La semaine qui suivit, un Gala fut organisé dans la nouvelle demeure de Huntingdon, pour fêter l'arrivée du nouveau Lord et de son mariage avec sa nouvelle compagne. John n'avait eu guère le temps de voir Caitlyn depuis lors mais dès qu'il la vit durant ce bal, il ne put s'empêcher d'aller à sa rencontre. Elle était sa femme après tout.

« Belle nuit... » Tenta-t-il en Gaélique en s'approchant doucement derrière elle.

Elle se retourna vers lui, surprise de sa présence. Elle lui sourit et lui répondit :

« Je n'osais plus avoir l'audace de voir mon nouveau mari d'ici un siècle ou deux. M'avez vous trouvé si ennuyeuse la nuit dernière que vous ne vouliez plus me voir ? Ou alors ne suis-je pas à votre goût ? »

Oulah. John apprit un aspect du caractère de Caitlyn assez poignant. Rancunière ? Son sourire s’effaça et il prit une mine grave.

« Caitlyn, je suis désolé, je ne voulais pas vous offenser. Pour mon arrivée, j'ai eu une semaine particulièrement harassante. Et vous n'êtes pas... Comment dire... Vous êtes au contraire... plutôt... »

La demoiselle se mit à sourire de nouveau et à rire doucement devant le malaise du pauvre John.

« Je sais... Mais je vais vous avouer que votre présence m'avait manqué et je voulais vous l'entendre dire.
- Vous vous moquiez de moi ?
- Non. Je voulais juste voir et vérifier que notre première rencontre restait bien réelle que ce n'était pas un rêve. Par contre, une chose dont j'aimerai bien me moquer : c'est votre Gaélique. Vous avez un accent effroyable mon cher John. »

John resta un instant interdit, et finit par rire doucement. Il en était sûr maintenant : il allait aimer la femme qu'il avait devant lui, si ce n'était pas déjà fait d'ailleurs... Il finit par avancer la main vers la jeune femme avant de dire :

« Me permettriez vous cette danse ? »

Caitlyn regarda sa main et fit une petite moue. John ne comprit pas sa réaction. Il l'interrogea du regard. Elle répondit :

« Vos danses de colon sont mornes et sans intérêt. Tout comme cette fête qui atteint son pleins en ce qui concerne la somnolence à l'état brut.
- C'est comme cela qu'on célèbre un bal. Les musiques qui sont joués sont des plus grandes symphonies mondiales. On en jouait à la cours de Versailles.
- Et bien qu'elles soient mondiales ou non, qu'on puisse la jouer dans une cours qui s'appelle Versailles, je la trouve sans vie. »

John n'était pas en colère mais curieux et amusé de la façon dont parlait la demoiselle.

« Et qu'est ce qui est, selon vous, une musique pleine de vie.
- Celle de mon pays. Nos soirées sont beaucoup plus conviviales que les vôtres. Sans me vanter. Nous sommes peut être pauvres mais nous savons nous amuser.
- Je ne peux pas vous dire... Si vous ne me montrez pas. »

Caitlyn le regarda un long moment droit dans les yeux, se demandant si il blaguait ou si elle avait bien compris le sous-entendu. Mais John semblait bien sérieux. Elle finit par se mettre à rire en le sondant.

« Pardon ? De ce que je comprends, vous voudriez participer à une de nos fêtes ?
- En quoi est-ce si drôle ?
- Votre tenue ne passera pas inaperçue sachant qu'en Irlande, aucun de vos colons n'a un jour demandé à assister à nos fêtes. Voyez... Nous ne sommes que des barbares à vos yeux.
- Ce n'est pas ce que je vois en vous regardant. Je vois une femme belle et intelligente. Et si je veux connaître ma femme, je pense que faire cet effort ne sera pas de trop. »

Elle se mordit la lèvre, un large sourire sur ses lèvres. Elle jeta un regard aux alentours avant de l'attraper par la main et lui dire doucement :

« Venez, je tenterai de vous arranger pour ne pas que vous vous fassiez caillasser avant même de mettre le premier pied dans les bas fonds.
- Quoi ? Maintenant ? Mais la fête... Mes invités... Je ne peux pas... Dit-il interloqué.
- Vous voulez voir ce que c'est de vous amuser vraiment ? Et ici, il n'y a rien à voir... Et dites moi ce que vous ne pouvez réellement pas ? Vous désobéirez ? Serait-ce si grave ? Vous êtes le maître des lieux après tout. »

John acquiesça avec un léger sourire. Il se rendit compte que la demoiselle pouvait lui faire faire n'importe quoi, mais il s'en fichait. Il prendrait des risques : soit ! Mais il n'avait pas envie de la décevoir. Ni ce soir... Ni jamais...

Comme un enfant préparant à faire une bêtise, John se laissa guider par sa femme, un large sourire aux lèvres. Elle les conduisit dans les cuisines de la demeure, se cachant des domestiques pour éviter les questions. Caitlyn l'avait emmené aux vestiaires et commençait à chercher des vêtements à sa taille et qui pourrait lui aller. Elle lui retira sa veste et tous les habits qui lui donnaient son rang social avant de l'habiller comme un servant. Elle finit par lui attacher les cheveux en arrière, et finit en le décoiffant un peu. De son côté elle avait aussi trouvé une robe beaucoup moins riche. Elle le tira ensuite par la porte de derrière. John riait. C'était bien la première fois qu'il se sentait aussi vivant.

Elle s'arrêta devant lui, et lui sourit avant de le regarder et d'ajouter:

« Non vous êtes encore trop propre sur vous. Attendez... Il reste une touche finale. »

Il la regarda, sourcils relevés et attendit ce qu'elle lui préparait. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui écrase un crotin de cheval en pleine figure. Elle ne put s'empêcher de rire. John crachota et retira le plus gros qu'il avait sur la tête avant de dire:

« Vous ne demandiez que ca. Avouez... »

Caitlyn lui fit un clin d’œil en réponse et prit un air faussement innocent.

« Non je voulais parfaire votre odeur. Là, il n'y a plus de doute, vous ne pouvez être un Lord anglais trop propre sur lui. »

Ils rirent de bon cœur ensemble, alors que Caitlyn lui fit reprendre sa route vers la fête dont elle lui avait parlé. Plus il s'enfonçait dans les méandres des rues sombres, plus il sentait l'excitation monter en lui. C'est dans les sous-sols d'un bar miteux qu'on pouvait entendre une musique celtique vibrer. La seconde suivante, ils étaient au sein de la foule Irlandaise qui avait déjà bien entamé la soirée. On dansait, on buvait et il y régnait une très forte convivialité. Caitlyn lui murmura:

« Surtout ne parlez à personne et ho grand dieu ! Ne tentez même pas le Gaélique ! »

La soirée se passa et John ne pensait pas qu'il y serait si bien. Il dansa avec Caitlyn, il but beaucoup, il fallait l'avouer, sous l’œil sombre d'un homme qui se demandait bien ce que cet étranger venait faire ici. Il avait la mémoire des visages et il ne l'avait vu avant. Il ne pouvait être Irlandais.

C'est en sortant de cette fête que John vint à se montrer plus entreprenant avec Caitlyn. L'alcool aidant les deux jeunes gens à se lâcher un peu. La nuit qu'ils passèrent furent la première de nombreuses autres. Puis Caitlyn tomba enceinte de son premier enfant. Une petite fille du nom d'Alana.

★ ★ ★

John n'était pas comme les autres colons et il essayait au mieux de régler la situation entre Irlandais et Anglais. Trouver un terrain pacifique. Il ne voulait traiter ses sujets comme des esclaves. Contre toute attente, il commençait à se faire aimer du petit peuple... Ce qui n'était pas de l'avis de tout le monde car peu après la naissance de sa seconde petite fille, un anglais de la cours nommé Henry Horthford vint à lui rendre visite. Lord Horthford venait voir où en était John et lui donner des consignes de Charles 1er, vu que le colon restait indiciblement muet à ses lettres.

John fut pourtant très courtois et accueillit un Lord Horthford ingrat et injuste avec les meilleures présentations. Il en ressortit une note très désagréable de cet entretien. John devait mettre en place des taxes injustes sur les habitants irlandais de sa colonie. Les Anglais, quant à eux, n'auraient rien à verser. John protesta.

« Votre méthode est une très mauvaise idée, et les Irlandais risquent de ne pas apprécier.
- Vous n'êtes pas là pour vous faire aimer du petit peuple mais de vous faire respecter...
- Je fais ce qu'il me semble juste.
- Alors vous remettez en question les directives royales même ? Dois-je informer Charles premier que vous n'êtes plus un homme de confiance ? Que vous êtes un traitre ?
- Ne dites pas ce que je n'ai pas dit.
- Alors faites ce que le roi vous demande de faire. Un point c'est tout. »

John se retrouva dans une impasse ce jour-là et il gardait une certaine loyauté envers son roi. Il appliqua les taxes et comme il l'avait prévu, les Irlandais commencèrent à protester. John fut obligé de se fermer et quand sa femme venait à soulever le problème, le Lord lui informa qu'il n'avait pas le choix. Car si il ne le faisait pas, le résultat allait être bien pire: Il le retirerait de cette place, il serait éxécuté pour trahison royale et de toute manière, il mettrait quelqu'un d'autre à son poste pour mettre les taxes là où il ne les aurait pas mise. Il n'avait d'autre choix que d'obéir. De plus l'honneur de sa famille était en jeu et jamais un Huntingdon n'avait mis en doute la confiance envers la royauté anglaise. Les paroles de son père lui revint en tête: Pense mais ne dis rien. Exécute les ordres même si tu sais que ce n'est pas juste. Tu n'as pas d'autre choix.

Comme prévu le peuple commença à râler et à bouger. Pour apaiser les esprits, John demanda une audience avec le chef de la rébellion. Un soir, on vint à le convoquer. John retrouva l'homme qu'il devait voir. On l’emmena et on lui cacha les yeux pour ne pas voir où on le conduisait. Il se retrouva dans une cave qui sentait le moisi et dans une quasi-obscurité.

Un homme qui se trouvait dans les ombres vint à sa rencontre. John fut impressionné par le charisme qu'il dégageait. Mais l'audience tourna vinaigre quand John annonça qu'il ne changerait pas d'avis sur les taxes. Il n'avait pas le choix, il devait protéger femme et enfants. C'était dans son devoir d’obéir à Charles. John était coriace.

★ ★ ★

Il se rappelle ensuite d'un grand trou noir avant de reprendre ses esprits dans un nouvel endroit qu'il ne connaissait pas. Il se retrouvait en face de cet homme qui semblait être un maillon fort de la rébellion. Il savait très bien ce qu'il faisait là... Ou plutôt, il avait de larges suppositions. John donnait un peu trop sa confiance aux gens et il venait s'être fait enlevé pour une simple raison : La suppression des taxes, contre sa vie.

Mais les jours passaient, et John resta sans réponses de l'extérieur. A croire que la vie de John n'avait aucune valeur. Mais il avait peur, non pas pour sa vie mais pour Caitlyn et ses deux petites filles. Il comprit aussi rapidement dans sa prison, qu'il était en présence d'un homme qui était tout sauf ordinaire. John aimait l'appeler le fils du Diable. Il n'était clairement pas humain et régulièrement alors qu'il s'assoupissait, il voyait dans le noir une paire de crocs brillants venir l'attraper et l'affaiblir un peu plus. John pensait qu'il allait finir sa vie dans ce trou... Mais en contradiction, son bourreau prenait soin de lui, en lui offrant nourriture et eau. Ils parlèrent pour tuer le temps... De longues heures, de longs jour. Puis une semaine entière passa.

Il finit par toucher cet homme étrange qui l'avait enlevé qui décida de le relâcher et de ne pas le tuer. Car au bout d'une semaine: Il était clair que l'échange ne se ferait pas. Peut être n'était-il pas si diabolique qu'il ne le pensait.

★ ★ ★

John retourna par ses propres moyens jusqu'à son domaine, mais ce qu'il découvrit en arrivant était une demeure en ruine et dont les cendres étaient encore rougeoyantes.

Dans les décombres, il découvrit des corps, un tas de corps. Courtisant, Serviteur... personne n'avait été épargné. Et dans son désarroi, il trouva le corps de sa femme et de ses deux petites filles ou ce qu'il en restait... Il reconnu le corps de sa Caitlyn par une broche qu'il lui avait offerte lors de leur dernier anniversaire de mariage. Broche qu'il récupéra et qu'il garda au fond de sa poche.

Ensuite, il décida qu'il n'avait plus rien à perdre désormais et il se sentit coupable. Lui qui croyait prendre de bonnes décisions pour protéger ceux qu'il aimait avait fini par tous les détruire. Il ne voyait que des ennemis partout autour de lui, alors il décida de s'en prendre aux meurtriers.

Il savait qu'il ne ferait pas le poids, qu'ils étaient trop nombreux et qu'il y laisserait la vie. Mais plus rien n'avait d'importance, il mourrait avec honneur et retrouverait sa famille ailleurs... Arme à la main, il s'en retrouva au QG des rebelles qui n'était autre que le fameux bar où Caitlyn l'avait emmené danser il y a fort longtemps.

Il déchaîna alors ses foudres sur ceux qui étaient là. Il réussit peut être à tuer deux assaillants mais rapidement, il fut rattraper par les autres. Il perdit connaissance d'un coup sur la tête.

Il se réveilla au coucher du soleil sur la place publique. Il était surélevé face à la population qui lui criait dessus et qui l'insultait. Un homme braillard était près de lui. Pas celui qui l'avait enlevé. Comme un écho, il ne comprit pas trop ce qu'il disait mais rapidement, il reçut plusieurs coups sur le dos et il comprit qu'il allait passer un mauvais quart d'heure. Puis ce fut des jets de divers objets qu'il reçut encore et encore. John savait qu'il ne survivrait pas à cette descente publique. Il espérait juste que celà ne dure pas trop longtemps.

Il perdit connaissance après un coup de pierre reçut sur la tête. Il pensait ne plus jamais se réveiller. Quand il reprit connaissance, il n'était plus sur la place publique, mais il voyait le ciel obscur de la nuit défiler devant ses yeux. Son corps était un supplice et il avait beaucoup de mal à respirer. Ses yeux était voilés et un bourdonnement dans ses oreilles ne signifiait rien de bon. Son regard capta l'homme qui le soulevait et reconnu le regard gris et profond de celui qui l'avait enlevé. Que lui voulait-il ? Il crut entendre quelques mots comme arranger, pardonner.

Puis il le posa, John tenta de parler mais le sang lui remonta à la bouche et l'étouffa un peu plus. Il fixait du regard cet homme qui semblait l'avoir sauvé trop tard des caillassages du peuple. John n'arrivait plus à bouger et il se sentait partir. Il n'avait pas peur de la mort et était prêt à rejoindre sa belle Caitlyn et ses enfants. Il vit alors de nouveau ces canines dans le noir. John ferma les yeux, pensant que son sauveur finirait la tâche pour l'aider... Il voyait déjà le visage angélique de sa femme dans un halo de lumière, elle était accompagné de ses deux enfants. Sa petite Alana et ses boucles blondes et de son bébé, Freya, nouvellement née. Il laissa cet homme finir d'aspirer sa vie et doucement il se détendit, laissant la mort s'emporter...


Chapitre 2: Une adaptation chaotique & un réveil douloureux


Puis il s'éveilla de nouveau. Il était entouré de terre et semblait suffoquer. Il respira plusieurs fois de la terre dans un mécanisme humain avant de commencer à creuser. Mais où était le haut ? Où était le bas ? Il ne savait plus qui il était, où il se trouvait et ce qu'il foutait là. Il creusa encore et encore en espérant toucher la surface et trouver de l'air.

Puis il perça, de sa main il trouva l'air, et il se tira de là. Une fois la tête à la surface, il cracha la terre qu'il avait avalé avant de ramper sur le sol en gémissant. Il se posa sur le dos en se prenant la tête. Que lui arrivait-il ? De ses yeux il voyait une multitude de choses, de ses oreilles s'écoulaient une vrai cacophonie gargantuesque. Puis les derniers souvenirs de sa vie lui revint. Il était mourant... Il se redressa et commença à palper son corps. Plus de blessure. Il semblait en forme. Comme un enfant, il posait son regard sur tout, il redécouvrait le monde sous un autre jour.

C'est alors qu'il découvrit qu'on l'observait. Il releva le menton et vit cet homme. Toujours cet homme. Celui qui l'avait enlevé. Celui qui l'avait laissé partir. Celui qui... C'était le dernier visage qu'il avait vu. Comment avait-il fait ca ? Etant médecin, il savait qu'il n'avait plus rien à faire de son corps meurtrie. Il lui demanda si il était mort. Il lui répondit que oui. Alors pourquoi n'était-il pas au paradis avec sa femme ? Ce rival lui annonça enfin son nom. Sullivan. Il lui expliqua ce qu'il venait de se passer. Il l'avait sauvé et changé en ce qu'il était lui même.

Un vampire. John ne comprenait pas. Il ne voulait pas ca. Il voulait juste mourir une bonne fois pour toute. Ne plus à avoir à subir ce qu'il ressentait. Il regarda Sully avant de commencer à fuir le plus loin possible de son nouveau créateur. Il n'allait pas bien loin et Sullivan le rattrapa sans mal. Il lui hurla de le laisser mourir, qu'il ne voulait pas ca. Il voulait retrouver sa Caitlyn et ses enfants. Les serrer dans ses bras. Mais à l'évidence, il ne pouvait pas faire marche arrière.

La nuit s'avéra mouvementé pour nos deux comparses. Sachant que John s’adonnait à des jeux macabres de mort où il essayait en vain de mettre fin à ses jours. Sullivan le laissa faire. John était une vraie tête de lard dans sa vie déjà, et les mots ne suffisaient pas, il avait besoin qu'il se démontre la chose suivante: Il était devenu immortel et tant que Sullivan était vivant, il ne le laisserait pas mourir.

★ ★ ★

John eut beaucoup de mal à se faire à sa condition de vampire. Il avait toujours la bonne idée de tenter de mettre fin à ses jours, il refusait de se nourrir et Sully devait constamment utiliser ses capacités de créateur pour l'en empêcher. De plus, les pensées morbides du jeune vampire n'aidait guère à celà. Il avait tout perdu en moins d'une soirée. Il n'arrêtait pas de penser à sa femme et ses enfants. Ces nouvelles sensations, il les rejetait en bloc et Sullivan se demanda pendant de longues années si sa projéniture allait survivre ou si, un matin, alors qu'il aurait échappé à sa vigilence, il ne retrouverait pas les cendres de son enfant de sang à l'entrée de leur repaire. Il devait être sur son dos 24/24h, ce qui commençait à agacer sérieusement Sullivan. Il n'était pas une âme à devenir vampire selon lui.

Le temps passa. Sully finit par en avoir marre de son vampire dépressif et un matin, il l'invita à sortir dehors. Contre toute attente, John ne le fit pas. Sullivan avait l'air sincère et désorienté à force d'être tout le temps derrière son dos. Son créateur lui avoua ces ressentis et la raison pour laquelle il avait fait tout ca. Sully se dévoila à John et lui expliqua que lui aussi il avait vécu des horreurs, et qu'aujourd'hui, ce n'était pas ca le plus important, c'est qu'il était en vie et prêt à continuer sa route.

John prit ce discours très à cœur. Il se pensa idiot et égoïste pour le coup. Il comprit à ce moment précis qu'il y avait bien une personne à côté de lui et qui voulait l'aider. Il rangea sa rancœur et cette nuit là, il préféra rester silencieux jusqu'au jour suivant.


Chapitre 3: Le tentation du diable


John fit des efforts par la suite et il faut avouer qu'il était totalement perdu. Toutes ces nouvelles sensations... Tout ce qu'il vivait lui montait à la tête et après la peine, c'est la colère qui le prit. Une rage qu'il rendait à tous ceux qui croisaient son chemin. Une haine envers le genre humain. Il suivait Sully qui n'avait aucun repaire en ce qui s'agissait du bien et du mal. Alors plusieurs massacres eurent lieux et sans état d'âme.

Le premier de tous fut rendu à Londres. Sullivan voulait utiliser John et sa haine contre la royauté elle-même. Car au fond c'était bien à cause de ces foutus règlements de compte qu'il avait tout perdu. Mais autre chose était en marche: La première révolution anglaise. Charles premier en avait trop fait. Cet homme qui ne demandait qu'à s'enrichir sur le dos des autres. Quand les deux comparses arrivèrent à Londres, c'était le chaos et ils étaient bien décidé à en profiter.

Sully invita John à s'amuser avec la populasse avant de se diriger vers la résidence du roi et c'est là qu'il commença à lui apprendre les déboires et le sang. John partait à sa perte mais il s'en fichait. Il appréciait ce qu'il faisait et même si c'était mal, sa conscience avait eu tendance à s’éclipser entre temps.

Le roi était emprisonné par ses propres compatriotes. Il avait fait trop de fautes. John se glissa la veille de sa mise à mort dans les cachots pour lui en toucher quelques mots. Comment l'homme bon qu'il était, avait disparu pour laisser place à un monstre par sa faute. Mais il ne le tuerait pas car sa plus grande victoire est qu'il s'était tué seul.

Sully et John décidèrent de rester dans un Londres totalement désorienté pendant un long moment. Cette ville était devenue une plaie à l'état brut où le sang coulait à flot et le sexe était dans les mœurs générales. Le grand incendie de Londres attisa encore plus la frénésie des deux hommes.

Ils se déplacèrent ensuite en france, suivant le chaos ambiant des révolutions et du désordre total. Et le temps passait bien vite. Plus de deux cents ans s'écoula dans cette sauvagerie lugubre jusqu'au jour où une tragédie ramena John à une réalité beaucoup plus stable.

Un soir, Sully et lui s'était invité à une soirée mondaine dans le quartier chic parisien. Une maison bourgeoise plutôt bien fréquenté. Bien entendu, ils n'attendaient qu'à changer cette situation de douce musique et ses gens si bien sur eux pour un véritable carnage. John avait décidé de séduire la femme et patronne de la demeure alors que Sully avait prit soin d'hypnotiser la foule pour qu'elle ne décide de rester dans ces lieux jusqu'au bout de la nuit.

Puis tout commença comme d'habitude. John se retrouva seul avec la femme, il l'hypnotisa pour qu'elle s'ouvre à lui et commença à s'en suivre dans cette maison une nouvelle nuit de sexe et de mort. Mais quelque chose se passa. Alors qu'il finissait la femme et que Sully faisait peut être pire dans d'autres pièces, il entendit un bruit venant d'un placard. Il entendit alors les battements d'un coeur affolé et la respiration saccadé de quelqu'un qui avait peur.

Il laissa le corps de la femme baigner dans son sang derrière lui avant de se tourner vers le placard et de l'ouvrir pour surement à finir avec cette nouvelle victime qui se présentait devant lui. Mais ses plans changèrent radicalement quand il croisa le regard terrifié d'une petite fille aux boucles blondes.

Elle commença à pleurer à chaudes larmes et appela sa mère. Sa mère qui était morte juste derrière lui. C'est lui qu'il venait de la tuer. Et il se demanda alors ce que la petite fille avait vu durant leur effusion macabre. Elle n'allait surement jamais s'en remettre.

Il eut alors une sorte de flash et le visage de la demoiselle se changea en celui de sa propre fille, comme si même après plus 200 années il n'avait jamais oublié son visage et celà finit de le briser totalement. Il s'accroupit devant elle tout en rétractant ses crocs, perdant un instant un peu la tête à cette vision, comme si il venait à traverser une autre dimension et qu'il se mettait à parler lui-même à sa petite fille.

« Alana... C'est papa, tu n'as pas à avoir peur. 
- Vous n'êtes plus mon père, vous êtes un monstre.
- Je... Je suis désolée mon amour... »

Il s'approcha d'elle et remarqua le sang sur ses mains. La petite se recroquevilla plus au fond et se mit à hurler. Surpris John recula, elle en profita pour fuir vers les escaliers. John se releva et la suivit. Il usa de ses capacités pour la rattraper avant que...

Mais c'était un peu tard, Sullivan venait de saisir la petite fille dans les escaliers et la souleva sans peine, la faisant taire en lui mettant sa main sur sa bouche.

« Tu voulais garder cet enfant que pour toi ? Le sang des enfants est un délice... Tu ne le sais pas encore, vu que tu n'y as jamais goûté.
- Laisse la partir Sullivan ! »

Il l'avait regardé, perplexe et vit que John pleurait. Il le laissa continuer pour qu'il puisse expliquer ce soudain élan de sentimentalisme

« C'est ma petite Alana. Je ne te laisserai pas lui faire du mal. »

Sully attrapa la gosse pour la soulever et la mettre devant ses yeux pour l'observer avant de lui dire sèchement:

« Intéressant... mais ta gamine est morte John et ca fait plus de deux cents ans alors je ne sais pas dans quel délire tu es mais...
- Laisse la ! Je suis son père et tu n'as pas le droit de...
- Tu n'es le père de plus personne John ! Tu es mort et tu es devenu un vampire ! Elle est morte, elles sont toutes mortes... Ta femme et tes deux morveuses ! C'est juste une gosse qui lui ressemble vaguement ! »

John s'était effondré. Sully regarda la gosse apeurée. Il finit par souffler et l'hypnotisa avant de la laisser partir. Sullivan récupéra John et ils décidèrent de fuir de nouveau. Une nouvelle étape dans leur longue histoire.


Chapitre 4: Une époque moderne


John redevint amorphe pendant de longues semaines. Sullivan ne le comprenait absolument pas des fois, et il lui demanda plusieurs fois si il avait décidé de recommencer son cirque de suicidaire. John se confia en lui annonçant qu'il voulait changer et ne plus faire de mal à personne. Il n'était plus digne de la mémoire de sa famille.

Ils retournèrent à Londres et John commença à ne plus adérer à leur délire des dernières années. Quand Sullivan apprit que John s'était inscrit à la faculté de médecine de Londres et à des cours à domicile, pour qu'il mette à jour son diplôme d'état de médecin, il se demanda ce qu'il lui prenait vraiment. A croire que John voulait retrouver une vie banale et sans intérêt.

John se contenta de se nourrir, seulement pour survivre et il décida de faire en sorte de ne plus tuer. Il réussit à hypnotiser assez de personne pour pouvoir passer son examens de nuit et il en ressorti avec brio. Sullivan, quant à lui, avait l'impression qu'il le laissait de plus en plus de côté et tenta d'attirer son attention avec un événement vraiment particulier pour John et qui ne tourna pas comme prévu.

Sully voulait une faire une surprise plutôt déconcertante. Il avait eu vent d'un accident de la route plutôt meurtrier. Il n'en dit rien à John et l'attira en pleins dedans. Il y avait du sang partout. C'était particulièrement meurtrier et sanglant. Sullivan l'invita à faire son rôle de médecin. John voyait bien qu'il le mettait au défit.

Comme notre vampire était du genre à vouloir tenir tête et à montrer qu'il avait changé, il accepta et s'en alla commencer à soigner les malades. Du sang... Du sang partout... John était à bout mais il continua. Il dut s'éloigner plusieurs fois, manquant de sortir ses crocs à tout moment. Il faillit d'ailleurs craquer devant une femme qui avait son abdomen transpercer de part en part qu'il entendit un cri derrière lui.

Sullivan n'avait pas sû s'en empêcher et s'était jeté sur une première personne. Idiot. Il le foutait dans cette ambiance là et c'est lui qui craquait avant. John dû intervenir et arrêta son créateur avant qu'il ne fasse n'importe quoi... Enfin, John n'était pas loin de craquer lui aussi. Il était lui-même couvert de sang humain et était dans un état second. Seul son mental d'acier et la volonté de bien faire l'avait maintenu. -et surement le souvenir de sa femme et ses enfants aussi-

Sully tua plusieurs personnes ce soir là avant que John n'arrive à l'en sortir. D'ailleurs quand il le raccompagna chez eux, il gardait une allure bizarre... Comme si il avait bu ? John ne se doutait pas que dans la masse il avait vidé une fée et que c'était surement celà qui l'avait fait craquer.

John tenta désespérément de raisonner Sully qui se foutait ouvertement de lui. Puis le lendemain arriva et un avis de recherche venait à être mis sur leur tête. Une photo d'eux circulait et les deux comparses n'eurent d'autre choix que de fuir.

Ils réussirent à traverser l'atlantique et arrivèrent à Shreveport en Louisiane. Ils se trouvèrent une nouvelle vie à Shreveport. Terre d'espérance pour les vampires semble-t-il.

John en voulut beaucoup à Sully pour ce qu'il avait fait mais au final, et comme d'habitude lors de leur dispute, ils finissaient par se réconcilier. John se demanda longtemps si il devait travailler en tant que médecin suite à l'incident. Puis le True Blood apparut sur le marché et John décida de ne boire que cette mixture et de ne plus jamais goûter au sang humain. Ensuite un drôle d’événement se passa.  

A cette époque, le True Blood était sorti depuis deux ans déjà et certains humains anti-vampire sévissait déjà. John était accompagné de Sullivan alors qu'ils étaient à un rendez-vous vampirique pour une quelconque histoire de réglement de compte. Mais la bâtisse prit feu. Un incendie criminel qui les visait.

John fut prit dans les flammes et se retrouva brûlé au second degrè au visage. Au mauvais emplacement, il n'avait pas pu fuir. Quant à Sully, il se retrouva confronté aux deux autres vampires qui n'étaient pas forcément pacifique. On appela les secours mais la voisine décida de prendre les devants et d'aller voir si il y avait des survivants.

Dans les flammes, elle trouva John allongé sur le sol, le visage à moitié brûlé et inconscient. Elle prit le risque d'aller le chercher et de le sortir de là. Elle s'avérait être médecin et en attandant que les secours arrivent, elle commençait à lui prodiguer les premiers secours dehors.

John ne se rappelle pas bien de cet instant. Il reprenait doucement conscience et il vit le visage de cette femme qui ressemblait à l'identique à sa femme Caitlyn. Il prononça d'ailleurs son nom un instant alors que les secours arrivaient. Elle lui demanda de ne pas bouger et elle partit à leur rencontre pour annoncer son état.

Pendant ce temps, John se régénérait et il n'avait pas envie qu'elle voit qu'il n'est pas humain. Il profita d'un moment d’inattention pour s'enfuir et rejoindre Sullivan, qui était sain et sauf. Il s'en voulut d'avoir laisser John derrière lui, mais John avait une obsession grandissante en tête. Cette femme: Etait-ce sa Caitlyn ?

Il fit des recherches et trouva qu'elle travaillait comme pédiatre à l'hôpital de Shreveport. Il postula pour un poste de médecin de nuit. Il hypnotisa le directeur de l'hôpital pour avoir ce poste et pour ne pas être obligé de devoir lui dévoiler son secret. Dans l'hôpital, il provoqua une rencontre avec cette femme qui se disait s'appeler Eleanora. Depuis, John n'a de cesse que de vouloir se rapprocher d'elle. Doucement, il apprend son histoire et son passé, mais en retour, John a peur de lui dévoiler sa nature. Elle semble tellement effrayée par les vampires... Pour l'instant, il réussit à déjouer les obstacles et n'a pas encore fait une seule bévue.

Puis alors qu'il était au travail et en pause avec Ella, les infos commencèrent à passer de tristes nouvelles: Une usine de True Blood venait d'être détruite... John se demandait ce qu'il se passait et au fond il espérait qu'il n'y aurait pas d'autres incidents. Il commença alors son stock de True Blood mais il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps si un manque venait à se faire sentir.

@ Pomme Ecarlate
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John Huntingdon ◆ I'm still searching light into this deep darkness.

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